Manifestation du 8 Novemfore Prète a BRUXEELES On organise pour le mardi 8 novembre pro- chain, jour de la rentrée des Chambres, une manifescation a l'effet de protester contre les prohibitions, les impóts et taxes particu- lièrement celles sur les dépenses de consom- mation et de séjour et sur les divertissements publics la fermeture a i heure et les restric tions de toute nature que nous subissons' a notre grand prejudice et qui sont la cause du ralentissementtouristique constaté cette année et pour obtenir enfin une loi reconnaissant la propriété commerciale. Cette manifestation, a laquelle participent la Fédération Nationale de l'Hotellerie beige, la Confédération des Cafetiers de Belgique, l'Union*des Patrons Patissiers, le Comité de Défense de la Propriété Commerciale, la Boulangerie, la Boucherie, la Charcuterie et tous les groupements professionnels relevant de l'alimentation, aura un caractère de calme et de dignité permettant a tous les esprits d'ordre de s'y raliier. II impoite que tous, patrons, employés, fournisseurs, soient a Bruxelles le 8 novem bre Les hotels, restaurants, cafés et magasins de la Capitale seront fermés de 14 1/2 a 17 heures et les drapeaux seront mis en berne. Une délégaticn se rendra chez S.M. le Roi pour lui remettre une pétition exposant et expliquant les desiderata. L© Wagon Faniöme Yprois, qui vous rendez journellement a Courtrai, par le train de 6 h. 3o, vous avez sans doute, rendu graces a l'administration des chemins de fer, pour l'idée heureuse qu'elle a eue de réserver une voiture pour les voyageurs a billet ou abonnement ordinaire. Pendant une quinzaine vous vous êtes émerveillés sur le zèle des gardes qui ont tout fait pour que cette nouvelle réglementation soit rigoureusement observée. Hélas, tout passe, même les ineilieures choses, et voici que maintenant, vous en êtes réiuits a vo3rager souvent debout paree que les places qui vous sont réservées, sont occu- pées par des ouvriers du chemin de fer et du téléphone. Le wagon tant aimé est devenu fatitöme. Pauvres gens Vous aviez pensé échapper aux ennuis de toutes sortes, qui vous furent réservés de tout temps par des personnes, malfeeureusement dénuées de toute education, et vous nous aviez dit, la mine souiiante «enfin.nous voila seuls Fini maintenant de nous cracher sur L-s chaussures, de nous rendre le voyage impossible par mille incon gruités. Vous gémissez a présent parceque vous avez joui pendant quelques jours d'une douce tranquillité et qu'ii vous est plus douloureux d'accepter le retour de ce constant malaise. Yprois, espérez encore, sürement Monsieur qui de droit, en lisant ces lignes, connaitra votre infortune et saura, par des mesures effi- caces, vous donner pour toujours, le bien être que vous n'avez fait qu'entrevoir. de Josëïe. Het Roods Kruis van België Het plaatselijk Comiteit van Yper heeft de eer aan de bevolking van Yper en omstreken kenbaar te maken dat leergangen voor zieken- dieners en helpers bij de openbare gezondheid te Yper onvergeld zullen gegeven worden voor personen minstens achttien jaren oud. Voor de inschrijvingen zich wenden bij de schrijfster Juffer Marie Bossaert, Mondstraat, nl" 3o, te Yper den Zaterdag 5, Zondag 6 en Maandag 7 der maand November, 's namiddags van 1 1/2 tot 3 1/2 ure. Cela peut recommencer demain Sous ce titre notre confrère 1'Industrie na tionale publie un article plein de bon sens. L'Allemagne, dit il, n'a pas su cacher plus longtemps sa soif de revanche, son impéria- lisme toujours aigu. La force du sentiment public a brisé l'astuce et la dissimulation des sphères gouvernementales. Les nationalistes ont jeté le masque. Dans le discours du I an- nenberg, la pensée des dirigeants se dévoile impudemment. La grande parade Hindenburg a couronné le tout, et c'est le peuple entier qui a fait entendre, dans sa folie de haine, sa voix formidable. Ce peuple veut la guerre. Jusqu'a présent, il le niait, il le cachait. Son attitude était si bien calculé'e qu'elle avait pu donner le change et que les méfiances des Alliés reculaient dans l'oubli, dans un opti misme béat. Ah esprit de Locarno, oü es tu On nous disait, du haut des tribunes parle mentaires L'Allemagne a changé sa menta- lité. C'est une république qui a répudié la bar- barie impériale. L'Allemagne veut la paix On nous versait a pleins bords une douce quiétude. On vilipendait les clairvoyants, ceux qui savent que l'Allemagne est toujours l'Alle- magne- Les bavards, les utopistes pourroi.t mainte nant avaler leur salive. La preuve est faite. Les Allemands remettront ga,tót ou tard. Plus tót, hélas qu'on ne veut le croire. L'Allemagne a commis une lourde mala- dresse et nous nous en réjouissons. Ses méthodes hypocrites étaient ex rêmement dangereuses. Ses mensonges fermaient les yeux de la majorité des gouvernants M. Van- dervelde s'y était laissé prendre. Un seul homme a toujours vu clair Poincaré. Et maintenant Nous voila prévenus. Nous voulons la paix, ardemment, fa'rouchement, paree que nous savons ce que signifie la guerre. Pour assurer la paix, nous devons être puissamment armés. II faut enlever aux Alle mands