Cercle Dramatique Yprois LE TRUC D'ARTHUR r ce que ]eS siècles précédent* ont produit d et de plus imposant. Les chro- ^ran „„c sien aient les débris de l'ar- tonnes comme des restes d ouvra ,i:iues brei' i celtiq"e iitectUre „ar une race gigantesque d'hommes 'iS^eS fond de l'Afrique. De nos jours c du ir surl hourë1 un peU partout en Belgique, mais tout a Genck c et a Zonhoven, dans le Lim- on voit i'ils d'énormes bloes de pierre et on ont été jetés la par des géants lC°ntejq Nord. J'ai démontré au Congres de Oration archéologique et histcrique de tenu a Tongres en 1923, que ces 'Lraient géologiquement se trouver en ieffeH uis les premiers ages de l'époque ajie (Voir t. XXXVIII des Travaux ff£érati°n> 1924)- R'en d'étonnant que ie;ï' uoe légendes locales aient pris corps vieiiJes 10o le tempérament naif de nos anciennes et que celles-ci aient voulu en „pee pop' i'une iulations étuer le souvenir par les gigantesques niie l'on promène, chaque année, nos cités. D'autre part, nos anciennes ulations, si fières de leurs splendeurs et fleur puissance d'autrefois, ont, a l'imita- des grands peuples de l'antiquité, cherché se donner une filiation issue des hommes grandeur surhumaine dont on exagérait aits et gestes tel le Druon Antigon d'An- (ersqui, un pied sur la iive des Flandres, [autresur la plage anversoise, guettait, dit la légende, le passage des flottilles remontant de l'Escaut. Malheur aux bateaux jjvigant a sa portee. Antigon se baissait, létendait le bras et empoignait l'esquif comme aujouet. Si le nautonnier ne pouvait solder le peage fixé par le géant, celui-ci broyait le bitiment et ne rendait la liberté a son proprié- taire qu'après lui avoir coupé la main droite, 'iljetait dans l'Escaut. Unjour, un pala- i, Salvius Brabo, époux de Livie, soeur de l'empereur romain Octave, rencontra Antigon eileprovoqua en combat singulier il finit parl'abattre d'un coup de fronde, lui trancha ia main droite et la jeta dans l'Escaut, d'oü ['étymologie fantaisiste de Antwerpen (Hand werpen) qui perpétua cette heureuse délivrance que jef Lambeaux a symbolisé par amagnifique fontaine la Brabo en face de l'hötel de ville. II est aussi plusieurs de ces géants que l'on peut considérer comme des images dénaturées amplifiées, des saints patrons de nos anciennes corporations reli- gieusesmilitaires et municipales, si nombreu- ses dans les villes beiges au mot en age. Au premier plan,brille saint Georges terrassant le dragon (lucifer). Nulle part cette lutte n'est représentée plus royalement qu'au combat du 'Tumepon effectué sur la Grand'Place, a M°ns, dès la rentrée de la procession du 'Doudou (nom donné au Petit Jésus). Saint Georges en costume de cuirassier (jadis de éevalier) armé de la lance, y lutte furieuse- ent contre le Dragon qui ouvre son énorme pieule, Le rnonstre est mur.i d'une pair.e dailes géantes de chauve-souris et d'un trés l3:iS appendice caudal. Des hommes sau- !agescostumés de lierre et des diables avec '°mes et portant des masques grimacants sur e °s des chinchins (chiens) tout cela 'l°he et danse autour de saint Georges et du y>°n. La lutte finit par le triomphe du Saint c>' occit l'hideuse béte, d'un coup de pistolet dldis d'un coup de lance dans la gueuie). enjanttout le combat, les pompiers de Mons lrcourent la Grand'Place, en exécutant des Peloton. n a beaucoup discuté l'origine de cette %fSentataon symbolisant la victoire du bien q etnal> réminiscence d'un ancien mystère montoSen^at^°n ^éatrale) mais le peuple ran 