Voetbalbond De Eendracht Chambre des Représentants W ATOXÏ Een paar maanden geleden werd hier, tot algemeene voldoening onzer sportieve jeugd, een voetbalbond ingericht onder het voorzit terschap van heer Joseph Seys. De theorie -werd vlug aangeleerd, oefeningen er op toe gepast en, reeds op 2de Kerstdag kregen wij onzen eersten vriendenmatch Studenten versus Eendracht Het terrein, door den aanhoudenden regen, was vet en zwaar. Het spel was niet te min schoon en overtrof zelfs iedereens verwachting. Niet te verwonderen dat, spijts het slecht weder, het ruim getal toeschouwers, met spanning, de menigvuldige phasen van den match, tot het einde toe, volgde. Deze ging door om een en beker te betwisten, in drie ontmoetingen, beker ge schonken door heer Burgemeester JDejonghe. Scheidsrechter Bollengier van Poperinghe, die heel puik en gewetensvol de match leidde, stelde om i j/2 ure de volgende elf tallen in lijn PLOEG DER STUDENTEN IV. Depuydt Spanneut ZA Vereecke Lebbe D. Deheegher Pr inzie Beddeleem Corteel Cossey Brutsaert Annothé PLOEG DER EENDRACHT Merlevede Codd Depoers Ls Vereecke H. Deheegher Besem J. Depuydt Lannoo Vallaye VanEecke Maerten l' Time De stüdentèn winnen den toss en spelen met het voordeel van den wind. Ze zetten zich maar traag en moeilijk in bewe ging. De Eendracht maakt er gebruik van en hunne voorlijn bestookt het tegenstrevende kamp. De keeper der studenten redt met brio verscheidene welgeplaatste ballen. Door een verassend vershot weet Spanneut den lokalen keeper te verschalken, o r voor de studenten. Kort nadien zit de gelijkmaker binnen op al- gemeenen aanval van de lokalen, door toe doen van Vallaye. 1-1. Daarop volgt de rust en koffie. 2C time De lokalen, nu begunstigd door den wind, geven het de verdediging der studenten hard te verduren. Opvolgenlijk, teekenen Lannoo en Depuydt aan, zoodat de stand 3-1 wordt. Moedig houden de studenten vol, en, na menige pogingen, weet Cossey met een prach tig shot Nr 2 te netten. 2-3 Op het einde gelukt Lannoo Nr 4 binnen te kegelen. 4-2. De Eendracht won welverdiend. Een woord van dank aan de heeren Be stuurleden voor hunne hartelijke ontvangst, na de match,, in 't lokaal, waar alle spelers, in volle vriendschap, zich deugd deden. Harop, mannen, de zon lacht ons tegen En nu, sportieve Watounaren, steunt-, door uw eerelidschap,, deze schoone samenvatting uwer jeugd. TRILL. -r Séance du i3 Décembre 1927. Budget du Ministère des Colonies (Dépenses Métropolitaines) pour l'exercice 1928. Rapport fait, an nom de la Commissionpar M. BRUTSAERT. Messieurs, Depuis l'annexion du Congo de grandes choses ont été réalisées au point de vue de l'hygiène le budget du service de l'hygiène est en progression constante et rapide le nombre des médecins coloniaux tout en restant notoirement insuffisant pour la population et l'étendue du territoire dépasse de loin celui des autres pays coloniaux, il était avant la guerre d'une soixantaine on atteint actuelle- ment le chiffre de prés de deux cents si on ajoute aux médecins de la colonie ceux qui relèvent des sociétés privées, des missions, vde la Croix Rouge du Congo nul n'est admis a exercer soit comme médecin, soit comme auxiliaire du service medical sans y avoir été tout spécialement préparé par des maitres distingués les hópitaux, les dispensaires, les missions scientifiques se multiplient avec une rapidité aussi coüteuse que consolante. Le problème médical est a l'avant plan des préoccupations de tous ceux qui s'intéressent a l'expansion économique et a la civilisation du Congo Peut-être y aurait-il un progrès nouveau a réaliser dans ce domaine en con- centrant dans une direction générale toutes les questions qui s'y rattachent et qui, actuel- lement, sont éparpillées dans les diverses directions qui composent l'administration métropolitaine. L'inspection générale du ser vice médical fait partie de la 7me direction (cultes et instruction publique) elle en con- stitue la 3me section. Cette 3me section,intitulée Hygiène et organisation des services médi caux, comporte comme personnel un seul médecin aidé par un seul agent d'administra- tion et n'a dans ses attributions que la tenue des fiches médicales du personnel de la colo nie et l'examen des partants et des rentrants le médecin inspecteur, chef de cette section, est leconseiller médical du Directeur Général. Ce qui concerne le personnel est traité par la 6me dir., ce qui concerne le matériel est traité par la 9me dir., ce qui concerne les tra- vaux d'assainissement et d'hygiène relève de la 5m' dir., ce qui concerne les budgets et les questions financières relève de la 3me dir., et ce qui se rappoite au, personnel religieux est traité par,la 7me dir. Le service médical de la colonie est assez important pour justifier une direction générale indépendante. A cette direction générale pourraient être attachés un ou deux inspec teurs généraux qui pourraient se rendre au Congo soit pour remplacer le médecin en chef ou un médecin provincial en congé., soit pour y diriger une mission médicale, soit encore pour se tenir au courant des progrès réalisés a la colonie et des nouvelles nécessités médi cales et hygiéniques de celle-ci. Un pharmacien colonial compétent, ratta ché a la Direction de Bruxelles, devrait pouvoir s'occuper de toutes les réquisitions de médicaments et de matériel scientifique. La Colonie consacre a l'achat