8elgiaos geste de nos invalides de guerre S propos de 1'loauguiatlon du Monument Xhe Im®ortal Defense De Hulde van Ypriana aan de Britsche Gesneuvelden King's Message to King Albert the Kjng sent the following message to the ble join with me in profound gratitude Yl Pe°ualesly for your gracious presence at it>y°"r lijp- of the Menin Gate Memorial to- the unveiQ^r }iearts are touched that you should 1,l0rrOW' ur those of the Armies of the British ^"lS thousands of whose graves are unknown £'"t"re' all made the supreme sacrifice in it!Zwrtal defense of Ypres Salient. In George R. I. The King of the Belgians sent the following !tt' kind telegram has deeply touched me. I idered it a duty on the occasion of the imvei- f of (hat splendid monument of the Menin rt to render a sincere homage to the memory JL incomparable defenders of Ypres. A Ibert \jn Message du Roi d'Angleterre au Roi Albert Le Roi d'Angleterre a adressé le message suivant au Roi des Beiges Mon peuple se joint a moi pour exprimer a Votre Majesté notre profonde reconnais sance pour votre gracieuse présence a l'inau- guration du mémorial de la Porte de Menin. Vousnous touchez le coeur en honorant ainsi [es soldats des armées de l'Empire Britanni- que, dont des milliers sont sans tombe connue etqui fiient tous le sacrifice suprème de leur vie au cours de la défense immortelle du sail lant d'Ypres. line plaquette, représentant le Mémorial Anglais, a été présentée au Roi après la céré monie de la Porte de Menin, par les soins de M. Isaï Gruwez en sa qualité de Président de a section d'Ypres de la Fédération Nationale es Invalides. M. I. Gruwez s'est exprimé en ces termes Sire, aunom de la Fédération Nationale des invalides d'Ypres, je me permets et ai l'hon- leur de présenter a Votre Majesté la plaquette 11 Mémorial qu'Elle vient d'inaugurer. Je prie Votre Maiesté de bien vouloir l'ac- :epter, en souvenir de son passage a Ypres, it a titre de reconnaissance pour tout ce pi'Elle a fait en faveur des Invalides.» Le Roi n'a pas caché le plaisir que ce geste m a fait et a dit: «Je vous remercie infiniment le votre beau geste, cela me touche beaucoup. lites bien a vos membres que je les remercie Qu'a l'avenir, comme dans le passé, je r< s- erai leur protecteur Une même plaquette a été remise a Lord lumer au moment oil il a siigné le livre d'or a Hotel de Ville. Lelie remise au Roi a été présentée sur un ■oussin aux couleuis Beiges. Celle destinée a 'ord Plumer sur un coussin aux couleurs "itanniques. Le Maréchal Foch fait l'éloge u soldat angiais et renouveile ses voeux Pour le maintien de l'Entente Suuday News édstion dominicale du ai y Chronicle publie une déclaration 'Yp^recHal Foch au sujet de la cérémonie j une phase de la guerre, y dit ortirT me ^es arm®es alhées, a fait res- lique belles qualités du soldat britan- »3nqueCraa eté cette ópopée d'Ypres, et je Jne -a mon devoir envers les morts si endref610^a*s ^hommage que l'on va °l)jg a a mémoire d'hommes qui firent si ■OQtrf devoir en ce terrible secteur vele 6 c°mmun. Le sol sur lequel s'é- u'il d m°nurnent en leur honneur, le terrain Ur lequmilnde' forment un Chemin de la Croix mt a„0 ffandes ames de tous les rangs 'aire6 qu1Se'panc^s Mu'ils marchaient a ce cal- 'ataiiig d-y historiën prosaïque appelle la 'ériodes d ^res" revient a la mémoire des :az toxia,e caPcHemar quand des nuages de r°uPes Hi 6S ,SCendaient sur les héroïques les H'une ,-mar®c'la^ French, quand des hom- ame trop élevée pour même penser a céder du terrain tant qu'il leur restait une étincelle de vie, bravaient les hordes des assaillants et combattaient avec le courage hautain de leur race, tandis que brülaient leurs gorges d'une torture indicible et que leurs yeux semblaient demander a Dieu pour- quoi de telles horreurs étaient possibles en terre chrétienne. C'est mon espoir que tous ceux qui s'assembleront, dimanche, pour ren- dre hommage aux morts de nos Alliés, appro- cheront le terrain sacré dans l'esprit du pèle- rin, désireux de comprendre le message que ces hommes nous ont donné avec leur dernier soupir, désireux aussi de transmettre a la pos- térité ce message qui a une si haute significa tion pour l'avenir de la civilisation, dont les peuples britannique et franqais sont aujour- d'hui les gardiens. Je considère l'entente entre la Grande-Bretagne et mon pays comme la garantie la plus solide que le monde ait contre une guerre d'agression, et je suis en sympathie pleine et entière avec tout mouvement qui peut rapprocher encore davantage nos deux pays dans la poursuite de leurs aspirations communes. Hartelijk Dank Dank aan de offervaardigheid en den kunst zin van bestuurder en leden der Harmonie Ypriana konden de overtalrijke toeristen hier Zondag namiddag wat verstrooiing vin den. Dank aan de goede zorgen en het wijs be leid van de politie, onder de bevelen van den kommissaris M. P. Van den Braambussche en zijn ijverige officieren van de rijkswacht, onder het bevel van lui tenant Petit, van Yper en luitenant Arnold, van Roeselare en van de pompiers, onder het bevel van kommandant Vergracht, werd de orde overal gehandhaafd en het buitengewoon druk verkeer op de meest doelmatige wijze geregeld. Aan allen hartelijk proficiat en dank Le mouvement des voyageurs, le 24 juillet, la gare d'Ypres Billets recueillis des trains ordinaires 9553 spéciaux 2337 Total billets 11890 II a été délivré en outre 2700 