Memorial de la Porte de Menin Notre Colonie Hongroise Cléricaux et Frontistes Yprois suppriment une Ecole Publique a marqué, pendant cinquante mois, 1 de l'emp're> a dit le Roi dans son dis- Ypres le seU1ant le monument élevé a la mémoire coup uante-six mille soldats britanniques et ^'"Vominions tombes dans le fameux sail'ant T j seUii de 1 empire L expression est "hrulièrement eloquente. Elle rappellc, P il convient l'admirable, Théroïque et co®me 11 teDa<jnlaSsablement, pendant quatre ans", l'as- aand et, avec la nötre, arrètant ainsi, sol une action dont la menace allait 5llr notre i_:_. effort de l'armée britannique repous san!'demand jet, avec la nötre, arrètant ainsi, otre sol, une action dont la menace allait "up, beaucoup plus loin; et elle évoque j les possibilités de l'avenir, les lois que aU"S ssibilités imposent, la solidarité qu'elles „ïtiennent entre la Grande-Bretagne et nous ces pos La sécurité de l'Empire est liée a la °"re L'AHemagne, en l'oubliant en 1914, ou Vót en croyant que l'Angleterre ne s'en Pendrait pas compte, a commis une folie. Le monument d'Ypres se dresse comme un rappel de cette réalité. Ce monument d'Ypres a été édifié par les sojns de la Grande Bretagne et des autres gtats de l'Empire. On peut regretter que 1'hommage aux cinquante six mille Tommies tombés la pour la défense commune, n'ait pas été rendu par nous. La défense d'Ypres et cede de l'Yser forment une action commune anglo-beige sur notre sol elle a, pour nous, une signification profonde. A ceux qui vinrent, sur notre sol, combattre avec nous, nous devons un souvenir pieux. II faut souhaiter que ce monument soit, dorénavant, un lieu de pèlerinage, non settlement pour les Anglais, mais pour les Beiges aussi, que par ceux ci il soit gardé avec sollicitude et que des fleurs iraiches toujours disent notre pièté. Parmi les personnalités anglaises qui assis- taient a 1'inauguration du monument d'Ypres, ilyavait sir Cecil Herstlet. Presence émouvante par le témoignage d'amitié fidéle. Sir Cecil Herstlet fut pendant longtemps, trés longtemps, consul général de Grande Bretagne a Anvers. Dans cette charge, ilservit avec zèle son grand pays. Et en même temps, avec une sollicitude ardente, il servit le notre, montrant ainsi qu'intér éts et senti ments des deux nations s'accordent. Ardem- ment Anglais, il était devenu un peu Beige, était mèlé intimement a notre vie, a nos espoirs. Quand il quitta sa charge, il était agé déja, et Ton pouvait croire que sa sympathie pour nous ne serait plus agissante. Elle le demeure. Chaque fois qu'une cérémonie réunit Anglais et Beiges, l'ancien consul général y assiste. II vient atfirmer la fidélité de son «ié. Et, vraiment, il représente un senti ment qui domine la communauté d'intérèts et 1ut grandit, ennoblit les manifestations de telle-ci. Ex trait de L'E VENT AIL Nouveau départ, lundi dernier, et, comme qui suivtont iusqu'a la fin de l'année, ePart sans retour probable, vu les entraves apportées a l'oeuvre de la Liga et du °mité beige Pe misere ersPective d'autant plus triste que la roste toujours intense au p>ys de nos petlts adoptifs. Et Ce depart coïncidait avec les fètes öcnales Hongroises duT°ne7' C"'a certH'nes clauses iniques M««ede Trianon, et voila amplement de Ij exP''(lUer pourquoi les amis Yprois de a|ion Hongroise n'avaient pas le cceur a a]oie «f n éegt s°u«è>rfcnt pas a arborer, le jour dranL l'eilne' ^ous avons remarqué un seul raPeau ine encore était- icravaté de deuil. grje |u|.S^mp'e Pr'ère publique pour la Hon 'T, e D tolo: ei dimanche dernier, en guise de 1 M a Tissue de la grand'messe, en 1 Nicolas, centre paroissial de notre cu m ,n'e Ho Esnér^artants' cet:e 1o's- étaient une dizaine. que s'ils ne doivent pas nous reve- est flue U si situation se sera assez rapide- arméliorée en Hongrie. Stad Yper GEMEENTERAAD Zitting van Maandag 29 Oogst 1927 om 18 ure DAGORDE Overhandiging der diploma's door de leer lingen, van stads- en aangenomene scholen, behaald in den eindwedstrijd der klassen van 4n graad. X. Proces verbaal der zitting van 4 Oogst 1927. 2. Wegenis Aankoop van grond. 3. Aanvraag tot kredietopening 4. Stadseigendommen Gasthof te Dickebusch Vernieuwing van pacht. 5. Nijverheidsschool Kelder Ver pachting. 6- Financiën Aanvraag van kredieten: a) voor uitweg naar magazijn van den Boerenbond. b) uitbreiding Electriek net. 7- Verordening op het leuren - wijziging. 8. Stadsgebouwen Verzekering tegen brand Verhooging. 9. Kerkfabriek St Niklaas Landgoe deren Verpachting. 10. Financiën Rekening der stad Dienstjaar 1926. 11. Moederfonds Inrichtingsveror dening. 12. Wet betreffende het gebruik der talen in bestuurszaken Toepassing. 