YPRES PENDANT LA GUERRE - Novemhre l9Ï4 a Mat1915 21-4-28 Het Ypersche - 2e Bijvoegsel - JLa Ftégion d'Ypres N° 2 Dokter D. PEENE Suite de la Reunion du i3 Mars igi5 Tout a été prévu pour pouvoir facilement capter l'eau d®nt il y a pénurie pour le moment. M. Ie Bourgmestre clonne lecture de la dépêche de M. le Ministre de 1'Agriculture en réponse a la lettre que M. le con- geiller Lemahieu a adressée a ce haut fonctionnaire pour lui exposer certains griefs. M. le Ministre fait savoir que des re- cofflniandations ont éié faites aux commandants de division pour que les troupes évitent a l'avenir tout dégat inutile dans les ter rains cultivés et dans les prairies et pour que l'on limite aux seules necessités dt la guerre les passages a travers les champs, jd. le Ministre compte faire prochainement une visite dans la région non envahie de la 1' landre Occidentale et demande qu'on veuille bien lui indiquer les endroits oü il conviendrait de pas ser et les questions sur lesquelles son attention devrait spécia- lement se porter. En conséquence M. le Bourgmestre prie M. Lemahieu de lui soumettre un rapport dans lequel il voudra bien exposer tout ce qu'il désire voir réaliser par le Ministre. jj. Lemahi u declare que la réponse ministérielle a sa lettre n'est pas tout a lait satisfaisante et qu'il assistera Mercredi pro- chain a la réunion des bourgmestres chez M. le Colonel Trem bloy a Poperinghe pour y traiter cette question. M. le Bourgmestre informe les membres du Comité qu'il a envoyé un télégramme a M. le Ministre des Finances pour lui demander que les chicorées puissent entrer librement en France et en Angleterre. Ce haut fonctionnaire lui a répondu qu'on étudie aciuellement le moyen de continuer la fabrication de la chicorée dans la zone non envahie et que le Gouverne ment tache de retenir les cossettes qui sont dans le pays. M. le Bourgmestre a répondu a M. le Ministre qu'il était d'accord avec lui, mais, qu'a son avis, il y aurait lieu d'autoriser l'ex- portation des cossettes qui ont été soumises a des marchés. M. le Bourgmestre fait connaitre qu'il a sollicité l'interven- tion de M. le Préfet du Département de la Seine Inférieure, a Rouen, en vue d'obtenir l'admission dans un établissement iran- cais des 16 vieillards et des 3o vieilles femmes actuellement receuillis dans divers établissements de la ville. II lui a été ré pondu qu'il ne restait aucune place vacante dans les établisse ments du Département de la Seine Inférieure et qu'il y avait lieu, par conséquent, de s'adresser a M. le Ministre de l'Inté rieur, a Paris. M le Bourgmestre a donné communication de ce télégramme a M. le Ministre de la Justice Beige, au Havre, avec prière de bien vouloir indiquer lui-même la nouvelle voie a suivre. II attend la réponse de ce haut fonctionnaiie. Quant aux orphelins, M. le Bourgmestre vient d'apprendre avec plai- sir que M. le curé de St-Pierre s'en est occupé et que cette aftaire recevra incessamment une solution. M. le Bourgmestre déclare avoir payé un second acompte de 5oo francs au personnel des pompes funèbres. II fait savoir également qu'il a remis a M. le Bourgmestre de St-Jean l'argent revenant a certains habitants de cette commune pour prestations fournies a l'Armée Anglaise. Quant a celles qui ont été fournies par divers habitants de la ville, M. le conseiller Lemahieu s'est entendu avec le secrétaire communal pour en remettre l'argent aux intéressés Samedi prochain de 10 1/2 h a 11 1/2 h. M. le Bourgmestre fait connaitre qu'il a rc^u plusieurs lettres de l'autorité Franqaise disant que les troupes Fram^aises, suivant un accoid, vont dorénavant payer leur cantonnement, mais qu'il parait juste que la ville prenne la suite du marché Passé avec M. Swyngedouw relatif a la vidange a partir du moment oü l'indemnité de logement sera versée a l'administra- hon communale. M. le bourgmestre a lépondu qu'il lui paiait c]u il serait peu équitable de iaiie supporter cette dépense par la caisse communale, d'autant plus que le génie Francais a assimilé les cantonnements aux casernements dans la convention relative a la vidange, sachant que les logements dans les can- lonnements étaient sujets a paiement. M. Vanden Hende déclare clUe 'es cantonnements sont régulièrement payés et qu'il en est *enu note dans un registre spécial. M. Wylleman demande de faire surveiller d'une ia^on Permanente les ruines du musée communal, afin d'empêcher quon ne vole les objets d'art qui peuvent encore se trouver Sous les décombres. M. Coomans répond que l'on continue a déblayer et que le fils Werrebrouck est chargé de la surveil- ance. On a désigné un surveillant permanent pour les archives autre pour