EMPRUNT
IMPRIMERIE EN TOUS GENRES,
VILLE DE LIÉGE.
M. A.VONCK-CLÉMENT,
Celte solution tient tout entiére dans le
liberal décret qu'on va lire:
Le Congres des Etuis Unis de Venezuela,
Considérant:
1° Que Son Excellence le président de la
République a demandé au Corps Législatif
nne loi pour la suppression des monaslères
exislant encore dans la République;
2U Que la loi de patronage permet au
Congres de décréter l'extinetion descouvents
s'il le juge utile et opportun et a donner une
destination a ces rentes;
3U Que le vceu d'une réelusion perpétuelle
n'est plus compatible avec les principes de
Jiberlé et d'égalité inscrits dans nos institu
tions et o'est plus en rapport avec le progrès
et la civilisation;
4° Qu'il n'est ni utile, rn acceptable qu'au
milreii de la société il existe encore des cor
porations régies par des lois particuliéres et
en dehors de la juridiction souveraine de la
nation;
5° Que le vceu de réelusion perpétuelle
est physiquement el moralement contraire a
la condition huniaine puisque non-seulement
il attaque l'existence, mais détruil encore ia
liberie de changer d'idées, lorsque, faisant
usage de cetle mème liberie, ce vceu a été
accepté peut-êlre (iar ignorance, par inij>ré-
voyanee, ou dans des circonslances spccia-
les qui, exaltant les sentiments, ne peuvent
le faire admettre comtne étant l'expression
d'une libre volonté;
6" Que la restriction de cette liberté natu
relle ne sawrail èlre jusnfiée qu'en vue de
grands intéréts publics et indispensables
pour consumer et regir la Société civile:
Décréle:
Art. 1A partir de la promulgation du
présent décret, les convents, colléges et au-
tres communautés religieuses qui existent au
Vénézuela sont abolis, et la fondation de
nouveaux établissements de mérrie nature est
expressément prohibée.
Art. 2. Les bailments, immeubles, rentes,
droits el actions des communautés religieu
ses deviennenl proprié'é nationale, etseront
répartis selon le mode suivanl: Les immeu
bles, rentes, droits et actions et les proprié-
lés rurales sont acquis a l'Université centra
le; les édifiees el propriétés urbaines pour-
ront être appliqués par le Gouvernement a
Lusage public de l'Etat ou des provinces.
Art. 3. Le Gouvernement, par un décret
spécial, allouera a chaque religieuse sorlant
du convent, une rente, en rapport avec la
dot qu'elle aura versée a la communauté et
suivanl les circonslances.
Art. 4. Cetle rente ne sera, dans aucun
cas, transmissible a ses hériliers.
Art. 3. Le gouvernement national fera les
diligences nécessaires pour que la présente
loi soit fidélement exéculée.
Fait au Palais du Corps Législatif a Cara
cas le 2 Mai 1847, année II de la loi et 16
de la Fédération.
(Suivent les signatures.)
II est impossible, croyons-nous, d'accu-
muler en quelques lignes plus d'énormités
et de nier plus effrontémenl, au nom de la
liberté libérale, la liberté essentielle de
riiomme: la liberté de sauver son ame et
d'alteindre sa fin.
Passons sur ces monslruosités; mais con-
slatons l'accueil que leur fait le parti libéral.
Ce parti de ia liberté de conscience n'hé-
sitepasa prohiber les vceux, c'est-a-dire des
engagements pris par I'liomme envers Dieu.
Ce parti constiluiionnel zpfAauA'd a la vio
lation flagrante du droit d'associalion.
Ce parti des droits de Chomine s'accom-
mode fort bien de la violation du droit de
propriété, accomplie au nom de la raison
d'Elat.
Que diraient cependant nos doctrinaires
si les demagogues, s'emparant un jour du
pouvoir, dissolvaient les families et annex-
aient les fortunes au nom des mèmes princi
pes que vient de formuler le Congres de
Vénézuela?
Beaucoup de gens pensent en effet que la
fidélité conjugale et la monogamie ne sont
plus en rapport avec le progrés de la civili
sation. C'est un considérant tout trouvé pour
émanciper les époux des «vceux -perpétuels»
qui les bent mutuellement, et pour fusionner
toules les dols en une caisse commune pla-
cée sous le haul patronage de l'Etat.
