La grande Pitié de rotre Bibliothèque Les Provinces de Flandre ou Les Provinces - Belgiques Sluiting der dooibarrieren {Suite) L'ancien palais épiscopal, dont nous avons préconisé la reconstruction dans notre article précédent, serait il trop vaste pour abriter les flections de notre bibliothèque Telle est la question que nous désirons examiner aujourd'hui avec nos lecteurs, du jjoins avec ceux d entr eux qui ne mesurent pas au compte-gouttes des dépenses de toute première nécessité et qui, avec une clair voyance bien justifiée, prévoient pour notre ville, une augmentation notable de sa popula tion, correspondant a un nouvel essor jfldustriel. Les locaux de notre bibliothèque se com- posaient, avant leur destruction par la guerre, Tune salie de lecture assez exigue, il est vrai, fflaisbienéclairéeetchauffée,d'une salie réser- vée spécialement au service de la bibliothèque populaire, et d'une vaste salie de dépót, qui n'était autre que l'ancienne chapelle privée des deux derniers évêques d'Ypres. En outre, une salie de réunion pour la com mission administrative, faisant office, en même temps, de bureau pour le bibliothécaire, et un logement pour le concierge, assuraient, plus ou moins convenablement, les besoins administratifs de eet important rouage. Le legs important de la bibliothèque Alphonse Vanden Peereboom, ce grand Yprois auquel nous tenons a rendre hommage en passant, amena, dès cette époque déja, un encombrement qui ne tarda pas a devenir inextricable par la suite. II nous souvient que les rapports annuels du bibliothécaire, dans leur clarté et leur concision habituelles, pré- conisaient périodiquement, des palliatifs a un malqu'une administration,trop parcimonieuse, refusait de reconnaitre. Tantöt, c'était la transformation de pilastres en armoires, tantót incorporation d'un immeuble adjacent, tan töt l'expurgation compléte de toutes les non- valeurs et des collections trop encombrantes, pour lesquelles la ville daigna accorder un abri dans les combles de l'école moyenne. Une telle situation ne pouvait perdurer, et une solution définitive devait y être, enfin, apportée par le transfert de la bibliothèque dans l'ancienne prévóté de St-Martin, nou vehement restaurée, en même temps que les archives et le musée communal. C'est a un projet de cette importance qu'il y a lieu de revenir actuellement, et puisque le gouvernement ne consent pas encore, jus- qu'ici, aréédifier la piévóté, c'est vers l'ancien palais épiscopal qu'il convient de nous orienter. Ce palais, que la plupart des Yprois se re présentent encore, fut édifié en 1695 sur l'em- placement de l'ancien palais détruit par un incendie en 1689. Sa destination première ne dura done qu'un siècle, puisqu'après le départ du dernier évêque d'Ypres, Mgr. le Comte d Arberg, les bureaux du génie y furent instal ls et qu'ensuite dame Thémis s'y logea jusqu'au moment oü, terrorisée par les bom- bardements, elle s'assura une retraite, même pvant bourgmestre et échevins. Qu'on nous permette ici un petit croquis dune future bibliothèque avec ses dépen dances Une vaste salie de lecture a 1 étage, s' la nécessité d'un éclairage par en haut se fait sentir, et, en tous cas, du cóté du Jardin Public, paree que l'orientation, au Nord, est em'nemment favorable. De vastes salles de dépót, avec des réserves Suffisantes pour un avenir même éloigné, kciliteraient les classements et tous les rema nents ultérieurs. Voila. pour l'étage. Mais le rez-de- chauSSée C'est la le hie. A ce sujet, nous av°us.des conceptions fort modernistes, en ce SeRS que rioüs n'eüvisageons pas seulément bibliothèque comme une nécropole du 1Vre oü de poudreux in iolios