Le Royal fSmer Vliegmachienen en Tanks le Yper Pour Ypres (l) Nous ins ér ons avec plaisir les suggestions sUivantes, trés intéressantesau sujet de nos I processions annuities de la Tuyndag. Nous les I joumettons a 1'attention de ceux qui s'occupent de ttile organisation. pepuis la guerre la bénédiction d'une église se passe dans la plus grande simplicité, a peine les paroissiens en ont-ils connaissance, dors que jadis, il nous semble, elle avait lieu j suivant un certain cérémonial. Comme le peuple flamand aime le faste, nous estimons I que ce manque de pompe est un défaut. tfous osons espérer que lors de la bénédiction de l'église St Martin on ne négligera pas le I cóté solennel et que sa Grandeur l'évêque de Bruges tiendra a officier pontificalement. Dans un article précédent nous avons écrit j qu'il serait souhafiable que Monseigneur nous fit connaitre, a cette occasion, son intention de passer chaque année une huitaine de jours dans notre cité, de participer a la procession i de la Tuindag, et cette fois nous ajoutons j encore, de prendre le titre d'évêque de Bruges et d'Ypres. En France, il y a un évêque, peut- être y en a t-il plusieurs, qui s'intitule évêque de telle et telle villes. Or, Ypres, comme ancienne résidence épiscopale, peut avoir la prétention de voir fïgurer son nom a cóté de celui du chef-lieu de province. Quelle cérémonie grandiose on pourrait organiser dans notre splendide cathédrale, grace au concours d'un nombreux clergé, I grace au concours de notre excellente école de musique qui, ce jour la, serait une scola de St-Martin extraordinaire en attendant qu'elle procure les éléments pour former une scola attitrée. Depuis l'exécution du psaume l5o, elle est tout désignée pour célébrer par le chant, les instruments a cordes, l'orgue,les timbales, les trompettes la résurrection de i St Martin, pendant que, au dehors, les cloches de toutes les églises et chapelles, même celle y comprise de Notre Dame de Brielen encore a surgir du sol, proclament au loin sa renaissance. Nous le répétons, il faudrait une cérémonie grandiose qui reste imprégnée dans la mé moiré. Nous croyons que ce serait le moment voulu pour organiser une exposition des tré- sors que possèdent les églises du doyenné, des documents, tableaux, gravures, livres qui ont rapport a l'histoire religieuse de la ville, ainsi que pour rehausser l'éclat de la proces sion de Notre Dame de Tuine. Ne pourrait-on prier les ordres religieux qui résident en ville de prendre part a la pro cession Le défilé de leurs costumes de cérémonie intéresserait certainement les spec tateurs. Pourquoi nos évêques d'Ypres ne seraient ils pas représentés II serait agréable aux habitants de la ville de pouvoir y admirer un groupe glorifiant la bienheureuse Marguerite d'fpres, une Yproise celle-ci. Qui s'ofpose- rait a ce que y prennent place des théologiens, dts ar.ciens supérieurs de couvent qui étaient des concitoyens Par exemple le théologien Andreas Gerardus Hyperius, né dans nos uiurs l'an i5l7 et décédé a Inarbourg en 1564. Dugues de St Victor prieur de St-Victor lez Paris, surnommé la langue de St-Augustin, un enfant d'Ypres dont parle Dante dans sa Divine comédie, etc... Et si on invitait Mes sieurs les Curés des églises qui dépendent du doyenné, a envoyer un groupe qui a rapport au saint qui est spéciahment invoqué dans la eotnmune dont ils ont la garde II est inutile d insister qu'il faudrait un char représentant la destruction de notre cathédrale. Co.nbien il est regrettable que notre vail tant corps des pompiers ne possède plus son Uniforme d'avant guerre, son casque en cuivre P°Ü qui étincelait sous les rayons du soleil. j Ds étaient beaux nos pompiers quelle impo- D) Nous n'avons pu publier eet article plus tót, faute de place ii aurajt dfl paraitre dans notre numéro du 10 Mars. sante garde d'honneur ils faisaien» quand ils encadraient les Messieurs vêtus de noir, qui escortaient le St Sacrement lors de la proces sion, les bourgmestre et échevins en uniforme et les conseillers en habit. La veille de la bénédiction de notre ancienne collégiale, que du haut de la tour illuminée par des projecteurs, une énorme croix de feu annonce a toute la West-llandre qu'un événement se passera le lendemain dans sa capitale. Comme on promet que l'Eglise St-Martin sera prête pour la Tuindag nous avons la conviction que Messieurs les Fabriciens s'oc- cuperont a temps d'élaborer un programme en vue de la solennité de la bénédiction, que Messieurs les Ecclésiastiques d'Ypres suggé- reront a sa Grandeur Monseigneur l'évêque le beau geste a faire en faveur de notre cité. Si vous le faites, Messieurs, le peuple Yprois vous sera reconnaissant. K. BENERVAN. Routes Gyclabies On nous écrit de Ploegsteert Dimanche dernier, après la grand'messe, je me rendis comme de coutume a La Ra becque pour prendre un canon ou chopine de bière et pour quêter quelques nouvelles. La on m'apprit que la foire commerciale d'Ypres, lacinquième, allait ouvrir ses portes au mois d'avril et que le comité de cette foire avait invité notre musique pour y donner un concert. Oui, rien que cela, quel honneur pour notre village aussi tout le monde ne parle plus que d'aller voir cette foire. J'étais