rtHHH D'fIKE SEAR D7PBE8 -:- Ociohra 1914 a Mai 1915 DL VIEUX RHUB QJANNA GANTOIS - VAN EXEM 12-28 Eet Ypersche - 2e Bijvoegsel - La JRécfion d'Ypres N° 35 Te verkrijgen in YPER bij Garage DESMET Garage GESMET t Essex Hudson Packard Etab. Fr. NOFLRCK, Ypres Suite Ce n'est Pas la Prem'ère fois que nous pouvons admirer ,gj]s actes de génerpsite. Ceci me rappelle le jour oü 400 és anglais et li prisonniers allemands arrivèrent chez nous. l'"des officiers nous enjoigoit de ne pas donner de douceurs allemands. Mais sitöt après son départ, je vis une des Lptir.elles partager avec eux ses cigarettes, puis il vint me gander pour les prisonniers «some jam» que je lui apportai c le consentement de la RJe Mère. Ce même jour, un petit Loiand, agé seulement de 16 ans, pleur ait a chaudes larmes, iyant Que 'es Anglais allaient le tusiller. J'eus bien de la Line a lui faire comprendre qu'il serait fort bien traité par les lDglalVers le soir, une douzaine de shrapnels prés de l'Ecole gienfaisance. Le Rd M. Baelde vient recommander a M, le 'ure une familie de réfugiés qui se trouve dans la plus grande létresse, M. le Curé chargea Soeur Livine et moi de nous y 6j Brielenpoort». Nous y trouvames la mère alitée depuis [0i5 semaines, dévorée par la fièvre, la bouche, les dents étaient [0jres comme de l'encre. je m'enquis de son mari. Elle me épondit par signes qu'il était a ses cót'és. Mais il était sous le d'oü a grande peine nous le retirames, ce dont il nous remer- d en nous crachant a la figure II était si malade le pauvre oirnne qu'il divaguait et croyait fumer. Cinq petits enfants sales en désordre, comme tout le reste d'ailleurs, jouaient dans la jême pièce, la scule de la maison avec un petit réduit qui ser- lait de grenier. Ils n'avaient pas mangé de la journée. Le gamin eH ans me coupa du bois pour faire du feu. Je préparai de soupe avec le Bovril que j'avais apporté, puis la viande que Baelde m'avait remise pour eux. Entre temps, Soeur Livii.e 'occupa, a la faible lueur de notre lanterne, a laver et a rarrai- le père. Je mis ensuite coucher les petits. Pauvre couche ;inq ou six vestes de soldats étendues dans un coin de la hambre et, pour se couvrir une couverture et deux autres ■stes. Ce fut alors au tour de la mère a être lavée et rafrai- hie, mais elle était si faible qu'une seule ne put suffire a la esogne. Le lendemain, la voiture des Friends» vint enlever s deux malades. Les enfants, par les soins généreux du Rd loyen Debrouwer, furent confiés a une femme du voisinage. )e temps a autre, soit lui, soit moi, nous allames les visiter, prés quelques jours, on dut emmener deux des garqons a l'höpi Lorsqu'ils y arrivèrent, père et mère avaient déja passé a une ïtre vié. M. le Curé se chargera des enfants a 1'avenir. icr Mars. Cinq ou six shrapnels éclatent au cimetière ifil, quelques autres au Kruisstraat M. le comte de Beau lont et M. Chopard sont venus aujouvd'hui faire offre a M. le jure d'un chateau en Normandie pour y recueillir a leurs frais !s orphelins d'Ypres et rles environs. Bell; oeuvre que M. le «ré rêvait déja depuis longtcmps. DfS orphelins il n'en man- |ue pas, mais tout le ieste! Allors! bientöt ce sera fai'. Malgré la neige, la pluie et le vent, le Search Party it ses explorations. II faut que je relate ici un trait frappant protection toute providentieildont M. Stonford et moi avons été l'objet aujourd'hui. Dans une petite cave, sous les Halles de la Boucherie oü nous nous trouvions, surpiis par une averse, une brave femme nous offre une chaise et nous invite a nous reposer en attendant que la pluie cesse. Puis tout en s'excusant, elle se met a plumer un poulet pour le souper d'un officier. A peine assise, comme poussée par une main invisible, je me léve et je sors. M. Stopford, un peu étonr.