SUUM CLIQUE.
Certains journaux outragent Mgr Mermil-
lod pour fèter le retour de M. Rochefort
Nous ne connaissons pas de scandale plus
instructif que celui-la.
Le gcr.éreux et éloquent proscrit de Gené-
ve nous a quittés pour assisler aux fètes de
Lille. II n'a prononcé que des paroles de
paix, rnème a l'égard des inlolérans fanali-
que qui l'onl condamné sans lois ni juges.
M. Rochefort est arrivé en Anglelerre,
l'écume de la vengeance a la bouche. II se
fait précéder en Belgique d'une brochure
rouge qui se vend a profusion dans nos
villes sous ce litre: Le premier article de
l'autenrdela Lanterne, par Henri Rochefort.
C'est une glorification inique des actes et
des théories de la Commune parisienne.
t'aix
LNADVERTANCE ET INCONSEQUENCE.
Plusieurs de nos feuilles libérales les plus
répandues proposent d'exclure du corps élec-
toral tous les citoyens qui n'ont pas rccu
une bonne instruction primaire; d'après la
slalistique officielle, celte «épuralion frap-
perail le quart des inscrits, soit 26,000, donl
plus de la moiliè habitenl les centres de lu-
miére, notamment Bruxelles oü Ie nombre
des iIlettrés «st deux fois plus grand que dans
la Campine et le Luxembourg.
Les mêmes feuilles préconsiseut le. suffra
ge complétement universel pour la France,
et font un crime a la droile monarchique de
vouloir en priver les ignorans et les déma-
gogues qui en usent et en abusenl aujour-
d'hui. Essaieront-elles de justifier cette con
tradiction? Elles n'auront garde.
(Paix.)
BON APPÉTIT, MESSIEURS LES LIBÉRAUX.
Les éleclions du 9 juin n'ayant pas rendu
aux Iibéraux les portefeuilles ministériels,
la plupart des organes de la presse doctri
naire font le procés au régime electoral ac-
tuel. Tandis que les uns prönent l'adjouclion
des capacités, les a ut res se monlrent disposés
a accepter un remaniement des circonscrip-
lions électorales. II faul que l'ahurissemenl
cause par la défaite du 9 juin soit bien grand
pour en arriver la. En effet, des calculs éta-
blis sur les données actuelles démontrenl a
l'évidence qu'en cas de remaniement des cir-
conscriptions électorales un depulé par
40,000 ames la répartion des partis a la
Chambre serail de 82 ealholiques et 42 libé-
raux. Tant il est vrai que ce que M.De Potter
écrivait en 1834 est encore vrai en 1874.
C'est en elfet le républicain De Potter qui a
dit que les ealholiques sont en Belgique la
majorilé et l'immense majoritéde la nation.
(Putrie.)
Les recettes approximatives des lignes de
chemins defer exploitées par l'Etat se sont
élévéesdurantlemois demai afr. 6.032,331-
46 c., ce qui donne une difference en moins
sur le mois de mai 1873 de fr. 42,047 fr. 63
c., Les voyageursont rapportéfr. 2,121,127-
37 c., tandis qu'en 1873 iIs n'avaient rappor-
té que fr. 1,875,229 04 c.
NOMINATIONS ECCLÉSIASTIQUES.
Mgr l'Evèque de Bruges a nommé direc
teur des communautés religieuses ensei-
gnantes a Wynghene, M. De Baecker, vicaire
de ladite paroisse.
Sa Grandeur a nommé vicaires:
A Wynghene, M. Delbaere, vicaire de
Moorseele;
A Moorseele, M. Legein, vicaire d'Oede-
lem;
A Oedelem, M. Van de Velde, vicaire a
Waermaerde;
A Waermaerde, M. Van Langermeersch,
prètre au Séminaire.
NECROLOGIE.
M. David, représentant, est mort Lundi a
Limbourg, a 3 heures du matin, après une
légére indisposition, qui s'esl snbitement ag-
gravée celte nuit.