jquissent d un IeP°s éternel, tandis que le bouq^W^-jour retient I'attention du lecteur par le bruit fait autour de son apparition. Une bibliothèque doit être de nos jours, une sorte de sanctuaire de la pensée, un centre vers li-quel con vergent toutes les manifestations de l'esprit humain. C'est dans eet ordre d'idées, que nous voyons établir au rez-de-chaussée de notre palais, une salie de conférences et d'auditions de musique, dite musique de chambre, une salie d'expositions temporaires, oü certaines curiosités de notre dépót et même d'autres collections, pourraient être proposées a I'attention du public. Par exten sion même, cette salie pourrait servir a des expositions de certaines oeuvres de peinture, de sculpture, oü même d'arts mineurs. Enfin, réservant, du cóté Su l, la vaste salie des pas- perdus d'autrefois, nous y installerions un musée de moulages oü, par un savant éclec- tisme, quelques purs chefs d'oeuvre de l'antiquité voisineraient avec des productions sculpturales célèbres du moyen age et de la Renaissance. Dispose-1-on encore de quelques emplace ments? Nous y voyons établir, par la suite, un cabinet d'estampes, un cabinet de médailles et même un petit musée de folklore, afin que notre futur musée de la Boucherie ne ressem- ble plus, comme jadis, a un capharnaum. La province faisant toujours a l'instar de la capitale, ce serait, en somme, une minia ture de palais des beaux arts, oü, comme au palais Horta, a Bruxelles, viendraient éclore toutes les manifestations de la pensée. Rap pelons, en terminant, ces paroles, toutes de circonstance, de Ch. Nodier Après le plai- sir de posséder des livres, il n'y en a guère de plus doux que celui d'en parler, et de com- muniquer au public ces immenses richesses de la pensée qu'on acquiert dans la culture des lettres. PYRÈS. Dans le numéro du 5 Janvier de La Région d' Ypres a paru un article extrait, dirait-on, d'un livre du cardinal C. Bentivoglio, écrit vers 1720, et oü l'on semble vouloir préten- dre que les états qui forment actuellement la Belgique étaient désignés dans leur ensemble sous le nom de Flandre, aussi bien sous la domination autrichienne au 18' siècle que sous la maison de Bourgogne au i5e siècle. De nos jours, les aciivistes séparatistes- flamingants continuent aussi, après les auto rités allemandes sous l'occupation néfaste de 1914-1918, a donner le nom de Flandre a toute la région flamande de la Belgique, bien qu'au moyen age le duché de Brabant, qui compre- nait les provinces actuelles de Brabant, d'An- vers et le Brabant hollandais, fut plutót en rivalité avec le comté de Flandre, et que la province actuelle de Limbourg faisait partie de la principauté de Liège. Ces gens la ne se gênent pas pour falsifier l'histoire de notre pays pour attirer dans leur mouvement anti national les gens peu instruits. Sous le règne de Charles Quint, dans lrs années i5oo, et de son fils Philippe II, les diveis états compris entre l'Allemagne et la France, n'étaient- ils pas connus sous le nom de Pays-Bas Et lorsque, sous Philippe II, les provinces du Nord eurent fondé, par l'Union d'Utrecht, la République des Provin- ces Unies, les états du Sud ne furent-ils pas connus sous le nom de Pays Bas Espagnols Et sous le règne des Aichiducs Albert et Isabelle, lorsqu'rls formèrent un groupement d'états indépendants(de 1598 a 1621) ne furent- ils pas appelés Etats Belgique unis ou Pro- vinces Belgiques Ainsi, un professeur de Leyde, D. Heinsius, disait en 1602 dans une tragédie sur la lutte des états des Pays-Bas contre Philippe II. Heureux, mille fois, 6 Belgique-Province, De voir par un Achilleun si grand tort vengé». En 1619, Louis