n
tres de Ia religion calholique dont les predi
cations et Taction bienfaisante s'opposent a
leurs desseins pervers.
Trailer de prcjugés Ia décence et la pu
deur, flatter et favoriser toutes les passions,
déclamer contre tout bon gouvernement,
proposer au peuple Pnbolition totale du culte,
l'exhorter, en exallant les gueux el tons les
rcvolulionnaires, a la révolte, au parricide,
tels sont les moindres exces du fanatisme
libéral.
Mais pour compléter In notion du fanatis
me, cilons rnainlonanl un lémoignagc moins
suspect a nos professeurs follieulaires, que
celui de Bergier.
L orgucil, la présomplion, vne imagina
tion échauffée L IGNORANCE L'ES Tb IT
DINDÉPENDANCE; vuilü, dit le philosophe
Ilume, dans son 12,: essai sur Ia morale, les
vraies sources du fanatisme.
Quand nos libéraux devraient s'en offen-
ser, nous dirons qu'il n'est aucun de ces
caraclères dont ils n'aient fait preuve. Nous
l'avons déja montré plus d'une ibis par leurs
écrits.
Leur imagination seruble méme échauffée
a ce point qu'ils poussent la démence jus-
qu'a se faire un mérite de leur haine contre
les défenseurs de la religion, ot que dans le
méme pamphlet oii ilsjnbilenl a cause de la
rupture des relations diplomaliques entre la
Suisse et le Sl-Siège, on a Toccasion d'une
statistique matrimoniale, ils trailent le divor
ce avec une légéreté revoltante, ils ponssent
un soupir de booheur en écrivant: La reli
gion ultramontaine se meurt!.'
Et quand on voit les absurdes raisons sur
lesqueiles ils s'appuienl pour proclamer l'a-
gonie de la religion calholique, il est impos
sible de ne pas y reconuaitre le produit de
cerveaux échauffés et d'itnaginalions mala-
des.
Le fanatisme, dit Toraele des incrédules,
est une folie religieuse sombre el cruelle,
eest une maladie de L esprit qui se gagne
comme la petite véro/e.
Mettons folie anti-religieuse, et la defini
tion sera juste pour Ie fanatisme libéral.
Et en terminanl ces reflexions, nous osons
aflirmer qu'il y a plus de danger pour un
esprit ardent, de coneevoir une haine aveu-
ple contre la religion que de se livrer a un
zêle inconsidéré pour elle, paree que le pre
mier de ces deux excés trouve plus d'alitnent
que Ie second dans les penchants du cceur.
Si l'un mérite le nom de fanatisme, quel litre
faul-il donner a l'autre?... Faut-il énergumè-
ne au lieu de fanalique?
Que nos libéraux choisissenü... Pcut-ètre
les deux noms leur conviendront ils égale-
ment... Aucun des deux ne peut ëtre appli-
qué aux calholiques.
(Franc de Bruges.)
A BAS LES COUVENTS!
On lil dans une lelt re écrite d'une ville
autrichienne:
Au mois de Juillet nous avons cu un
violent cholera. Los Sccurs de charité out
converti une partie de leur maison en höpi-
lul pour les cholériques. Dans Tespace de
quaranle deux jours, elles y en out rccu
SOI, dont 162 soul morts. En outre, les
Sccurs les soignaient a domicile et dans les
moisd'Aoiil seulemenl, elles en ont eu 140
a domicile.
Pendant la durée de l'épidémie, elles dis-
trihuaient chaque jour au coinplc de la ville,
du pain et de la soupe furtifiante a 300 pau-
vres, cc qui contribua bcaucoup a les préser
ver du fléau.
Elles distribuéren! aussi des secours consi-
dérahlcs fournis par des hienfaitours qui leur
envoyaienl de Targenl. Une seulc dame leur
cnvoya 5,000 fr. pour aider les orphelins
du cholera
Des secours arrivant do tons cötés aux
sccurs en faveur des pnuvres, sans qu'elles
les sollicitassent el souvent de la part de per-
sonnes qu'elles ne connaissaicnt meme pas,
prouvent la grande coufianceque leur charité
inspire.
N'imporle, tont cela prouve que M. Bara
a bien raison de dire que les couvents soul
une lept e sociale.
des propriótés dont la valeur s'élève a plus
de quinzc cent mille francs!
Nous ne voyons la rien de si lamentable.
Les propriélés des bons Pèr'es forment un
superbe collége com posé dun external pour
les jeunes geus de la ville et d'un internat
pour ceux des localités moins favorisées el
ne possédanl pas d'élablissemenl de ce gen
re. Et lout cela ne coüle pas un centime aux
contribuablés de Toumai ou du pays. Cela
n'est déja pas si malhetireux.
