Les Réfugiés d'Ypres >tel ^°n Cercle Dramatique Yprois LE TRUC D'ARTHUR La Première Reunion des Amitiés Francaises interesten vervangen voorzien in „He" dt; jgc Belgische samengeordende io Mei 1919 en van 6 September ifetteo v beginnen te loopen van den ^I,en,f waarop deze Overeenkomst in datum Artikel 4. treedt. erkmg ernlijn verleend aan de genieters dezer e|.omSt voor het indienen hunner aan- zaj een duur hebben van zes maanden n van den datum van het in werking terekene„ o-e7eede Overeenkomst. „eden van gezeb Ter oorkonde waarvan, de respectieve machtigden deze aanvullende Overeen- onderteekend en ze met hunne stem- Gevoi komst isbekleed hebben. Gedaante Parijs, in dubbel exemplaar, den December 1923. HZ.) E. de Gaiffier. (H. Z.) R. PoiNCARÉ. De uitwisseling der bekrachtigingen heeft laats gehad te Parijs den 3 September 1927. Gewaarmerkt door den Algemeenen Secre ts van het Ministerie van Buitenlandsche taken Voor den algemeenen Secretaris De Algemeene Bestuurder, A. De Ridder. SOUVENIRS DE GUERRE Poperinghe, rovèmbre 1914. S'il faut voir les armées au feu, il taut voir, aussi, les populations qui demeurent encore sirlelambeau ensanglanté de leur patrie Pas une ruse pour éviter un tracas, pas une écrimination Ils ne se contentent pas d'ac- :epter vaillamment ce qu'on leur impose ils 'adjugent des charges que nul ne songerait a eur imposer. Des troupes surgissent Nous avons un ibri Des réfugiés se présentent intrez Un jour de la semaine dernière, quelqu'un lint signaler a la maitresse de la ferme oü je antonne que des réfugiés étaient sur la route. )n regarda le groupe oil il semblait y avoir leaucoup d'enfants, mais il ne fallait pas tfflgeraloger tant de monde: propriétaires, lomestiques, artilleurs, ambulanciers, gens l'ïpres, de Kemmel et d'ailleurs, nous étions tos de cent cinquante dans les batiments. Pourtant, en voyant s'avancer ces malheu- le cceur de la fermière fondit elle avait 011 se démontrer qu'il n'y avait plus de toce, elle se disait qu'elle ne pouvait pas aisser s'éloigner cette volëe de malheureux ®s leur faire signe. Lorsqu'ils furent devant a"ée de peupliers qui conduit a la route, E"e faillit leur crier d'approcher mais voila l"e'es pauvres gens s'arrêtèrent, regardèrent, ![ent quelques pas, eurent des hésitations, se ""eertèrent... Enfin l'un deux se détacha et fnuère poussa un soupir de satisfaction ava't cru qu'il ne se déciderait pas a pocher. etait un tout petit homme, propret et Bl e' qui expliqua son cas il venait d'Ypres ltec Sa nichée... O' est tout a vous demanda la fermière. 0n Dieu, oui tout était a-lui, la femme es dix enfants lieniQ.an,S 06 CaS' vous ne Pouvez pas aller in „En effet, la Plus nuit tombait, le sol était gelé et -Pour Un Itak petl°ts n'avaient pas de fameuses !"bepSPOurfimrlaroute. "Oh ^etl' entrez' Mlons vous savez, fit l'homme. Qa ne sera O lUsQu'a demain vida 1 a resserre aux instruments de jar- PaiU°n nett°ya. on üt de bonnes litières Vire fralche, ©n alluma du feu en une köttj t]e°UI:e 'a familie fut installée. On lui èche(j4a SouPe et l'on nomma la cabane la C, réfugiés ia iermière dina de bon appelit: elle avait le cceur cn paix. Or, dans la nuit, on vint nous prévenir que, dans la crèche, la femme était malade c'était son mari qui accourait prévenir la maitresse. Ah 1 vous en avez de la chance, disait la iermière. Justement, nous logeons des infirmiers Mais qu'a t elle, votre femme Ma foi, avoua le petit bonhomme, je crois qu'elle va me donner un enfant... C'était vrai 1 Alors, on s'organisa au plus vite pour le recevoir on fit chauffer de l'eau, on réveilla le directeur de l'ambulance qui appela son plus vieil infirmier a qui il deman da s'il avait fait des accouchements. Heu répliqua celui ci, en Mandchourie (il était de la campagne lusso-japonaise), nous n'avions pas souvent l'occasion d'en faire... Enfin, je crois que je m'en tirerai 1 II s'en tira trés bien, et, deux heures plus tard, il faisait prier un de ses camarades de passer a la crèche. Celui ci était un prêtre- soldat. On baptisa la gamine, et la fermière, heureuse, disait au brave petit homme d'Ypres dont le foyer était détruit Vous avez de la chance Vous tombez ici, votre bourgeoise accouche et vous trouvez tout de suite une sage femme et un curé Le lendemain, il ne fut pas question de les renvoyer on était dans la joie on ne son- geait presque plus au canon qui tonnait. C'est aussi beau que dans un conté ingénu et ce n'est pas un conté. Si je ne craignais pas de froisser la susceptibilité des braves gens que j'ai vus, je citerais des noms, mais il faudrait nommer tous les habitants de cette patrie désolée que limite actuellement une ligne infernale a l'intérieur de laquelle on panse des blessures du corps et du cceur avec une obstination inlassable et bon enfant qui ne s'accommode ni des grandes expressions, ni des attitudes théatrales. Gaston Chérau. Stad Yper - GEMEENTERAAD Zitting van Maandag 17 October ten 18 ure 1. Processen-verbaal van de zittingen van 19 en 23 September 1927. 2. Wegenis Aankoop van grond. 3. Stedelijk kerkhof Grondvergun- ningen. 