Handel- en Nijverheidskamer Douanes et Taxes - France Hps aue la tuberculose, ignorée au Congo avlnt ootre occupation. En multipliant les voies de communication, „ous avons sans avoir pu le prévoir, favorisé *eXtension, a des régions oü elles étaient „n11Pc d'autres maladies, telles que la inconnuco, rr jnaladie du sommen et les allections vene- ^Les Accumulations de travailleurs oftrent a ja fièvre typhoïde, aux pneumonies, des ouvriers insuffisamment vêtus couchant dans les nuits glacées de la saison sèche du Katanga ou ailleurs parfois en pleine trans piration, sur le sol humide. Ces pneumonies entrainent la une mortalité de 37 P- c-> al°rs due dans d'autres régions du Congo la mortalité par pneumonie s'élève encore 20 p. c., tandis que dans notre pays elle n'atteint que l5 p. c. Le devoir qui nous incombe est strict, urgent, et l'oeuvre a accomplir est immense. Certains travaux d'assainissement nécessai res relèvent plutót de l'ingénieur hygiéniste que du médecin. Pour la destruction des insectes homicides, comme les moustiques, propagateurs de la fièvre dans les régions contaminées, il con vient d'organiser les évacuations des-eaux, de perfectionner les égouts il faut éviter a tout prix les dépots humides ou les mares propices au développement des anophèles, propagateurs de la malaria. II faut de plus, et c'est malheureusement ce qui est le plus difficile a obtenir en Belgique, et d'après ce qu'on me dit encore plus diffi cile a obtenir au Congo, il faut, dis-je, une observation rigoureuse des mesures indispen- sables pour éliminer la malaria. Le Beige et c'est bien regrettable est frondeur et souvent indiscipliné. S'il l'était moins, il n'y aurait plus de malaria a Elisa- bethville, et cependant l'organisation sévère, implacable, des services d'hygiènedans l'Amé- rique centrale, a Cuba, en Afrique même, a Karthoum, oü l'on est parvenu a vaincre complètement l'endémie malarienne, peut et doit nous servir d'exemple. L'agriculture, qui de plus en plus se développe au Katanga, contribuera puissam- ment a assainir cette région, et il n'est pas besoin d'aller bien loin pour en chercher des preuves Au Furnes- Ambacht, oü, il y a cent ans, la malaria régnait a l'état endémique, elle a fait disparaitre du cadre nosologique cette entité morbide. II y a a lutter aussi contre un ensemble de superstitions et de préjugés antihygiéniques répandus parmi les populations indigènes et, a eet égard, le concours des missionnaires nous est infiniment précieux. Mais il y a surtout a combattre activement les épidémies et les endémies, et c'est la le role du médecin, des missionnaires ayant passé par les écoles de médecine tropicale, des infirmiers et agents sanitaires. Malheureusement, leur nombre est trop infime, eu égard de l'immensité des régions a desservir et du nombre énorme des malades a soigner. Nous n'avons en tout, pour un lerritoire grand comme 84 fois la Belgique et 10 a 12 millions d'habitanrs, nous n'avons en tout, cest-adire, médecins de l'Etat et médecins privés compris, qu'un personnel médical de Do médecins. Je m'honore d'avoir augmenté ces derniers jours de deux unilés, mon hls et mon gendre, le nombre de ces pionniers de Taction médi- cale congolaise. (Trés bien trés bien M. Carton. Et des sujets de premier ordre. M. Brutsaert. Je vous remercie, mon cher collègue. Piérard. Faites comme le nègre, continuez M- Brutsaert. Mais, je le répète, le "ombre de médecins, quoique déja compa rable et même supérieur au nombre des méde- Clns des colonies étrangères, n'est pas encore en rapport avec les bèsoins de la colonie, ét cela bien que les médecins du Congo, d'après un témoignage que je n'oserais suspecter de partialité, se dépeo.sent sans compter, se dévouent inlassablement et s'usent vite a la tache. Dans un livre paru en igaS, et qui a fait sensation, Un an au Congo Beigeil est dit Que le nombre des fonctionnaires soit bien trop réduit, c'est un mal déplorable mais que la colonie manque de docteurs, c'est un crime I.aissons au journaliste cette sentence facile, mais demandons nous plutót pourquoi la majorité des médecins au Congo sont des étrangers, fort dévoués d'ailleurs Pourquoi si peu de jeunes médecins beiges n'oflrent a la Colonie, a leur Colonie, le concours de leur science et de leur dévouement, malgré d'ad- mirables exemples d'un Broden, d'un Rod- hain, d'un VanCampenhout, d'un Walraevens et de tant d'autres vaillants II y a a cela des raisons diverses Nous sommes des colonisateurs jeunes, sans tradition, sans iarges horizons nous sommes attachés, comme le gui au chène, a notre sol natal, a nos families, a nosrelations au milieu, en uu mot, oü évolua notre pre mière jeunesse. Puis, il y a Tinclémence du climat, inclémen- ce que Ton s'est, d'ailleurs, beauconpexagérée en Belgique et que démentent les milliers dè Beiges travaillant dans la colonie il y a Tin- suffisance de la rémunération qu'on accordait aux médecins, quoique sous ce rapport il y ait une amélioration notable on débute, en effet, a la colonie, avec 60.000 francs par an, plus le logement gratuit, et les augmentations et promotions sont rapides si les services rendus justifient Toctroi de ces faveurs- II y a encore, actuellement du moins, la large aisance qui règne parmi