é de ce brus que mouvement, me suit. A peine sommes nous au milieu de la rue que, sous la poussée du vent, les murs calcinés des Halles s'effondrent, ensevelissant sous leurs ruines la femme qui venait de n ms parler. Avec l'aide de deux ou trois hommes, nous entreprimes le déblayement et après une demi heure de travail nous pümes retirer la victime. Elle fut transportée chez Dehaene, en face du Couvent, oü M. le Curé lui donna l'Extrême Onction et Oü Soeur Livine, sur l'assurance que lui donna le docteur Manning que la mort était certaine, l'ensevelit. Heureusement la tourmente ne fut pas de longue durée, car beaucoup de pareils accidents seraient a craindre. De 11 h, a 1 h. 1/2 le bombardement reprend d'une faqon intense. 2 Mars. A Saint Jean, les obus ont tué cette nuit dix sept soldats et en ont blessé plusieurs des civils aussi ont été atteints et trois voitures ambulancières des Quakers ont eu bien a faire cette nuit. Dans la journée, les obus continuent de nous arriver. M. Stopford et moi nous en vimes tomber des éclats a nos pieds, au moment oü nous analysions l'eau dans la brasserie Donck. La détonation était formidable et je ne sais trop comment la forte secousse ne nous a pas précipités dans la citerne ou verte au bord de laquelle nous nous trouvions. Ah! si nous n'avions pas nos bons anges gardiens. Un taube survole la ville. 3 Mars. M. Chopard et M. le Curé vont soumettre le projet de l'orphelinat a M. Ligy, président de la Croix Rouge» et ensuite a M. Stoffel, président du Comité improvisé. Tous tombent d'accord, et M. Baus, trésorier de la Croix Rouge fait un don de 3.000 fr. pour l'ceuvre nouvelle. Dans l'après midi, M. le comte et Mme la comtesse d'Ursel viennent trouver M. le Curé pour i'oeuvre de la literie et des vêtements pour typhoïques et réfugiés. Nous devons les recevoir dans notre salon-cuisine. Ce même jour, j'accompagne Mme la comtesse pour faire des emplettes de toile pour literies et pour chemises le tout s'élève a plus de 1.200 fr. Le travail sera confié a des jeunes fiiles réfugiées. Une liste de pauvres trouvés au cours du Search Party est remise a la généreuse bien- faitrice. La classe de Soeur Anna est désinfectée et les portes et les fenêtres rafistolées le mieux possible. Christine Bartier y fera les literies. Le grand parloir servira de dépot. Avec les i5o fr. qu'on m'a remis, je payerai les premières ouvrières en attendant les i.5oo fr. proinis par M. Young. 4 Mars. M. le commandant Young est revenu a Ypres et M. Baker retournera en Angleterre. Ce dernier a fait beau coup de bien et de besogne en peu de jours, en se dévouai.t pour tous, tant civils que soldats. Que Dieu l'en récompense A snivre. is onvergelijkbaar in fijnheid en smaak en is zeer aanbevolen in 't fijn gebak en in grog Bestaat ui: drie soorten Food, Qroen en Blauw list Mad. Angèle Bouckaert, Veurnesteenweg, 100. MM. M. Berghman, Boterstraat, 28. Th. Dietyck Lamoot, Vandenpeereboomplaats, 11. C. Ghesquière, Zonnebekesteenweg, 94. Jos Gryson, Maloulaan, 34. Dan. Heughebaert, Pateelstraat, 9. G. Hollevoet, Jules Capronstraat, 7. L Isaac, Jules Capronstraat, 34. C. Leupe, Dickebuschsteenweg, 125. Lamaire, Zonnebekesteenweg, 24. H. Lowagie-Roose, Lange Thouroutstraat, 48. Abdon Maertens, Rijsselstraat, 11. Léon Vandermarlière, Rijsselstraat, 170. G. Van Wonterghem, Boterstraat, 12. -00 153 Maarschalk Fochlaan, 5, YPER RIIXIR D'ARQUES FINE DURAND Cie a&t ook de Fijne Likeuren fcLlAiK i> Voor uwe AUTOS wendt U tot de Groote Markt Yper Nieuwe en occasie autos. Aankoop en over name. Verkoop met krediet. Pour AUTOS neul's et d'occasion, achat et reprise, vente-a crédit, adrèssez vous au Grand'Placc YPRES BOUWMATERIALEN Steers kapper» j Grafzerken, Marmerwerk Kolen Dickefousch steenweg, YPER (bij de Statie) AOENCES DES AUTOS Demaudez un essai a Vagerxe régionale I li IIIIWjliilIflTTÏ S S Voor Het groot zich wenden bij s SARANTI Fj*»SD BY CONNÓlStu"'

HISTORISCHE KRANTEN

Het Ypersche (1925-1929) | 1928 | | pagina 15