do ccs theories, la Constitution est a rcfaire. On n'avait a frnncliir, poor nrrivor au but, quefospace d'un scrulin. Riail-ce le moment dc so monirer hien méliculeux? Non, ccrtes, el In clironique éleclorale est la pour démonlrer qtfapres tine polémique sans vérilé cl sans pudeur, on osa heaucoup au jour de la bataille. Quand il n'y aurail a citer que l'liistoire de la fausse leltre signi- fiêe par huissier, et cel le des bulletins nuls distribués sous le faux couvert d'unë associa tion conservatrice, la moralité fort indépen- davte de l'école utilitaire du parti, qui, un jour, s'est avisé dc s'appeier le plus juste, reslórail irrévocablcmerit jugée. L'intrigue éclioue, Gand Iriomphe, et alors se découvrc la et ailleurs le fond dn pro- gramme libéral, rémcutc avec ses hideuses saturnales ct ses exces prémédilés conlrc la presse, contrc les religieux, contre les hom mes les plus distingués, conlre tout ce qui porie le nom de catholique. be voila, cc libéralisme lonjours le même, avant, pendant et. après, loujoprs cgalemcnl inauvais et d.'uigereux, paree que son moi égoïste lui tiont lieu de tout el se substitue a la religion el a Ia sociéló. Voulez-vous Ie suivrc plus loin dans la logique de ses evolutions? Regnrdez le en France a Petal de répuhlicain révolution- naire, et dites ce que vous pensez de ces nouvelles manifestations de la rage dn pou- voir, de ces scènes de sauvages en plein Parlement, de ces blasphemes, de ces pro vocations a des .duels en lignequi rappellen! les plusmauvais souvenirs d'un autre temps! Ce n'est pas seulemenl aux calholiques que s'adressent les averlissemcnts émanés du libéralisme point par lui-même. A tout père de familie qui comprend ses obliga tions el sa responsabilile, a tout citoyen sou- cieux de l'avenir dc sa palrie, a tout homme qui pense bien il imporle d'ouvrir les yeux sur le danger social que nous parlageons avee mainl autre pays, mats qu'au moins nous avons eu le bonhcur de combattre vic- torieusemcnt. Nous savons ce qui nous attend si l'impla- cable adversaire de nos plus chores liberies parvicnl a prendre le dessus. Ne laissons done pas reposer nos amies, el pour ètre loujours piêts a luller au scrulin, sachons remplir le devoir de la lulte permanente par la propagation de renseignement religieux el de loutes les saines doctrines, par la solide organisation de nos forces, par busage legi time du pouvoir, usage modéré ma is ferine prócisément paree qu'il est juste. Dans ces conditions la le vrai conscrvatenr peut comp ter sur la vicloire el il n'a rien a désavouer. EN FRANCE ET EN BELGIQUE Sous le litre: C/ironigue (la bleu, nous li- sions ccs jours dcrniers le fail suivant dans un journal de Paris: Par son testament, M. Forlin a légné, il y a quelque temps a la vile dc Paris', la to- talité de sa fortune s'élevani a prés de 800 mille francs, sous la condition que' cclte somme serail employée a créer. pour i'in- slruction gratuite des cnfanls des deux sexes, des éiablisset/ienls d trig és par les Frères des écoles chrétienncs el par des Soeurs. La ville, aeeeplanl ee legs d cello charge a créé spéeialemenl au moven des ressources provcnaul de la libéralilé de M. Forlin, deux écoles, rune de garcons, rue Lepic, Eautre de HIlos, rue de bas Gases. Pour exprinior par un tcmoignage maté- ricl la reconnaissance de la Ville envers Ie géncreux donataire, M. Ferdinand Duval songe ïi faire poser dans les deux écoles que nous venons do designer des plaques eri mar- Jire porlant l'imlication du nom de M. For lin cl de Facie de bionfaisance auquel est dit la érêalion de ces deux établisseinenls. line proposition dans ce sens sera très- prochainemcut soumise au conseil muni cipal. be Gonseil