billets. Le mouvement des voyageurs a l'arrivée et au départ peut done, pour le 24 courant, être estimé a 20.000, étant donné que la plupart des voyageurs descendus dans la matinée sont repartis dans la soirée. Nos bien sincères félicitations a M. Ach. Vandromme et a tout son personnel pour le bon ordre qui n'a cessé de règner a la gare d'Ypres et a M. Meurrens, Percepteur des Télégraphes et a ses adjoints pour la rapidi- té avec laquelle tous les télégrammes ont été expédiés. Pour les abris a la gare d'Ypres On nous écrit M. VEditeur de la Region d'Ypres Ne pensez-vous pas qu'il y aurait lieu de signaler dans le récit de la journée du 24 Juillet, que la recette au départ de la gare d'Ypres, a été, pour cette seule journée et du fait des seuls billets pris ici, de 45.000 fr. En tenant compte des billets combinés, des aller-retour, etc. la recette vraie a évidemment dépassé de beaucoup les fr. 5ö.ooo. Nul doute que la Région d'Ypres du 3o juillet, que je vous propose d'envoyer a la Société Nationale des chemins de fer Beiges, ne soit lue par elle avec une satis- faction extréme et ne la dispose a gratifier la ville d'Ypres d'un pourboire digne de cette brave vache a lait. Un pourboire de 10 5 ou 6.000 frs seulement ce serait amplement suffisant pour permettre c'installer, sur les quais de débarquement de la gare, quelques uns de ces fourgons a bestiaux hors d'usage que les Yprois en vient a mainte halte du réseau ferré.... En attendant mieux, bien en- tendu. Comptant sur le bon accueil de ma sug- gestiom, je vous prie, M. l'Editeur, d'agréer mes meilleures salutations. Ypres, 27 Juillet 192J. In het bijzijn van honderden toehoorders gaf de Harmonie Ypriana Dinsdag avond een mooi Concert bij den Treurboog der Mee- nenpoort. Een prachtige kroon met de Ypersche kleuren en het opschrift Harmonie Ypriana» werd onder het spelen van het God Save the King aan den voet van het grootsch gedenkteeken neergelegd. We bemerkten er ook een sierlijke bloemen garve der Maatschappij van Onderlingen bij stand De Oud-Leerlingen der Stadsschool een paar schoone ruikers met de woorden Rust in Vrede van de leerlingen der St Aloysiusschool en kronen van den «V.O.S.» en den Studiekring La journée de dimanche dernier sera pour Ypres une des plus grandioses de sa nouvelle histoire Grace aux précautions prises, absolument rien n'est venu contrecarrer l'admirable réus site de cette émouvante manifestation. Tous ceux qui ont pris une part dans son organisa tion méritent des éloges que n'entache aucune restriction. Ce sont les Anglais naturellement qui avaient la direction de la cérémonie et pre- naient les mesures d'ordre. C'était leur solen- nité et c'était leur peuple qui v prenait part. Ce fut vraiment une lecjon pour nous, beiges indisciplinés, que de voir de quelle faqon calme et flegmatique, ces milliers de pèlerins anglais, hommes, femmes et enfants, se conformaient aux moindres indications des commissaires. Pas de cris, pas d'impatiences, pas de plaintes. Tout allait simplement par signes, chaque groupe suivait les porteurs de son numéro avec un réel empressement, et se comportait vraiment comme si la scène se passait dans une cathédrale. Au reste, il s'agissait d'une cérémonie reli- gieuse et le maintien de la foule britannique fut vraiment édifiant. II le fut a tel point que les beiges eux-mèmes, inconsciemment, se comportèrent comme des britanniques. C'est avec un ordre inimaginable, dans un silence profond, sans un cri qu'en une demi- heure de temps les 5 a 6000 participants se trouvè ent rangés dans les nombreux enclos que leur avaient réservés les organisateurs. Ah s'il s'était agi d'une festivité beige, organisée par des beiges,comme il y aurait eu des cris, du tapage, des rouspétances, des g.v.d. Puisse cette le^on de choses porter ses fruits chez nous La présence a la manifestation du populaire Roi Albert a beaucoup impressionné le public Anglais. Tous en parlaient avec admiration et reconnaissance. Peut-être ce sentiment était il d'autant plus vif chez eux que la Familie Royale anglaise n'avait pas cru devoir se faire représenter a cette cérémonie. Dans bien des chaumières anglaises, les pèle rins, retour d'Ypres, parleront avec éloge du roi Albert, comment il a causé longtemps avec deux pauvres mères de soldats inconnus et comment il a trouvé un mot aimable pour chacun des Tommies de la Délegation mili taire pendant qu'il leur serrait cordialemerrf: la main. La grande majorité du public anglais était composée de gens pauvres, dont le voyage était payé par 1' Ypres League ou par la Société de St-Barnabé. Tous étaient de proches parents de l'un de ceux dont les noms sont gravés sur les parois du monument. C'était un spectacle émotionnant que de les voir passer, graves et recueillis, par les rues de la ville. La dignité de leur maintien a fait la meilleure impression. En Angleterre, on rencontre en troisième classe autant de self respect que chez nous, en seconde. Quelle différence avec le maintien de la classe ouvrière dans les ,tpoi- sièmes d'ici La-bas des civilisés, ici des sauvages. Nous ne voulons pas dire qu'au fond les nótres ne valent pas autant que ceux-la par les qualités du coeur, nous ne parions que de la fffijon de se tenif. Mais c'.est précisément cette bonne tenue qui fait le iht>, r' invo innrhpsj ihni ehnailA Q

HISTORISCHE KRANTEN

Het Ypersche (1925-1929) | 1927 | | pagina 5