fPBES PENDANT LA CDERRE - Novembre 1914 a Mai1915 Un Grand Citoyen Beige ^Persche - 2e Bijvoegsel - La Ftégion (TlTpres N° 15 ARTHUR STOFFEL y p p r c ~7 7" T 7 7 777- 77.. c,„„o. YPRES Réponse a I'article de Jean d'ARDENNE (15 Novembre 1917) 3e Suite et fin Que sont devenues les richesses des églises de Loo, de Furnes, les boisenes d une chapelle a Isenberghe, les marbres incomparables et notamment le St-Roch de l'église de West- vleteren Sont-elles saavées toutes ces richesses II est difficile de le savoir. La circulation devient de moins en moins autorisée, et les communes de la partie non envahie de notre cher pays Lssemblent fort a des camps de concentration dont on parvient s'évader de temps a autie moyennant force papiers et foule ae cachets les uns plus grands et plus beaux que les autres des rouges, des pourpres, des ronds, des ovales, des carrés de fapon qu'il n'y a jamais moyen de savoir s'il y en a trop ou trop peu. Je sais encore qu'a Haringhe, dans cette modeste église, qui 2 tant de cachet, ïl existe des argenteries fort belles, des chasubles, des antependiums anciens admirables, dont les armoi- |ries n'ont jamais eté déchillrées. II est vrai que Haringhe est assez loin du front mais il n'en serait pas moins regrettable gu'une bombe lancée au hasard les fit disparaitre a jamais. Que le sort de notre malheureuse cité, serve de suprème [avertissement. Pendant qu il est temps encore, qu'on prenne des jmesures sérieuses pour sauver et mettre hors de l'atteinte de l'ennemi tous les joyaux d art qui nous restent encore dans la jartie non envahie de notre malheureuse Patrie. T. WMembre du Comité. Paris Plage, 28 Novembre 1917. Monsieur l'Editeur du XX'' Siècle. Je ne vois toujours pas paraitre dans votre journal les articles que je vous ai transmis en réponse a Jean d'Ardenne. La première partie vous a été transmise le 19 novembre, la deuxième le 20 et la troisième le 21 novembre. Depuis cette iernière date un second article de Jean d'Ardenne est paru. J'estime que la réponse faite est suffisante. Mais il serait utile d'insérer dans votre journal une petite note relative au retard de publication et de dater les articles envoyés du 19, 20 et 21 novembre. Si ma réponse ne peut ctre insérée, je vous prie de i'écrire un mot. Mes civilités empressées. T. W. Paris Plage, 4 décembre 1917. Monsieur l'Editeur du XX' Siècle, Comme je ne reqois aucune réponse a ma lettre du 28 novembre, et que je ne vois pas paraitre les articles que je vous ai transmis les ig 20 et 21 novembre en réponse a Partiele de |ean d'Ardenne du i5 novembre 1917, je vous prie de bien vouloir me renvoyer le plus tót possible les articles dont pestion. Agréez, Monsieur l'Editeur, mes civilités empressées. T. W. Ci-joint 0.45 pour frais de renvoi. Note. Aucune réponse ne parut au XX' Siècle et les Pcles ne furent pas renvoyés. II est possible que ces articles, jinsi que la correspondance qui précède, furent interceptés par ^censure; mais la chose semble peu probabie. Maintenant que Ypres est ressuscitée, cette nrse au point 1 i'article de Jean d'Ardenne, quoique tardive, s'impose dans ptérêt de la vérité. Het dagblad De Standaard op 23 September 1927, ■Kijft als volgt YPER He schilderijen van Sint-Maartenskerk j Het zal den kunstminnenden Ieperling aangenaam zijn te Jrnen,en dat zestien schilderijen uit St-Maartenskerk met doods- gered onder den oorlog, doch nog al beschadigd, einde- naa' BrUgge overgebracht zijn om er door den kunstenaar >0r^eegenhoeck> specialist in 't vak, hertoetst en opgefrischt te tuwr V°°r de schilderiJen Christus in het Graf en Het erWe jk Van O. L. Vrouw copie van Rubens door Vanden- yt«. bestaat er twijfel nopens de mogelijkheid van p de Van het (c Mysfiek huwelijk van de H. Catharina NddfcUeVe Vrouw met het Kindeken Jesus zal enkel het *elken8edeelte kunnen hersteld worden. Onder de schilderijen Schoon kunnen opgefrischt worden