des médica ments des sommes énormes 10 a 12 millions. S'il est tout indique de a'adresser avant tout a l'industrie pharmaceutique nationale, encore a c-on le droit d'exiger que ces médicaments soient de qualité irréprochable sinon c'est du gaspillage pur, c'est la démoralisation du corps médical oblige de lutter avec des-armes insuffisantes contre les terribles fléaux qui règnent la bas, c'est la santé et la vie de beau- coup d'êtres humains compromises. Pour prévenir des abus éventuels dans Cet ordre, il serait-bon de confier a une compé- tence le controle et la réceptiOn- de ces médi- camedts. En attendant la création -de cet organisme, un membre a suggéré de confier a la pharmacie militaire d'Anvers ce röle d'une haute importance financière et médicale. Un ingénieur hygiéniste devrait être ratta ché a la Colonie pour étudier les questions d'assainissement, telles que desséchement des marais, distribution d'eaux et d'égouts, con struction de cités ouvrières et indigènes, oü le facteur hygjène doit avant tout retenir l'atten- tion. Le desséchement des marais, autour ces grands centres, est indispensable pour triom- pher de la malaria. Et je signale a cet égard tout spécialement la situation denotre cipitale Léopoldville, oü le desséchement de 200 hectares de marais s'impose poür assainir la ville, et oü la mise en valeur de ces terrains desséchés est d'ailleurs indispensable a son développement dans la direction de N'Dolo. Les marais de Boma, en pleine ville, ne sont pas encore asséchés après quarante ans d'oc- cupation et de projets d'assainissement. Tachons de faire mieux ailleurs. Actuellement, un ingénieur-architecte-hygiéniste franqais est chargé de l'étude préparatoire des travau réaliser dans le district urbain de Lé ville. Notre école de médecine tiopicale h les grands mérites sont reconnus de to'Us répond cependant plus suffisamment besoins actuels. Comme vous le savez médecins, les agents sanitaires, les infirm'ières laïques et religieuses, les missionnaires dés' rant faire partie de l'Assistance Médicale indi* géne suivent durant trois a quatre mois desi cours dans cette école, et après avoir subi examen final reqoivent un diplome ou certifi cat leur permettant d'exercer dans la Colonie' II est a noter que la formation donnée dan' cette école, privée qu'elle est d'hópital, est nécessairement surtout scientifique et que le travaux de laboratoire et de re.cherches cou rantes y sont inévitablement plus développés que la partie pratique et clinique. D'autre part, cette école n'est pas armét pour se livrer a des recherches scientifiqUes qui nous permettraient de lutter avec des. armes nouvelles contre les maladies africaines Les professeurs de l'école ont toute la com- pétence voulue mais ils sont absorbés par l'enseignement et les questions matérielles. Quant a la rétribution de ce personnel d'élite, elle confirme dé faqon éclatante la parole royale La science créatrice de richesses est pauvre Comme installation hospitalièie il existe l'école une petite clinique trés peu fréquentée et dirigée parle directeur, oü, le cas échéant, sont hospitalisés les malades relevant de la Colonie, II en résulte que les élève^ de l'école ont bien peu d'occasion d'examiner des mala«i des. Cependant l'enseignement clinique est le complémentnécessaire de l'enseignement théo- rique et des analyses de laboratoire. Ce qu'ij nous faudrait c'est un grand institut de recher ches scientifiques et un höpital colonial aux, quels serait rattachée 1'École de Médecine tropicale. Le matériel humain qu'on peut réunir eit Afrique est suffisamment important et nom- breux pour permettre des études et des re cherches. Les mélecins coloniaux pendant- leur congé, ainsi que ceux qui sont installés-' en Europe pourraient y continuer leurs inves tigations en se perfectionnant sous une direc tion éclairée. Oü faudrait il établir le siège de- ce Haut Institut Colonial Serait ce a Br uxeb; les ou bien a An vers, oü accostent nos- bateaux amenant du pays noir d'inépuisables richesses mais aussi, hélas, de§ épaves- humaines j Une dernière observation. II serait bon que--, les Annates de Médecine Tropicale, puraissent régulièrement la science évolue rapidement: et souvent les articles qui attendent long- temps leur publication perdent de leur actute lité. C'est assurément la raison pour laquelle ■beaucoup de médecins adressent plutót leurs-, travaux a des revues étrangères. .a Plusieurs membrt s ont soulevé des obse:- vations au sujet de la main d'oeuvre beige et de 'la main d'oeayre indigene, aü sujet des pensions des agents coloniaux et des mesures-^ a prendre pour con'server a l'État ses rneil-f leurs fonctionnaires, de la situation détnograp phique du Congo, du iecrutement médical et- de la colonisation agricole. Un'membre a insisté sur l'utilité qu'il j aurait a faciliter aux Membres du Parlement la -1 visite de la Colonie. II semble prëférable de rattacher toutes ces questions a la discussion du budget des Colonies quele Sénatexaminera incessamment et renverra ultérieurement a nos délibéra- tions. Les chiffres qui figurent au budget métro- j politain n'ont donné lieu a aucune observa tion. La Commission adopte le budget a 1 unani mité. Le Rapporteur, Dr BRUTSAERT. Le Président; Emile tibbaut. cL

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Het Ypersche (1925-1929) | 1927 | | pagina 6