DENTISTE RHUi DJANNA Monsieur l'Edifeur dg la11 Region d'Ypres" Mme VA NDENDRIESSCHE Wetenswaardigheden hf uden jegens hoogh watere. (Archives du Franc (liasses diverses N° 107 A.). Oudenburg. - Le i5 mai i5l2, le collége du Franc, a,la demande de la wateringue de Blank; nberghe ordonne a ceux d'Ypres, de curer et de faucarder l'Yperleetdepuis Ouden burg jusqu'au Moer (Archives du Franc- Feriebouck i5io 1515 folio i5o v° n° 4.) En outre le compte de la ville de Bruges de l'année i3o2 f° ig, mentionne un overdracht qui se trouvait a Oudenbourg. Jabbeke. Omme t'overziene ende up te nemene 't ghedelf dat an de voorseyden Yperleet te diepene ende te widdene toten bodeme, streckende van den overdraght be noorden Oudenbuerch, an de zidelinghe ende alzo voort tot bi Jabbeke (Compte de la ville de Bruges année 1414 1415 ie 63). Stalhille. Par lettres de 1198, l'évêque de la Morinie, autorise les moines de Ter Doest a faire avec ceux des Dunes un échange de terres, dont l'une de i3 mesures 4 lignes est sise a Stalhille, prés de 1'Yperleet. (La Belgique Maritime, n° du 1-2 1882.) Scheepsdale. Par diplome du 3-4-1167, Philippe d'Alsace, comte de Flandre, recon nait les avantages dont les bourgeois d'Ypres jouissent sur le cours d'eau entre Scipstal et Dixmude. La pièce porte en termes exprès que si, par une cause quelconque, ce cours d'eau devient impiopre a la navigation, ils jouiront des mèmes privilèges sur le canal qui le remplace- ra Si vero aliquo casu ille cursus aque qui mpdo ibi est obstructus fuerit et alind ibi fiat fossatum sicut dictum est dato nummo tran- seat unqque navis. Ceci est facile a comprendre l'ancien Yperleet, entre la Knocke et Plasschendale, ayant été totalement fermé et perdu vers le XIII; siècle (ce qui avait nécessité l'usage de 1' Yser pour la navigation, comme nous l'avons dit) les Yprois, en gens prudents, sollici tèrent sans doute le comte de prévoir le cas oü pareille mésaventure arriverait a l'Yser lui-même. Bruges même est citée dans plus d'an docu ment comme étant en quelque sorte située sur 1'Yperleet. Par acte du 12-2-1417 fut réglé le régime définitif de 1'Yperleet et de la wateringue de Vladsloo-ambacht. Entre autre s choses on y lit que les habi tants d'Ypres possédèrent de toute ancienneté la rivière appelée Yperleet qu'elle sillon- nait une partie du pays du Franc, prenant son point initial a la Ville de Bruges, pour aboutir a une écluse en amont de Nieuport nommée Leyesluus. Onser herve ende riviere gheheeten Yperleet ofte binnenlands- vaert die wij van over ouden tiden bi de ver crighene van onzen voorders ghehadt hebben ende al noch ligghende hebben van de wyde van twee ende veertich voeten of daer omtrent, deur zekere wateringhe int land van den Vryen, te wetene van der stede van Brugghe tot cene sluus staende voor ofte jeghen der steide van der Nieupoort, ghehee ten Leiesluus. D'ailleuis pour ce qui concerne toute cette parlie de l'ancien Yperleet qui formait la section inféiieure de la rivière entre Plas schendaele et Bruges, nous avons une preuve compléte qui établit son existence. II y est dit que 1'Yperleet traversait une bonne partie de la wateringue de Blankenberghe. C'est un accord conclu le 251416, a la suite d'une opposition faite par les ghelanden de la dite wateringue a la Ville d'Ypres. Celle ci prétendait enlever un batardeau qui se trou vait dans le talus de son Yperleet, a proxi mité d'an cours d'eau se dirigeant au nord de la rivière