Le Royal finier
Aux Floralies
De Gentsche Floraliën
NIJVERHEIDSSCHOOL
Tl éprouvait pour sa ville natale et pour son
cien tribunal une affection telle qu'il n'eüt
T repos que lorsqu'il se trouva rentré a
Ynres Sa grande crainte, qu'il m'a lui-mème
eJlorimée plusieurs lois a Bruges, était de
devoir mourir dans une ville étrangère. Mal
heureusement, la maladie ne lui permit pas,
e fois rentré dans sa nouvelle demeure, de
refaire, dans la familie judiciaire, ces rela
tions qu'il aurait lant désiré y avoil-
Si les magistrats du siége perdent en lui un
ancien collègue intègre et dévoué a sa charge,
qes membres du barreau savent aussi qu'ils
nerdent en lui un ami de toujours, et ceux
d'entre nous qui Font connu dans l'exercice
j. cpg fonctions garderont de lui un souvenir
„,ace,-.é,m,
Lundi dernier, 23 courant, quelques grou
pements d'Ypres, la Société horticole, les
Amitiés franqaises et un groupe nombreux
d'élèves de notre Ecole moyenne sont allés
visiter les Floralies gantoises.
Partis de bonne heure, nous arrivons avant
o heures devant le Palais des fêtes, dans
lequel tous les cinq ans se tient l'admirable
exposition de l'industrie horticole. II y avait
déja un mouvement intense a cette heure
niatinale. Un service d'ordre trés sévère,
maitrisait l'impatience de la loule. A 9 heures
les portes s'ouvraient. On monte des escaliers
monumentaux. Puis inconsciemment on s'ar-
rète quand un coup d'oeil vous fait voir le hall
énorme, dans lequel les lleurs sont exposées.
Que c'est joli! Quelles couleurs On se laisse
charmer pendant quelques instants par cette
coloration si variée. L'on se croirait transpor-
té dans quelque paradis terrestre, l'on ne se
lasserait jamais de jouir de cette vue digne
d'un conté de lée. Mais la foule avance, avance
toujours et bientót l'on se promène dans ce
jardin éblouissant. Si au premier abord, com
me c'est tout naturel, on se laisse charmer
par eet ensemble magnifique, maintenant
pendant sa promenade on sent le besoin de
s'arrèter devant telle ou telle plante dont on
analyse la forme, dont on contemple la teinte
merveilleuse. C'est ainsi qu'on a admiré les
belles tulipes dans la section hollandaise,
qu'on s'est trouvé en admiration devant la
merveilleuse collection des orchidées des
sections anglaise et btlge, qu'on s'est étonné
de la diversité des oeillets dans la section
francaise.
Et ainsi encore, on a regardé avec infini
ment de plaisir les jolis pares d'azalées et les
magnifiques collections d'hortensias, de rho
dodendrons, de palmiers.
II faudrait la plume d'un spécialiste pour
bien décrire toutes ces merveilles. A cö du
hall qui pour le grand public forme la partie
importante de l'exposition, il y a diverses
salles qui sont soit consacrées a des études
scientifiques, soit a une exposition de légumes
et de fiuits.
A l'extéritur du Palais des F"ètes, il y a
une exposition de diverses industries en rap
port avec l'industrie horticole.
Nousavons quitté ce lieu d'enchantement,
émerveillés eb s choses admirables que nous
avions contemplécs comme dans une vision.
E'après midi on a parcouru la ville, qui pré
sentait son animation des plus grands jours.
Nous sommes allés visiter quelques monu
ments et le soir vers sept heures nous nous
sommes retro u*. és a li gare de Gand St Pierre,
Contents de pouvoir reprendre le cheinin du
tetour. Et da s le train nous avor s trou du
plaisir a parler de cette admirable maniff sta
tion horticole et nous trouvions qu'elle a
hépassé en éclat et en beauté toutts ses
uevancières.
Maandag 1 1., 23 dezer, hebben verscheidene
groepen van Yper, o.m. de Kofiinklijke
"ofbouwmaatschappij de Amitiés Fran
coises» en een groot getal leerlingen onzer
Staatsmiddelbare school, de vermaarde Gent
sche Flo; alien bezocht.