le beflroi. Dés aujourd'nui il en sera de mème P°ur le musée. M. Wylleman demande si MVI. Vergracht et Gillebert ,qm Sont rentrés en ville vont reprendre leur service, ou si on Issera toute la responsabilité a M. Albert Angillis, qui s est lar§é jusqu'a présent du service des pompiers. II iaudiait tout au moins que celui ci soit secondé. M. Albert Angillis répond a eu un entretien avec M. Vergracht, qui lui a dit qu il p°uvait tjujours compter sur lui. M. Wylleman demande si toutes les Douches d'eau ont été vérifiées. M Coomans répond que toutes les vannes et tous les robinets d'anèt ont été vSji- fiés. D'autre part des instructions ont été données au personnel pour faciliter dans la mesure du possible, le service d'incendie. Une réserve d'eau évaluée a environ 35o m3 est maintenue a cette fin dans le chateau d'eau et les générab urs sont prêts a fonctionner a la moindre alerte. M. Wylleman se plaint qu'il y a pénuiie de charbon a Ypres. M. le Bourgmestre répond que le nécessaire a été feit et se plaint, a son tour, de ce que les particuliers qui lui ont demandé a pouvoir ravitailler la ville, n'ont p is donné suite leur projet. A l'avenir on ne pourra plus du tout compter sur eux. Répondant a une question posée par M. le docteur Van Robaeys, M. le Bourgmestre, d'accord avec M. Vanden Hende, fixe a fr. 0.48 le prix du pain au kilo M. le Bourgmestre déclare qu'il vient de signer la liste des réfugiés qui peuvent rester en ville. teux-ci sont environ 5oo. Quant a l'octroi de l'allocation, la ville paiera quand elle aura requ l'argent nécessaire, mais il estime qu'il faut secoutir tout d'abord les nécessiteux d'Ypres. M. le Bourgmestre, a la demande de VI. le Commandant de la place, prie M. l'ingénieur Coomans de faire réparer sans retard le dommage que le bombardement de la nuit du 12 au l3 Mars a causé a certaines parties de la voirie. M. le conseiller Lemahieu fait observer qu'en ce qui cOn- cerne la zone oü la reprise des travaux agricoles peut être autorisée, les indications sont incomplètes. M. le Bourgmestre prie M. Lemahieu de vouloir demander les explications néces saires a la réunion des Bourgmestres, Mercredi prochain, a laquelle il compte assister. Plus personne ne demandant la parole, la séance est lev'ee. Le Secrétaire, Le Président, (s) G. Versailles. (s) R. Colaert. Réunion du 20 Mars 1915 Présents: MM. Colaert, Bourgmestreprésident, Angillis Albert, Castel, Lapiere, Lemahieu, Ligy, Stoff 1, Seys, Vanaerde, Vanderghote Henri, Vanden Hende^ Van Nieuwenhove, Van Robaeys, Wylleman, Versailles, secrétaire communal. Le procés-verbal de la réunion du i3 Mars est approuvé. M. le Bourgmestre donne lecture de la lettre que M. l'avocat Léonce Reynaert a adressée aux membres du Comité pour leur faire savoir que M. le Ministre de la Guerre ayant répondu favorablement a sa demande, il vient de partir comme eDgagé volontaire pour la durée de la guerre. II prie les mem bres a'excuser dorénavant son absence aux réunions du Comité et d'agréer l'assurance de ses sentiments respectueux et la cer titude de son attachement a notre chère patrie et a notre bien- aimée ville d'Ypres. M. l'ingénieur Coomans s'est également fait excuser de ne pouvoir assister a la réunion. Pris pour notification. Mle Bourgmestre donne lecture d'une note qui lui a été remise par M. l'ingénieur Coomans relative a l'étanqonnage des monuments de la ville. Ce document offrant un réel intérêt, il y a lieu de le joindre au procés-verbal. M. le Bourgmestre déclare qu'il a rei;.u deux télégrammes de M. le Ministre de la Justice relatifs au transfert dans un établissement Franqais des orphelins dont il a été question a )a dernière séance du comité. Cette affaire vient de recevoir une solution. A la réunion qui a eu lieu ce jour mème, chez M. le curé de St Pierre, M. le Bourgmestre a appris que les gai- <?ons ont été placés au couvent des Pères Trappistes a West- vleteren. Quant au transfert des filles, M. le curé s'est entendu a ce sujet avec M. le Maire de St Omer. M. le Bourgmestre est heureux de pouvoir ajouter qu'il a eu, il y a quelques in stants, un entretien avec M. le Sous-Préfet d'Hazebrouck qui lui a offert de prendre tous les orphelins de Locre, encore trop exposés au danger d'un bombardement, et de les évacuer en France. La ville d'Ypres et ses administrations charitables nc pourront assez remercier le Gouvernement Francais pour son extréme obligeance, ni avoir assez d'éloges pour sa générosité. (A suivre) Statiestraat, 18 YPEJR Specialiteit voor Mond- en Tandziekten Gebitten en misgroeide Tanden. I

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Het Ypersche (1925-1929) | 1928 | | pagina 17