13. Mededeelingen. Les émancipateurs intellectuels de la Flandre a l'oeuvre Nous lisons dans la Flandre Libérale Les pantalonnades de Mijnheer Sobry I. Les flamingants, en général, et les cléricaux mouettards, en particulier, se vantent de contribuer, par leur politique d'éteignoir, a la diffusion des lumières en Flandre. A les en tendre, eux seuls comprennent les hesoins intellectuels du peuple flamand eux seuls s'efforcent d'y pourvoir. Et comment Ne les a t on pas vus, ces jours derniers, démissionner deux instituteurs ofhciels a Saf- felaere et fermer, a Ypres, une école publique? Nous avons publié, dans un de nos derniers numéros, l'ordre dü jour voté par TAssocia- tion libérale de la ville martyre de la Flandre occidentale. Nous avons, depuis, reqii des renseignements complémentaires, sur la faqon dont les cléricaux Yprois et leurs associés frontistes ont perpétré leur mauvais coup. Le prétexte invoqué par ces administra teurs de génie est tenez vous bien l'éco- nomie. Parbleu L'économie On sait ce qu'elle nous coüte quand les flamingants se mêlent de l'appliquer voir les tripotages de TUniversité de Gand et ceux, innombrables et muhiformes, auxquels donne lieu la loi von Bissing. C'est un joli góuffre a millions Done c'est pour des raisons budgétaires que les cléricaux V prois ont décrété la sup pression de l'Ecole Justice. Singulière écono mie qui prive une centaine de fillettes de Tenseignement dont leurs parents avaient fait, choix pour elles. Chose curieuse, ce souci degpnomie ne s'empara du collége clérical qu'apiès la fin de l'année scolaire, au coeur des vacances. Per- sonne n'en déeouvrit la moindre trace dans la harangue que prononqa, lors de la distribution des prix de l'Ecole Justice, Mijnheer Sobry, fl. de bourgmestre, pour complimenter les maitresses et les élèves, pour exprimer a Tétablissement, qui a fait ses preuves, des souhaits de prospérité. M. Sobry laissa d'ail- lc urs proclamer publiquement par la directrice que la rentrée des classes se ferait le 22 septembre prochain. Mais il y a mieux. Comme Ta rappelé M. Robert Glorie, notre dévoué mandataire au conseil communal, quand, au lendemain de la guerre, libéraux et cléricaux reprirent la ges- tion des intéréts de la ville,-les deux partis contractèrent l'engagement formel de respecter tous les établissements d'in- struction qui existaient avant la tour- mente. Cet engagement, le bourgmestre d'Ypres, M. Colaert, trés gravement malade aujourd'hui, l'a scrupuleusement tenu, nous le disons a son honneur. M. Sobry, le faisarit fonctions, n'en a cure. Citons, a ce propos, un passage édifiant du compte-rendu qu'un journal régional a publié de la séance oü fut prise la mesure que nous stigmatisons M. Glorie. Excusez moi, mais je de- manderais volontieis aN M. Téchevin f.f. de bourgmestre s'il asollicité l'avis de M. Colaert avant de nous faire cette proposition. (M. Sobry geen antwoord gevende, M. Glorie dringt aan. Trad. M. Sobry ne donnant pas de réponse, M. Glorie insiste) Je pense que ma question n'est pas indiscrète, puisque iVL Colaert n'est pas encore mort. M. Sobry. II a été convoqué. (Mouve ment de stupeur dans la salie). Vous avez bien lu. L'honorable Mijnheer Sobry n'a pas cru devoir se déranger-ni aller trouver son chef, avant d'agir de mal agir. II s'est borné a convoquer M. Colaert, qui, depuis de longs mois, n'a pas quitté son lit de souffrance. Jamais un mandataire public n'afficha, dans une circonstance aussi grave, une pareille impudeur, aggravée encore d'une ironie inconsciemment féroce et outrageante. Et ce n'est pas tout. Quand M. Glorie rappela a Mijnheer Sobry qui était la quand fut conclu le pacte de 1919 qu'il trahissait ses serments, uand il lui jeta a la face que le bourgmestre, 1 seuil du tombeau, n'aurait pas permis qu'on oubliat les promes ses solennellemeut taiies de part et d'autre, savez-vous ce que le faisant fonciions répli- qua Ecoutez M. Sobry. Wanneer het hoofd der katholieke partij met het hoofd der liberale partij een akkoord heeft gtsloten, dat gaat hem aan. Voor ons bestaan er geen verbinte nissen. Ce qui signifie Si le chef du parti catholique a conclu un accord avec'le chef du parti libéral, c'est son afïaire. Pour nous, il n'y a pas d'engage- ments. Herr von Bethmann-Hollweg, comme cn voit, a fait des petits, si nous osons dire. Mais personne ne se serait douté, dans cette nation si foncièrement honnète, qu'il en eüt déposé un dans la ville de Belgique oü moins que partout ailleurs on se fut attendu a le trouver. Les traités n'inquiètent pas plus Mijnheer Sobry qu'ils n'avaient, en 19:4, retenu l'Aile- magne d'envahir notre Patrie et de saccager Ypres. Mijnheer Sobry a une singulière con ception de Thonneur. Nous ajouterons qu'elle ne nous étonne pas. Quurd 011 en est jeduit, pour gouverner une de nos cués qui on^ le plus proton dé ment soufiert de la barbar.ie tudesque, a s'acoquiner a te une bande de frontistes, on est capable .de tout, même des plus grandes iörfaitures politiqats et il n''-n est pas de plus odieuse a nos yeux, et q.ui discrédite plus gravement un homme et gn parti, que de manger sa parole. PAUL HENEN. Schooi voor* H. ESïs&betht, Brugge De, examens voor de toelating der leerlin gen tot het eerste studiejaar zullen afgenomen worden op Woensdag 14 September. De aanvragen om inschrijvingen moeten gezonden worden aan Bet Bestuur der School, Walplaats, 38, Brugge. Pt maim-"-" j_ ,)C.i;A ngroise. tir heiit

HISTORISCHE KRANTEN

Het Ypersche (1925-1929) | 1927 | | pagina 3