ces, pour venir en aide aux pauvres, nux
pclïis. aux faibles, au\ vieiHards, aux orpiie-
Ji«s aux infirmes, a (ous les délaissés du
monde, a lous los préférés de Jésus-Christ.
(Test en lultanl ainsi pour la liberté de
l'aposlolai, do IVnspignetnent, de la eharité,
que, dans sa vie publique, Ie comte de Thenx
demeura Ie mème que dans la vie pnvée,
toujours dévoué a la foi qui ful la lumiére
de J'une et de l'aulre.
Ma is si cede unite de vie lui donna la
paix dans toules les eirronslances, clle lui fut
surtout consolante a la mort.
Au moment de pa rail re devanl Dieu,
messieurs, l'on sent et 1'otï voil clairemcnl
qu'il n'y a qu'une vie a juger, une seule,
coiflim: d n'y a ipruur ii.nc, une loi, unjuge
des consciences. Nos distinctions convention-
nelles se dissipcnt alors coinme un vain son-
gi; au lever du soldiI de justice. Heureux
done qui peut dire, a cette licure, coinme l'a
pn dim Ie grand oitoyen et Ie grand ohrétien
que nous venons de perdre: Jc n'ai pas
séparé les cfioses que Dien veut unies: la loi
buiiiaine de la ioi divine, Ie service de mon
pays et de mon roi du service de mon Dieu.
J'ai eombattu Ie bon combat, j ai acbcvé ma
course, j'ai gardé ma foi.
II ne l'a pas settlement gardée, messieurs,
il l'a fiémneni coufessée, el vous vous sou -
vcnoz eertamement encore dc cette simple
grandeur nvec laquelle il parlail naguére de
iXoire Seigneur Jésus-Christ dans Ie Parle
ment. national. II est done parti de ee monde
avec Ie druil infinimenl enviable de voir se
verifier en lui cette infailible parole; Celui
qui m'anra enn/essé devuul les hommes,
je le eonfesserai devanl mon Père.
Est-ce ii dire, messieurs, qu'il n'ail plus
besoin de la prière?
Ma is qui n'en a pas besoin?
Lus esprits les plus éclairés dans les cho-
ses de Dieu pensent qn'ordinairement, a leur
sortie du temps, les ames les plus béroïques
elles-mêmes onl besoin de la communion des
saints.
Clvacnn de nous a dit mille fois: Credo
c.ommiinioiii'in sanctorum. Eli bienque no-
tre eharité prouve notre foi. Contiuuons a
suivre de nos prières et de nos sacrifices
l'ame qui nous a quittés, afin que, s'il lui
reslait a expier quelque lache, elle jottisse
b entót de la vue du Dieu vivant, de Celui
q u est l'élernelle puissance l'élernelle vérité,
1' 'ternelie beauté, l'éternel amour, l'éternelle
vie.
TOUJOURS EES IGNORATINS.
Nous lisons dans la Palrie:
Hier soir la rue Si Catherine offrait un
spectacle des plus anirnés. Des milliers de
personnes se pressaient dans la rue, aux bal-
cons, aux fenêlres des maisons pavoisées.
Dans la journée le résultat des concours
avail élé ofiiciell'ement proclamé: les Frères
de Cbarité avaient remporlé 8 nominations,
n'en laissant que qualré aux Irois écoles
communales. II étail question d'une sérénade
a donner devanl la residence des Frères.
L'enthousiasme ótait immense. Les cris de
Vivenl les Frères! se eroisaient dc tous cötés,
et se confondaient en un mème élan d'admi-
ration. C'était un splendide triomphe pour
l'enseignement catbolique que nos édiles,
avec leur instruction gratuite, obligatoire et
laïque, avaient si bien enfoncè. L'école com
munale n° 1 [Dune) a deux nominations; les
écoles communales nos 2 cl 3 Bolle el Ilame)
chacune une nomination, ct l'Ecole des
Frères en a buil. Dc plus les Frères
ont remporlé la médaille en vermeil
comme ayant la moyenne des points la plus
forte: en offot ils ont battu de seize points
l'école communale qui les suil immédiale-
ment. Enfoncé l'enseignement congréganis-
le! Vive ('instruction gratuite, obligatoire el
laïque.
Nos édiles, parait il,sont très-peu flat lés de
ce résullat-la qui, depuis l'origine de ces
concours annuels, se reproduit tons les ans.
Fa discordo est au camp d'Agramanl, les
pro fessen rs payés par M. üoyaval et O bou-
denl leurs pairons, ceux-ci nccablant leurs
protégés de compliments qui ne son! rien
moins que fint leurs. Allons Messieurs, un pen
de bienvcillance: les l'o'ups nc'se mangent
pas. Aux armes! mais gare a l'éleignoir!
Mais pendant cette petite bouderte, lesFré-
res jouissent de leurs succes éclatants. Une
ovation enthousiaste leur est faite partout
otï il se montrenl: hier encore des milliers de
Brugeois ont tenu a leur montrer leur amour
et leur admiration. Rien des foislamusi-
que fut couverle par les cris enivrants, de
Vivenl les Frères! Cello ovation a élé pour
l'enseignement religieux son plusmagnifique
triomphe, triomphe mille fois mérité par le
bien que. depuis vingl ans, les Frères nc
cessent de répandre avec un dévouement
sans hornes, dans la ville de Brugos.
Louise Micitel donne des lecons de francais,
Régéroesl vétérinaire, Rastoul fait de la mé-
dccme, Assi est maitrc de forges, Maroteau
et Lisbonne nc sorlent guère de rmfirmerie,
le menu fretin se contente généralcmeui de
sa paie el passé sa vie dans une compléte
oisiveté.
