R. SOUBRY Chronique Financière Ypersche Voetbalkroniek pour ne pas changer, le marché a continué début de la semaine a faire montre d'in- aédsion et de lourdeur. Pourrait-il en être d,ajHeurs autrement quand on constate avec uel ensemble le public prend peur et que les conseils de conserver leurs bonnes valeurs „esontpas écoutés On écoute les avis pessimistes des gens intéressés a décourager l'épargnant on re- r(je l'Amérique avec terreur en se deman dant quand Wall Street va craquer, entrainant c0I)Séquemment les marchés européens dans s0n sillage. On ne voit aucune reprise avant janvierPourquoi Janvier Pour encourager sans doute le public a ravitailler les acheteurs papier a bon compte L'hésitation domine et qui dit hésitation dit baisse des cours. II apparait que cette vague de pessimisme est de bon augure. C'est quand tout le monde vend qu'il faut avoir le courage d'acheter et, si toutes les déclarations officielles qu'on peut retenir tant du récent discours de M. Franck qUe des déclarations des industriels sont véridiques, rien dans la situation de la Bel gique, ne justifie la panique dont le public est pris. Je ne sais assez le redire, ce n'est pas quand lesmatières premières sont fermes que l'ave- nir écononrque est menacé ce n'est pas quand le marché américain fait une distinc tion dans les titles qu'il y a grave danger. Quoi qu'on dise, la cote la bas ne monte pas avec ensemble et l'on constate par exemple .que les valeurs d'automobiles consolident en baissant leurs récents bonds. Paris se raffermit en valeurs étrangères, ce qui vaut mieux que l'engouement exclusif sur ses propres valeurs Berlin traduit par de la lausse, les espoirs d'évacuation de la Ruhr et de l'aménagement du plan Dawes. Londres, après un instant d'hésitation, achète les va leurs internationales et l'on voudrait qu'ici nous restions piongés dans une léthargie maladive INon sens que tout cela En ce qui concerne la rubrique coloniale, cette semaine nous apporte encore des nou veautés. Voyons d'abord la Socouelé. J'estime qu'on peut a présent reprendre tout doucement ce titre. Le bilan 1927 est trés favorable et les dirigeants de cette société suivent une poli tique excellente développement de la partie agricole dans une pays riche en main-d'oeuvre et en voies de communications. La partie ■commerciale pure cède le pas aux affaires vivrières et aux activités industrielles. C'est •de bon augure. On vous öffre cette semaine les Grands Hotels du Katanga en souscription publique. La vie au Katanga, oü les hotels sont déja nombreux et pas si mauvais, ne semble pas justifier une pareille audace. Tout d'abord le beige va au Congo pour économi- ■Ser et non pour collectionner des timbres Poste. En outre 90 sur 100, sinon davantage, Partent avec un engagement pout uné Société et pour une durée limitée cela signifïe qu'ils sont logés et que leur conception de la vie eoloniale, ne les pousse pas a la dépense. Le ®onde de passage n'est pas un aliment suffi-, Sa-nt pour un grand hotel qui coütera d'ailleurs plus de i5 millions. Enfin les avantages sccordés seront-ils tels qu'ils enlèveront la clientèle des établissements concurrents D après moi, non. point de vue boursier, la création.de Parts de fondateur est une lourde faute et Se®blable idéé qui ést du domaine public, Be vaut pas le paiement d'une rente per- Pétuelie. Cette. idéé .a. dbp.uis hien longtemps. gerrné au