dentistb
Gemeenteraad van Yper
Réflexions désawL I
De Oorlogsschadevergoeding
Mme VANDENDRlESS
rende op de caerte figurative van de gelegentheyd
van de jej. henwoordighe vaert der stede van Ypre,
beginnende, an de voorn stede tot ende metten
blauw en-over dracht mette declaratie van het
concept om dezelve te brynghen up eenen egalen
bodem van acht voeten zomer waters, weerende
de vier overdrachten inhoudende oock de esti
matte va.n 't gonne tzelve zoude commen te becos-
tighen, mitsgaders den tyt, menichte van de
werckliede.n endede maniere om tzelve te doen.
D'après ce plan et devis le canal devait
avoir une longueur de 1726 verges et pouvoir
contenir une profondeur de huit pieds d'eau.
Pour l'exécution, il fallait douze cents ou-
vriers, l'espace de quatre étés. Le premier
été, il fallait creuser a vingt deux pieds de
profondeur, a commencer du quai actuel
d'Ypres jusques a mi chemin du pont de
Boesinghe le deuxième été, l'ouvrage de
l'aniaée précédente devait être approfondi de
onze pieds et continué a cette profondeur jus
qu'au Mentenoverdracht Le Mentenoverdracht
était situé vis a vis de l'écluse dite de Buyse
qui décharge les eaux de l'Yperleet dans le
canal non loin 'du pont de Boesinghe). La
troisième année on devait app ofondir de huit
pieds, huit et demi pouces ce qui avait été
creusé précédemment et continuer sur ce
niveau jusqu'au Blauwen overdracht. Enfin, la
dernière année toute la longueur du canal
se rait appro ondie de huit pieds.
Le canal en projet devait être creusé entre
l'Yperleetet l'ancien canal qui a été en partie
comblé par les terres tirées du nouveau.
Le dépense totale, selon le devis, devait
monter a 537.413 florins, non compris l'achat
d'environ deux cents mesures de terres qui
devaient être emprises pour y faire passer le
canal projeté.
L'exécution fut de nouveau remise et le
II Juin i63o, les ingénieurs De Buck, Scho-
kaert et Van Maurissen présentèrent un nou
veau devis montant, y compris les sas de
Boesinghe et de Nieuwendamme, a 504 708
florins. L'on voit par ce devis qu'il était
question de constrüire un sas a deux bassins
rachetant chacun une chute d'eau de dix-huit
pieds. Chaque bassin devait avoir une lon
gueur de quatre vingt dix pieds sur soixante-
quinze pieds de largeur et l'ensemble devait
coüter quatre vingt-cinq mille florins.
Le 27 aoüt 1637, les ouvrages de creuse-
ment étaient a peu prés terminés un ingé
nieur, qui n'est pas nommé, fut envoyé avec
les échevins d'Ypres, pour visiter les travaux
et pour examiner l'endroit le plus convena-
ble pour y constrüire le sas. Le rapport de
ces délégués nous fait connaitre que le crcu-
sement n'avait pas été fait d'après le plan
primitif de l'ingénieur De Buck et il y est
proposé d'élargir le canal d'après ce premier
plan (volghende het eerste afsteek dan of ghedaen)
Cetélargissement devait coaler environ 12 000
florins de plus.
Les délégués proposent de constrüire le sas
trois bassins, chacun d'une chute de huit
pieds d'eau, retenus par quatre paires de
portes (met vier paer slachdeuren). Le sas
devait ainsi coüter au moins cent mille florins.
Nous venons de voir deux projets de con-
strucdon pour le sas et aucun d'eux ne fut
exécuté.