Si les bons Péres, pour crécr le vaste
établissement de la rue Sl-Augustin, frap-
paient impiloyablement Ie pauvre peuple de
j Tournai de taxes et de centimes addition-
nels grossissarit d'année en année, si, par
suite duces imposantes installations, la caisse
communale se trouvait en déficit comine
cel Ie de Bruges; s'il fallait recourir a l'ern-
prunt pour baltre monnaie, nous compren-
drions le Ion élégiaque de la presse libéral re;
mais .puisque les bons Péres ne demandent
rien au conlribuable, nous ne voyons pas
qu'il y ait de quoi se lamenter.
Bien au contraire, nous souhaitons aux
libéraux de Bruges de rencónlrer dans leurs
rangs a defnut de bon Pères tout au moins
de vénérab Frères assez généreux
pour dégrever le budget communal des
lourdes charges que crée Tenseignemenl
ofliciel.
Faire comme M. Paul Devaux des phrases
sonores en faveur de Tensciguemenl, voter
tous les credits proposés par le collége, tout
cela ne coüle pas un radis; mais ouvrir sa
cassette, en retirer quelques billets de bati-
que et les remettre smis bruit el sans osten
tation entre les mainsdëpersonnesconsacranl
leur existence a Téducation de la jeunessc,
sont desactes de vertu inconnus aux rhéteurs
du libéralisme.
Quand d'avenlure il échoit un petit legs
a ces grands parleurs, on aime mieux, com
me Papa Meytine, aller vivre de ses rentes
dans un höiel conforlable de la place des
Martyrs, loin du tracas des affaires et des
larmes dos parents déshérités que de se
vouer ;i Thumanité souffrante.
Lc jour oii les libéraux de Bruges par-
viendront a réunir 1,500,000 francs pour
établir des athénées et que M. Boyaval nous
apprendru qu'on est en mesure de se passer
des crédits communaux, nous imprimerons
en tète de nos colonnes et en lettres d'or les
noms glorieux des amis des luniières qui
nousauronl rendu ces bienfaits.
Mnis ils nous est avis que nous attendrons
longtemps, le libéralisme aimant mieux ou
recevoir des images dorées, ou s'enrichir
comme les Herman et les Spreux au détri
ment des pauvres, ou s'en aller avec les
fonds des monts de piélé. (Palrie.)
Dimanche dernier, un concours avail lieu
a Binche eDlre les écoles d'adulles du canton.
Les Frères prësentaienl trois éleves. lis ont
obtenu Texcellence, la 2U et la 5C nomina
tions. Decidément, les pet its frères sontd'af-
freux ignorunlins.
CADEAUX DE NOUVEL AN.
On lit dans YEscuul iTAnvers
Les élus du billet marqué out résolu, dans
la séance d'avanl-hier, d'offrirdes élreunes
aux contribuablés.
En vertu du réglement que ces messieurs
de THótel-de-Ville viennent d'adopter au
sujet de la taxe pour Tentrelien des pom
piers, de la" police, etc., voici quelle sera la
difference entre les impositions actuellescl
les nouvélles:
Celui qui pay a it fr. 23 40 payera fr. 50
LA FORMATION DU JURY.
M. Rara a annoncé qu'a la renlrée de la
Cbumbre, il inlerpellera Ie gouvernement
sur la manière dont sont dressers a Alosl les
I isles electorates pour la nomination du tri
bunal de commerce de cclle villc.
Nous voudrions, a noire tour, qu'une sem-
blable interpellation cut lieu sur la confection
des listes servant a composer lejury prés les
Cours d assises, et voici pourqudi:
Selon la loi exislaute, qui date du 15 Mai
1S38, la Deputation permanente forme an-
nueilemenl avant le 30 Septembre, pour dia-
cun des arrondissements judiciaires, la lisle
de ceux qui ont le droit d el re jurés el la
transmet au président du tribunal de lu in
stance. Ce magistral, assisté do deux jogos,
réd uit cette listcde moitiéel Tadresse avant
le 1' Novenibre au président de la Cour d'ap-
pel. Celui-ci et les deux présideuls de cbam-
bre les plus anciens suppriment encore la
moitié des inscrits et ce qui resle sert a tirer
au sort le jury appelé a siégcr prés les Cours
d'assises.
