fflORNAL D'ÜNE SIEOR D' if PRES Octrhre 1914 a Mal 1915 GEBROEDERS DEPLANCKE Nieuwe VELOS Nr Alb,Ridey,Rijselstraat,lM,l/S Ziedaar het goede tijdstip... Voila la bonne saison... F. LEPERCQ-VERSTRAETE Hel Persche - 2e Bijvoegsel - La Ftégion cL'Ypres N° 44 Koopt zuivere HONING FRUITBOOMEN Mekanieke Steenzagerij Steenhouwerij dArbres Fruitiers Camiel VERFAILLIE bi] den bijenKweeher zelf oRjl BicKebuschsteenweg - Chausséa de Bicüebasch Y P II E S vgrtïücht aan goede halve prijs State x5 Avril Notre bon Curé a porté hier le Saint- Sacrement a dix-huit malades ou blessés, qui se sont acquittés igj du devoir pascal. Q'etait touchant de le voir passer ainsi rochet et velum, precédé de dt ux enfants de choeur portant sonnelte et flambeau. Mais combien plus encore la foi nous jjontrait lémouv'ant spectacle d'un Dieu infini, visitant ses juvres créatures dans leurs plus humbles léiuits pou- saiisfaire j0n amour- Beaucoup de sol lats sont arrivés hier dans ia loirée. - Les Allemands envoient force obus le long du canal, près du Kruisstraat oü l'on portait les résidus de la ville ;r0yaient ils que c'étaient des fortificatio; s Ce matin, Michel Ossieur, en maniant un obus non éclaté, l'a fait explostr. II eut |gg jambes enlevées et mourut peu d'instants après. Vers 10 h. i2| en allant visiter les typhoïques, M. le docteur Thomson et joi, nous pümes voir un avion all mand qui lanqait des horn es sur des ■soldats anglais. II fallut nous garer et plus d'une. Uiombe tomba près de nous. Si l'on se fait a ce jeu lal Cinq nouveaux cas de typhus. Deux autres entre Saint en et Langemarck nous sont cités par un aumónier franqais. 17 Avril Hier, un aéroplane allemand a été descendu jjtre Vlamertinghe, Dickebusch et Poperinghe. Encore un gros de mur s'est effondié dans notre couvent. Un avion boche [été abattu près de la porte de Dixmude. Un des aviateurs itait mort l'autre gravement blessé. II y a beaucoup d'avions, par le beau temps. Le docteur Fox, le docteur X... et moi, en allant visiter les deux typhoïques qu'on nous a signalés hier, aous iumes obligés de descendre de l'auto pour enjamber les Hls de fer tendus a un kilomètre autour de la ferme Hoflack. Un caporal franqais demanda nos papiers. Seul, le docteur Fox put en présenter, et comme ils étaient anglais, nous ne pümes passer. Heureusement, apès une dizaine de minutes d'attente, je vis l'aumónier qui nous avait prié d'aller a la recherche des malades et la défense fut levée immédiatem-mt. La lerme avait été incendiée deux jours auparavant par les Alle mands et nous trouvames les malades dans la grange. Ils étaient trois et furent conduits au Sacré- Coeur 4 heures. De minute en minute, le canon donne un coup lormidable. Un aéroplane jette trois bombes. - 7 heures. Une ittaque violente commence et la triple artillerie bat son plein. 18 Avril. Le record des coups de canon est pour auiourd'hui Pas moir.s de trente par minute et cela dure depuis 7 heures du matin. 1 hture. Les canonniers sem ilent se relacher un peu II est temps Ce bruit assourdissant finirait par nous a re perdre la tète Les Alliés ont er levé cirq tranchées vers Gheluvelt ct on amène cinq prisonniers. Mais que de ruines Sur la route d'Elverdinghe, cü nous so nmes allés chercher deux typhoïqu s, ce n'est plus qu'un tas de pierres, de briques, de verre. En face de leghse, l'auto dut s'arrêter et on dut continuer la route a pied. Pas ame qui vive Tout était désert. Un grand chariot chargé de meubles et a moitié démoli semblait attendre le moment de partir. Un obus tombé derrière nous, nous envoyant quelques morceaux de bois, de terre et de verre, vint nous tirer de notre conster nation, et deux officiers, sortis je ne sais d'oü, profitèrent de eet instant pour pre dre ma photographie au milieu du nuage de poussière dans lequel je me trouvais. Un second obus tomba sur l'égiise au moment oü M. Armstrong se préparait a mettre l'auto en marche pour retourner chez nous, et tandis que les craquements de verres et l'éclatement de pierres se poursuivaient, un gros morceau de fer vint s'abattre entre M. Aimstrong et moi, et cassa onze tuyaux de notre voilure, dont l'eau s'échappa immédiatement. Plus moyen de rouler après cela. Quatre officiers canadiens, en route vers Elve dinghe, se ha'èrent de faire volt face et M. le docteur Fox les pria de me reconduire au Sacré-Coeur, oü M. G.-W. Young s'empressa d'envoyer une ambulance a la rescousse du véhicule endommagé. 19 Avril. L'attaque n'a été suspendue que vers 10 heures du soir. Ce matin, apiès le service célébré pour M. Dethoor, au moment de transporter le corps au cimetière, l'arrivéa d'un shrapnel a obligé le cortège de retourner sur ses pas. Au Bascule oü je me trouvais vers 9 heures avec le docteur Fox, tous les habitants s'étaient sauvés dans les champs. Au cimetière, croix, portraits, etc., volaient en éclats jusqu'au Cattotjes Sous une maison qui venait de s'écrouler, nous trouvames deux morts et un blessé. Le cadavre d'une jeune fille frappée dans sa fuite avait été ramassé par M. l'ingénieur Vanderghote. Je la reconnus pour être la cousine de Julia Lenoir, une de mes élèves elle devait avoir 22 ans. Notre tournee chez les malades, ce jour la, fut bien interrompue. C'était la première journée du deuxième grand bombardement, qui dura quinze jours. Près de la porte de Goemaere, les enfants joualent encore dans la rue et les oiseaux chantaient encore, mais au premier obus les chants se turent, la gent ailée s'envola vers des lieux plus sürs et tous les marmots, criants et tremblants, coururent s'abriter avec leurs parents dans la casemate. Arrivés chez le nommé Jules, surnommé De Kin, il nous fut impossible de quitter la maison et nous nous réfugiames sous l'escalier. Durant vingt minutes que nous y fümes, plus de soixante obus se succédèrent, dont une douzaine n'éclatèrent pas deux tombèrent en face de l'endroit oü nous neus trouvions, sur la nouvelle sacristie (A suivre). Vooraleer uwe bestellingen te doen bezoekt de boomkweekerij Avant de faire vos achats visitez la pépinière V l>li II waar ge zult vinden een groote keus hoog- en laagstammige Rozen, Bosch en Haagplanten. Het alles van allereerste hoedanigheid. 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HISTORISCHE KRANTEN

Het Ypersche (1925-1929) | 1929 | | pagina 17