communal de Paris, qui est compose en grande majorité de répnhlicains radicaux, va done sanctioneer le legs fait par un genéreux bicnfaileur en faveur de 1 education chrêlienne. Que serail-il arrivé en IMgiqne, oü la loi d'escamotage des bourses d'études est en viguctir? be testament de M. Fortin aurail étó révi- sé; tin gros trail de plume ministeriel aurail biffé la charge. Si le legs avail été fait a Bruxcllcs au lieu d'etre daté dc Paris, la municipalilé bruxelloisc se serail emparèe dés 800,000 francs pour les appliquer aux écoles Fonlainas. Au lieu de donner nne education el tine instruction religieuses aux enfants avec celte magnifique libéralilé, on l'aurail employée a préparer la milice de Eavpnir dans les pépinióres oflicielles d'a- Ihéismo ou a émanciper les fdlés dans les écoles Gatti. Get exemple met de nouveau en relief la révollanle iniquilé d'une loi qui a volé a renscigneinciil catholique le palrimoine donl il éiail nanti depuis des siéeles et qui cnipè- che loute libéralilé en sa faveur. be ministère croira-t-il lonjours ne pas pouvoir rélroagir conlre tine legislation aussi odieusc? ASSEMRbÉE GÉNÉRALE DES CATIIOLIQUES AbbEMANDS. Nous recevons des détails sur l'assemblée générale des calholiques allcmands réunis en ce moment a Mayence. Le congres a commence, le, 10. Voiei le lexte des proposi tions votées dans la séance du 17 Juin: 1" bes calholiques alJcinands dcmandenl le rélahlisscinenl de rindépendance politique du Sa int Siege; 2° its rejeticnl In Cansfiluliori dc Eempire allemand, en lanl quelle coticerne sa poli tique a Eétranger, el surtout vis a vis du Saint-Siege; 3" lis dcmandenl que I'Eiat amèliore la situation des classes ouvrières. 4" lis déclarciil que les functions du Pa pc et des évêques, se rattachanl a la cliaire. au saccrdoce ct aux functions pastorales, ne peuvent ètre siipprimées m restrcintes par des lois de l'Etal. bes calholiques allcmands conlestenten consequence, aux Irihunaux temporels Ic droit de dcslitucr les évêques ou de donner des administrateurs aux évèchés. 5" lis approuveni l'attitude des évêques el du clcrgé allemand; 6° lis invilenl tous les calholiques a se rallier a l'Associalion des calholiques aIIe mands. REPOS DOMINICAL. La commission provisoire nomméea Gand lors dc l'assemblée générale de la Federation des Cercles Calholiques clans Ie bul d'élaborer un règlemcnt pour organiser une vaste asso- cation en faveur du repos dominical s'est réunie lundi a Louvain. Tous les membres étaient présents. M. le vicomle E. de Kerkho- ve, representant de Malines, présidail ia séan ce, Tout fait prevoir qiTavanl peu ['associa tion sera orgamsee. lis soul noinhreux ceux qui désirent s'enróler sous la chrêlienne et sociale banniére du repos dominical,el cette oeuvre vient a sou hen re. (Journal d' Anvers.) En 1876, les éleclions législaiives auront lieu dans les provinces de Brabant, de Nu- mur, d Anvers, de Flandre occidentale el dc Luxembourg. II y aura 43 dépuiés calholiques ct 20 de putes libéraux sórtanls. bes 43 dépuiés calholiques soul nommés par les arrundissements que voiciAnvers, G; Malines, 3; Turnhout, 3;Louvain,5; Nivcl- les, 2; Bruges, 3; Courtrai, 3; Dixmude, 1; Furnes, I; Boulers, 2; Tlnelt, 2; Yprcïlj 2; Namur, 4; Dinanl 2; Bastogne, 1; Marche, 1; Neufchatcau, 1; Virion, 1; bes ving I deputes libéraux sont nommés par les arrondisseinenls suivanis; Bruxelles, 13; Ni velles, 2; Oslende, 1; Ypres, 1; Phi- lippeville, 2; Arloa, I GRANDE VICTOIRE DES CARLISTES. Depuis Vendredi, Concha élait maiire des positions d'Abarzuza, de Valatuerla, deMu- ro et dc Omca Samcdi Ealiaqiie générale fut cnIreprise avec une grande vigueur; mais, versqualre lienres de Paprès-inidi, la