Gemeenteraad van Yper
tLe Scandatle du Csnal
YPRES-ATTRACTIONS
2" 38.5oo fr. voor allerhande onvoorziene
uitgaven.
B. Bij de niet bestendige uitgaven in ver
band met herstel van oorlogsschade 50.000 fr.
voor beplanting en allerhande onvoorziene uit
gaven,
Gmtf, Waarde heer Voorzitter, de. verzeke
ring mijner gevoelens van hoogachting te aan
vaarden.
De Hoofdingenieur-Bestuurder
(g.) VERSTRAETE.
Aan den heer Voorzitter der Handel en
N ij verheidskamer te Yper.
Waar zijn de tijden toen Koning Albert,
Minister Renkin, Minister jaspar ons toe
riepen Keert met moed terug, zet U
naarstig aan 't werk, uw streek zal volledig
hersteld worden
En wij kwamen- terug en wij beloofden
oiize stad schóón te herbouwen. Wij hielden
ons'woord.
Bijna tien jaren zijn sedert dien voorbij en
dé vaart Yper Yzer, de levensader van gansch
onze streek, ligt daar nog in puinen. En wij
lezen in de groote bladen van politiek van
waterwegen, van economische bewapening
van Belgie, wij lezen van miljarden die daar
toe zullen verleend worden en... wij staan
hopeloos uit te zien naar den dag waarop ors
nog maar het werktuig van 1914, onze een
voudige vaart naar den Yzer, zal terugge
schonken worden.
En men zou ons nog, onbeschaamd,
komen zeggen tracht uwe streek te doen
leven.
Op een budget dat verscheidene miljarden
be iraagt en waar honderden miljoenen uit
gegeven worden aan grootsche, aan kolossaale
nieuwe werken in andere, onbeschadigde
deelen van het land, vindt onze hoogere
Administratie van Bruggen en Wegen het
middel om aan het werk dat de herleving van
de verwoestei streek moet bewerken te be
steden de aanzienlijke sommen van
25oo fr. voor eene onteigening aan Het
Sas
38 5oo fr. voor allerhande uitgaven
So.ooo fr. om boomen te planten...
Het is nog zelfs den cent niet, die men
aan den bedelaar uitreikt! En dit in een land
waar een minister een voorstel neerlegt voor
l.'8oo miljoenen nieuwe werken
Deze handelwijze van het hooger Bestuur
is niet te verstaan en nog min te verontschul
digen. Het was de plicht dier heeren te zor
gen dat eerst hersteld wierd wat tot vesting
diende voor de vrijheid van Belgie en tot
broodwinning van eene martelaarsbevolking.
Deze plichtverzuiming maakt dat een werk,
dat had moeten vreugd en welstand in onze
ongelukkige streek brengen, dat eerst en
vooral had moeten uitgevoerd worden, thans
het voorwerp wordt van eenen uitputtenden
en ontmoedige-nden strijd Zij voeren een
schoon werk uit de heeren, die deze akelige
rol spelen...
Bovenstaande brief is een kaakslag aan
ónze moedige bevolking. Wij voelen ons
bioed naar het hoofd lijzen en wij zien er die
vuisten uitsteken.
Zal dit onrecht nog lang blijven duren
Of moet onze bevolking tot wanhoop en
ondergang gedwongen worden, vooraleer te
Brussel de oogen en de harten opnieuw zullen
opengaan EEN YPERSCH KIND
Un saouvel affront aux sinistrés
Sinistrés, retournez dans vos foyers, rele-
vez vos ruines. On vous rendra votre situation
d'avant guerre
A peine, ces paroles officielies nous venai-
ent-elles d'en haut en 1919 que le gouverne
ment distribuait 8 milliards a ceux qui avaient
trafïqué avec les allemands, et regardait de
travers les vrais sinistrés, ceux qu'il avait
sacrifiés pour sauver ces traficants. II nous
fallait la croix et la bannière pour faire respec
ter nos moindres droits. C'étaient nous
mais non pas les autres qui étions tous
des carottiers
Qu'avions nous fait pour que les hauts fonc-
tionnaires de Bruxelles nous aient ainsi en
horreur
On rechercherait vainement une autre rai-
son que celle-ci A une situation extraordi
naire, il fallait des hommes travaillant autre-
ment que par routine. Et ces messieurs savai-
ent qu'ils n'étaient pas a la hauteur.
Cette haine de l'administration centrale
contre notre arrondissement a disparu, sem-
ble-t il, dans cei tains ministères, mais ello per-
siste dans celui des'Travaux Publics. L'his-
toi;e de la remise en état de notre canal nous
en fournit la preuve.
