Het herstel der Oorlogsschade L'Association Nationale des ïndustriels des Commercants ces de cette décision et exprime toute sa confiance en lui pour la prompte et entière liquidation de tous les dommages de guerre 4°) Les pionniers. M. Ie Président remet aux délégués 1< s listes düment complétées par Ivl. l'Ingénieur De Boeckx. La séance est levée a 16 heures i5. Mercredi matin, M. l'avocat Butaye, prési dent de la Fédération dt s Sinistrés, a recu de M. Mullie, sénateur de Courtrai-Ypres, la lettre suivante qui venait a point confirmer l'assurance qui avait été donnée par M. Ie Directeur général a M. Geuten. Bruxellesle 11/10/27. Cher Monsieur, J'ai appris que la Fédération des Sinistrés de Varrondissement d'Ypres s'était a juste titre émue de la nouvelle répandue dans la régión qu'il était question de supprimer le Tribunal des dommages de guerre d'Ypres. Jc ne pouvais croire d la realisation de cette mesure hautemer,t critiquable. Mais pour étre fixé avec certitude sur ce point je me suis rendu aujourd'hui, Mardi, au cabinet de M. Ie Minis- tre des Finances. 11 m'a été répondu de la facon la plus formelle qu'il n''était pas question- de mettre fin a l'activité locale du Tribunal des dommages de guerre d' Ypres. II y aura d la fin de l'auvée en cours une certaine réduction du personnel sur tout par- mi le personnel inférieur. Mais l'activité locale du Tribunal des dommages de guerre restera entière. Je crois opportun de vous éommuniquer d toute fin utile cette information fassurante tt je .vous prie d'agréer 1'expression de mes sentiments dévoués. M ULL1E, Sénateur. Tous les sinistrés remerciront avec nous, M. Mullie et M. Geuten, qui, dès que la nou velle du licenciement du personnel du Tribu nal des dommages de guerre leur fut connue, se- sont empressés de faire les démarches nécessaires. La mesure est done retirée, le Tribunal est maintenu, il n'y aura qu'une certaine réduc tion de l'effeciif. Cette réduction d'un personnel, déja fort 'réduit, s'impose t elle Si le rendement actuel du Tribunal, quant au nombre des jugements, est diminué, cela tient a ce que le nombre des commissaires de l'Etat est beaucoup trop réduit, et a ce qu'en même temps leur activité est en majeure partie absorbée par cette stupide et incomprehensible besogne d'homologation des contrats avec la motoculture. Si on supprimait cette chinoi serie, on avancerait de deux ans le licencie ment de notre Tribunal D un cóté on invente de la besogne inutile, de l'autre on supprime des employés paree qu'on remet a plus tard la besogne utile. Voila bien de l'administration les tribunaux de dommages de guerre, échan- geaient ces titres de créances contre des obli gations de mille francs émises par la nouvelle association, obligations iemboursables en 3o années par tirages au sort et productives d'un intérêt de 6 p. c., déduction faite de 6 francs par mille, sous prétexte de contribution au service des obligations. Jusqu'en ces derniers temps, les obligations étaient bloquées a la Banque Nationale. Une décision récente les a débloquées et les déten- teurs de créances ont requ en mains propres leurs obligations. En outre, depuis quelques jours elles sont cotées a la bourse. C'est dire que leurs détenteurs peuvent en faire argent en s'en dessaisissanLsoit par vente en bourse, soit autrement. Les cours enregistrés sont voisins de 95o francs. La vente des titres entraine done pour les intéressés une perte de 5o francs par titre. C'est une perte nouvelle a ajouter a celle qu'ils ont subie lors de la fixation des dommages par les tribunaux, ceux-ci générale- ment ayant été, surtout dans les derniers temps, trés parcimonieux. Or voici qu'on veut obliger les détenteurs originaires de ces obligations (devenues obli gations au porteur) a payer encore la charge de 6 par mille, soit par versements semes- triels, soit en une fois, par une contribution basée sur un taux de capitalisation de 5 p.c. Prenons un exemple voici un sinistré qui a des obligations pour une somme de 3o.ooo francs. II les vend au cours de g5o, il ne reqoit que 28 5oo francs. Er, bien que n'étant plus en possession des titres, le sinistré devra continuer a payer 6 pour mille pendant une période qui peut atteindre 27 ans si les titres ne sortent pas soit 4.680 francs Quant aux 6 p. c. d'intérêt produit par ces obligatiors. ce sont les acquéreurs nouveaux de ces obligations qui les toucheront. II nous parait,en effet, excessif de continuer a endosser la contribution aux sinistrés qui se sont dessaisis de leurs obligations. Le recours a l'Association Nationale leur coüte- rait vraiment trop cher. Cette association, soi-disant nationale, ne serait alors - ne l'est elle pas en réalité qu'une banque, préoccu pée avant tout de ses bénéfices et pas le moins du monde de l'intérêt national. La question mérite d'etre examinee en haut lieu II ne faut pas qu'on puisse dire que tous les gouvernements qui se s >nt constitués depuis l'armistice étaient a ce point