II avait donné dimanche chez lui un grand j
diner aux nouveaux représentanls.
VANDERÊHIMSTE-FOSSÉ,
RUE AU BEURRE, 66, A YPP.ES,
('Iii'on i<| tic locale.
IE PÈLERIIÏACE.
Dimanche prochain, veille de la Féle des
Saints Apólres Pierre et Paul, aura lieu ici le
grand pèlerinage annuel a Notre-Dame de
Thuin. Les fidéles de toutes les paroisses du
Doyenné d'Ypres viendront implorer de
nouveau, par la loute puissanle intercession
de la Mérede Dieu, la délivrancedu Vicaire
de Jésus-Christ et le triomphe de l'Eglise.
Comme les années précédentes, les ealho
liques de toule condition et de tout age
s'empresseront de rendrea Dieu ce solennel
hommage et de concourir a ce grand acte
de réparation, afin d'attirer sur la société
chrétienne et sur notre Patrie en particulier
les miséricordes et les bénédictious divines.
II est a peine encore besoin, tant le
sens chrétien lend a reprendre sa vigueur
parmi nous, il est a peine besoin de faire
remarquer combien la priére publique est
pour tout people un impérieux devoir. Dieu
est le souverain Mailre des peoples comme
des individus, la société comme ('individu
lui doit foi et hommage. La raison, Ie bon
sens, la foi le proclamenl a l'envi. Seule
l'impiélé libérale prétend que les peuples
n'ont pas d'obligalions envers Dieu; que
Dieu doit être méconnu dans tons les actes
de la vie sociale; que Dieu n'a rien a voir
dans l'organisation et la marche des sociélés
Immaines; que les peuples ne relèveutque
d'eux-mémes, vivept ou metirenl indépen-
dants de Dieu et de sa Loi etsont devanl Dieu
comme si Dieu n'était pas!
En presence du blaspheme libéral, nous,
ealholiques. qui eroyons que noire Dieu est
en mème temps le Dieu des souverains et
des peuples; que les sociélés, aussi bien que
les families et leurs membres, rclévent de
son souverain Pouvoir; que la loi de Dieu
regit I'aclivité huniaine tout enlièr», nous
senlons plus vivement, sous la négation
libérale, la néce'ssité de la priére publique,
et nous trouvons dans les Pèlerinages préci-
sément une dés formes les plus convenables
que puisse revêtir cette priére obligatoire.
Faut-il encore faire remarquer que dans
les Etats constitutionnels, comme le nötre,
ce devoir de foi el d'hommage au Roi des
rois, au Mailre universel est d'aulaut plus
impérieux que chaque ciloyen détient en
ses mains une parlie de la souverainelé so
ciale? Ce pouvoir spécial qui nous est conféré
ici, vient, comme loul pouvoir, originaire-
ment de Dieu, Omnis potestus d Deo el
ne peut èire exercé que comme unedéléga-
tion divine, Per me reges regnant. Du
chef done de rolre souverainelé populaire,
dc la nature mème de la constitution des
pouvoirs en Belgique nail pour nous un
devoir spécial el direct de foi et d'hommage,
devoir d'autant plus évident que les Etats
constitutionnels ne remphssenl guére ofii-
cicllemenl cette parlie esseutielle de leurs
obligations sociales. La oü l'Etat reste en
delaut, c'est, plus que partout ailleurs, le
devoir des ciloyens de supplèer par des ma
nifestations collectives a cetle omission
anormaleet injusiifiable.
La méconnaissance et la négation de la
souverainelé sociale du Christ est le péché
capital du XIX? siècle. Cette négation résumé
exaclemenl tout Ie libéralisme. C'est cetle
négation, et cette méconnaissance générale
qui a ouvert parloat le puils de l'abime. De
la les grands maux et les grandes miquilés
dont soulïre la société contemporaine; de la
le renversemenl de la souverainelé Pontifi
cale; de la la restauration du Cesurisme
payen qui menace de tout broyer; de la les
perséculions d Italië, d'Allemagne, de Suisse,
d'Aulriche et d'Espagne; de la partout les
mèmes perils pour l'Eglise, pour l'ordre
politique et social; de la partout cetle licence
effrènèe destructive de toutes les conditions
de sbifiilite, de sécurité el de vrai progrés!