et débouchant dans la Moere. Hadden den voorseyden van Ypreghedaen in't uutdelven van eenen damme ligghende in den barern ofte houver van harer Yperleet, jeghen eenen waterloop die hem street noord- waert vander zelver leet ten Moerevaert in. D'autre part l'accord porte que la Ville d'Ypres sera obligée désormais a perpétuité de tenir en bon état d'entretien son canal intérieur... aussi loin qu'il s'étend sur le territoire de la susdite wateringue. Dat de zelve stede van Ypre voort vier tallen daghen ghehouden wert in state te doen houdene 't ghedelf van harer binnenlansvaert, evenverre dat se haer street in de zelve wateringhe. Le pontonnier du Hanebexbrugghe recevait l'ordre d'ouvrir l'écluse plusieurs fois par jour, a certaines époques, pour laisser passer les bateaux et les laisser passer naviguer libre ment dans l'Yperleet sur tout son parcours, a travers le territoire de la wateringue de Blan kenberghe. Omme der duere te laten scieten ende voort varen al de Yperleet duere also verre alse haer street in de wateringhe van Blankenberghe. Le territoire de la wate ringue de Blankenberghe comprenait toute la partie nord ouest du Franc de Bruges. Donnons maintenant les annales de la rivière depuis le temps oü sa partie centrale devenue impropre a la navigation, fut rem- placée par l'Yser. Le document le plus ancien qui nous ren- seigne sur l'Yperleet est une charte du 3 4 1167, par laquelle Philippe d'Alsace, Comte de Flandre, confirme un ancien privilège d< s habitants d'Ypres, d'après lequel, en payant un denier par bateau, chargé de leurs mar- chandises, ils étaient exempts de tout droit de tonlieu et de toute autre exaction sur le cours d'eau entre Scheepsdale et Dixmude. Nous trouvons dans un acte émanant du Magistrat de la ville d'Ypres, du mois de Décembre 1237, qu'a Ypres, la rivière coulait devant la porte de l'église St Martin. II s'agit d'une terre, située inter stratam publicam et decursum aque que vocatur Ypra, ante portam ipsius ecclesim (beati Martini.) M Alphonse Van den Peereboom, dans son ouvrage Ypriana (tome I page 104) nous ap- prend qu'en I25i, un canal fut creusé en re Ypres et le Brouck Cela n'est pas im possible, mais l'auteur ne nous dit pas quel est le document sur lequel il se base pour renseigner ce fait comme véridique. (A sutvre.) de la Faculté de Médecine de Lille et de l'Ecole Dentaire de Bruxelles. 57, Rue de Dixmude, 57, ct YPRES CONSE1 LTATION 3 tous les jours de 8 h. a 12 h. et de 2 h. a 6 h. Le Dimanche de 9 h. a 12 heures. In de Vereenigde Staten van Noord- Ame rika zijn er tegenwoordig i7millioen telefoon- bezitters. New York heeft anderhalfmillioen telefoon aansluitingen, dat is een kwart millioen meer dan heel Groot Britanië. Chicago heeft meer telefoonbezitters dan heel Frankrijk. In 1877 waren er in de Vereenigde Staten nog maar 25oo telefoons en het telefoonboek vair New-York bestond jarenlang uit één vel papier. Nu is het telefoonboek van New York zoo zwaar dat men het bijna niet opheffen kan. De telefoon is in de Vereenigde Staten nog steeds geen staats- of gemeentebedrijf. De telefoon is er nog altijd in handen van parti- kuliere maatschappijen, meestal van plaatse lijken aard. Een uitzondering maakt slechts de Bell Company. De Bell-Company, door Graham Bell ge sticht, heeft een telefoonnet dat zich over gansch Noord-Amerika uitstrekt en dat het voeren van gesprekken uit de Vereenigde Staten met Canada, Mexico en Cuba mogelijk maakt. Praktisch