Or, d'aprés un bruit Irès-accrédité, de la
liste ainsi formée dans la Flandre oriëntale,
auraient été éliminés un trés-grand nombre
de calholiques qui out une trés-belle posi
tion sociale et qui se distinguent par leurs I
connaissances et leur aptitude a jugèr les
affaires les plus délicates.
Ce bruit est-il fondé? Sans vouloir incri-
miner qui que cc soit, nous le crayons, et
a meillenre manière de vérifier les asser
tions émises a ce sujet, ce serail de publier la
lisle: aiicune disposition légale ne s'y oppo
se, et cetle publication nous apprendrait si,
en effet, l'esprit de parti inoculé par M. Bara
a certaine magistralure, s'est égalemcnt in-
liltré dans la composition du jury de juge-
ment.
Nous aliens méme plus loin: la loi du 15
Mai 1838 a été porlée a une époque oü Tin-
struelion n'était pas aussi avancée qn'elle ne
Test aujourd'hui; l'expérience avail appris
que l'ignorance fiisait comtnellre des abus
déplorables et tel a été le motif de la reduc
tion de la liste dos ayanl-droit. Cette reduc
tion est-elle encore nécessaire aujourd'hui?
Nous en doutons, et le gouvernement ferail
bien d'examiner la question. En attendant,
nous demandons qu'on s'explique sur les
bruits répandus a l'égard de la formation de
la lisle de la Flandre onentale.
(Palrie.)
Je liens d'un personnage bonaparlistc
important, dit le correspondant parisien du
Courrier de Bruxelles, que Timpéi atrïce
Eugénie a fait faire une démarche auprès de
M. le comle de Chambord dans le bul de lui
demander la main d'une de ses niéces, fille
de Ia duehesse de Panne, pour le prince im-
périal. La réconciliation des princes d'Or-
léans avec le chef de la familie rend deux
fois impossible le consenlemenl du comte de
Chambord a ce projet demariage.
LE NOUVEL ALMAVIVA.
Nous ne sommrs plus an temps ou les rois
pouvaicnl aisément cpouser des bergères.
Victor Emmanuel, en légilimaul ses liens
avec la fanieuse conitesse Rosine de Mircfio-
re (un nom pastoral s'il en füt) el en antori-
sant VAlmanack de Golha a révéler son
mariage vient d'exeiter une sainte colére
chez ses sujeis les llaliens et chez les Prus-
siens, ses allies.
Taut qu'il n'n pas été marié, el que le ina-
riage inorganatiqiide Sa Majesjé n'a pas été
publié dans Y Ahnanach de Goi/ia, les lla
liens et les Allemands, pensant, comme ce
bon M. Tartufe,
accepiërent sans trop de murniüres Ie régne
de leur pseudo-souveraine.
Mais aujourd'hui, Ie monde enlier esl ins-
truit de I'escapade de Victor, et leur verlueu-
se indignation éclale a tout rompre.
Ainsi voila un roi qui faisait Tadmiralion
de I Italic et de la Prusse lorsqu'il manquait
a sa parole, lorsqu'il foulait aux pieds les
principes les plus simples et les plussacrés
du droit des gens, lorsqu'il se transformail
en conquéranl de grand chemin et trouvait
le irioyen de rendre oaieux le litre de ga/un-
luomo. el qui souléve aujourd'hui des tein-
pètes de protestations en Italië et en Allema-
gne, paree qu'il régularise sa situation avec
une ancienne maitresse: signe des temps!...
Nous ne prétendons pas, d'ailleurs, qu'é-
pouser, méme morganatiqnement, uneaven-
turicrc, soil I acte le plus capable d'honorer
un roi.
Mais, nous l'affirmons, la conquête de
Rome fait beaucoup moins d'honneur a Vic
tor-Emmanuel que la conquête de Bosine et
son mariage avec elle.
Cost ce que les llaliens italianissimes et
les Prussiens comprendraienl mieux si la
politique des Cavour el des Bismark n'avail
jelé quelque trouble dans leur sens moral.
(Gazette de France.)
JÉSUITES A FBOC ET A FRAC.