droite de barmée républicaine fut repousséc devanl les f trmi- dables positions occupées par les carlistes tout pres d'Estella. ba division Campos, écrasée par les feux de l'ennemi, se replia en désordre. bes brigades Ecbague et Blanco marchè- rent a son secours, mais furent arrêtées par un changement de front des troupes carlis tes el les charges des bataillons navarrais. En ce moment Concha fut morlellemcnt hlcssé. Une panique s'en suivit. La brigade Blanco et la cavalerie cou- vraient la retraite; mais les carlistes reprirent Aharzuza el Muro, el l'armée républicaine se retira le soir a Taiïala et a Larraga, sauvant ses convois de vivres èt de munitions ainsi que tous ses canons, mais ahandonnant la majeure partiedeses blessés. bes pertes de l'année républicaine sont évaluées a qualre mille hummes lués ou blessés. Outre le maréchal Concha lué, un briga dier el trois cents- officiers out etc mis hors de combat. Quand j'ai traversé Taffalla el Pampelnnc pouraccourir ici et Irouvcr un lil lélégr-aplu- que qui vous transmit ce qui précéde, on ignorait encore duns ces deux villos ces iris- les nouvelles. VAMQERGHiMSTE-FOSSÉ, RUK AU RKURRK, GO, A YPRES. C' li i'Oü i ff ik* S oe aio, PÉI J RINAüE DU 28 JUIN 1874. Le Pèlerinage fail par la population du Doyenne d'Yprcs a Notre Da me cloThuin, Diinanchc, 28 Juin 1874, a été un des actes religieux les phis considerables et les plus significalifs'doul jamais nous ayons éle lé- moins. Suivant les evaluations les plus modérées, environ 12,000 pèlerins marehaient dans l'immcnse procession. A quel chifiVe de sup- pliants ne doit-on pas arriver si l'on addi- tionnc au nombre de ces pclerins tous les fidèles qui de leurs demenres ou arrèlés sur le parcours du pèlerinage oiit joint leurs priores aux chants et aux priéres liturgiques! Vers 2 1/2 heures, d'inlerminables proces sions aiïluaïenl de loutes les enlréesdela ville vers la cathédrale, pour former une procession unique donl les larges rangs en- veloppérenl bienlöt plus de la moilié de la ville, Le défilé, comme on l'a pu constater sur tous les points du parcours, durait plus de trois quarts d'heure. Partout des canti- ques, des chants liturgiques, le chapelet se faisaienl tour a tour entend re. C'élait vraimenl la prière de tont un peuple, n'ayanl qu'un cteur ct qu'une voix pour rendre hommage au Seigneur et iinplorer du Ciel la délivrance du Vicaire dc Jésus Christ el le iriomphe de l'Eglise. Cette éclatante profes sion de foi, d'espérance et de piété faite par tout un peuple est eerlos le gage d'un avenir meilleur. Quand les hommes rcnde.nl gioire a Dieu, Dieu donnelapaix aux hommes de bonne volonlé! Mais mille part cc spectacle digne des An- ges ct des hommes ne fut plus émouvant qu'au dernier acte du Pèlerinage. Sur la place de la Cathédrale, un aulel avail été dressé. Quand fOinmegang s'achevail, sur l'autel reposait léTrés-Sainl Saerement el au milieu du silence général s'éléva la supplica tion trois fois répétéc du PareeDomine paree populo hm! Ensuile le Venerable Vi- caire-Général, Monseigneur Bruneel, prési dent du Pèlerinage, mout5 dans une cliaire improvisée, ct, emprurilant ie langngc du Roi Prophete, il s'écria devanl finnomhrablc assistance: a Terre, acclanicz Dieu: servez le Seigneur dans fallégresse. Metiez-vous en sa presence et trcssailiez do joie. Sachez ipie notre Seigneur c'est Dieu inême: Dieu nous a fails el nous ne nous sommes pas fails nous-mêmes. Nous sommes son peuple ct les hrehis de ses palurages. Peuple du Seigneur, entrez dans la maisoii de Dieu; eonfessez voire foi, chantcz sa gioire: rendez-lui té- moignage. Louez sou nom, paree que le j Seigneur est bon: Sa misérieorde est éter- nul le et sa vérilé