l'envie de revenir en Belgique. Qu'ils aillent se baigner dans le sang oü ils voudront, puisque c'est leur fureur, mais pas chez nous Nous en avons assez de voir notre sol servant de champ de bataille aux armées de l'Europe. Dresser une barrière a la frontière de l'Est, nous garder de tous cótés, tel est la devoir immédiat du gouvernement. Nous ne ferons jamais assez de sacrifices pour sauver notre avenir. Au lieu de disputer les maigres crédits a la défense nationale, au lieu de laisser végé- ter notre aviation militaire, faisons au con traire l'efïort nécessaire. Armons nous jus- qu'aux dents pour qu'on nous f-.. la paix. II n'y a pas d'autre formule. Le danger est grand. Les Allemands sensés le reconnaissent eux-mêmes. Méditons ces paroles de M. Walter Hasenlever," parues dans le M on tag Morgen Non, rien n'est changé. Malgré le sang versé, la révolution et la S.D.N., inalgré des millions de morts, Guillaume II, incarné dans le dernier de ses sujets, forme la haie. Je ne suis pas un politicien, je ne suis pas un bolcheviste, je suis un simple mortel qui a fait quatre ans de guerre et qui désire la paix. J'écris ces lignes par besoin et non par ambition j'écris comme devait écrire aujourd'hui tout Allemand qui s'est promené entre midi et une heure dans les rues de la ville et a vu ce que j'ai vu. J'ai vu le clair et gai enthousiasme de la guerre, j'ai entendu les vieilles chansons guerrières, je l'ai senti demain cela peut recommencer de la Meuse a Memel, de l'Adige au Belt. Demain, celapeut recommencerCri prophétique, cri d'alarme Allons-nous dormir au lieu de nous préparer Allons-nous faire fi des legons terribles de 1914-1918 Gouverner,. c'est prévoir... Sommes-nous gouvernés L'Allemagne emprunte ...et Dts informations récentes sur h? en édés ces Au financiers de l'Allemagne ont soulevé demurs temps, d'asstz vijs cominentaires moment même oü la Prusse placait rique, un emprunt de 3o millions, de doll apprenait que le Reich avait fait des ff*"* d'arient d la Roumanie. Cette facon de fair la polit que allemande d l'étrangêravecd'- crédits américainsa ému la Commission d Reparations. Le Lokal Arzeiger a protesté contre cette critique, declarant que la Commission des Rfya rations n''avait pas le droit de s'immiscer dans les affaires intérieur es de lnA llemagne tant qUt c'lle-ci ejfictüerail les versements prévus par le plan Dawes. Sans une augmentation de ses exp0r. tations, dit le journal, l'Allemagne n'est pas a même de faire face a ses engagements Suivant une stipulation même du plan Dawes lts payements au titre des iéparations ne peuver t être exécutés qu'avec l'excédent de la production du pays. Le Times fait, a ce sujet, les reflexions suivantes La raison pour laquelle l'Allemagne a fait, au cours de ces dernières années, des em- prunts considérables a l'étrangêr, est qu'elle a perdu une grar.de partie de ses ressources liquides par suite de l'inflation et de la dépré- ciation de son ancienne monnaie. Dai s une certaine mesure, ces emprunts a l'étiangir étaient absolument nécessaires, mais de nom- breux esprits estiment qu'ils sont déja exces- sifs. M. Paiker Gilbert a déja attiré l'atten- tion sur le rapide développement des dépmses allemandes, dépenses qui, depuis le début du plan Dawes, ont transformé l'excédent budgé- taire en déficit. Mais le dévclopptment des dépenses allemandes ne se limite pas aux fonds foumL pai les Allemands, il s'étend aux fonds empruntés a l'étrangêr. L'année pro- chaine, la contribution du budget allemand aux paiements pour réparations devient impor tante, et en 1928 1929. elle est encore plus considérable. L'Allemagne devra done ou chercher de nouvelles ressouices ou réduire ses dépenses. Les emprunts ètrangers exces- sifs ne faciliteront pas cette mancevre. Le service des innombrablts emprunts ètrangers demande déja des versements an- nuels importants de la part de l'Allemagne, et plus elle versera pour le service de ces emprunts, moins elle sera en état de verser pour faire face a ses obligations de repa rations. Emprunter en vue de faire les trans- ferts de réparations pourra temporairtment améliorer la situation, mais finira par l'aggra- ver en fin de cumpte. Quoi qu'en disele Lokal Anzeiger, la Commission des Réparations ne sort nullement de son rok quahd elle veille sur la capacilé financière de l' A llemagne si elle attendait que la puissance débitrice soit, par sa fante, hors d'état de payer, il serait trop tard pour intervenir. Nous exaltons tour h tour les gloires de la Flandre et celles de la Wallonië. G'^st trés bien ainsi. Mais n'oublions pas que Flandre et Wallonië ne seraient pluS qu'un souvenir historique si les efforts des égarés, qui voudrai'ent séparer leurS destinées, pouvaient un jour comproniet' tre l'unité nationale. Nous représentons dans le monde une grande force morale, une puissance eco- nomique et politique avec lesquelles tons doivent compter. Que rosterait-il de nous si, nos Pr0V^ ces déchirées en lambeaux, chacun rendu a son isolement Paul TSCHOFFBrt était J "'les pro: Zj vy>

HISTORISCHE KRANTEN

Het Ypersche (1925-1929) | 1927 | | pagina 2