Muziekfeest en Prijsuitdeeling
Fête Musicals st 'Hsliibution des p(|t
La Flandre au XVIe Siècle
STAD
VILLEJJ'YPiiEs
Les Negotiations Douanières
avec la France
In het Waar Sayette WijveKen
Charles Quint avait trop de sagacité pour
ne pas protéger les intéréts matériels d'un
pays dont il tirait la plus grande partie de ses
ressources. Grace a cette protection, le génie
et l'adresse des Flamands se donnèrent pleine
carrière dans Fagriculture, dans l'industrie et
dans le commerce. Le pays se couvrit de
grandes villes, comme d'autres. se couvrent
de villages On a calculé que vers le milieu
du XVIe siècle, il renfermait au dela de trois
cent cinquai.te grandes villes et plus de six
mille trois cents d'un ordre inférieur. Ces
villes n'étaient pas, comme dans d'autres par
ties du continent, des nids de moines et de
mendiants, mats il s'y pressait une population
occupée et laborieuse. II n'y avait pas tin
faomme dans les Pays Bas qui mangeat le
pain de l'oisiveté. Au temps dont nous nous
occupons, Gand comptait 70.000 habitants,
Bruxelles, 75.000 et Anvers 100.000. A cette
même époque, Londres même n'eri compre-
ait que i5o.ooo.
Le pays, fertilisé par un nombre considé
«■able de canaux et d'écluses, présentait par-
tout cette agriculture minutieuse et patiente,
qui le fait remarquer aujourd'hui, mais qui,
au milieu du XVIe siècle, ne se voyait que
dans les terres cultivées par les Mores qui
habitaient le midi de l'Espagne. L'esprit in-
génieux de la population se manifestait paf
son habileté dans les arts mécaniques et par
un talent d'invention qui semble le propre des
gens habitués dès l'enfance a exercer libre-
•ment leurs facultés. Les procédés de simpli
fication du travail éiaient poussés si loin que
des enfants, assure t-on, commenqaient a
gagner leur vie a quatre ou cinq ans. Chacune
des principale» villes se fit connaitre par une
supériorité dans l'une ou l'autre branche d'in-
dustrie. Ces différents produits étaient expo
sés dans les grandes foires qui se tenaient a
Anvers tous les ans, pendant vingt jours
chacune, et qui attiraient en foule les étran-
gers ainsi que les gens du pays.
Au XIIIe et au XIV* siècle,les Flamands im-
portaient d'Anvers de grandes quantités de
laines. Mais des émigrants flamands avaient
porté en ce pays le secret de cette industrie,
et, vers le temps de Philippe II, les draps
même, tirés d'Angleterre, pour une valeur de
plus de cinq millions de couronnes annuelle-
ment, étaient échangés contre les produits
•naturels des Pays-Bas. Cette seule donnée
sur leurs relations avec un pays voisin peut
•fournir une idéé du commerce étendu que ces
.provinces faisaient a cette époque.
Ce commerce embrassait en réalité les par
ties les plus reculées du globe. Habitués dès
Ténfance a lutter contre les vagues, les habi
tants des Pays - Bas regardaient l'Océan
comme leur véritable élément. Plus la
«tjature, écrit l'enthousiaste Strada, a resserré
leur domaine sur Les terres, plus ils ont gran-
di leur empire sur les abimes, f. On trouvait
'leur flottes en tous lieux. Rivaux des Vénitiens
et des Gênois, dans la mer Noire et dans la
Méditerranée, ils disputaient aux Anglais et
même aux Espagnols la primauté sur les
petites mers et sur le grand Océan.
Les richesses que ce commerce faisait
affiuer dans le pays se voyaient a la nom-
breuse population, a la magnificence de ses
grandes cités, dont la première était Anvers,
qui tenait, au XVIe siècle, la place que Bruges
avait occupée au XVe, comme métropole com-
merciale des Pays-Bas. On voyait souvent
•deux cent cinquante vaisseaux a la fois en
charge dans son port. Deux mille lourds
chariots, venant de& pays voisins de France,
d'Allemagne et de Lorraine, passaient chaque
your sous ses portes, et un plus grand nombre
de vaisseaux, portant des marchandises des
différentes parties du monde, se balangaient
en même temps dans les eaux de l'Escaut.
Cette ville, comme tout le Brabant d'ail-
leurs, était remarquable par certains privilèges
MUZIEKSCHOOL
Bestuurder M. Albert VAN EGROO
MAANDAG 2 JANUARI 1928
om 16 uur zeer stipt,
in 't OUD YPER Statieplaats
ÉCOL.E DE IVHJSIQjj^
Directeur M. Albert VAN EGRqo
LUNDI 2 JANVIER 1928
a 16 heures trés précises
YIE1L YPRES Place de la Gare
au
W EE SS X w IJZER Hl PROGR A IVI 35® E2
1. Die Geschöpfe des Prometheus, openingstuk voor orkest Beethoven.
2. Romance pour cor, par M. E. Ryckelinck (ier prix avec grande
distinction), (au piano M'lle Fernande Verhack, 2e prix) Saint-Saëns
3. PRIJSUITDEELING aan de leerlingen, meisjes en jongens, der
lagere afdeelingen van notenleen.