Et cependant Dieu a /'uit les nationsgué
rissubtesMais 11 ne les a failes guerissables
que par la vertu du Christ. C'est done en
recouranl au ChrisL que les nations doivent
se guerir.
En pèlerinage done a la Mére de Dieu et
des hommes, pour que le Seigneur ail pitié
de nous el sauve avec le Pape l'Eglise el le
monde!
Le comité central des OEuvres Pontificales
vient de decider que, pour répondre aux de-
sirs exprimès par uii grand nombre de per-
sonnes, il y a beu d'organiser pour le
6 Septembre prochain, un pèlerinage a N. D.
de Lourdes, avec arret a Issoudun (sanctuai-
re de N.-D. du Sacré Cteur), et a Buglose
(patrie de Sl-Vmcent de Paul).
Le comité chargé de la parlie malérielle
est établi a Mons, point de ralliement et de
depart pour tons les pélerins de la Belgique.
La circulaire détaillee parailra sous peu de
jours.
QUESTION DES CIMETIÉRES.
Nous lisons dans la Paix:
Le libéralisme intolérant est fortconlra-
rié de la liberté que prennenl les families
ealholiques de déposer leurs morts dans les
cimetières bénits, ce qui privé certaines com
munes des profits qn'elles attendaienl de leur
exploitation des funérailles sécularisées. Nous
apprenons done sans surprise que des Repré
sentanls de Bruxelles, d'accord avec des
collégues de province, vont proposer une
loi qui iulerdira loute inhumation hors de
la commune ou le décés a été conslaté, et
qui praliquera ainsi l'inhumation obligatoire
aprés tous les progrés obligatoires réalisés
ou rèvés par le parti. Nous doulons fort
que celte tentative soit suivie d'exécution,
car el le froisserait non-seulement les convic
tions ealholiques, mais encore la vanilé des
bbéraux assez nombreux qui possédent des
caveaux hors de leur résidence urbaine.
Nousconnaissons des libres-penseurs de haut
parage qui blament aussi hautement que
nous la promiscuité et le numérotage des
inhumations, invention toule moderne dont
M. Bara nous aurail dolés.si la liste Vuylste-
ke n'avait pas été enterrée au Geuzenhof de
Gand.
La banque nationale vient de prescrire aux
huissiers dc faireenregistrer rigoureusement
les effets proteslés le lendemain du protèL
Jusqu'ici, elle avait toléré un délai de deux
ou trois jours.
Les miliciens de la classe de 1874 qui üa
semaine dermére ont été ineorporés somt
partis immédialement pour se rendre au sié-
ge de dépot des régimenis auxquels ilsoat
été respeeiiveirienl assignés.
Aprés leur inscription au regislre matrieu-
le du régiment dont ils font partie, ces msJi-
ciens vont él re renvoyés dans leurs foyers en
jouissaiice d un congé jusqu'au mois d'oclo-
bre prochain.
Plusieurs de ces jeunes gens sont déja re-
venus dans leurs families.
Ce n'est qu'a leur rentrée au corps au mois
d'octobre prochain, qu'ils seronl pourvusde
leurs effels mililaires et de leur équipement.
Cette mesure de renvoi des miliciens dans
leurs foyers aprés leur immalricnlation a
lieu en vei tu de la loi du 3 juin 1870, dont
les dispositions pour eet objet n'ont pas été
modifiées par la loi du 18 septembre 1873.
Le 21 de ce mois, vers 3 heures de rele-
vée, le feu s'est déclaré dans un bois de sa-
pins. silué sur le territoire de la commune
de Passchendaele, appartenant a M. Huart,
propriétaire a Bruxelles. L'incendie ayant été
apercu dés son origine a pu ètre concentré
avanl qu'il ne se lüt développé entiéremenl.
Septares ont été atleints. Les causes de eet
incendie sont inconnuès.
Nous apprenons que noire concitoyen, M.
H. Ch. Vandermarliére, vient de recevoir
son diplome de maréchal-ferrant, avec une
prime de 100 fr.