Le 19 février i638, Osten Westbusch entre
prit les ouvrages de cerrassement da sas,
Jean de Viane en fit les murs, et, le 22 mai
suivant, la main d'ceuvre de la charpente fut
adjugée a Pierre Videnier pour la somme de
n5o florins. Dans les conditions de l'entre-
prise il est dit plusieurs fois que l'ouvrage
doit être exécuté d'après les ordres de l'ingé
nieur (500 den ingeniaris het ordonneren sal),
le nom de eet ingénieur n'est nommé nulle
part, mais nous voyons que ce fut l'ingénieur
Barthélemi De Buck, dans une pétition adres-
sée a la régence d'Ypres par la veuve de
Pierre Videnier, réclamant le payement des
ouvrages faits en surplus par feu son mari.
Elle dit qu'elle saisit le moment opportun
pour réclamer ce payement vu la présence a
Ypres de l'ingénieur De Buck, qui a connais-
sance de tout ce qui a été exécuté en dehors
de l'entreprise. De Buck fut done chargé de
l'exécution des travaux du sas ce fut lui
qui en avait dressé les plans, comme il avait
dressé ceux du canal. Le 25 mars 1642. De
Buck revient a -Boesinghe pour terminer 1 af
faire de l'emprise des terres incorporées
dans le canal et le sas.
le sas fut construit a un bassin, avec
deux paires de portes met twee paeren slag
deuren), devant s'ouvrir chacune au moyen
d'un cabestan. Construit de cette manière, il
rachète une chute de 6 mètres 80 centimètres,
tandis que les écluses du fameux canal de
Languedoc, qui ont honoré le règne de Louis
X'V, n'ont qu'une chute moyenne de quatre
a cinq mètres.
Notre sas a une longueur de 160 pieds, sur
vingt-trois pieds, deux pouces de largeur entre
les murs L'ingénieur Jean Dubye a, mais a
tort, l'honneur de l'avoir construit.
L'honneur du perfectionnement seul et non
celui de l'invention lui revient
Au mois d'aoüt i658 on était a réparer la
pointe sud du sas Dubye, alors ingénieur
des quatre membres de Flandre et éclusier
de Boesinghe, oü il avait sa résidence, remai-
qua plusieurs défauts a corriger et il fit obser
ver que le sas, après quelques années, aurait
pu être totalement détruit par l'irruption des
eaux qui menaqaient d'envahir les écluses par
la pointe sud. Dubye dresse un plan ou plutót
des plans d'amélioration, avec un projet de
réparations
La pointe sud fut convenablement réparée
par Dubye quiy mit deux portes busquées afin
de contenir la force des eaux et de résister a
toute irruption. Les murs latéraux furent haus-
sés et les ouvrages souterrains en magonne
rie, jusqu'alors a découvert, furent recouverts
de grandes pierres de grès
II est douteux si les réservoirs établis der
rière les bajoyers pour économiser une partie
des eaux a chaque éclusée, ont été construits
par De Buck ou par Dubye. A voir l'ensemble,
ils appartiennent a l'ouvrage primitif, quoi-
qu'il n'en soit pas fait mention dans l'entre
prise. Ce procédé bien simple, semble avoir
été exécuté au sas de Boesinghe pour la pre
mière fois on l'a imité par après dans
d'autres localités.
Le Magistrat d'Ypres accorda, le 22 Mars
1657, une somme de trente florins au chanoine
Sanderus, pour faire face aux frais de gravure
des plans des éclüses de Boesinghe. La
Flandria illustrata ne donne pas ce plan que
le bon chanoine a oublié, ou qu'il se proposait
peut être de donner dans une deuxième
édition-
Zitting van Maandag 28 Jaruari 1929, om 18 ure
DAGORDE
Processen-verbaal der zittingen van 22
en 2Q December IQ28.
2. Stedelijk kerkhof grondvergunningen.
3. Stads eigendommen verkoop van grond.
4. Pilckemstraat - velobaan aankoop
van grond.
5- Heffing van opcentiemen op de cedelbe
lastingen aanvullende bepaling.
6. Openbare Onderstand Begrooting voor
het jaar IQ2Q.
7. Openbare Onderstand pachtvermin
dering.
8. Autobusdienst Yper-Meenen.
9Nijverheidsschool rekening voor het
dienstjaar ig28.
