ÏPRES PENDANT LA GUERRE - Novembre 1914 A Mai 1915 g.4-28 Het Ypersche - 2e Bijvoegsel - Flégion N° 52 Suite de lu Reutiioti du 20 Févvisv iqiS Depuis le commencement de Novembre, le bureau de jjjgnfaisanöe ne dist i me plus aucun secours aux pauvres de la yjlle. Une discussi m s'engage a ce propos et il résulte, d'après certaines declarations, que les locataires des biens de ce bureau ne prétendent, poui la plupart, pas payer leur bail pour le moment, échu en 19 4 Plusieurs membres du Comité prient M. jg bourgmestre d mviter les administrateurs de cette oeuvre cha ritable de mettre ces locataires en demeure de s'acquitter de |eUr dette. M. le Président prie le Commissaire adjoint Van den ggnde de faire faire dans le courant de la semaine prochaine, un relevé du nombre des réfugiés séjournant actuellement en ville. M. l'ingénieur Coomans declare qu'en présence de la dé- térioration, en plusieurs endroits, des tuyaux d'amenée des eaux Je Zillebeke, et l'impossibilité de réparer ceux venant de Dicke busch, la ville sera privée d'eau pendant 3 a 4 mois au minimum. Le réservoir du C hateau d'eau étant rempli actuellement il y aura, le cas échéant, possibiliié de fournir l'eau nécessaire a ['extinction des incendies. La séance est levée a 16 h. 20. Le Secrétaire, Le Président, (s) A. Van Nieuwenhove. (s) R. Colaert. Réunion du 23 Février 1915 Sont .présents MM. Colaert, Vandenboogaerde, Angillis Albert et Alphonse, Castel, Clinckemaille, Coomans, Gravet, Lapiere, Lemahieu, Ligy, Reynaert, Stoffel, Seys, Vanaerde, Vanderghote Henri, Vgnden Hende, Van Nieuwenhove, Van Robaeys et Wylleman. Le procés-verbal de la dernière séance est approuvé. D'après le rencensement fait par le personnel de la police, la ville est habitée actuellement par 8635 Yprois et 3ogo réfu dés. Ce dernier nombre augmentera vraisemblablement encore de jour en jour. M. le bourgmestre fait connaitre qu'a la suite d'un entre- lien qu'il vient d'avoir avec le commandant de la place d'Ypres, celui-ci demandera a ses chefs qu'un matériel de vidanges, ïmprunté a l'une ou l'autre ville du nord de la France, soit envoyé a Ypres, pour compléter celui existant et qui par suite des nombreuses troupes cantonnées dans nos murs ne peut plus iuffire. Une lettre émanant des imprimeurs et adressée au Comité ollicite une répartition judicieuse et équitable des imprimés et mrnitures nécessaires aux services publics de la ville. Le Comité n tiendra compte pour ses commandes ultérieures. F.n exécution de ce qui a été décidé dans la réunion du 3 Février, relatif a la constatation des dégats commis par les roupes alliées chez les habitants, des affiches et des formulaires eront imprimés mcessamment. La séance est levée a 16 h. 10. Le Secrétaire, Le Président, (s) Van Nieuwenhove. (s) Colaert. Réunioti du 27 Février 1915 Présents MM. Colaert, Vandenboogaerde, Angillis Alph. et Albert, Castel, Clinckemaille, Coomans, Gravet, Lapiere, Lemahieu, Ligy, Reynaert, Stoffel, Seys, Vanaerde, Vanderghote Henri, Vanden Hende, Van Nieuwenhove, Van Robaeys et Wylleman. Assistent également a la séance de ce jour les con- seillers communaux Bouquet et Biebuyck Lecture est donr.ée du procés verbal de la dernière séance. II est approuvé. M. le Bourgrm stre, d'accord av< c l'autorité militaire, a décidé de faire évacuer, sur le centre ou le midi de la France, les réfugiés séjournant actuellement a Ypres. La gendarmerie s'est chargée de prévgnir les intéressés dont le dépaTt devra avoir lieu endéans les 6 jours. Peuvent continuer a séjourner en ville i° Les vieillards qui ne sont plus a même de suppor- ter les fatigues d'un long voyage, 2° les réfugiés recueillis par leur père, mère, frère ou sceur Yprois, 3° ceux qui sont institués Wïïime concierge ou garde-meubles dans une maison dont le Propriétaire est absent et a donné autorisation. M. l'ingénieur Coomans dépose un rapport resumant ses declarations antérieures au sujet de la distribution d'eau ali- lentaire en ville, et dont les procés-verbaux des seances ont 'a't mention. M. le Président annonce ensuite aux membres du comité li il a réussi a trouver les sommes nécessaires au rembourse- lent des bons de caisse échus le i5 courant. Le paiement aura 'itt trés prochainement et les bons non rembourses seront Süsceptibles d'un intérêt de 4 1/2 °/o l'an. MM. Wylleman et Van Nieuwenhove voudront bien vért- ^er l'impression des différents formulaires et instructions devart ^tvir a la constatation des dégats causés par les troupes et par e"et du bombardement. Sept conseillers communaux assistent a la séance de ce jour, M. Stoffel se léve, et s'adressant a ces Messieurs, leur déclare que le conseil communal étant aujourd'hui, pour la première fois, depuis le bombardement, en nombre pour siéger valablement, ses collègues du Comité définitif et