Katanèa abantjo^ dec.ert SUCCèS. Aq, -^capital, les gros or ïue. .nismes t'oht lanceurs és upe ou. deux transionna peut-êfre sera-t-elle viable Hons Les quelque i5o.ooo costumes en commaride pour nègres et les soixante machines a coudre électriques ne justifient nullement les cours offerts pour la souscription en Sogeaf, qu'ori peut d'ailleurs acquérir hors cote, a des prix inférieurs a ceux offerts en vente püblique. On constate que le public Qommence a se rendre compte qu'il y a lieu de discernér dans les valeurs coloniales, les bonnes des mauvai- ses. Des achats discrets s'assurent de trés vastes participations dans les bons titres, a la faveur de la peur qui s'estemparée du public c'est un bon indice. De même qu'aux charbon- nages ou aux métallurgiques, la prospérité de ces tranches ne provoque pas la hausse géné rale du groupe de même on s'apercevra avant peu que ce qui est vrai'eri Belgique l'est aussi pour le Congo. D'ailleurs le bulletin de la Société générale de Belgique a mis au point les nouvelles ten- dancieuses qui ont fait tant de tort au public. Et il est regrettable que l'un des membres de ce groupe si sérieux dont nous "apprécions la puissance,M. Cattier, ait cru bon de se livrer a une attaque aussi peu opportune contre leS affaires auxquelles il consacre son temps. Etait-ce une critique pour ses propres erreurs J'en doute. Dès lors, un professeur d'univer- sité qui a enseigné le Droit, n'est pas autorisé quand il se mue en financier a faire fi des distinguo auxquels il est lié par le fait qu'il détient son mandat d'administrateur du public. Grace a lui, le Moniteur des Cyclis- tes devient en dernière heure, célèbre par ses interviews coloniaux qui vont éclipser les chroniques sur les Van Hauwaert du présent et du passé. Cela me remet en mémoire la course de M. le Ministre des Colonies Franck au Congo et ce jugement si éclairé qu'il porta sur nos valeurs coloniales qui font l'envie du monde entier 1 L. O. Si la lecture de cette chronique vous a paru intéressante, demandez nous conseil pour la gestion de votre portefeuille et passez vos ordres de bourse a Agent de Change Wisselagent 2, rue de Dixmude, Ypres Téléphone N° 63 FOOTBALL Op Zondag 35 November 1938 om 2 ure namiddag, GROOTE FOOTBALLMATCH Op het Stadium, Augustinestraat C. S. Y. Juniors -- S. K. HEULE Inkomprijs 1 fr. 25. L,e Dimanche 35 Novembre 1938 a 2 heures de relevée, Qrasrïcü Maicn da Foaihaü Au Stade, rue des Augustins C. S. Y. :- Juniors S. K. HEULE Entréë 1 fr. 25. De herneming der kampioenschappen heeft iederéén wedèfom 'te.vred'cn' gesteld en 't is met een sportminnend hert dat" talrijke toeschouwers opgekomen waren om hunne geliefde kleuren tegen Thielt te zien zegevie ren. Scheidsrechter Dumortier roept op het gestelde uur beide elftallen ten opgooi. Kapi tein Decadt verliest den toss en Yper moet het tegen wind en de zon in de oogen aftrap pen. Thielt, eerst ten aanval, levert op de 'paal,'dringt aan en Margohrièau redt in c'ppj nér. 