Jaar, N° 35 - 10 December 1927 8e Année, N° 35- 10 Décembre 1927
(Jn legs Rrtistique
Federatie der Geteisterden
van het Arrondissement Yper
OUD - VLAANDEREN
- Weekblad -
roor bet Arrondissement Yper
ém Vcureeniging dei- Geteisterde^.
éor Ypesrsche Clubs, erea_
Journal hebdomadaire
de I'Arrondissement d'Ypres
Organe de I'Association des Simstrés»
des Clubs Yprois, etc.
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1928, recevront le journal gratuitement
jusque fin de l'année courante.
De aanstaande maandelijksche verga
dering van de Afgevaardigden der Clubs van
geteisterden zal plaatshebben op Zondag 11
December 1927, te 14 1/2 uur zeer stipt,
in het «Hotel Continental», Statieplaats, ie
YPER.
DAGORDE
1) Verslag onderhoud Minister.
2) Mededeelingen.
3) Overzicht van den toestand.
4) Onze Rechtbank van Oorlogsschade.
5) De kwestie der interesten.
6) Wenschen voor de dagorde der aanstaande
'Wgadering.
Al onze bonden en samenwerkende veri-
""otschappen en al onze gemeenteoverheden
"orden dringend verzocht hun afgevaardigden
«aarde vergadering te zenden.
Oration des Sinislris
de 1'Arrondissement d'Ypres
la prochaine réunion mensuelle des
e'égués des clubs de sinistrés aura lieu le
»anche 11 décembre 1927, a 14 1/2 h.
tr^précises, a 1' Hotel Continental Place
eGare, YPRES.
ORDRE DU JOUR
■j Pompte rendu audience ministèrielle.
2) Communication^,
Examen de la situation.
■4JA otre Tribunal des Dommagès de guerre.
a question des intéréts.
Vceux a mettre a Vordre du jour de la
séance.
Touteg
«tto
nos associations et nos coopératives,
'utes les autorités communales sont invi
lnstamment a envoyer leurs délégués a la
"on.
Le Président
Arth. BUTAYE, Av., Ypres
C'est done a une de nos anciennes conci-
toyennes, M'ne Théodore Ceriez, que revient
l'honneur d'avoir fait le premier legs d'oeuvres
d'art a notre ville, dépossédée des trésors
qu'elle possédait jadis, par le fait des impré-
voyances coupables de ceux qui en avaient la
garde. L'avenir se chargera d'établir les res-
ponsabilités swr lesquelles nous n'avons pas a
nous appesantir ici.
Les tableaux légués par Mme Ceriez consti
tuent une part trés représentative de l'ceuvre
de Louise de Hem, en ce sens qu'ils groupent
les différents genres dans lesquels s'est parti-
culièrement développé le talent de l'éminente
artiste, et, il ne nous déplait surtout pas d'ap-
prendre que nous posséderons plusieurs
pastels, procédé dont Louise de Hem fut une
maitresse incontestée.
Est ce a dire que, dans le nombre de ces
oeuvres, il ne s'en trouve point quelques unes
d'un mérite secondaire ou des répétitions trop
nombreuses de tel ou tel spécimen de son
talent. Le legs a été accepté en bloc et ne
peut admettre aucune sélection, mais nous
nous demandons vainement dans quel local
de la ville cette collection pourra ètre mise en
valeur. Les deux uniques salles de notre
musée sont encombrées jusqu'ici par de Lés
vénérables débris artistiques, épaves de ce
qui fut sauvé seulement au cours des bombar-
dements. Ces reliques sont elles destinées a
rester a demeure dans ces locaux, ou bien
ceux ci sont ils appelés a abriter les collec
tions de toute nature dont la ville pourrait
devenir propriétaire par la suite
Tout est la, nous semble-t-il, et, puisque la
reconstruction de l'ancienne abbaye de St-
Martin n'est même pas encore .prévue, les
locaux dont la ville dispose actuellement sem-
blent réduits a bien peu de chose. Gouverner
c'est prévoir, dit le proverbe, et nous nous
permettons de croire que l'éventualité de la
création d'un nouveau musée a déja fait l'objet
d'un examen sérieux. Sinon, nous nous de-
manderions a quoi se résument jusqu'ici les
occupations tant du conservateur du musée,
puisque conservateur il y a, que des membres
de la commission administrative.
