JOURNAL D'UKE S(EUR D7PRES 0c« bri; Ï914 a Mai 1915 tieuwe VELOS Rubins pour Machines écrire DENTISTE Tunsgram Baryum fl.3-29 Het Ypersche - 2<= Bijvoegsel - Flégion N° 48 lata iel VERFAU LIE Maurice V'EBFAILLIE: Tynsgram~Ba|yiiiii métalliques HJET Y'JPÉHSCHE' 'srlioclit aan goede halve pïijs ,lfme VA NDENDRIESSC Comptahle - Organisateur L@s Lampes TLsrtgsraim Suite 8 Mai. - Le corps de Louise Devos a été retrouvé. Elle jïait un pettt panier renlermant quelques objets pour la coutu un catéchisme, ses livrets d'épargne et de pension. Le pain l3nquant absolument pour les 35 a 40 personnes encore en viile t le Curé me demanda d'en faire moi même. M. le Curé me onnera Jos. Cottenier et Eug, Talon pour domestiques et je passerai maitre boulanger. La boulangerie de E. Penseel, dont celui-ci nous avait remis la clef, avant son départ, est--a notre ^position Nous y trou ons six sacs et demi de farine. Le four haufifé, le travail a commencé au milieu d'un affreux bombar- ernent Mais bientot il m'a fallu quitter la besogne, car M. j.'W. Young venait prendre les derniers habitants ou réfugiés estésMes deux apprentis continuaient a diviser la pate et a crmer les pains, tandis que Soeur Livine soignait le four. Je n'en allai en costume de boulangère rechercher tous les civils emmener. Dans la plupart des casemates, il n'y avait plus que ies soldats. Cependant, dans celle de la porte de Lille, il y ivait encore quatorze réfugiés, que je ne pus qu'a grand'peine iécider a déguerpir. Dans celle du Bukkerstraat, je trouvai un ioldat blessé, qui lut emmené dans une seconde voiture arrivée ce moment. Les Quakers partis pour Poperinghe avec leur petite colonie, je m'en courus retrouver mes pains j'arrive iuste a temps pour les mettre au four avec l'aide de Joseph lottenier, car Eug. Talon était allé voir sa femme et ses enfants ]ui devaient partir pour Poperinghe, ainsi que les families de Schoonheere et de Six. Notre fournée est fort réussie nous ivons 74 beaux pains 9 Mai. lout le monde a déserté même les domes- liques» de M. le Curé, qui s'occupaient a enterrer les cadavres, Hit été obligés d'interrompre leur besogne pour suivre la cara- tane. Nous mêmes nous avons préparé nos paquets pour toute mntualité 12 heures. M. G.-W. Young est arrivé avec plusieurs ses hommes et trois ambulances. lis dineront avec nous, car c'estle seul hotel de la ville. 1 heure. Un officier, par motocyclette, vient nous pré- enir qu'il est temps de quitter la ville, car il est a craindre s les Allemands ne tarderont pas d'y pénétrer les Alliés ne pavent plus tenir si des renforts n'arrivent pas rapidement. Un autre danger, ce sont les soldats déserteurs qui par ament la ville en état d'ivresse. Nous partagerons nos pains entre soldats et gendarmes, partir ons bientót. 7 heures 1/2. Un second officier chargé de nous faire ïnnaitre le danger imminent, nous rst expédié il faudra éva- «r pour 2 hfures. II n'y a plus que le lemps de charger nos 'flets pendant qu'ut.e voiture roule vers l'hospice Saint-Jean et le Nazareth pour y hercher Sreur Gódelieve et Soeur Dymphne. Après un long regard encore sur nos ruines et surtouf sur l'image de la Sainte Vierge, toujours debout au dessus de la porte d'entrée de notre couvent dévasté, malgré une grosse trentaine d'obus et de shraprels qui avaient éclaté au-dessus, nous avons abandonné, le coeur brisé, notre chère maison "et notre bonne ville d'v pres. En route nous rencontrames les renforts envoyés. La voie était encombrée de sol iats écossais qui descendaient aux tranchées. En arrivant a Poperinghe, nous apprenons que notrè chère Rd' Mère et nos Soeurs ont poursuivi leur pérégrinatiön jusqu'a Proven d'abord, puis jusqu'en France, mais personne ne peut nous dire oü elles se sont arrêtées. M. le Curé habitera le doyenné oü Soeur Marie et Soeur Antoinette logeront aussi. Soeur M. Berchmans, Soeur Livine et moi nous prendrons place dans une baraque de l'höpital. 10 Mai. La fraicheur de la nuit ne nous a pas empê- chées de dormir, pas plus que le manque de lit, auquel nous avons pu nous habituer dans la cave oü nous avons logé se.pt mois a peu prés. Nous allons nous rendre a Bailleul aujour- d'hui, pour y chercher la Supérieure de Seeur Livine qu'on nous a dit être la. Mes parents qui y sont également réfugiés pour- ront peut être nous donner les indications nécessaires. 11 Mai. Ma soeur Gabrielle nous 4 accompagnées hier chez les Soeurs Noires de la rue d'Ypres oü Soeur Livine. a retrouvé ses consoeurs. Quant' a moi, j'ai pou suivi ma route a Saint Omer, a «l'Appui Beige», puis a la Malassiseoü j'avais a remettre un colis a la Soeur Marguerite, des Soeurs Noires. Ici j'ai trouvé parmi les typhoïdes notre Soeur Germaine dont j'ignorais absolument la maladie. Elle est trés malade et n'a pu me reconnaitre. Soeur Berchmans va aussi prendre logement dans le doyenné. Je resterai a l'höpital oü je m'occuptrai. a quelque couture pour Mme la comtesse van der Steen. Je retrou vé la ma coutumière chambre a coucher, e'est-a dire une cave mais cette fois, un grand honneur m'y attend, car avec Soeur Julienne et Soeur Elisabeth, j'y ferai la garde du SaintSacre- ment, qui y repose. O mon Dieu, que vous êtos bon de rester avec nous et combien riche vous parait le plus pauvre rédüit quand vous l'honorez de votre divine Présence M. le Curé a voulu se rendre a Ypres aujourd'hui et je l'accompagnerai. II est parti le premier en voiture d'ambulance. Mms la Comtesse van der Steen et moi, noüs suivions en auto dans quelques instants. A suivre). au bureau de ce journal :aites-v ;us COIFFER «shaae «e au Beur re, 20 YPRES 'PécialitesTeinture au Henné Ondulatiori Unanetite Mise en plis et massage facial. 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Het Ypersche (1925-1929) | 1929 | | pagina 15