'Maar 't is qnl^ëi'een be^ih, want Céfcly,' ofschoon'benadëéligd, gbëft dyor tri dg bezèfê-, s 1 ïi 'tiuel.ij li'ïii eTrk tE u c - - v'oicIl! ■óns toegestaan wélke DeplanckbcveulcQpU Thielt echter ontzet zich 'en leidt eenige ge vaar volle aanvallen, bekomt twee corners maar de rood-witte keeper, in eenen goeden dag, weet alles op te vangen. Het leder reist nu van het eené karnp naar het andere, beide vleugels worden goed gelanceerd en zetten goed over, doch de verdedigingen kunnen allës opklaren. Nochtans gelukt het Thielt het eerste doel der partij aan te teekenen aan de 38e minuut, alswarineèr de beide backs van Yper, ten gevolge van het vooruitrukken, ge vallen waren. Korts nadien redt Marqonneau een bijna zeker doel. Nog 2 minuten blijven te spelen, Vansevenant ontsnapt, wordt in de gevaarlijke zone gemaaid en de penalty, daarop volgend, wordt onmeedoogend door Molein binnéngekogeld. Daarop komt de rust. Nauwelijks hernomen of een hoekschop voor Cercle wordt afgedwongen. Deplancke zendt boven. Nog twee andere corners kunnen niet benuttigd worden. Nochtans dringen de onzen aan. Deplancke schiet op de paal, Laconte pakt op en zendt eveneens op de lat, Deplancke herneemt nog en kopt boven. Doch 't is enkel uitgesteld. Versailles levert recht streeks naar 't doel, de keeper stopt onvol doende en Molein, die goed gevolgd heeft, teekent de winning-goal aan na 10 minuten spel. Door dit succes aangemoedigd trekt Yper opnieuw ten aanval, bekomt corner welke niets oplevert. Thielt stelt nu alles in 't werk om maar den gelijkmaker binnen te krijgen en komt gevaarlijk opzetten. Het leder komt op de bovenlat terecht, maar Mar- qonneau kan zijn net vrijwaren. Voor het oogenblik zijn de bezoekers den baas, de twee hoekschoppen die hen te beurt vallen brengen evenwel niets op.Het spel begint stil aan van gehalte te verminderen, de voorlijnen treden niet meer doelmatig op en op corner voor Yper wordt het einde gefloten. Het eerste deel van mijn pronostiek is dus reeds goed uitgevallen. Wat zal er met het overige gebeuren Waereghem staat ons met onge duld af te wachten, want de twee nederlagen van verleden jaar liggen nog altijd zwaar op zijne maag. Zeker zullen zij alles in 't wérk stellen om op hunne beurt hoogtij te vieren, maar Cercle's mannen zullen van hunnen kant werken en zwoegen om eerlijk aan de bezochte club te weerstaan. De specialers komen dus toch geslagen van A. A. Moescroen terug, doch hunne neder laag is te verschoonen daar het resultaat eerder in hun voordeel moest uitvallen. Zeker was de in te halen achterstel groot aan de rust, daar de scoor 4-1 voor Moescroen aanduidde; maar nadien hebben de onzen zich hernomen en het enkel tot 4 3 kunnen brengen niettegen staande eene overdonderende meerderheid. Morgen is dit elftal bye. Klasseering Derde Speciaal A. A. Moescroen 4 3 o 1 12 7 7 Stade Kortrijk 5 3 I i 25 i5 7 Stade Moescroen 4 3 1 o i3 7 6 Waereghem 4 1 I 2 8 12 4 M eenen 4 1 2 1 711 3' YPER 5 o 2 3 g 11 3 S. K. Sweveghem 4040 5 18 o 't Was alsof ik verleden week ëen voorge- vóel had van hetgeen te Meenen ging gebeu ren. De scholieren ondergaan er immers de eerste nederlaag van 't seizoen, j. Maar te hunner verschooning dient ingebracht dat ze - na tien minuten spel enkel mët tien man den strijd moesten, volhouden, daar Verleure,:.., geraakt, het plein moeét verlaten. Ze zijn ons dus een weerwraak schuldig en dat zal S. K. Sweveghem moeten bekoopen. Klasseering Scholieren A. A. Moescroen 5 5o o ig 3 10 C. S. YPER 5410 32 7 8 Meenen 6 4 -2 0 i5 11 Ik Kortrijk Sport 6 3. 3 o i5 6 6 S. K. Swevegherft- 6- 'i -5 o 4 ><,3o- A2ri SdW. SweYeghëm -6 o 6 2." ,3ó - o Ei; cbljjk oïnen d'ë -Jhniofs', di D -z bril plöëg kóiriP^feh den, 't wëz'é ëert v'ëKfviit't'ig ifi'g VöW'cfras ■30

HISTORISCHE KRANTEN

Het Ypersche (1925-1929) | 1928 | | pagina 5