subsiste de generation en généralion! L'oraleur sacré pouvait il j mieux démonlrer le caraclcreet la porlée des I'èlerinages que par la luniincuse para phrase du psaume 99e du Roi David? Mais l'émolion religieuse fut au coinble, quand le Vénérable Prélat, élevanl le Très- Saini Saerement, donna la Bénédielion divine a lout le peuple. a genoux el en adoration. Quel solennel silence! On sentait ie Ciel abaissé versla lerre el la terre rapprochce du Ciel!... Peu a peu l'immense foule s'écoula; bieniót les processions parliculières se refor méren!, el ce fut avec des priéres et des chants alternés, que les Pèlerins, par tous les chemins du Doyenné, rcgagnérenl leurs églises paroissiales, ou le grand acte de sup plication et d'hominage s'acheva au milieu d'un grand concours de paroissiens qui n'a- vaient pu suivre le Pèlerinage mais voulaient s'associer aux dernières priéres el recevoir avec les Pèlerins la derniére bénédielion du Trés-Saint Saerement. Non, ces od in i ra bics concerts dc priéres ne se répélent pas en vain sur tous les points du pays. La prière est une puissance qui vaincra les puissances adverses. Par la priè re le rógne dc Dieu arrive: Adcenial regnum luum! Par la prière le Pape, l'Eglise et notre Palrie seronl sauvés el délivrès de tont mal- Monsieur le Doyen d'Ypres ayanl demandé par lélégrammo la Bénédielion de Pie l.\ pour les Pèlerins, voici la réponsc rccuedé Rome: Vive Pie IX, Pon life-Hoi! ENCORE I.A REPRISE DU CANAL LYS YPERI.ÉE. Nous devons le constater encore unc fois, les 47 communes des arromchssements d'Y prcs, de Dixmude el dc Furnes qui se sent adressées a la Chnmbre des Représentants pour réclainer la reprise immediate du canal de la Lvs a l'Yperlce, ont posé un aclc intel ligent el pour tonics du plus haul intérèt. L'embarrasel les frais que cause annuellc- ment l'immense transport de leurs lins aux eanx de la Lys constituent un grief des plus évidents. En effel, depuis 3 mois, ne voil-on pas d'innombrahlcs chargements dc I in tra verser notre ville pour ct re conduits aux hords de la Lys? b'honorable Monsieur Tack, Ie représentant si éclairé de Courtrai, élait bien dans Ic vrai, lorsqu'il disait a la Cham- hre, pendant la derniére session, que tout le mirierai du pays de Charleroi n'était pas comparable a cctte immense quantité dc lin qui sc transporte au rouissage des eaux de la Lys. On feslime pour les seuls arrundisse ments d'Ypres, de Dixmude et de Furnes a environ 35 millions de kilogrammes! Après les lins, viennent la cliaux él les autres engrais indispensables a I'Agricnlture. Ce transport n'est pas moins considérable. I.es culiivaleurs font bien signifié, dans leurs réclamations. Le nouveau canal, reliant seul tous les cannnx de la Flandre a la Lys, leur apporlerail les engrais au milieu de la Flan dre, aux porteS do leurs fermes en memo temps qu'il transporlerail a peu de frais leurs lins et les autres produils de leur agricul ture. II serail bien a souhaiter que noire socictè d'agricnllure, loujours si bien disposéequand il s'agit de venir au secours des communes, inlervint aclivcmenl dans ces réclamations. be commerce ct I'industrie gagnoraient d'ailleurs autant que fAgriculture a la reprise du canal bys-A'perlée, nous l'avons démontré plus d'une fois. bes charbons, les pierres et les autres malières pondérenses du Hainaut nous arriveraient a 40 de moins que par Ie chemin de fer, même repris par l'Etal. En présciiee de taut d'inlérèts divers a servir, et de taut de jusles réclamations. le,gouver- nemcnl no. pout larder davantage a nous faire justice. II faul ahsolument que celle situation prennc fin! La Flandre a droit a ètre traiiée sur le mème pied que les autres provinces. Ne cessons de réclamer et IcGouvernemenl devra finir par faire droit a des réclamations trop j usti flees. be comité central des OEuvres Ponlificales vienl de decider que, pour répondre aux dc- sirs expripes par un grand nombre de pcr- sonnes, il y a lieu d'organiser pour 1c G Septeinbre prochain, un pèlerinage a N. D. de bourdes, avec arret a Issoudun (sancluai- re de N.