Dans une de ses dernicres lamentations au
sujet des Jésuiles, Ie Journal de Bruges cm-
pruntait a la Vérité, de Tournai, cetle
phrase pen correcte: Arrieex en nolre
ville en 1840, Tavoirdcs bons Pcres étail
ëvalué approximalivemenl a une centaine
de mille francs; ils pussèdeut aujourd hui
25 74
55
28 08
GO
30 40
G5
32 76
70
35 10
75
37 44
80
39 78
85
42 12
90
44 46
95
4G 80
100
49 14
105
51 48
110
53 82
115
5G 1G
120
58 50
125
GO 80
130
G3 14
135
G5 48
140
G7 82
145
70 1G
150
72 50
155
74 S4
1 GO
77 18
1G5
79 52
170
81 86
175
84 20
180
86 54
185
88 88
190
91 22
195
93 5G
200
Nous empruntons a YUnion de Paris, qui
cite la Bevue calholique, les ligncs que voici
sur les mesures prises en France a Teffet de
faciliter aux soldats Taccomplisseinent de
leurs devoirs religieux. Nous reeommandons
eet exemple a M. le general Thiebauld, mi
nistro de la guerre:
Nos généraux, qui connaisscnt le soldat
francais, qui apprécient ses nobles qualités et
savent se rendre comple de ses besoins, ont
compris qu'elle influence salutaire peul avoir
la religion sur le moral des hommes qu'ils
commandent. Répondant au voeu de l'Assem-
blée nationale qui a voulu que la facultéde
remplir leurs devoirs fut donnée aux mili-
laiies de tous grades, beaucoup de chefs de
corps se sont préoccupés d'organiser le ser
vice religieux.
A ce sujet, nous lisons dans la Revue ca
lholique ce qui pjqit:
L'Assemblée nationale a voulu que loute
facullé do remplir leurs'devoirs religieux
fut donnée aUx militaires de tous grades.
En consequence, M. le général Forgeot,
commandant le 1(D corps d'année et la 1GC
division militaire, dont le département de
la Manche fait parlie, vient d'écrirea Mgr
Tévéque de Coutances pour l'informer qu'il
a déja pris des mesures afin qu'une iiherté
absolue soit laissée aux soldats, de sept
heitres et demie a neuf heures du matin,
les Dimancbes et jours fériés, et pours'en-
lendre avec lui a cel égard.
M. le général du Moulin, commandant la
subdivision de la Manche, et le vice-amiral
Penhoat, préfet maritime a Cherliourg,
ont de leur cöté, de concert avec Sa Gran-
deur, réglé lout ce qui conceme le détail
du service religieux, organise en faveur
des troupes de lerre el de mer dans les
villes de Cherbourg, Granville cl Sainl-
Lo.
On écrit de Rome, que M. Louis Veuillol a
en I honiieur d'assisler a la messe du Pape et
de communicr de sa main. L'illuslre écrivain
travaillerait a un ouvrage sur Rome, qu'il
compte publier a son retour a Paris et qui
sera la contre-partie des célébres Parfums de
Rome.
NOMINATIONS ECCLÉS1ASTIQUES.
Mgr l'Evêque de Bruges a nommé vicai-
res:
A Lichterveldc, M. Dcvoghel, vicaire de
Winckel-St-Eloy:
A Winckel Sl-Eloy, M. Viaene, vicaire de
Bulscamp;
A Bulscamp, M. Busiau.
II y a la, dit trës-justemonl le Franc de
Brugesune révélalion nouvelle, <|ui nous
roontre, comme aux origines du christianis-
me, deux sociélés, ou, comme disait |e
grand Auguslin, deux cités, placées Tune en
face de l'autre, la cité de Dicu et la cité de
Satan. Cclle-ci ne cesse de provoqner celle-Ia-
el dans la guerre aeharnée qu'elle livre, elle
appelle dans les rangs de l'armée du démon
tous ceux quisavent lancer n'imporle quels
projectiles; plus Ie trait est empoisonné du
yon in le plus impur, plus on Irépigne de
joieen Ie voyant parlir!
II en était ainsi, il y a des siéclcs; il en
sera loujours de méme; mais jamais p|us
qu'aujourd'hui ne se manifeste la vieille tac-
lique dc I onfer. Lactance nous a parlé des
spectacles d'impudicilé, que Ie paganisme
expirant osait exhiber devant les foules avi-
des de les savourer. C'était une manière de
persécuter ce christianisme qu'on ne parve-
nait point a noyer dans Ie san"-
Nous voyons revenir ce qui se faisait alors.
Le theatre, tel qu'il s'exhibe aujourd'hui, no
rough plus de rien; les hislrions jettent avec
voluplé toutes les gravelures de leur réper
toire aux speclateurs qui les avalent avec
déliecs; partout Timmoralité, se pavanant
dans la chair impudente de comédiennes
effrontees, se fait I auxiliaire de la 11hre-pen
see, de ce qn'on appelle Ie libéralisme,
de ce qu'on devra bien tót, a la vue de toutes
les infamies qu'il protégé el exploite, appeler
Ie paganisme qui revient, et qui menace
d'inonder de son limon infect lout ce qui
reste encore de chrétien dans noire trisle
société.