's Morgens vroegvertrokken, waren ze
reeds vóór 9 uur bij het Feestpaleis aange-
omen, waar alle vijfjaar deze bewonderens
waardige bloemententoonstelling ingericht
vvordt. Een talrijke menigte verdrong zich
iceds voor het paleis en een strenge orde-
ienst was ingelicht om de ongeduldige be
zoekers te bedwingen. Om 9 uur openen de
'Uren en nun lak imt de grootsche trappen,
'bewust staat men stil bij het zicht dier
reusachtige hall, waar de bloemen zijn ten
toongesteld. Wat is het mooi Welke kleuren
ïenige oogenblikken is men in verrukking
voor die zoo verscheidene en zoo rijke kleu
renmengeling. Men waant zich ievers in een
lustoord en nooit z >u men het moede worden
te genieten van dit heerlijk zicht, waardig van
een tooversprookje. Maar de menigte gaat
vooruit, nieuwe bezoekers komen aan, en
weldra wandelt men te midden van dezen
verleidenden hof. Zoo men dadelijk, wat ten
andere heel natuurlijk is, onder den indruk is
van het prachtig geheel der tentoonstelling,
toch gevoelt men zich nu, gedurende zijne
wandeling, gedwongen stil te staan voor de
een of andere plant, waarvan men den vorm
ontleedt of de wonderbare tinten beschouwt,
't Is alzoo dat men de schoone tulpen der
Hollandsche afdeeling heeft kunnen bewon
deren, dat men in verrukking stond voor de
overheerlijke verzameling orchideeën der
Engelsche en Belgische afdeelingen en dat
men verwondert was voor de verscheidenheid
der anjelieren in de Fransche sectie. Met
oneindig veel genoegen heeft men ook nog be
zichtigd, de mooie parken azalia's, de prach
tige variëteiten hortensia's, rhodondendrons
en palmboomen. De pen van etn specialist
zou noodig zijn om al die wonderen te' be
schrijven.
Benevens de hall die, voor het meerendeel
van de bezoekers, het belangrijkste deel van
de tentoonstelling uitmaakt, zijn er nog ver
scheidene zalen, waar,'t zij wetenschappelijke
studiën,'t zij allerhande groenten en vruchten
tentoon gesteld worden.
Buiten het Feestpaleis is er ook nog een
tentoonstelling van allerlei tuinbouwnijver-
heden.
Verrukt door al die wonderbare dingen
verlieten de Ypersche groepen dit oord van
betoovering en 's namiddags doorwandelden
zij de straten der stad die wemelden van 't
volk. Enkele merkwaardige gebouwen werden
bezocht en 's avonds rond 7 uur namen ze
den weg van het St-Pietersstation, uiterst
blij over hun uitstap, maar ook tevreden den
weg naar Yper te mogen hernemen.
Vendredi dernier a eu lieu, dans la salie du
Vieil Ypres la grande conférence illustrée
de projections lumineuses organisée par le
Comité de la Croix Rouge, sous les auspices
de la Ligue Nationale Beige contre le cancer.
Le Secrétaire Général de la Ligue, Monsieur
W. Schraenen, a traité d'une faqon magistrale,
devantun publicnombreux, le sujet d'actualité
et de nature a intéresser tout le monde
L'Organisation de la lutte sociale contre le
cancer
Après avoir fait la justification de cette lutte
sociale en démontrant que le cancer doit être
considéré comme mal social, par suite de sa
fréquence dans la population et a cause de
l'age de ses victimes qui vaiie entre 35 et 60
ans,le distingué conférencier a défini le cancer
ou plutöt les cancers et a parlé des causes.
11 entend, d'une faqon générale, par cancer
une tumeur maligne, développée aux dépens
des cellules de l'organisme, tumeur localisée
a son début, qui se développe sur place en
détruisant les tissus au sein desquels elle
prend naissance, qui ne tarde pas a envahir
les vaisseaux et ganglions lymphatiques tri-
butaires de la région, qui essaime et coloi ise
au loin dans des organes éloignés du foyer
primitif et qui fin it par intoxiquer l'organisme
en provoquant un affaiblissement général de
celui cila cachexie cancéreuse, précédant la
mort inévrablé.