Ce jeune homme a fréquenté les cours de
l'éeole vétérinaire de TEtat, aCureghem.
Le nouveau maréchal exercera son état
chez son père, carossier, rue de Lille,N° 147.
Un arrèlé ministériel du 20 Juin porte
que, par dérogation aux dispositions de
l'arrété ministériel du 9 mai dernier, la
baisse des eaux du canal d'Ypres a l'Yser
aura lieu a partir du 25 Juillet prochain
jusqu'au 8 Septembre suivanl, comme celle
de la riviére 1 Yscr.
FAITS DIVERS.
Pi ix d Émission fr. 91-40.
ON SOUSCRIT SANS FR AIS
Rtie de l'Étoile,
ÏPRES.
BURGERSTAND VAN YpEREN,
van den 19 tot den 20 Juny 1874.
On nous écrii de Gourtrai, 23 juin:
Pnrmi les récenles nominations dans l'ordre de
Leopold, figuren! celles de deux de nos conciloyens,
MM. De Mulie-De Bien et Soudan Boulez, qui re-
présentent avec lant de zèle le canton de Courlrai au
Conseil provincial de la Flandre-Occidentale.
Les nom lire ux amis dés nouveaux chevaliers ont
tenu hier a leur offrir un gage public d'eslime el ii
raiifier ainsi la distinction, oclroyée, celte fois, a
des mérites léels el a d'incontestables services
Un banquet, organise par voie de souscriplion, a
été offert hier a MM. Do Mulie etSotidan. Plus de
deux cents souseripteurs, appartenant a l'élite de
notre ville el du canton, s'étaient associés a cette
manifestation.
On remarquail a la table d'honneur M. le doyen
et lescurésde Courlrai,le vénérable baron Béthune,
M. A. Surmonl, membre de la Députation perma
nente, un grand nombre de conseillers provinciaux
les écbevins et les conseillers communaux de Cour
lrai, plusieurs bourginestres des communes voisines,
etc., etc.
La salie était décorée aux couleurs nationales.
Introduits par M. Tack, vice-president de la
Chambre des Keprésemanls, les deux héros de la
féte furent salués par les plus chaleureuses acclama
tions. lis prirent place: M. De Mulie, a cóté de M.
Tack, et M. Soudan a cóté de M. il. Nolf, bourg-
mestre de la viHe de Courlrai.
Le plus juyeux entrain a preside au banquet.
Au dessert, M. le Bourgmestre a proposé le
toast au Roi, puis M. Tack, aux acclamations en-
thousiastes de l'assemblée, a bu aux deux citoyens
intelligents et dévoués dont S. M. avait su apprécier
et reconnaitre le mérite.
MM. de Mulie et Soudan répondirent avec autant
de tact que de modestie.
Cetle fete laissera d'excellents souvenirs et con-
tribucra u resgener l'union tl la concorde qui rè-
gnent aujourd'hui si beureusemenl dans ('arrondis
sement de Courlrai.
- A son passage a Courlrai, Mgr Mermillod a
requ d'une des families les plus notables de cette
ville un bien précieux souvenir
M"' Goetbals Bishoff a offert a l'évéque de Genè.
ve un anneau pastoral ayant apparleiiu a St-Francois
de Sales.
Inutile de dire combien Mgr Mermillod a été
touché el reconnaissant de cetle délicate attention.
Un capilaine de Fédérés, L'individu qu
a été arrèlé sainedi a Anvers par la police bruxel-
loise, et qui est inculpé d'avoir émis une grande
quanlité de faux billets de banque francais de 20 fr
se nommé Marcel. C'est un ancien officier des féd -
res sous la Commune, condamné, par défaut, a la
la deportation. Son anvstaiion se ratiache également
a une autre affaire, très-grave, mais sur laquelle
nous garderons encore Ie silence pour ne pa-s gëner
faction de la justice.
On voit que la colonie communarde refugiée i
Bruxelles et spécialement dans les bureaux, des gran
des et petiles feuilles libérales, compte des pars de
la plus belle eau.
Ce Marcel est-il celui qui dëposait si souvent son
nom dans les propres colonnes de la Ckronique
Mystère et... justice.