Inutile de répéter, pour la centième lois que
le gouvernement aurait économisé cent mil
lions au moins, s'il avait dès 1919 ou 1920
ifemis notre canal en état de fonctionner. Cet
effort ne put être obtènu.
II va de soi que sans le canal notre industrie
ne peut prospérer. Notre chambre de com
merce, avec un magr.ifique entêtement, ne cc-s
sera de mener la campagne que lorsque notre
canal nous aura été rendu. Elle aboutira,
soyons en con-vaincus, mais elle rencontrera
encore bien des difficultés sur son chemin.
Elle vient d'en éprouver une, et de dimen
sion
Elle a recu en effet cette semaine la lettre
que nous reproduisons dans le texte flamand.
Nous croyons que cette lettre causera un
légitime émoi parmi nos commergants et
industriels. lis sauront, nous en sommes sürs,
prendre les mesures nécessaires pour conti-
nuer la lutte pour le canal.
Pour nous, ce qui nous parait grave, e'est
le ton de persiflage one l'administration cen
trale adopte pour répóndre a une population
malheureuse. Ca sent la méthode boche en
plein
«yOui il est de nécessité urgente de remet-
tre votre canal en état de servir. Nous le
savons Aussi avons nous décidé de dépen
ser cette année, pour tout es sort eg de tra
vaux impiévus (sic) une somrne de 38.5oo
fr: En outre, nous vous planterons en atten-
dant, sur les berges de votre ancien canal,
pour So.ooo fr. d'arbres en déduciioh de \-os
dommages de guerre Qa vous donnera de
l'ombre
Jamais, l'administration centrale ne s'est
moquée de nous d'une fagon plus ouverte.
Avons nous encore un conseil communal
Avons-nous encore des conseillers provin-
ciaux a Bruges Avons-nous encore des repré-
sentants Nos sénateurs voudront-ils s'occu
per de nous cette fois
Nous ne commenterons pas davantage
aujourd'hui la situation. Ce serait faire tort a
l'activité et a l'initiative de notre chambre de
commerce. Nous pouvons être convaincus
qu'aux grands maux elle saura opposer les
grands xemêdes.
D'heureuses initiatives se font jour pour
attirer et retenir les étrangers en notre ville,
et celle formulée dernièrement, en nos co
lonnes sous le titre Pour Ypres mérite
certainemer.t un examen attentif et ouvre le
champ a -la discussion, ainsi que 1'auteur
nous y convie du reste fort aimablement.
Cette invite a déja trouvé son écho dans un
projet d'excursioris en canots sur les eaux de
nos remparts, a 1'instar de Bruges. Attendons
nous a voir surgir touteune poussée de projets,
comme en une champignonnière, et parmi
ceux c', s'en trouvera peut être de si
épastrouillants, de si faramineux, qu'ils ris-
queront de causer la mort de quelque lecteur,
puisqu'il est cönvenu qu'on peut mourir de
rire.
Du choc des idéés jaillit la lumière, dit le
proverbe, et, avant d'y aller de nos projets
personnels, nous comptons reprendre, un par
un, dans Partiele Pour Ypres les projets,
plus nombreux que les l'ameuxquatorze points
Wilsoniens, et a'en examiner tour-a töur leur
possibilité de réalisation.
Tout d'abord, la construction d'un belvé
dère, a la porte de Lille, destiné a faire dé
couvrir le secteur Anglais de St-Julien
jusqu au Mont Cassel, serait une entreprise
non seulement fort onéreuse, mais d'un goüt
assurément discutable onéreuse, paree que
ce belvédère ayant ses assises sur remplace
ment de l'ancien magasin a poudre, soit en
contre-bas des remparts, devrait dominer
ceux gi, d'une trés forte hauteur, et, par le
fait mème, constituerait une lourde dépense
d'un goüt discutable, paree que ce pastiche de
tour Eiffel, en fer ou en bois, nuirait, croyons-
nous, a rharmonie du panorama de notre
ville qui, avec ses tours et ses nombreux
clochers reconstruits a peu prés comme jadis,
rappellera toujours le Vieil Ypres d'autrefoisi
et souffrira forcément de la présence d'un
observatoire fort peu esthétique.