sous l'influence de la haute finance, que Banque Nationale, Société Nationale de Crédit a l'industrie, Association Nationale pour la réparation des dommages de guerre, etc aient uniformement tire profit des misères engendrées par la guerre Beaucoup de nos sinistrépressés par le besoin, poussés par le gouvernement luFméme se sont laissés attraper dans les plets de cette combinaison financière qui n'avait d'autre but que de les gruger. II serait temps qu'on les libère de toute inquietude. De Kamers hebben aangenomen bekrachtigen hetgeen volgt en Eenig artikel. Is goedgekeurd de A lende Overeenkomst gesloten te P - 14 December 1923, met Franbijk^^ d bepalingen der Fransch Belgische schikk" Que de fois n'a-t-on pas entendu, lors des réunions mensuelles de la Fédération, critiquer les agissements de cette société avec la complicité des financiers du gouvernement Nous trouvons cette semaine, dans La Libi e Belgique de Mardi dernier, l'exposé des mémes critiques dans les termes suivants En avril 1924 éthit constituée sous le titre Association nationale des industriels et commercants pour la réparation des domma ges de guerre une société autorisée, en vertu de la loi du 27 mars 1924, a contracter des emprunts en vue d'acheter les titres de créances pour dommages de guerre. Les détenteurs de ces créances fixées par Fransch-Belgisch Verdrag Ministerie van Buitenlandsche Zaken Wet waarbij de Aanvullende Overeen komst, gesloten te Parijs den 14 De cember 1923, met Frankrijk om de bepa lingen der Fransch-Belgische schikking van den 9 October 1919, betreffende het herstel van oorlogsschade tot de titels aan houder uit te breiden, goedgekeurd wordt. ALBERT, Koning der Belgen, Aan allen, tegenwoordigen en toekomenden Heil. óiö van den 9 October 1919, betreffend^ t stel van oorlogsschade tot de titPic der uit te breiden. aan Kondigen de tegenwoordige wet af K dat zij met 's Lands zegel bekleed den Moniteur bekend gemaakt worde.6" Gegeven te Ciergnon, den 24 Maart Ig2, albert" Aanvullende overeenkomst bij de Fransch fi gische schikking van q October i9Ig m'r herstel van oorlog.-schade. De Regeering van Zijne Majesteit d Koning der Belgen en de Regeering d' Fransche Republiek, evenzeer wenschenc de beschikkingen der Fransch - BelgiscJ Schikking van 9 October 1919 voor bet herst van oorlogsschade tot de titels aan houd( uit te breiden, hebben besloten te dien eind eene aanvullende Overeenkomst te sluiten- Artikel 1. Artikel 6 der schikking van 9 October jgI( getroffen tusschen België en Frankrijk voo het herstel van oorlogsschade, wordt afge schaft en door de volgende beschikking^ vervangen Artikel 2. De schade betreffende titels en waardei aan houder, van welken aard deze titels et waarden ook mogen zijn, geleden op Franse! grondgebied door Belgische onderhcor.gen, wordt hersteld in de mate van het geleden verlies, geschat volgens de voorwaarden voor-j zien door artikels 2 en 14 der Fransche wet van 17 April igtg. De betaling geschiedt it Fransche rent titels van het type der jongste openbare leening, de waarde berekend zijnde op de basis van den prijs van uitgifte der! Deze titels zijn op naam en onvervreemdj baar gedurende vijfjaar. l)e duur der onver-I vreemdbaarheid zal op twee jaar terugge-J bracht worden, wanneer het bedrag der ver-I goeding onder de 5,000 frank blijft. I De Fransche Staat treedt in al de rechten! der verkrijgers om de teruggave te bewerken! der titels of coupons die het betalen eenerl vergoeding in de bovenvermelde voorwaarden! gewettigd hebben en behoudt, in alle geval! het recht zich te ontlasten door de afgifte van! gelijkaardige titels of coupons. I De achterstallen der afgeleverde rentetitels! zullen de interesten vervangen voorzien in! artikel 47 der Fransche wet van 17 April I9'5B en zullen beginnen te loopen van den datuitB af waarop deze Overeenkomst in werkinjB Artikel 3. I De schade betreffende titels en waarde® aan houder, van welken aard deze titels e® waarden ook mogen zijn, geleden op Belgise® grondgebied door Fransche onderhoorige"® zal hersteld worden in de ma'e van het ge'£® den verlies geschat volgens de voorwaarde^! voorzien door artikels 37 tot 42 der Belgis®® wet van 26 Juli 1921. De betaling geschiet® in Belgische rentetitels van het type jongste openbare leening, de waarde berekej1^! zijnde op de basis van den prijs van uitg"^B der leening. Deze titels zijn op naam en onvervreen'^B baar gedurende vijfjaar. De duur der on'e^H vreemdbaarheid zal op 2 jaar worden teru»f!|^H bracht, wanneer het bedrag der vergoe'^B onder de 5,000 frank blijft. De Belgische Staat treedt in al de iec der verkrijgers om de teruggave te bever der titels of coupons die het betalen vergoeding in de hierboven vermelde vo waarden gewettigd hebben, en behou^^® alle geval het recht zich te ontlasten 0 afgifte van gelijkaardige titels of coup0"^,^® De achterstallen der afgeleverde rent r-\ 1 rarnc ■IV

HISTORISCHE KRANTEN

Het Ypersche (1925-1929) | 1927 | | pagina 2