lui croient avoir terminé L ur mission. II fait ressortir que depuis la nouvelle année, la tache n'a plus été bien lourde pour ses collaborateurs et que, comme eux, il est d'avis que leur pré sence n'étant plus nécessaire ou utile aux séances, ils repren- dront avec une certaine satisfaction leurs occupations privées, a paitir de ce jour. M. le bourgmestre répond, qu'en effet, par le décès de M. Fiers, le consul communal ne comprend plus que 14 mem bres que la moitié de ceux ci étant présents le conseil est en droit de siéger. Bien que la déi laration de M. Stoffel l'ait pris un peu a l'improviste, il croit être le porte-parole de MM. les conseillers présents, en priant les membres du comité définitif de continuer a prêt; r leur concours dans les différents gioupes pour lesquels ils ont été é.-dgnés. Nous ne pouvons assez vous remercier, continue M. le Président, pour l'activité que vous avez déployée et nous vous dtmandon§ de nous continu», r vötre collaboration, non seulemeit pendant la période de la guerre, mais aussi longtemps que vo re concours impartial et désintéressé pourta faciliter notre mission. (Applaudissements). L'ordre du jour étant en général moins chargé que pré- cédemment, le Comité décide de ne plus se réunir qu'une fois par semaine, le samedi. La séance est levée a 16 h. 3o. Réunion du 6 Mars 1915 Présents MM. Colaert, Vandenboogaerde, Angillis Al- bert, Castel, Coomans, Delaere, Lemahieu, Ligy, Reynaert,. Stoffel, Seys, Vanaerde, Vanderghote Henri, Vanden Hende,, Van Nieuwenhove, Van Robaeys, Wylleman, Versailles, secré- taire communal. Hygiène publique. M. Stoffel expose que des médecins anglais, accompagnés de religieuses, ont fait des visites domici- liaires aux fins de constater l'état des fosses d'aisance. Celles ci, en grand nombre, devraient être magonnées. De l'avis du com mandant de l'Armée Anglaise, présent a la réunion, il suffirait de 3 magons et de 5 aides pour effectuer ce travail. M. le bourgmestre fait observer que ce serait la une dépense a laquelle la ville ne saurait faire face, faute d'argent. D'autre part, il faudrait bien magonner plus de 5oo fosses. Encore faudrait il commencer par les vi Ier toutes. La chose lui parait impossible. 11 prie le commandant de 1'Armée Anglaise de se mettre en rapport avec M. l'ingénieur de la ville. On pourrait se contenter au besoin de nettoyer et de désinfccter les fosses. M. le Bourgmtstre donne ensuite lecture de l'arrêté qubl a pris en vue d'assu: _r 1. désinfection des maisons insalubres ainsi que des vètements et des literies des typhiques. Bdtimevts communaux. M. le bourgmestre s'eetirrse heureux d'avoir pu acheter quelques feuilles de zinc a Pope- ringhe pour couvrir cirtains immeubles et notamment la Chatel- lenie. II se plaint d'être si peu secondé par les membres du Collége qui abandonnent toute la charge au point de n'avoir pu faire distribuer par l'inteimédiaire de M. l'échevin Vandenboo gaerde une somme de cinq cents francs revenant au personnel des pompes funèbres. M. l'échevin fait remarquer qu'il ne lui incombait pas de faire cette distribution que cette affaire con~ cerne exclusivement le directeur des pompes fur.èbres en con- séquence il a chargé le concierge de l'Hötel de Ville de potter l'argent a M. Lams pour qu'il en fasse lui-même la repartition M. le Bourgmestre lépond qu'il donnera lui même 5o frs. a r.haque intéressé et pir conséquent décharge M. IA cliovin de la mission qu'il lui avait confiée. M. le Bourgmestre fait savoir a M. le docteur Van Robaeys qu'il peut obtenir des médicaments en s'adressant directement a M. Rulot, directeur du service de l'hygiène au Departement de l'Intérieur et qu'il a le droit de se faire payer pour les soins donr.és a des personnes atteintes de maladies comagieuses. Mj le Docteur répond que les médicaments lui parviennent régu- lièrement et qu'il ne réclame rien au dela des honoraires qui lui sont payés. Quant aux malades que M. le bourgmestre demande a évacuer, il lui est répondu que les médecins anglais ne les font partir que si on ne désinfecte pas. t, Réfugiés. M. le bourgmestre fait connaitre qu'il a regu un télégramme du Gouverneur de la province annongant qu'une allocation sera accordée aux réfugiés dont la situation matérielle ou morale en justifiera manifestement l'octroi. Les personnes agées de plus de 18 ans recevront 1.25 fr. par jour celles de moins de 18 ans o.5o fr. par jour. L'avance doit en être faite par les communes. Ceci es en contradiction avec les mesures qui ont été prises en vue de i'évacuation des réfugiés. D'autre part on attirera un grand nombre de réfugiés a Ypres. (A suivre). -•■. >-l*we*^*.»-. wytatxOOflgtMPnOOatewjMtf»»*» .^^«t-J>iMfe<aStolifcBWtJr mad—

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Het Ypersche (1925-1929) | 1928 | | pagina 15