10. - Karnaval - ig2g - Politiebevel.
Reinigheids- en Ruimingsdienst
aanbesteding.
12 Koninklijke Hofbouwmaatschappij
aanvraag om toelage.
i3. Mededeelingen.
On liquide a grands coups les do I
guerre. On ferme, on ferme, 0n
En attendant, les mfortunés sLi'"161"' I
n'ont pas eu la veine d'être servis^^
après l'armistice se voient arranvé* aUSsitöB
fagon 8 cru*
II est de lait qu'une jurisprudence A I
en plus sevère est appliquéè Non seu^»
on refuse le co< fficient de remploi pourT
part des cas sous des prétex es divers
encore le pauvre bénéficiaire est n "IB
valeur or 1914 - soit en francs-papier*
centimes! 1
Pour le tribunal compétent un franc re I
toujours un franc et aucune distinctionn'®
faite entre le sinistré réglé en 1919 lorsquejl
livre cotait 37 francs et celui qu'on indemnisl
actuellement qu'elle vaut 175 francs I
Pour ajouter encore a cette pénible sit J
tion certains commissaires de l'Etat épr0J
vent le besoin de faire montre d'une férocij
rabique dans l'examen des demandes qui leiS
sont soumiscs I
Exemple un industrièl réclamait le paJ
ment d'un attelage composé d'un camion et j
deux chevauxquiavaient été réquisitionnésel
pleine rue par l'armée allemande en igt5, 1
Le commissaire de l'Etat refusa d'accordel
le coefficient de remploi en invoquant quell
privation de son matériel n'a pas empècbl
l'intéressé de continuer son exploitation el
outre, il rejetta l'indemnité réclamée pour li
harnachement des chevaux paree que le boi
de réquisition n'en faisait pas mention
Cet impayable Lebureau dans sa candeui
naive s'imagine-t il done que le caporal quii
présidé a la réquisition se sera attaché dam
les brancards et que les deux chevaux auronl
été menés a la caserne par les naseaux...
II ne lui a fallu que dix ans du reste poui
déposer son rapport a ce propos.
En présence de pareille... mettons simpli-
cité, il ne reste plus au sinistré qu'a continuer
d'attendre sous l'orme tout en maudissanties
ineffables juges des dommages de guerre»!
La Gazette 14-1-29.
Met alle geweld is men bezig met de oor
logsschade te likwideeren. Binnen kort won
den de deuren gesloten.
Inmiddels worden de ongelukkige geteister-
den, die de kans niet gehad hebben seffens
na den wapenstilstand bediend te zijn ge
weest, op krasse wijze behandeld. Het wordt
hoe langer, hoe erger. Bovendien krijgt de
arme geteisterde in plaats van goudfranken,
waarde 1914, papierfranken aan i4cenlimen!
Voor de bevoegde rechtbank blijlt een frank,
een frank. Geen onderscheid wordt gemaakt
tusschen de geteisterde die bediend werd
toen het pond 37 frank stond en de geteisterde
die na 10 jaar wachten voldoening krijg'
wanneer het pond tot 175 frank is gestegen.
1 ot overmaat van ongeluk geven de staats
kommissarissen blijken van ongehoorde wreed
heid. Een voorbeeld een mjveraar eischte de
betaling van een gespao, bestaande uit een
vrachtwagen en twee paarden, opgeëischt
door de Duitschers in volle straat, in igt-5.
Welnu, de Staatskommissaris verwierp
de,
vergoeding voor de harnassuring der paarden,
onder voorwendsel dat dit niet vermeld ston
op de rekwisitie bon I Alsof de Duitse
die de opeisching deed, zelf de vrac^wa^j.-
voortgetrokken had en alsof de Paar en g,
hun neusgaten naar de kazerne wer en
leid En het heeft tien jaar geduurd, om
dergelijke vaststelling te komen
(BrugscKH^^^fij^
47, Rue de Dixmude, 47, 4 7