Une maladie est définie par sa cause. Mais
pour le cancer il 11'en est pas de mème. En
effet chaque fois qu'on a réussi a la détermi-
.ner, la cause s'est révélée différente d'une
série de cas a une autre. II a avoué que dans
1-a grande majorité des cas, cëtte cause, on ne
la connait pas on ignore totalement le pour-
quoi des canceis de l'utérus, de l'estomac, du
rectum, de l'cesophage, du. sein, pour.ne par
ler que des principaux d'entre eux. Pour les
autres, ceux pour lesquels on est arrivé a
déterminer l'agent causal, celui-ci se présente
sous les aspects les plus différents c'est
ainsi que dans certains cas, ce sont des irri
tations spéciales comme, par exemple, dans
le cancer des rayons X, Uu radium, cancer
des vieillards, cancer de la langue sur une
plaque syphilitique dang d'autres cas, le
cancer est dü a des parasites appartenant au
groupe des vers (cancer de la vessie, dit a un
ver). Dans d'autres cas ercore on vient de
découviirque le cancer pourrait ètre du a un
microbe analogue a ce'ui de la pleuropneu
monie bovine et enfin, il arrive aussi que le
cancer surviendrait a la suite d'une intoxica
tion de l'organisme par l'arsenic, par le
goudron ou par l'aniline, ou a la suite de
chocs ou de frottements répétés sur le même
endtoit.
Le cancer n'est, dit il, ni contagieux, ni
héséditaire II pense avec beaucoup d'auteurs
que les statistiques que l'on produit ne sont
pas comparables d'une époque a une autre, ét
que si l'on constate a l'neure actuelle plus de
cancers qu'auparavant, c'est qu'on les cherche
avec plus de soin, qu'on les diagnostique
mieux et qu'on les signale davantage, grace
aux garanties accrues de secret qu'offrent les
déclarations de décès.
M. Schraenen passe ensuite a l'examen de
ce qu'il lauc entendre par l'organisation de la
lutte anticancéreuse, II ne s'agit pas seule-
ment, quand on envisage les conditions que
doit remplir un programme iépondant a toutes
les exigences, de s'odcuper exclusivement du
traitement de la maladie. 11 s'agit ici en eflet
d'une maladie du corps social et cela impose
certaines mesures qui dépassent, et de beau-
coup, le simple traitement. Pour organiser
d'une faqon compléte la lutte, il taut l'envisa-
ger sous trois aspects différents d'abord au
point de vue médicalqui est celui de l'étude
de la maladie et du traitement du malade
ensuite au point de vue de la propagande, qtii
consiste a mettre le public au courant de ce
qu'est le cancer, de lavoriser ainsi le dé-
pistage des cas et le diagnostic précoce
et enfin assistance sociale qui consiste a ventr
en aide aux cancéreux incurables et a leur
familie.
Dans la lutte contre le cancer, l'unité de
combat est, a l'heure actuelle, le centre anti-
cancéreux oü se trouvent réunis tous les
moyens de traiter les cancéreux par les me
thodes les plus modernes (la chirurgie, les
rayonnements, les laboratoires). C'est la
l'outil idéal, pourrait-on dire, et qui produit
des eflëts remarquables lorsque le mal esc
soigné au début.
Pour le cancer la guérison de chaque cas
est plus aléatoire que dans d'autres maladies';
la prophylaxie mème n'aura jamais que des
résultats partiels. Mais, d'autre part, le cótè
humanitaire direct est plus grand la maladie
est si terrible, son évolution si décevante, il
y a plus que de la médecine, il y a de la cha-
rité.
L'oeuvre de la Ligue Nationale Beige con
tre le cancer consiste a organiser des confé
rences et de faire de la publicité au moyen
de brochures, de tracts et d'affiches, et a
envoyer des infirmières pour soulager et soi-
gr.er moralement et physiquement les cancé
reux.
STAD YPER
BERICHT
De Burgemeester der stad Yper heeft de
eer ter kennis te brengen der belanghebben
den dat de Zomerlessen der Nijverheidsschool
zullen hernomen worden op Zondag 6 Mei
aanstaande, van 8 tot 10 uren 's morgens.
Yper, den 18 April 1928.
De Burgemeester,
H. Soi?ry.
BUURTSPOORWEGEN
Ter gelegenheid der H. Bloedprocessie te
Brugge wordt op Maandag 7 Mei, tus-
schen Poperinghe en Brugge, een pleizier-
trein ingericht, heen en terug aan halve prijs.
Vertrek te Poperinghe (Statie) om 5. u. 55;
te Crombeke om 6 u. 20 te Westvleteren om
6 u. 3o te Oostvleteren om 6 u. 35 te Re-
ninghe om 6u 5o te Noordschote om 6 u. 54:;
te 3 grachten om 7 u. o5 te Merckem om
7 u. i5 ie Woumen om 7 u. 3o te Dixmude
om 7 u. 5o Aankomst te Brugge (Smede-
poort) om 9 u. 40
Terug uit Brugge om 17 u. 3o.
Zie plakbrieven.
a touiours été
et resle le rsreezISeuip
dies; APÉréBTIFS- l