Quelle responsabililé portent devant Dieu
et devant les hommes, ceux qui osent pro-
voquer de telles exhibitions el stipendier des
scandales donnés avea-ce rafinement de mé
pris el d'insulle pour tout ce que la fete de
Noel rappelle aux ames chrétiennes!
Que Dieu leur pardonne tout Ie mal qu'ils
font et ne leur fasse point sentir trop lourde-
ment le chaliment qui les attend et qui leur
vieudra de la main méme de ces masses
dépravées dont on réveille ainsi lous les
mauvais instincts!
Un abonné nous adressc sur les conclu
sions de lecrit Vaccination et Revaccina-
hon, que nous avons publié sous la rubri-
quo AiuÉrés, de forljusles observations que
nous partageons compléleuienl. Comme
nous I avons declaré a nos lecleurs, en com-
mencant la publication de ce communiqué
nous n'avons nullement enlendu faire notres
les opinions émises dras eet écrit. Nous
avons publié cette notice comme on publie
un document, a cause de cerlaines indica-
lions inléiessanles t^ui y sont consit^néGS#
Nous avons cru inutile d'ajouter qu'il s'y
rencontre cerlaines propositions que, si
elles pouvaient être traduiles en mesures de
police, nous ne serions cerles pas des dcr-
niers a combattre.
Clu'tuihiue locale,
LE BUDGET DU THÊATRE.
N y a-t-il pas une véritable iniqnité dans
I impöt requis de tons pour soudoyer les
plaisirs suspects de quelques privilégiés,
parfaileinent en ctat de solder eux-mémes le
budget de leurs distractions!
Le theatre n'cst plus qu'une école de dé-
pravalion oil Ton mine toutes les institutions
sociales, ou Ton vilipende toutes les verlus
dómesliques, oü Ton atlise toutes les passions
mauvaises.
Pourquoi devons-nous payer pour les
amateurs d'ordures el de polissonncries plu-
tót que pour les gastronomes et les gour
mets?...
Si le Conseii communal subsidiait un res
taurant quclconque pour permetlre a quel
ques désceuvfés d'y faire de succulents
diners et des soupers fins, a prix réduit,
lout le monde ne crierait-i) pas a l'injuslice
et au gaspillage?
Ces justes reflexions nous reviennent en
méinoire a 1 occasion des boules étalées par-
tout, aux jours inèmes les plus saints, sur les
theatres subsidiés. A la Noël, ignominieux
coutiasle, on donnait, dans nos grandes
villes, la Fille de Madame Angot, la Tim-
bale dargent et d'autres saietés.
CERCLE MUSICAL. Programme du 21e
Concert, qui aura lieu le Ditnanche, 4 Jan
vier,^ G 1/2 heures du soir, sous la direc
tion de M. Charles Heylbroeck, avec le bien-
veillant concours de plusieurs artistes et
amateurs distingués, au local de la Société.
Première partie.
Ouverture de la Gazza Ladra, a grand or
chestra, (Rossini). Grand air de Figaro
de l'opéra les noces de Figaro, chanté par
M. G. Van Eecke, (Mozarl). Air varie
pour piston, exéculé par M. Trans, (II. Pain-
paré). Les Rarneaux, mélodie pour ténor,
avec accompagnement de piano et harmo
nium, chantée par M. Monlheyne, (J. Faure)
Au revoir, mélodie chantée par Mlle E.
van der Stichele de Maubus, (Belignani).
Lustige figaro, quolibef a grand orcücslre,
(Hamm).
Deuxième parlie.
Fanfaisie sur des motifs de Rigolello, a
grand orchestra, (Verdi). Air de Charle
magne, chanté par Al. Baelde, (Limnander).
Valse des Feuilles. chantée par Mllu E'.
van der Stichele de Maubus, (J. Faure).
I anlaisie variéc sur la Somnambule, pour
troinbonne, exécutée par M. G. Wcnes,
(Neyts). La Reine de Chypre, duo chanté
par MM. Baelde et Monlheyne, (F. Halévy).
Grand air de la favorite, avt'c accompagne
ment de grand orchestra, chanté par MIIe
E. van der Stichele de Maubus, (Donizetti).
Le piano sera lenu par Mllc Cuignet, MM.
II. Iweins, Ch. Breyne el J. Maurau.
Un de nos meilleurs publicistes prépare
un piquant travail intitulé: Statistique com-
parée de la liberalize calholique et de la
hbcraltlé muconnique. II résulte des fails
mam
Quo ce n esl pas poelier quo pccbcr on silence,
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