Une grève des plus curieuses vient d'éclater a
Muinch, c'est une grève des consommateurs, et, le
croirait-on? la boisson chérie de tout bon Bavarois
la boisson de Chambrinus, en est te. cause. On la*
trouve trop cbère a 3a centimes le litre Les roe-
neurs du parti de la démocratie sociale ont done
organisé une vaste association qui a peis l'engage-
ment de s'abstenir de boire de la bière a. un prix su
périeur a trente centimes. Sans doute, cetle grève
présente plus d'un cóté comique et l'ón es» presque
tenté de croire qu'un peu d'abstentiou. ue peut mun-
quer de faire du bien aux Muniehois, aUendu qu'nne
familie composée de quntre peisonnes boit aMunich,
en moyenne, railfe litres de bière par an f
L'infanticide prend dans les centres des lumiè-
ses, les mèmes propoiions que le suicide et les
«aissances illégitimes. Récemment one femme a été
arrêtée a Scliaerbeekpour avoir jeté son enfant
dans un lieu abject. La police de cette mème com
mune vient de déeouvrir avant-bier matin, rue
Dupont, dans un égoiit, lecadavre d'un enfant nou
veau -né.
Jadis la misérable qui vonlait abandonner son
enfant le porta it au tour de la charité chrétienne.
Aujourd'hui elle le jeta a l'égoitl laïque, C'est un
progrès moderne.
Les funérailles des trois victimes de l'acciden
de Laeken ont eu li-eu hier a Bruetles.. Deux de ces
pauvre jeunes gens ont été enlerrés a.vec les céré
monies religieuses.Le cadavre du troisème, étudiant
en droit a l'Universilé de Bruxelles, a été réclamé
par la Libre-pensóe, qui lui a itrüugé le désbonneur
de ses momeries odieuses
Le public n'a pu sans dégout voir la libre-pen-
sée spéculer sur le malheur et se faire une réclame
de ce cadavre.
II parait que la ville de Liége a produit cette
année une levée de milice qui ne comprend pas un
bien grand nombre d'hommes de lai.lle élevée. Sur
180 miliciens qui se son fait incorporer, on n'en a
compté quo 13 mesurant au dela. d'un metre 70
cenlimètresi Tous les autres étaient au-dessous de
celle tnesure, e'esi-a dire qu'ils nalteignem pas la
taille moyenne.
Un autogmphe cocasse, G'èsl a coup sur celui
d'un bourgmestre et sénaleur, gros libéral par des
sus le marché, que publie Impartial de Soignies.
Le voici reproduit textuellement:
Je prie Monsieur le Comnnsaire de Police d'au-
toriser la VX, a faire une collecte en ville el ter
ritoire cetle femme ayant eu le malheur de perte sa
vache seule ressource quelle posedait pour lui
donner du pain.
Soignies, le 10 mai 1874.
Le Bourgmestre
P. -J. WtNCQZ
Et notez que Soignies n'esl pas en pays flamand,.
oil un bourgmesire et mème un sénaleur serail ex
cusable de ne pas savoir tout a fait le francais
C'est MWincqi que 113 électeurs éclairés
ont piéfcré a M. Baalard! Nunc erudimini.
A fécole, M. Wmcqz, el obligatoire encore; mais
gare le bonnet d'ane.
DE LA
CHEZ
GEBOORTEN
Mannelyk geslacht b. Vrouwelyk geslacht 4.
STERFGEVAI.LEN.
Comptaer, Florentia, 27 jaren, kanienxverkster,
eclitgenoote van Theodorus Duprez, Meenenstraet.
Depoorter, Henricus, 44 jaren, werkman, onge
huwd, Meenenstraet. Bruvnsteen, Evelina, 21
jaren, kleermoekster, ongehuwd, Hondstraét.
Notre Dante, Joanna, 78 jaren, zonder beroep, we
duwe van Petrus Callens, Bollingslrael. Doo-
laeglie, Henricus, 23 jaren, duglooner, ongehuwd,
Meenensliaet. Braem, Maria, 22 jaren, kanten-
werkslerongehuwd, Recoléttepoori. Felix,