Louvain, Reims et d'autres villes détruites
par la guerre, ont vu affluer des dons nom-
breux et précieux Ypres n'a jamais.rien recu
paree qu'Ypres n'a jamais rien demandé. Si
c'est par une sorte de dignité, nous estimons
que c'est de la dignité bien mal placée, et
nous croyons qu'il s'agit plutót d'une sorte
d'indifférence qu'il est temps de secouer un
peu. Pour notre part, nous sommes allés déja
de l'avant, et nous avons réussi, lentement
mais sürement, a déblayer certains terrains et
a nous assurer des collaborations en vue de
donations importantes.
Pour le moment présent, il s'agit simple-
ment de savoir oü il convient d'assurer un
abri a la collection de Hem, ou s'il y a lieu de
la scinder pour réserver les oeuvres les plus
marquantes a notre futur musée, quitte a ré-
partir les autres dans différentes salles de
notre hotel de ville. C'est la une solution
mixte, peut-ètre la meilleure dans les circon-
stances présentes et nous nous permettons de
la soumettre a l'examen de ceux qui ont
mission de prendre une décision a ce sujet.
PYRÈS.
Ct is «8 Sieicakunriige K>©rsi©k
naar VICTOR LRIS
(Vervolg)
Ontvolking der Steden
Ging het zestiendeeuwsche Vlaanderen
voor overbevolkt door, ook zijne steden ston
den als uiterst volkrijk bekend. Doch men
moet de bevolkingsterkte onzer zestiend
eeuwsche steden niet overschatten. Gent bezat
toen ongeveer 60 duizend zielen, het ver
kwijnende Brugge omtrent 5o duizend en
het vervallen Yper slechts 10 duizend. Deze
cijf-rs, op offïcieele oorkonden gesteund,
spreken de voortijds zeer lichtzinnig opge
geven getallen tegen overigens, zij stemmen
gansch overeen met de bekende oppervlakte,
onzer groote Vlaamsche steden in 't mid
den der XVIe eeuw besloeg de omtrek van
het zeer uitgestrekte doc h minder behuisde
Gent i3 kilometer; de omvang van Brugge
iets meer dan 7 en half kilometer, en Yper,
dat sinds i383 zijne voorgeborchten verloren
had, slechts 4 en half kilometer.
Tijders en na den politieker storm, werden
Gent en Brugge door een verschrikkelijke
alerlating getroffen. Een dikwerf aangehaald,
doch niet na te wijzen cijfer, schrijft aan
Vlaanderens hoofdstad op't einde der eeuw
slechts zeven-en dertig duizend zielen toe en
Brugge's bevolking was nog lager gedaald'.
Het bestuur dezer gekrompen steden was
thans in de handen der hoogere burgerij het
bestond uit geadelde oud-poorters, uit feodale
klein edelen met het patriciaat vermengd, uit
licenciaten in de rechten, uit rijkgeworden
handelaars of groote grondeigenaars. Sedert
de steden geen zelfbestuur meer bezaten en
de magistraat rechtstreeks door den alge-
meenen landvoogd benoemd werd, waren de
schepenen veeleer zeer vertrouwbare ambte
naars geworden die het middenbestuur jaren
achtereenvolgens op de schepenzetels behield.
Wat de kleine burgerij betreft, zij bestond
uit kleine patroons, dekens of suppoosten
van de neringen, die nu korpsen van bevoor
rechten van een zelfden stiel gewórden waren.
VPERSCHE
LA REGION
D'VPRES
y
léun.