4. Stadsgebouwen Heropbouw der tweewoonst bestemd tot het personeel der waterbevoorrading. 5. Koning Albert Fonds Barakken. 6. Koning Albert Fonds Achterstallige huurgelden. 7. Openbare Onderstand Vaststelling van den prijs van den onderhoudsdag voor de behoeftigen gedurende 't jaar 1928. 8. Openbare Onderstand Afstand aan de Nat. Maatsch. van Buurtsp. van een strook land. g. Rijks Middelbare jongensschool Begrooting over 't jaar 1928. 10. Stadseigendommen Verpachting— Lastenkohier. 11. Kaartersfederatie Prijskampen Vraag om toelage. 12. Mobilisatie van titels en inschrijving op 't Grootboek in regeling van oorlogsscha devergoedingen. 13. Financiën Aanvraag van kre dieten. 14. Stadsbegrooting over het dienstjaar 1928. Nederlegging. 15. Aanvraag tot kredietopening Wijziging. 16. Overbrenging van den 4" graad (meisjes) en der huishoudschool naar St Jans straat (Ministerieel voorstel). 17. Mededeelingen. Prinses Jozefina-Chariotta Dinsdag morgen, te 8 u., heelt H. K. H. Prinses Astrid, Hertogin van Braband, het leven geschonken aan een dochter die de namen dragen zal van Jozefina-Chariotta. Le Cercle Dramatique Yprois nous annonce qu'il donnera sa première soirée le Mercredi 19 Octobre, a 8 heures trés précises, au Vieil Ypres Au programme d'Alfred Duru Henri Chivot, comédie trés spirituelle, pleine de vie et de mouvement qui rencontrera, sans aucun doute, le plus vif succès auprès des families Yproises. Composé d'éléments exclusivement Yprois, ce Cercle d'amateurs donne, comme on le sait, des representations accessibles a tous. Nul doute que la bienveillance du public ne se manifeste, comme d'habitude, par une nombreuse assistance. La série des fêtes d'hiver a été ouverte le Mercredi 12 Octobre par une charmante soirée, dont notre section dramatique a fait exceptionnellement les frais de toute la pre mière partie. Celle-ci comportait, notamment, deux vau devilles en un acte. Rappelons les dans l'ordre oil nous les avons vus. D'abord, I'Anglais tel qu'on le parle A notre sens, l'auteur de cette brillante pièce, M. Tristan Bernard, a surtout voulu nous présenter des caricatures 1) une miss anglaise, dont l'identification, sur le continent, n'a jamais soulevé aucune difficulté 2) un jeune homme singulièrement amoureux 3) un père d'Outre-Manche aussi rigide que ses principes, et 4), plus particulièrement, l'in- terprète fripon veillé ayant franchi un peu légèrement les limites habituelles de son audace. Tout est la, sans doute, sauf la cascade des situations folies et amusantes que crée l'embarras de ce prétendu interprète, dont la fertile roublard:se ne suffit pas a dégager la situation extrêmement critique düe a sa trop inquiétante ignorance des premiers é'iéments de la langue anglaise. L'on conqoit que les difficultés d'une telle interprétation, dont le monopole semble réser vé aux seuls professionnels. constituent des attraits tellement séduisants, qu'ils finissent par faire fléchir les craintes d'une troupe d'a mateurs confiants en leurs aptitudes. En tous cas, nous devons admettre que les résul- tats obtenus chez nous, établissent qu'il s'est agi d'un trés bel essai, qui met en valeur le réel talent du régisseur, M. de Gottal, et les qualités déja remarquables des acteurs qu'il a formés. La Petite Fille bien gardée Ne l'avez- vous pas revu avec plaisir, cher lecteur, ce gentil vaudeville de E. Labiche et Michel Ici, le grand succès, renouvelé de l'an der nier, a été particulièrement mérité. Nous avons eu l'impression que chaque acteur était bien en place les röles ont été judicieusement distribués, et, surtout, exécutés sans aucune faiblesse. Nous avancerions-nous vraiment trop en disant que l'on s'est bel et bien appro- ché de la perfection La soubrette a été remarquable la baronne avait, il faut le dire, le cachet de sa qualité le domestique était réussi au mieux. Et que dire de la petite Lily Angloo?... Qu'elle nous a charmé une fois encore. Dès son entrée en scène, on est frappé de l'aplomb incroyable qui souligne ses répliques, absolument exemp- tes d'hésitations d'autre part, les inflexions particulières de sa petite voix révèlent une intelligente compréhension du róle, et nous font croire que cette enfant est une petite merveille qu'envieraient plus d'un directeur de théatre de grande ville. Quelques petits intermèdes, trés gentiment interprétéspar Mesdemoiselles JeanneLouarn et Suzanne Philippart, ont agrémenté cette charmante soirée, pour laquelle nous remer- cions bien sincèiement M. de Gottal et ses dévoués collaborateurs. A l'issue de cette première partie, peu avant le bal, les membrés de la section dra matique ont tenu a se grouper pour manifester leur sympathie et leurs remerciements a Mademoiselle Angèle Van Lo'ock qui, bien qu'ayant quitté Ypres depuis plus de six mois, a bien voulu consentir a accorder a ses camarades, une fois encore, sa précieuse collaboration. Une gentille corbeille lui a été offerte a cette occasion par les membres de la dite section. pl SOif.U 1 r

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Het Ypersche (1925-1929) | 1927 | | pagina 3