-D. du Sacré Cteur), et a Ruglose (patrie de Si-Vincent de Paul). bo comité chargé de la parlie matériclle est élabli a Moris, point dè ralliement et dé depart pour tous les pclerins de la Belgique. ba circulaire délaillée parailra sous pcu dc jours. Voici uoc remarque qui est propre a faire ouvrir les yeux aux crédules qui, de bonne foi, se laissenl prendre aux piéges du libéra lisme. Aiijourd'hui les trois malheureux qui ont lenté de fonder le vieux-calholicisme en Belgique avec I'appui public des autorités et des feuilles liberates sont, tous les Irois, Jun- qua, Mouls, Opsomer, flélris par ia justice francaise el beige. Voila les prètres, selon le cceur de nos libéraux. Pour ceux-la seuls, ils n'onl quedel'ad- niiration el des éloges, tandis qu ils trainent dans la boue le clèrgé fidéle. FAITS DIVERS. MORT DE COXCIIA. Diiyonne, hu rul i29 Juin, 8 li. 4b s. J'arrivc ;i Rayonne par la monlagne, Pam- pelune et Elisondo,. ayanl quitté le champ de Iwtaille devanl Eslella, aprés le rudecom- bat qui s'y est livré sauiedi. En vo ci les détails: VIVE PIE IX, PONTlFE-ROl! Rome, 29 Juin 1874. A Chnnoine Doonc, Doyen, Ypres. I.e Saint Pèra, cn rcmcrcianl les pèlerins réunis ii 1 pies ile leurs priéres, leur envoie de loul sou co'.ur la bénédielion clemanclée. J. Carbinai. Antonerli. Voici Ie narré véridique des srcncs de désordre dui uul éclalé a Ijudöl'eig prés de Gand. bes perséeuteurs libéraux out élé les vórilal>|(.s assonimeurs, cl les lerribles cléricaiix (pie les lii,e_ raux Ir insfornieiil en stockslagers ont élé lus insuliés el les viciimes. Dimnncbe 21 Juin, une députatLonde la Société de Sainl-Jo.seph, précédée d'un corps de musique, avail élé féliciler M. Casier de-IIemplinne, vice-présideilt dn Cercle, de sa reelection comme sénalenr el de sa nomination comme chevalier de l'Ordrc de Lénpold, be soir, a son reiour en villecelle (léptilniion donl faisaienl parlie quelqnes ecclésiusijques I'm ncRiieillie, a son passage a bndeherg, pas les huées les grognemenls, les sil'lh.-ls ei les injures des libé raux Je l'endroit qui s'élaient don dó rendez-vous dans h-s noinhreux cabarets él»litis Ie long do la (Jiaussóe. bes premiers groupes n'eurenl a essuyer que cello hordée plus bruyanie que rlangereuse le nombre cn imposait au parii des lumières mais, un peu plus tard, quelques memlires du Cercle dc Saint- Josepb, rcslés en anièro, eureni a répondre non- sculemonl a des injures, mais a des voies do fail, lis le li rent avec une énergie irès-j'usiifiée De une bagarre dans laqneile inlervint Al. Van Ootegem, li de bourgmesire, et dans laqneile il fut alleinl. be Journal de Gand, raconiant les fails a sa mnnière, parte de provocations venues des cléri- caux c'esi absolumenl faux, comme la plu|iart des eirconsiances rapporiées dans sun récil ulira-fan- (aisisle. Ce qni csl vrai, c'est qu'une personne (olalement éirangère a Ia Société Saini-Joseph a élé arrêléc par les libéraux dc bedeberg. Ils l'ont accablée do craclials, de coups de poing, de coups de piecl, lui onl bride la figure avec des cigares cl l'ont fai eufermer ensuile a la prison communale jusqu'u 3 liéures du matin. Al. R..., qui a subi ces odicux Iraitements, élait venu lont 'simplcmcnt au devanl de son fiére, mom- Ine du Cercle do Saint-J.oscph, pour l'avertir des demonstrations qui sc prépara ient. La