4. Divertissement pour clarinette, par M. Roger Neyrinck (2e prix
avec grande distinction), (au piano Mademoiselle Iiène Verhack,
2e prix avec distinction). Lucas.
5. a) Aandenken, b) Meilied, voor gemengd koor (tekst v. J Decool) Mendelssohn.
6. PRIJSUITDEELING aan de leerlingenmeisjes en jongens a) der
middelbare, bder hoogere (ie studiejaar), afdeelingen van notenleen.
7. a) Andante, b) Allegro de la suite pour deux violons par MM.
P. Couttenier (2e prix) et J. Waterbley (2e prix), (au piano
Mademoiselle M.-L. Den Exter, 2e prix.avec grande distinction) Moszkowski.
8. Vier fuga's, door den samenleergang voor blaasinstrumenten J. S. Bach.
9. PRIJSUITDEELING aan de leerlingen a) der hoogere afdeeling
notenleen 2studiejaar), b) der klas van harmonie, c) der
instrument klassen.
10. a) Etude en la mineur, b) Impromptu en do dièse mineur,
par Mademoiselle Alice Rosseel (i'r prix avec la plus grande
distinction) Chopin.
11. Psaume 150, pour chceurs, orgue et orchestre C. Franck.
politiques, qui en recommandaient le séjour
même aux étrangers. On dit que des femmes
d'autres provinces, prés d'accoucher, se ren-
daient dans le Brabant pour faire jouir leurs
enfants des franchises concédéesacette partie
favorisée des Pays-Bas. Aussi le pt uple bra-
bangon était-il sijalouxde ses libertés, que le
serment de fidélité qu'il prêtait au prince, a
son avênement.prévoyait le cas oü légalement
il ne serait plus tenu a cette fidélité, le prince
ayant cessé de respecter ses privilèges.
Sous la protection des droits municipaux
d'Anvers, un grand nombre d'étrangers vinrent
habiter cette ville. Les Anglais y établirentune
forteresse. II s'y trouvait aussi une compagnie
portugaise, une compagnie italienne, une
compagnie de marchands des villes hanséati-
ques, et, enfin, une compagnie turque, qui s'y
fixa dans le but d'ouvrir un commerce avec le
Levant. II s'y faisait un grand trafic de lettres
de change. En un mot, Anvers devint la ban-
que de 1'Europe les capitalistes, les Roth
schild de l'époque, qui traitaient avec les
princes souverains, fixèrent leur résidence
dans cette cité, qui était pour le reste de
l'Europe, au XVe siècle, ce qu'est Londres au
XIXe la grande artère de la circulation du
commerce. William Hickling Prescott
(1796-i85q)
Histoire du règne de Philippe II
Plus difficiles que jamais.
Nous lisons dans le Neptune
D'après les nouvelles venues de France,
les négociations entrela Belgique et la France
en vue du nouvel arrangement, se présente-
raient dans des conditions favorables.
S'il s'agit d'une atmosphère d'amabilité,
les informations peuvent être exactes mais
quant au fond, les milieux industriels et
commerciaux beiges directement intéressés
a la question n'ont pas une telle opinion.
D'après les renseignements qu'il y recueille,
M. Serruys, le négociateur frangais, qui
soit dit en passant est beige de naissance
et ses collaborateurs se sont montrés aussi
difficiles que jamais.
Nous ne nous lasserons pas de dire qu'une
situation de ce genre ne peut pas durer. La
trés profonde et la trés générale sympathie
que les Beiges ont pour nos voisins du Midi
ne doit nous aveugler sur la réalité des faits.
De tous les pays du monde il n'en est pas
un aujourd'hui qui n'ait pas fait a la Belgique
un traitement plus défavorable que la France
et cependant nous sommes un des meilleurs
clients de l'industrie et de la viticulture fran-
gaises.
On ne comprendrait même pas cette situa
tion si la France elle-même voyait son expor
tation menacée car il semble alors qu'il con-
viendrait encore de se souvenir des promes
ses solennelles faites a la Belgique par le gou
vernement frangais a Ste Adresse pendant la
guerre.
Mais en fait, l'exportation frangaise se
trouve dans des conditions absolument favo-
risées.
D'après les statistiques du ir semestre 19271
elle est en progrès sensible sur le ir semestre
1926. Alors qu'en 1926 le pourcentage des
exportations vis a vis des importations n'avait
été que de 90,50 0 cette proportion s'est
élevée en 1927 a 99,4
C'est la plus forte proportion de tous les
pays d'Europe.
Une autre statistique établit que dans
l'exportation frangaise les articles manufactu-
rés représentent plus de 60 tandis que la
France ne regoit de l'étranger qu'environ
11 °/o de produits de ce genre.
C'est dire qu'elle ne laisse entrer chez elle
que les produits bruts dont elle ne peut pas
se passer.
Une situation de ce genre est manifestement
injuste pour les autres pays et surtout pour
un pays industriel comme la Belgique.
II est indéniable que Lindberg est un des
rois de l'air et que les magasins
a Ypres sont les mieux assortis pour toute la
CONFECTION DAME.
Jusqu'au 31 Décembre, fin de saison
S O L D E S
officier d'Académie
Officier d'Académie