trés heureux de voir poindre a l'horizon une bonne journée d'amusement, car je suis résolu d' aller avec. notre musique ce jour-la a Ypres. C'est tout de même notre chef lieu d'arrondissement et pour nous, ruraux, comme notre capitale. Tout en étant tranquillement dans le café fumant une bonne pipe de notre récolte et buvant quelques chopes, nous discourions sur le temps etc., quand le patron me demanda si j'avais déja lu La Région d'Ypres de ce dimanche et il me la donna. J'y voyais quelques nouvelles concernant l'exposition, quelques commeniaires sur l'uti lité du canal de 1'Yser et plus loin, presqu'a la fin, je vis un article ou lettre en flamand d'un habitant de l'Abeele. Je possède assez la langue flamande pour lire un article et je me suis fait une pinte de bon sang en voyant les aventures de l'Abeelois cherchant son chemin dans notre capitale, pardon, je veux dire chef-lieu. Seulement en rrqsonnant je devais recon- naitre qu'il avait bien agi de se dévouer comme éclaireur pour ses compatriotes. L'appétit vient en mangeant, dit le pro verbe, et voila que tout a coup l'idée de faire un voyage a Ypres me vint irrésistible et je résolus de le faire. Me voila done parti lundi matin a vélo comme un écolier en ballade. Tout allait bien jusqu'a la Hutte, mais a partir de la, la route cyclable n'existait plus et il fa.lla.it rouler sur le pavé ce qui n'était pas trés agréable. J'arrive a Messines et juste en face de l'ancienne Institution Royale je dois me garer pour un auto et je le fais si précipitam- ment que je tombe avec mon vélo dans un trou au milieu de la chaussée, la roue de mon vélo était courbée en plissé accordéon et moi- mème plein de boue et papier de confetti j'ai appris plus tard qu'après le cortège de la mi carême a Messines on a jeté le confetti dans les trous d'obus et tranchées qui se trouvent encore dans les rues de cette ville. Me voila propre, dis je, pour aller a Ypres néanmoins avec quelque peine j'arrangeais mon vélo et me voila parti. Quittant Messi nes, le service des routes a fait jeter quelques pelletées de macadam le long de la chaussée antique qui va a Wytschaete, de manière qu'avec beaucoup d'imagination on croit a une route cyclable. De Wytschaete a St Eloi c'est encore une route qui ressemble beaucoup aux Monta- gnes Russes sur la foire et la belle route d'avant guerre pour vélocipédistes n'existe plus. St Eloi, un joli hameau oü passé la grand' route automobile de Lille a Ostende mainte- nant cela allait comme sur des roulettes et j'arrivais sans autres accidents a Ypres J'ai fait mes courses et i'eus le bonheur de rencontrer un membre influent du comité de la foire. Je lui fis part de mes aventures au sujet des mauvaises routes et il m'assurait que la Chambre de commerce avait obtenu du minis- tre qu'après le lunch, a l'occasion de l'ouver- ture de la foire, que le ministre, son délégué et tous les invités allaient se ren ire k vélo a Ploegsteert pour voir de leurs propres yeux comment se trouvent les routes pour vélos paree que, disait-il, c'est seulement quand on a bien lunché qu'on est généreux et c'est le seul moyen d'obtenir quelques faveurs minis- térielles. II m'a demandé de dire la bónne nouvelle chez nous et a mon retour a Ploegsteert j'ai été prévenir les autorités de l'arrivée des membres du Cercle commercial et leurs invités. J'ai également demandé a la commune de Wytschaete d'organiser un poste de secours au Diependael et j'ai obtenu de l'administra- tion de la ville de Messines de placer a l'endroit oü j'ai été confettisionné un agent de ville avec casque et baton blanc pour organiser le passage dangereux. Voila, Monsieur l'Éditeur, ce que j'ai voulu vous faire savoir et si nous n'obtenons pas mair/tenant notre voie cyclable et bien il ne faudra plus nous inviter, nous irons oü les routes seront meilleures. Un des frontier es de Ploegsteert Dinsdag rond den middag kwam een vlieg- machien boven de stad zweven, maar zoo leeg dat velen vrees hadden voor schouwen en daken. Nu kennen wij de reden vhri dat opzoeken in en rond de stad. Eene Firma heeft het inzicht een proefneming in te richten om een gansch nieuw model van tanks voor te stellen: de ressoois zijn onbreekbaar en laten toe de moeilijkste wegen met groot gemak te door trekken. 't Vraagpunt was dus de slechtste kalsijden van gansch het land te vinden. Zoohaast de vliegers die reeds verschilligé dagen aan 't zoeken waren de kalsijde van Dickebüsch en deze van Kemmel gezien hadden, stond'de zake vast. De Grand Circuit wordt Zon dag voormiJdag afgeloopen Groote Markt, Kruisstrate, Dickibusch, Klitte, Kemmel en langs de Rijsselpoort naar de Groote Markt. De Kruipende Duiuels diè ongedeerd door die afgronden en kuilen geraken zullen dan nog eene eind proef doen op de kalsij Ie van den Posthoorn. N.B. Deze die langs Voormelden door tocht wonen zullen voorzichtig handelen spiegels, kaders, portretten, enz. af te némen tegen het groot gedaver. Deze vertooning zal om 9,3o uren beginnen. Waarschijnlijk krijgen wij het bezoek van menige vreemde bezoekers. Gelief de huizen te bevlaggen. a toujours été et reste te msfüsui*" des. APÊflITlF#

HISTORISCHE KRANTEN

Het Ypersche (1925-1929) | 1928 | | pagina 3