KAL DUNE SIEUR D7PRF.S nntnhre 1314 a Mai l9l5 Théo uwe VELOS R EN A U L T DËÏNTISTE Voor uws uitstapjes per Autobips 9 BJetf Ypersche - 2e Bijvoegsel - JLa JRéffion d'lTpres N° 45 iel VERFAII LIE Maurice VEBFAILLIÊ Comptable -.Organisateur De Beyne De blauwe L© Roy^fl Ariior» et Ie Rïtter M™ VANDENDRIESSCHE Suite s eprises, M. le docteur Fox voulut aller voir, i, is l'arrivée d'un nouvel obus l'obligea a reformer r d mier e lata en face de la maison, et les éclats, It pi ing, vinrent rouler a nos pieds. Le docteur u i ut chaud dans son mouchoir pour le garder en hi li ap ès une demi heure, passée entre la vie et accalmie rtlatwe nous permit de reprendre haleine "v ous trouvames beaucoup de chevaux tués ou sobiat qu soitait de son abri en ce moment, regut ur Fox d'achever les chevaux gravement blessés. I octeur continuait ses recherches, je retouinai au sa; s doun es blessés m'attendaient. J'y trouvai, l»i 1 J Demeester, de Passchendaele, agé de n ans, la mort. 11 avait le bras droit et la jambe gauche Roose lui donna l'absolution et une heure après, il rnur soupir. Sa mère et deux autres enfants avaient r le coup, et sa petite soeur de 5 ans était mortelle- e. Le pauvre père est a l'hópital, parmi les typhoï h t of, déja blessé et guéri antérieurement, fut tué. our, vers midi, Victorine Vanux, la femme Lacante deux enfants üevos et deux officiers regurent des raves. D'une maison effondrée, ensevelissant trois unr' femme parvient a se dégager indemne. M. Alph. iessche eut la tête coupée sa femme et son hls sont om bres. Deux autres tués ont été apportés au cou- en a deux autres au Gouden Bolle rue Carton et i les soldats de l'ambulance, 8ie division des Frangais, lutre plus de quarante blessés. C'est le prix des cinq reconquises, sans doute. En somme, terrible journée. WRIL. - L'aflreux bombardement d'hier, provoque ux départs Foeur Vincentia, Sceur Jeanne et les l'école Saint Joseph partent pour Poperinghe. Aujour- re les victimes sont nombreuses. Dans l'après midi, oml sur la brasserie Donck, porte de Menin, a tué pt rsonnes des cinquante qui s'y étaient réfugiées. En nt, je rencontrai une petite fille de g ans, Jeanne trainant son petit frère de 7 et sa sceur de 5 ans, rs Poperinghe 1 Voici le triste récit qu'elle me fit Sceur, nóus devons fuir a Poperinghe. C'est Yvonne dit (Yvonne, sa sceur, agée de 14 ans); elle a le bras m'a dit qu'elle allait mourir et qu'il me fallait prendre 1. n frère et de ma petite sceur puisque je suis l'ainée t et que maman est morte du typhus il y a quelques 1 Et papa? lui demandai je Oh ma Soeur, papa: mort aussi, e?r il parlait a M. Versavel au momènt' est entré et a éclalé tout prés du lit, aux pieds de M. Pour urr instant, papa était comme entouré d'étoiles ut fut obscur, car toutes les lumières s'étaient éteintes. Tout cela est alle si ■•re. Nous avions jusrement termine iujtce prière et nous jouions dans un petit coin de la cave. Nous nous sommes sauvés en grimpant au dessus des. morts et des blessés. C'est ainsi que vous nous voyez tout sales et pleins de sang t» Cette pauvre petite avait le bras cassé et les deux plus jeuiujs avaient aux jambes 'te graves blessures, d'oü le sang s'échap- pait. Je pris les pau-res petits avec moi et Claevs que je rtn- contrai chargea, le petit gargon sur son dos et pris la pe'ite fille sur le bras. Entre temps l'ambulance était arrivée les enfants furent pansés et emmenés aux casemates derrière l'éghse Saint Jacques (boulangerie militaire) tons les blessés, airiés de MdIe Cloostermans, avaient léussi a se glisser hors des cav«*s et furent emmenés au Sacré Cceur oü, en cette triste cir- constance, les docteurs anglais donnèrent, une fois de plus, des preuves d'un dévouement admirable; la nuit se past a a soulager les blessés, dont plusieurs avaient des membres enlevés. 22 Avril. Quelles tristes surprises nous attendent encore Hier, au retour de nos visites aux malades, vers 5 h., des soldats frangais (hindous) fuyant les tranchées, nous rencön- trèrent, criant et hurlant que les Boches les avaient empoisoïi- nés 1 Beaucoup mouiurent sur la route d'autres en proie a l'asphyxie demandaient a grands cris un pru de lait. Je revins a la maison tandis que le docteur, obligé de continuer, retourfta au Bryke porter ses soins a une ft mme. Mais celle-ci, effrayée par le bombardement, s'était enfuie dans les champs Oü le docteur Fox la retrouva après une heure de recherches avec son nouveau né. Elle fut conduite immédiatement au Sacfé' Coeur Au couvent je trouvai d'autres soldats encore, victimes des gaz empoisonnés on leur servait du lait chaud condensé. 25 Avril. 37 nouveaux empoisonnés ce matin (dan? la matinée du 23). Impossible de les mener plus loin que l'hói pital civil oü ils sont logés dans les caves Les moins maladei soignent les autres. C'est ce même jour, je crois. que les soldatjp canadiens ont regu une pluie d'obus asphyxiants qui en ont tüo un bon nombre. Nous aussi, nous regumes notre jpart un su' le couvent et deux, trois, aux alentours. Voila quiyest terrible L'eau me coula des yeux, mes, lèvres hlëuirent, j'étais prêté" suffoquer. La sensation était si excitante que j'avavs envie d'es calader un mur. Je saisis une bouteille d'ammoniafjue et reniflk fortement, puis je descendis a la eave et l'aspergeai av.ec liquide. Après quelques instants je mé sentis mieux et me rot a bóucher''toutes les fenêtres. Oh 1 ces obus-la vont m'obligef a partir d'ici me dis-je. En effet on a engage les civils évacuer la ville. Joseph Cottenier, Eugène Talon, Schoonheere M. Six, Vanden Abeele et Ghekiéhè' së;/sont offerts a rest^r malgré 'le1 danger toujours croissant,"potti* 'recherchér les blessés et enterrer les morts. M. le Curé leur a obténu Un permis ~de séjour et nialheureusement le travail fie leur manquéta pas lj': (A suivre), F- -vous COIFFER chez Seurre, 20 RES és: Teintvre ail Henné Ondulation Mise en plis et massage facial. 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Het Ypersche (1925-1929) | 1929 | | pagina 17