le corps médi cal beige par le relèvement du standard of life de toutes les classes de la société et surtout par la diminution du nombre de médi- cins. La guerre arrêta beaucoup de vocations. II y a enfin le manque de renseignements sur les dangers qu'entraine pour notre coloni sation Tinsuffisance de notre personnel sani taire nous devrions faire afficher ad valvas, dans toutes nos universités, cette vérité, qui parait indiscutable, que si nous voulons con- server le Congo, avec ses inépuisables riches- ses, nous devons commencer par Tassainir. Je ne résiste pas au désir d'exposer devant la Chambre le tableau du personnel médical au Congo en 1926, mais pour ne pas abuser de ses précieux moments, je demanderai a M. le Président l'autorisation de Tinsérer aux Annates parlementair es, ainsi que les tableaux des installations hospitalières et de prophy- laxie. M. le Président. Je dois faire observer a M. Brutsaert qu'il n'est pas possible d'insérer aux Ann ales le tableau dont il vient de parler, a moins d'en donner un aperqu a peu prés complet dans son discours. {A mivre). ir es k Den 25 Mei 1927. Brief gezonden aan de Heeren Bestuurders der Maatschappij der Belgische Spoorwegen, BRUSSEL. Mijnheeren, Gevolg gevende aan de voortdurende klachten van onze leden, alsook van alwie in onze stad behoeft den spoorweg te bezigen, hebben wij de eer. nogmaals de aandacht van het bestuur der Belgische Spoorwegen te trekken op de dringendheid van het oprichten van schuilplaatsen op de kaaien van de spoor wegstatie van Yper. Vele statiën van geringer belang dan Yper zijn van schuilplaatsen voorzien en er zijn weinig steden waar de noodzakelijkheid ervan grooter is, het weze ten dienste der talrijke werklieden die hier 's morgens de vroege treinen nemen en moeten in regen, wind of koude staan wachten naar de aankomst van den trein van Poperinghe, hetzij voor de reizi gers die van hier vertrekken of hier van trein moeten veranderen, hetzij voor de talrijke vreemde bezoekers die bij het wachten naar de aankomende treinen, aan al de ruwheden van het weder blootgesteld zijn. Het bestuur van de Handel en Nijverheids kamer van Yper durft verhopen dat gij deze hernieuwde vraag zult willen onderzoeken met al de aandacht welke zij verdient, en drukt tevens de hoop uit dat het onderzoek welke zal ingesteld worden leiden zal tot een vol doende besluit. Gelief te aanvaarden, Heeren Bestuurders, de verzekering van onze beste gevoelens. De Schrijver, De Voorzitter, Ed. TOUSSAERT. H. VERMEULEN. Cigarettes. Tolérance, Aux termes des instructions en vigueur, les femmes sont exclues du bénéfice de la tolérance accordée en matière d'importation de tabacs, cigares ou cigarettes, aux voyageurs arrivant en France par mer ou par chemin de fer et qui continuent immédiatement leur voyage sur l'intérieur par chemin de fer. Cette restriction ne paraissant plus justifiée actuellement, l'ad- ministration a décidé d'étendre aux femmes, mais en ce qui concerne les cigarettes seule- ment, la tolérance üccordée aux hommes. Les enfants restent excl-us du bénéfice de Timrau- nité. On rappelle qu'en matière de cigarettes, la franchise est limitée, a titre général, a vingt au plus. Toutefois, les passagers en provenance des deux Amériques, de l'Extréme- Orient, et des Echelles du Levant peuvent user de la tolérance jusqu'a un maximum de cinquante cigarettes. Droit de permis. L'Administration des douanes franqaises a prescrit de soumettre désormais au droit de permis les voitures auto mobiles et autres véhicules importés tempo- rairement en France sous le régime du trip- tyque ou du carnet de passages en douane. Le taux du droit de permis est de trois francs. Ce droit sera perqu, comme en matière de taxe de statiscique, lors des premiers passa ges a la frontière (première entrée et première sortie) avec faculté d'acquitter les deux droits, soit six francs, au moment du premier passage. Machines a écrire. Les voyageurs venant séjourner temporairement en France peuvent ètre autorisés a consigner le mon- tant des droits sous réserve que les machines soient en cours d'usage et qu'aucun doute ne soit émis sur la régularité de l'opération. Laissefc-passer. L'Administration des douanes franqaises vient d'établir un nouveau barême de répression a l'égard des autorno- bilistes étrangers qui ont circulé en France au dela de la période assignée dans leurs titres de mouvement. Dans le cas de retard inferieur a 10 jours, la somme exigible correspond a trois fois, en chiffres ronds, le montant admis de Timpót Iraudé, frais de timbre et d'enregistrement en sus. C'est ainsi que pour un retard de 8 jours, la somme exigible est de 100 francs pour une motocyclette et de 400 fr. pour une voiture automobile. Dans le cas de retard supérieur a 10 jours, le montant de la consignation a exiger est fixé a trois fois les droits en jeu, d'après le nombre réel de C.V., avec minimum de 5oo francs pour les voitures automobiles ordinaires et de 125 francs pour les motocyclettes, side cars et cyclecars. Les automobilistes sont done avertis a eux de veiller a ce qu'ils soient toujours en règle avec les prescriptions administratives concernant la circulation.

HISTORISCHE KRANTEN

Het Ypersche (1925-1929) | 1927 | | pagina 3