tellen wij er nog al «jk merkwaardige zooals De Aanbidding door Suvée 1778 «Afdoening van 't Kruis», Rubens School; «Doopsel van Clovis», door Vandevelde «Kruisdraging», van Vandevelde, enz. Jammer genoeg zijn er elf verdwenen en juist de schoonste! Het meeren- deel kwam uit de kerk der Recolletten die met de Fransche Omwenteling afbrandde. Laat ons hopen dat wij die oude ken nissen binnen het jaar '28 in onze heropgebouwde kathedraal wederom zullen kunnen bezichtigen. Tegenwoordig zijn er vijf nog ongeschonden welke in de noodkerk tentoongesteld zijn. Onder deze hebben wij de zooveel besprokene drieluik van Adam en Eva Van den schoonen Kruisweg van Van Seven- donck zijn er elf statiën kunnen gered zijn en in Belle's Gods huis, bevindt zich voorloopig nog een prachtige schilderij, tafe- reelen uit de Passie door Franck. Ridder in de Leopoldsorde Vereerd met het Kruis van het Éerelegioer» Die menschenvriend heeft, gedurende de zoo talrijke als moorddadige beschietingen onzer geliefde stad; dag en nacht in de bres gestaan om overal heul en troost, hulp en bijstand aan te bieden. Hij was dp heldhaftige ziel van Yper die hij meer dan zijn eigen zelve beminde Met eenige onversaagde burgers heeft hij, het dreigend en gestadig doodsgevaar trot- seerend, alles in 't werk ge steld om de stadszaken te beredderen, om de onge schonden kunstschatten te bergen en voornamelijk om onargebroken den reddingsdienst te verzekeren. Slechts noodgedwongen heek hij zijn Yper verlaten. Hulde, driemaal huid - en dank aan hem Exlrait de La Patrie. Beige du 12 au 18 Septembre igi5). Le Gouvernement de la République Franqaise vient de décerner la Croix de la Légion d'Honneur a notre compatriote M. Arthur Stoff 1, d'Ypres. M. StofP-1 est-un de ces valeureux citoyens, véritables héros du devoir clvique, qu'un pays s'honore de compter parmi les siens et dont le nom, inscrit au livre d'or de la Grande Guerre, se: a cité par la Belgique en exemple a ses enfant?. Déja, avant la guerre, M. Stoffel, philantrope, était l'homme le plus populaire d'Ypres, au sens noble et généreux du mot nombreux étaient ceux qu'il avait obbgés, soit de ses conseils, soit de sa bourse. Dés qu'éclata la guerre la guerre qui met chaque homme a sa vraie place Stoffel se dépensa sans compter au chevet des blessé-, soignés dans les hópitaux d'Ypres, en mèrne temps qu'ü veillait a l'organisation de ceux ci dans la connaissance parfaite qu'il avait de la ville et de ses ressources. Puis se furent les jou'S somhres, l'occunation par l'ennemi, la réoccupation de la ville par les allies, les batailles devant Ypres, le bombardement et enfin l'incendie dans toutes ces circonstances graves, prenant en main la direction communale, il fut l'ame héroïque de cette ville qu'il aimait plus que lui- mème en compagnie d'un petit groupe de citoyens d'élite, parmi lesquels le sénateur Ligy et le curé de St-Pierre, ces hommes de bien organisèrent, nuit et jour, les secours parmi leurs concitoyens blessés, mirent en sureté de nombreux enfants abandonnés ou perdus dans de hatifs départs, veillèrent au sauvetage des oeuvres d'art dispersées dans la vieille cité et furent aussi de trés précieux auxiliaires pour les autorités mili taires. Tel un capitaine qui n'abandonne son navire qu'a la minute suprème, Arthur Stoffel, entouré des dix braves qui restaient encore dans Ypres-la Martyre re gut un matin de Mai igi5, des autorités franchises, l'ordre d'abandonner son poste périlleux. La distinction dont notre compatriote est l'objet de la. part de la Grande - République alliée, sera applaudie de tout coeur par tous les Beiges. TIVL Le volume paraitra prochainement et coütera 6 tr. pour les personnes qui se feront inscrire avant le 15 Aoüt. Het boek verschijnt in 't kort en zal 6 fr. kosten voor deze die zich vóór 15 Oogst laten inschrijven. X

HISTORISCHE KRANTEN

Het Ypersche (1925-1929) | 1928 | | pagina 17