'S S 6n ^eiT aux organes locales et s'en <iev0[te tout simplement a la légende du %;;er killes de Chin qui aurait tué un Pa e^r°yable qui tenait en captivité une gueije e>>' dans une grotte des vallons fou- ily a*a 6 Pasmes. En dehors de Saint-Michel, Se If1 Saint Christophe,représ,enté sous la Un Hercule portant, a sa demande d une rive de la mer a l'autre, sur ses épaules, 1 Enfant Jésus. Mais tout cela est purement allégorique, car Baronius nous dit que les statues énormes de ce saint que l'on voit dans les églises gothiques font allusion au nom Christophe et que l'Océan qu'il traverse symbolise la mer de tribulations par laquelle doivent passer tous les chrétiens pour parvenir au Ciel, leur part de salut et leur vraie patrie Hötes bien aimés de la Com mune ou paladium des métiers, les géants avaient leur place toute inarquée dans les cérémonies et réjouissances de nos cités. De- puis longtempsces gigantesques représentants de nos anciennes légendes s'en allaient d'une ville a l'autre visiter fraternellement leurs voisins, pour se réjouif, avec eux, de quelques heureux événements politiques. Ce fut souvent le cas en ce qui concerne les géants de Lille, Douai et Valenciennes. Celui d'Ath se rendit a Louvain, peu de temps après la conclusion de la Paix de Munster. Dans plusieurs locali- tés beiges, les bourgeois ne se contentèrent pas, comme ancêtres, d'un seul géant, quel- que colossal qu'il fut ils en revendiquaient toute une lignée. On a pu en juger au Cortège du Rotary, oü Bruxelles était réprésentée par i3 géants figurant Papa, Maman, mon oncle, ma tante, grand papa, grand'maman, les enfants de Papa et de maman Janneke, Pietje et Machieltje, Jean de Nivelles et Gudule, sa femme, le cheval Bayard, le Sultan et la Sul tane. L'origine de ces deux derniers remonte, dans notre histoire locale, a l'an 1346, époque oü ils furent introduits dans l'Ommegang, en souvenir des Croisades. Un souvenir des géants nous est resté aussi dans la toponimie bruxelloise c'est la «Montagne des Géants», ruelle située prés de la Steenpoort Les autres villes beiges avaient envoyé, pour le cortège du Rotary, Termonde Goliath, Mars et i'Indien. GrammontGoliath, sa femme, et Baba, leur fille. HasseltLangeman qui était le seul figuré assis et ayant des yeux mobiles. Nivelles l'Aragayon, l'Ara- gayonne, Lolo et toute une ménagerie d'ani- maux fabuleux.Wetteren plusieurs géants. Nieuport Jean Turpin, costumé en turc, pesant 5oo kilos et nécessitant 21 hommes pour le mouvoir, et encore ce n'est pas l'au- thentique qui a été brülé par les Boches il était bien plus grand Ostende Toone et Wanne, pècheur et marchande de crevettes.— Ath Goliath. Malines Grand Papa, grand'maman et Janneke, Mieke et Klaaske, le Cheval Bayard monté par les quatre fils Aymond Renaud, Roger, Olivier et Adulard, dont les vallées de l'Ourthe, de l'Amblève et de la Meuse sont pleines de souvenirs monu- mentaux historiques. Qui ne connait la fameuse Roche ii Bayard d'oü, dit-on, le cheval fameux s'élanca pour franchir, d'un bond, la Meuse, laissant, dans le roe, l'em- preinte d'un de ses pieds géants. Aymon aurait épousé Verdix, fille de Charles, prince règnant en 5oo, un le Pagus Bracbanturm (Et non comme on l'a dit, du «duché de Brabant» dont la création ne remonte qu'au Xme siècle, avec Lambert-le-Barbu, comte de Louvain). Chose curieuse, les Espagnols, en quittant la Belgique, ont emporté, chez eux, la coutume de faire figurer des géants dans les cortèges et on les voit encore