Duchateau parle de la reli gion pt étendue de$ ProvincesBelgiquesUnies, désunies par la religion. En 1761, un écrivain de la Flandre, A.F.J. Dumées, publia a Douai des écrits historiques sous le nom de Annales-Belgiqn <s Et l'Impératrice d'Autriche, Marie-Thérèse, dans ses édits, oü elle énumérait tous ses titres comme souveraine de ses nombreux états, lorsqu'elle voulait désigner l'ensemble des états compris entre l'Allemagne, la France et la Mer du Nord, les désignait sous le nom de Nos Provinces Belgiqueset réservait le nom de Flandres pour le comté de ce nom. Ainsi, dans un édit que nous avons sous les yeux, elle disait Marie-Thérèse, ^ar la grace de Dieu Impératrice Douairière des Romains, Reine de Hongrie, de Bohème, etc., etc., etc. A tous ceux quicesprésentes verront, Salut. Voulant faire ressentir a toutes les classes de nos sujets nécessiteux, les effets de Notre attention particulière a chercher les moyens de soulager leur sort, et faisant attention a ce que, dans Nos Provinces-Belgiques, la charité de Nos sujets a pourvu par plusieurs fonda- tions, aux secours des pauvres de condition civile, tandis qu'il n'y existe que peu ou point d'établissements pour ceux qui sont de condi tion militaire, si l'on en excepte les soldats invalides, Nous avons résolu de faire une fondation permanente pour les enfants et veuves de soldats de Nos troupes. Et comme l'Abbaye de Messines, en Notre Province et comté de Flandres, fondée par Nos Prédécesseurs, ne scauroit subsister dans sa forme actuelle, Nous avons établi et érigé, établissons et érigeons a perpétuité, par les présentes, dans 1 Abbaye de Messines, en Notre dite Province de Flandres, une fondation pour les enfants et pour les veuves de soldats de Nos troupes, de la forme et de la manière suivante (Suit le règlement de l'établissement, puis l'ordre d'enregistrer l'édit, et l'ordre de l'exécuter). En foi de quoi, Nous avon-s signé les pré sentes et Nous y avons fait mettre Notre grand scel. Donné a Vienne le 3o Aoüt mil sept cent soixante-seize, et de Nos règnes le trente- sixième. (signé) Marie Thérèse. Voila assez de preuves, semble t il, pour démontrer que la dénomination Flandre-,ne peut avoir été donnée a l'ensemble des ét^ts formant actuellement la Belgique, si ce n'est peut être par erreur dans les'années 1400, soys la Maison de Bourgogne. Chercheur.., Op bevel der Hoogere Overheid zijn vanaf middernacht tusschen 14 en i5 Januari 1929 de dooibarrieren, in gansch de provincie, gesloten. Vanaf dezen datum cn tot nader bevel, worden de volgende schikkingen van kracht Het is verboden aan een voertuig meer dan twee trekdieien aan te spannen. De voertuigen, welke bij de bekendmaking van de sluiting der barrieren op weg zijn, mogen hunne reis voortzetten tot in de kom der naastbijgelegen gemeente. In geval van overtreding aan bepalingen betreffend de gewichtsbeperking, mogen de bevoegde ambtenarenen bedienden, die voer lieden verplichten in de naastbij gemeente te lossen of uit te spannen. Weigert een voerman zulks te doen, dan wordt het voertuig opgehouden op kosten en risico van den overtreder, ongeminderd de boete en de straffen die kunnen uitgesproken worden krachtens art. 2, 2bis en 3 der wet van 1 8 1899 en 1-8-1924. P. S. De aandacht der belanghebbenden wordt tevens gevestigd op art. 26 van 't K. B. van 26 8 1925, dat zegt De gespannen van de voertuigen, waarvan'- de wielen met elas- tische banden belegd zijn en van de voë'f- tuigen "die in. sneeuwtijd rijdenmoeten vööt*- zien zijn van rinkelbellen, ten einde het publiek van hunne komst te verwittigen

HISTORISCHE KRANTEN

Het Ypersche (1925-1929) | 1929 | | pagina 3