HIPRWAL D'DHE SIEUR II'f PRES (In rhr 1915 Théo Nieuwe VELOS R E H A ULI DENTIST E li Voor uwe uilstapjes per Autobus FX et y persche 2e Bijvoegsel - La Fie gr ion d'Ypros N° 46 Gam rel VERFAILLIE Maurice VERFAILLIE verKocht aan goede halve prij5 GE. EliMlf l/mc- VA NDENDBIES Comptable - Org^nisateur Vervoer, Verhuizingen, eaz. De Beyrce De blauwe PoperinghesSraat, YPER :-s el le Bitter Zigjómar Suite 26 Avril. Ces derniers jours, on a évacué les habi- m restés. en Vllle Justlu ic'- Le RJ Mr Roose est aussi parti 0 conduire sa mère a Poperinghe, avec l'intention de revenir, [jis on ne lui a pas permis de retourner. Le Palais de Justice, lCienne residence de Jansénius, seul monument historique qui iajt resté debout, est bombardé. L'ambulance des Friends- Ijjjt» a dü se transporter a Poperinghe, mais nous ne sommes aba donnés cepundant. Deux docteurs et trois assistants, 'ydent a i'auberge St-Augustin, entre Vpres et Vlamertinghe, vienn-nt de temps a autre, s assurer si nous n'avons pas eSoin de leurs secours. Un 420 a achevé l'école Saint Joseph et le Collége. En lusieurs endroits, on trouve des cadavtes, dont plusieurs doi jut être gisants depuis une quinzaine de jours. Impossible de iconnaitre parlois si ce sont des civils ou des soldats. Comme eSt détendu aux civils de toucher aux corps des soldats morts, itce est alors de les laisser la, abandonnés dans la rue ou dans maison vide. L'église Saint Jacques bride. La tour doit avoir requ un tas. Un fragment d'oous est retrouvé prés de l'église. M. le ;aré est accouru avec Sceur M. Berchmans, Soear Livine et Cottenier. iVJle Curé escalada le toit de la Providence 01ir couper le feu. L'image de N.-D. du Rosaire avait été iportée a notre cou.'ent, et on a sauvé un grand nombre d'ob- ts de la cure et de la Providence qu'on déposa dans la iaison en face de M. le Dr Tyberghien, rue Saint Jacques. 27 Avril. Cette nuit, de nouveaux obus incendiaires out tombés sur l'église et sur la maison oü l'on avait porté les ibjets sauvés Tout le travail d'hier a été inutile. Mais ces ipreuves n'arrètent pas notre dévoué pasteur, et personne jamais, pourra apprécier l'étendue de sa charité dont bien des faits esteront inconnus a ceux la même qui en furent l'objet, et qui, jyant le danger, cherchèrent ailleurs plus de sécurité. Les lalades, les blessés, les réfugiés, les enfants, les vieillards, les irisonniers mêmes, les orphelins, les nourrissons, tous furent lidés, secourus par son inlassable sollicitude. L'érection de la crèche des orphelinats de Wizernes pour garqons et de Wisquts s filles, avec plus de ioo enfants chacun, n'en représentent ju'trae part mini me. Aussi c'est avec un sentiment de pro- onde satisfaction que nous avons vu S. M. le roi Albert lui temer la croix de l'Ordre de Leopold, ainsi qu'a son ami et collaborateur M. le Commandant G. W. Young. Nos meil tares felicitations pour cette distinction si vaillamment acquire. -Lombien plus belle encore sera la récompense que le Roi rois réserve a ces généreux bienfaiteurs. 1" Mai. Le 29 avril, nous avons trouvé intact le corps le Juliette Liégeois elle devait être une victime de l'incendie Tribunal. Elle avait encore sur elle un grand nombre a'obli gations sauvés d u aars n flarnm -s qu 14 s pa> la gisaient deux au; ca lavres que cert in connu nt plus loin encore, celui i'une vieille lemme méc -.oaissa' le El ,>r- tait un tablier bleu; dans sa poche, il y u-;-r un p P'-monnaie contenant 5 fr. et qu -Iqu s c itimes so. carreau -i de telle, son unique ressource sans doute, était a so;& cöté. Co.mme il n'y a plus. nl'höpital en vill.e ni aux environs. M n' Cloostermans a piépa-é lans li caserne qui s t aussi t.le gendarmerie,, une salie pour ffessés. J. Lorrain et deux jours après, 'Claeys y sont morts, a.piès quelqu s heures d souff a, ces. Ceux qui laissent encore qu Ique espoi, d ie sort ransportés par l'ambuiauce des Qu.diers. 3 Mai. si je ne me trampe. De temps a autre, quelque incident joyeux vient jeter un petit rayon de soleil dans notre pauvre existence actuelle. Après bien des recherches, sur 'les indications de M. le Curé, nous avions déc- uvert une petite vieille, dans la cour d'une maison bombardéd, a demi écroulée. Elle n'avait pos mangé depuis deux jou s et pouvait a peine marcher. Tandis que M,u Cloostermans, secondée par deux gendarmes qui nous accompagnaient, con 1 unit s s- rech rches, ]e me mis en devoir de trainer la bonne femme ar dessus le tas de briques qui obstruaient le passage, jusqu'a la voiture d'ambular.ce. Miss Fyf, demoiselle écossaise, qui depuis le dé but de la guerre se dévoue au soulagement des blessés, nous l'av^it amenée pour le transport de rros infirmes. (Jn bra e canadien, voyant mes efforts, sortit de sa cachette et m'offrit son secours. Au sifllement qu'il fit entendre, un second soldat sortitensem ble, ils auraient aisément portés la brave vieille mais celléjci ne voulut rien entendre. Se mettant a pleurer, elle se laisga choir en s'écriant, indignée Quoi de ina vie je n'ai donfié le bras a un homme et maintenant j'irais l'offrir a un soldat, II fallut céder. Je fis signe aux soldats que je m'en tirerais seule, bien que j'eusse désiré expédier la besogne au plus vite, car le bombardement devenait violent. Arrivée a l'auto, rue de Lille, la vieille refusa d'y monter elle devait auparavant acheter du tabac pour 3 centimes Je lui remis 1 fr., lui disant qu'elle pourrait s'en procurer a Poperinghe autant qu'elle voudrait. Enfin, elle se décida a prendre place dans l'auto déja bondée de chiens, de chats et de cages d'oiseaux que Miss Fyf avait trouvés pa et lal Cette demoiselle est revenue a plusieurs repri ses nous offrir ses services mais les grands saiweuis de notre population yproise sont et resteront avec notre bon Curé, les membres du Friends-Unit Ceux ci pous.-é;ent la généro&iïé jusqu'a choisir de prétérence pour leurs cfiaritables excursions les moments oü l'on bombardait le plus fort et oü un plus grarjd nombre cherchait a fair. Cela augmentait considérablement ,1e danger couru par eux, malgré la vitesse di leurs voiture s plüs petites qu'ils amenaient alors de préférence et qui cónduisaient lesteme-nt les fuyards jusqu'a la route de Vlamertinghe, oü lés grandes ambulances les recueillaient pour les conduire jusqu-'a Poperinghe. (A suivrej. Eaites-veus COfiFFüsR che* Sue au Bcurre, 20 YPRES Spécialités: Teinture au Henné Onaulation "manenie Mise en plis et massage facial. 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Het Ypersche (1925-1929) | 1929 | | pagina 17