aujourd'hui a Saragosse et dans quelques lccalités de l'Aragon, figurer des géants dans les cortèges. Les géants sont devenus dans chaque localité les favoris de la population. Elle ne cherche pas a connaitre leur origine elle aime ces images paree que colossales elle les regarde avec un iné- puisable sentiment de plaisir pour elle, il suffit qu'elles soient amusantes Et, en effet, il y a de quoi dérider les plus indifférents devant ces grandes et grasses poupées, aux figures souriantes et bonasses, immobilisant sous leurs bourrelets de bébés, leurs turbans orientaux, leurs casques ou leurs bonnets, de grands yeux, tandis que, dans leurs costumes anciens, elles oscillent, émergeant de toute leur hauteur des foules, en les saluant grave- ment et en se mettant, parfois, a tourner sur elles-mêmes ou a danser, sous un rythme moyen ageux joué, jadis par des fifres et des tambourins et, aujourd'hui, par de bruyantes fanfares. On le voit, les géants ont une origine mythologique transmise par la littérature et les arts ils sont de nos jours devenus les dieux du Folklore. We vermelden nog het volksboekje Histo rie en lotgevallen van Goliath den Yperschen Reuze dat in 1890 werd uitgegeven en we eindigen met den hartewenseh van veel Yperlingen Keere weerom, Reusje, Reusje, Keere weêrom, Reuzegom Le Cercle Dramatique Yprois nou& annonce qu'il donnera sa première soirée le Mercredi 19 Octobre, a 8 heures trés précises, au Vieil Ypres Au programme d'Alfred Duru Henri Chivot, comédie trés spirituelle, pleine de vie et de mouvement qui rencontrera, sans aucun doute, le plus vif succès auprès des families Yproises. Composé d'éléments exclusivement Yprois, ce Cercle d'amateurs donne, comme on le sait, des représentations accessibles a tous. Nul doute que la bienveillance du public ne se manifeste, comme d'habitude, par une nombreuse assistance. Allerhande Nieuws BINNENLAND. Yper. Een oog in 't zeil. Men vraagt dat politie en rijkswacht 's avonds een streng toezicht zouden uitoefenen na het sluiten der meisjesscholen. De ouders bevinden zich niet altijd in de mogelijkheid hun kinderen te gaan halen en aldus te beletten dat hun meisjes door onheb belijke personen lastig gevallen of verontrust worden. De donkere winteravonden staan voor de deur. Ouders en politie een waakzaam oog in 't zeil. 't Is noodig Botsing. Nabij het gehucht Potyze botste Maandag een auto-car tegen een kamion met tien vaten benzine geladen. Gelukkig werd er niemand gekwetst maar de schade is nogal aanzienlijk. 't Gevang. Daar de bureelen der Rijkswacht naar de gebouwen van 't Gevang in de Elverdinghestraat werden overgebracht ware het wenschelijk het uitzicht dier straat aldaar wat te verfraaien. Een paar nette grasperkjes zouden daar veel aan doen. Engelsche bezoekers. Onze stad kreeg het bezoek van een zestigtal ambtenaars van The London Midland and Scottish Railway Company Vlamertinghe. Naar Moll. De 18 jarige M. V..., die in het ouderlijk huis rond de 5oo fr. ontvreemde, werd in hechtenis genomen en tot aan zijn meerderjarigheid naar de weldadigheidsschool van Moll ge zonden. Wervik. Tabak aangeslagen. De tolbeambten hebben langs den steenweg naar Komen een smokkelauto aangeslagen waarin zich voor 13.075 frank tabak bevond. De geleider werd ingerekend. Woesten. Door een boomtak gedood. De genaamde Gevaert die door een ruk wind een boomtak op het hoofd kreeg is aan de bekomen verwondingen bezweken. ore.

HISTORISCHE KRANTEN

Het Ypersche (1925-1929) | 1927 | | pagina 5