werkt de Bell-Company met 9000 kleinere maatschappijen samen. De Bell-Company bezit 2000 groote tele fooncentrales, meer dan zestien millioen tele foonpalen en het eigenlijke telefoonnet der maatschappij bestaat uit 100 millioen kilom. koperdraad. Elk jaar drukt de Bell Company meer dan 1800 telefoonboeken in een oplaag van samen 25 millioen exemplaren. Drie honderd duizend menschen zijn in dienst der maatschappij. De grootste centrale der maatschappij is d<e te New-York, die in een wolkenkrabber van 24 verdiepingen hoog is ondergebracht. Van uit dit gebouw gaan 4000 ondergrondsche lijrjtn naar de stad en daar buiten. Met de belang rijkste steden is New York door afzonderlijke lijnen verbonden. Voor een gesprek tusschen New York en San Francisco, over een afstand van 5.000 kilometer, is maar één tusschensta- tie, die van Chicago, noodig. Maar men kan nog verder telefoneeren en b.v. met het eiland Santa Catalina in den Stil len Oceaan verbonden worden, dat is over denzelfden afstand als van New York naar Hamburg. PROEFT GOUTEZ DE BESTE LE MEILLEUR J'ai été tout a fait estomaqué en lisant un article du Journal de la Cöte du Samedi 24 Mars 1928 qu'on vientde me communiquer. II parait que les Yprois ont besoin de legons de savoir vivre et c'est un certain Pierre Maes, d'Ostende, qui s'en charge. Du haut-de la chaire de la ville enrichie il fait la leqon aux faubouriens, aux parents pauvres que nous sommes devenus... oui, a ceux qui furent ruinés pour que d'autres gardent leurs biens et même s'enrichissent, fut-ce en exploitant notre indigence et nos infirmités. Triste thème a exposer dans une ville jouissant de toutes les faveurs et de toutes les licences. Et quelle gaffe que cette phrase Aucune industrie nouvelle pour la contrée n'est venue apporter un tralie revigorant pour ces flam^nds paisibles, ennemis du changement et des com plications de l'existence moderne Ce reproche de fainéantise et de manq-ue d'initiative fait a notre courageuse population blessera le coeur de tout véritable Yprois. Comment, un individu habitant une ville a laquelle l'Etat Beige fait cadeau d'un nouveau port de 120 millions, d'une minque de vingt millions et bientót d'un pont transbordeur d'une autre vingtaine de millions, que nous aiderons a payer... alors qu'on ne nous rend aucune de nos ressources d'avant guerre et pas même ce rqalheurcux.canal, dont la Patrie s'est servie pour sa défense, un triste sire se permet de nous insulter dans notre malheur C'est un comble d'impudence et de manque d'éducation et il ne fait guère honneur au journal, qui s'est permis de l'imprimer Heureusement, nous savons que ce n'est pas la l'opinion de cette bonne population Ostendaise qui nous a toujours montré taht de sympathie, sympathie qui fut jadis si bien exprimée par l'excellente plume d'un Paquot. Tout au plus, ce venin fiattëra-t il peut-être l'égoïsme de certains merc.antis qui auraient voulu que le parent pauvre restat aussi celui dont on exploite l'indigence et les infirmités afin de pouvoir continuer i dire aux étrangers qui s'y rendent.... qu'a Ypres on ne trouve rien de convenable ou bien que tout y est aors de prix... Monsieur l'Editeur, c'est tout ce que j'avais a dire sur ces tristes élucubrations, certain, que je-suis, d'avoir été l'infe p ête des senti ments unanimes de mes concitoyens. Un commergant Yprois. •^ÖS»B«B«BnB«Bt«3««B«B»B«B«B«BÖBSa3jag

HISTORISCHE KRANTEN

Het Ypersche (1925-1929) | 1928 | | pagina 3