justice csl saisie de l'affaire. Janin n'a pas été ménagé de son vivnnt voici ce qu on imprimail sur lui au plus beau moment de sa gioire C'est un gros homme donl le menton tombe -ur le jabot, le jabot su r le ventre, Ic ventre sur le feuil leton ie feuilleton sur tout le monde. Cette definition venail, il va sans dire, d'un litte rateur qui avait recu de fortes étrivières. D'ailleurs, Janin avait le mol terrible, lorsqu'il s'en mêlai.t. C'est lui qui .avait trouvé cette peinture féroce et concise de Félix Pyal Un lièvre qui bal du (amhour. On nous écrit de Routers Dimanche 2! Juin a eu lieu ici, comme vons l'a- viez annoncé, sous la présidence do Mgr l'Evèque de Bruges, la seconde reunion annuelle dos sociéiés „Sl Francois Xovier dans le diocese. Cette fêle favo- risee pai un temps superbe a dépassé notie attente. Dés avant midi, on vit un mouvement extraordinaire dans notre ville; mais que dire de l'a prés-midi, lorsque de loutes parts les sociéiés fircnl leur enlrée pour se rendre a la place St-Amand be cortege parti de la a 2 1/2 heures et compose de 3,000 a 4,000 hommes de tont rang et portam tous la mé daille sur la poitrine élait vraimenl imposant. A la téte marchait la musique du Cercle de la Jeunesse catholique de Routers, après parut l'éïendard de l'QEuvre Xavérienne dans la province, suivi du di recteur Jiocésain, des membres du comitéprovincia cl d'une deputation de la société de Bruges; vinrent ensuile presque loutes précédéos de tem- é'lendard, les sociéiés de Routers, Moorslede, üeveren, Ar- doye, Coolscamp, Gits, Courtrai, Merekem, Zonne bolle, Avelgbcrn, Meestert, Ghyzelbrecblegem, Ise- ghem, Westvleteren et plusieu'rs autres dom lê nom m échuppepartout sur leur passage les maisons étaient pavoisées et une foule entbousiasle se pres- sail dans les rues. Bieniót onarrivaa I.eglise St-Michel splendide- ment décorée pour le circonstance, devant le choeur immense sous un dais pourpre ct or el sur un tröne ornó d'arbustes el de fleurs la statue de St-Fran- gois Xavier dominait l'assemblée el semblait assu rer ses nombreux enfants de sa bienveillanlc protec tion. Quelques minutes après 3 beures, Sa Grandeur l'évéque de Bruges fit son entree a l'église cn bénis- sanl l'assislance et la séance fut ouverto par le can- lique et l'oraison de l'Esprit Saint; elle fut remar- quable et par le rapport magistral du R. I\ Van Heffen, directeur général des sociéiés dc St. Fran- Qois Xavier dans la province surtout par l'allocution si saisissanle de notre digne Evêque Un agent de change loujours los agents de change a élé félé comme il Ie méritail par toute la fine fleur de la corbeille. E au nom dc ses confreres, lu. a remis nn splendide bouquet cn pro- noncanl lo petit speech suivanl: Cher Adolphe, vous dom Ic nom brille avec eclat dans les annuitcs de tous les calendriers, ac- ceplezce certifical qui n'aura iïen de variable de la pari de vos amis dom je suis I'intermédiaire. 'uissent dos bons rapports so consulider el la capi talisation de notre estime n'en produire jamais I'a- morlissemenl. - On écrit de Dolhain, 23 juin, a la Gazelle de Liege i Aujourd bui a eu lieu a bimbourg l'enterrement dcM. Victor David, membre de la Cbambre des Keprésemants, décédé lo 23 courant, a l'age dc 03 ans. On sail que depuis quelques anriées, M. D.ivid ne remplissaii plus ses devoirs religieux, on sait qu au moment suprème, alors que M. David avait perdu Renaissance, il s'est trouvé un membre do la familie pour déclarer, malgré l'avis du médecin, qu aucun p.etre n'entrerait dans la maison cl je n'ó- tonnerai personne on disant que M. Victor David a élé enlerré civilement.

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1874 | | pagina 2