Par contre, nous louons, sans réserve, le
projet de reconstitution, dans l'une de nos
casemates, d'une scène militaire, par
mannequins figurant des officiers ét sold
britanniques, se livi ant a leurs occupati
respectives. Dcpuis le temps, passabl,m°enr
éloigné déja, do la londation du musee G
vin, a Paris, et de celui de Mmï Tussard^"
Londres, ce genre de spectacle n'a pas encor*
fini de lasser le public, a en juger par f
vogue toujours croissanie obtenue aux' éta*
lages de nos grands magasins de nouveautés
par l'hfexhibition d'une assistance élégante i
l'heure du fl.ve o'clock, ou, ces jours-ci, d'un
coin de bal travésii. D'ores ei déja,' nous
croyons. pc uvoir prédire un franc succes a la
société exploitante, dont les actions attein-
drout peut être les cours mirifiques de la
société gazière que des maliris crurent discré-
diter, chez nous par le vocable de gaz de la
cousine.
Nous ne voyons pas fort bien des manne
quins en plein air, figurant l'arrêt des Alle
mands paries troupes Britanniques. Notre cli-
111 at, hélas!, n'.estnullement celui de l'Egypte
et nos draches nationales, sans compter nos
vandales, petits.et grands, auraient tót fait de
transformer ces soldats mannequins en sol-
dats de schietek-oten ou en loqueteux
épouvanlails pour moineaux.
Qui trop embrasse, manque le train, dirait
l'autre aussi croyons-nous pouvoir nous en
tenir, pour aujourd'hui, a l'examen des pre
miers projets dé l'auteur de Partiele Pour
Ypres Un temps d'ariêt pour la réflexion,
et la suite au prochain numéro, comme dans
les romans leuilletoi s. P YRÈ 8
Verslag der zitting van 6 Februari
De zitting wordt korts na 6 uur geopend in
aanwezigheid der heeren Sobry,burgemeester-
voorzitter Declercq, Lemahieu, schepenen
en D'Huvettere. d d. schepene Van tNieu-
wenhove, Glorie, Capoen, Laton, Missiaen,
Bonnet, Bossaert, Leuridan, Soete en Dela-
haye, raadsleden Versailles, secretaris.
Het publiek was talrijker dan naar ge
woonte, doch velen waren enkel nieuws
gierig te weten wie er schepene zou gekozen
worden en verlieten dan ook de zaal zoodra
het tweede punt der dagorde afgehandeld
was.
I. Proces verbaal der zitting van cj Ja
nuari ig28.
De heer secretaris geeft lezing van dit
proces-verbaal, waarna het zonder opmerkin
gen wordt goedgekeurd.
II. Verkiezing en eedaflegging van een
schepene.
Eerst wordt er lezing gegeven, door den
heer secretaris, van het Koninklijk Besluit
van 27 December 1.1., waarbij de heer Sobry
als burgemeester van Yper wordt benoemd,
en van het proces-verbaal van eedaflegging
door den nieuwen Burgemeester gedaan in de
handen van den heer Gouverneui.
M. Missiaen. Door de benoeming van
Mijnheer Sobiy als burgemeester van Yper
komt het stadsbestuur in een nieuwen toe
stand te staan. Men zou die toestand opnieuw
moeten onderzoeken opdat elke partij hare
verantwoordelijkheid zou nemen. In de voor
gaande zitting heeft de heer Sobry zijn spijt
uitgedrukt dat, om wille van de evenredige
vei tt genwoordign g en door het feit dat ieder
politieke partij zelfstandig wil handelen, er
geen overeenkomst mogelijk is om over een
meerderheid te beschikken. Even als de heer
Sobry betreuren wij dien toestand, maar wij
moeten toch doen opmerken dat de schuld
ervan niet te wijten is aan de socialisten, ver
mits er hen nog geen enkele viaag gedaan
werd. In een katholiek weekblad lezen wij
dat, ter gelegenheid der ontvangst van den
heer Sobry op het stadhuis, deze nogmaals
verklaard heeft dat het hem grootehjkè zou
spijten moest de politieke verdeeldheid een
beletsel zijn tot den goeden vooruitgang er
stad. Ik verzeker u dat het de socialisten
evenzeer zou spijten moest een dom ianatis e
en lage dorpspolitiek aanleiding geven om
een schepenencollege te vormen dat ov
geene meerdeiheid beschikt. Wij ne
vroeger reeds gezien hoe het schepenenc
lege, dat over geene meerderheid besc u
tegen den wil handelde van den gemeentj!/Lr
Zulk bestuur is onmogelijk en onhoudDaa,
het moet onvermijdelijk de stad n
bankroet leiden. Is men te Yper minde
kwaam dan elders een goed bestuur
men In Brussel, b.v.b., waar geen fl.
geene meerderheid bestaat, is katholieken
college gevormd uit twee fractiën, katn