Quant a Lullier son cas est assez particu
lier: on soil que pendant tonic la traversèe,
on dut l'enfermêr tout nu au cachot, paree
qu'il avail refuse d'endosser la costume dos
condamnés.
A l'arrivée a Noumea, il refusa dc soitir
de sa cage, el il s'étail procure, on ne sait
comment, une hacliette donl il rncnacait tous
ceux qui l'approchaient.
II fallait pourtant en finir: un forcat, qu'il
avail connu comme matelot sur un balimenl
de l'Ftat el doué d'une force musculaire itt-
croyable, essaya de le prendre par la dou
ceur. Rien n'y fit. Alors celui-ci sempara
d'uii crochel a lisóriner les cbuudières et,
l'accrocbant par le cou, il le ra-mena de
la sorle jusqu'a la porie de la cage, ou des
hommes, murtis de couvertures, sejelérent
sur lui et parvinrent a le maitriser.
Aussilól arrivé a terre, ses fureurs Pont
repris, il s'est débatlu, arrachant les vètc-
mettls qu'on essaya il de lui metlre et mena-
cant tout le monde de mort.
Dans ces moments de calme, il cause
marine, liUéralurc, science. Mais si la politi
que vienl a s'en mèler,' son exaltation ne
connait plus de hornes el va jusqu'a la rage.
II a iycu pi-usieurs fois la visite du gou
verneur etde l'évéque de Noumea, Mgr Vitte,
qui, a force de le raisonner, ont oblenu de
lui qu'il consent it a porter un pantalon. En
core, a-t il fallu que ce pantalon futachelé
de ses derniers personnels.
L'Eloile qui avail d'abord soulenu les dé-
noncialions calomnieuses dirigóes par la
presse brugeoise du trottoir contre l'adini-
nislration des posies, vire maintenanl de
bord: clles les discuteel les declare non fon-
dées. Nous sommes convaincu, quant a
nous, dil-elle, que l'administration ac-
luelle, pas plus qu'aucune autre, ne pottr-
rail laisser impunis des fails nullement
caractérisés m laisser saus suite une ré-
clamaiion quclconque.
Voila done nos immondes pamphlets
combatms par leurs propres partisans.
be vase déborde enfin. Voici que des jour-
naux libèraux .s'uttisenl a la presse catbolique
pour fléinr les boules du tbèatre.
Judic s'on va! La Presse Beige se réjonit
de voir disparaitre, avec la chanteuse aitnée,
les Julie Pa> fumeuse, les 7imbale d'urgent,
les Bagatelle, les Rusiêre d'ici, les F die de
J/'m' /I itgot el Giru/lé Girofla.
Fe fait est, dit !e Journal de Charleroi,
qu'il est lumps de dire leur fait aux hom-
mes et aux femmes qui s'attachent a ces
exhibitions libertines, a ces piéces licen-
cieuses, et mème n'hésitent pas a faire
goüter ee plnisir pimenté aux imaginations
jeunes et arden les de leur fils collégien et
b de leur fitte pensionnaire.
b Les artistes qui inlerprétent ces insani-
tés, ces polissonneries, disons le mot
ont un entrain, une verve admirables. Plus
l'auteur met les points sur les i, plus Facteur
mot de talent a faire scnlir, délïcatement, au
public l'épice du langage donl il se sert. b
La Presse Beige n'bcsile pas a qualifier
cela de scènes dc lupanar, qu'une honnète
femme ne saurait voir tti entendre sans rou-
gir! b
LES GRANDS HOMMES DE LA COMMUNE.
Le Pelit Journal donne les rcnseignemenls
intéressants sur la situation des condamnés
les plus connus de la Commune de Noumea:
f'ïi roiiMj «e 1 o c tl I
DEUX IDOEES AUX PIEDS D'ARGILE.
Le Journal de la Familie, dans son der
nier Numéro, crie bien fort et bien faux
paree que nous avons eu l'attdace de trouver
quelque pen impossible la position unique
dans son genre qu'occupe au sein du
Sénat nntre zélé et intelligent Baron
Mazeman de Couthove.
Que le véridique carré de papier s'épou-
monne pour prouver a ses habitués que des
vessies sont des lanternes... il fait digne et
libérale besogne cl nous n'y trouvons rien a
redire.
Mais qu'ii eliante complètemenl faux!...
Ilalle-la, confrère! Vous n'igriorez pas que
nous n'aimons nullement a vous voir enfiler
le chemin du mensonge, semé, hélas! de tant
de fondrières! Voire frêle et chelive existen
ce s'y trouve véritablement trop exposée et
vous savez combien nous serions marris de
perdre l'excellente occasion de rire que vous
nous ofïrez deux fois par semaiue.
Examinons done la fantaisie que publie le
Progrès sur ruventiialité uiallieureuse-
menl trop peti prublctnaiiqne du pro-
cbaiu deiés politique de noire honorable
Sénalcur:
Heureusement ce n'est pas la première
bus ijue Ie Journal d Ypres vend la peau
b de l'ours avant de avoir abatlu. C'était
en 18(j7. croyons-nous, que noire honora-
b bic .amateur était egalemenl condamné;
b son elimination était cerlaine el M. Mnze-
man oblint 2D.) voix de plus queson compé-
liteur, a la grande confusion de ses adver-
b saires. Plus tard M. Vanden Peereboom
b lui-même fut frappé d'ostracisme par les
b patrons du Journal d'Ypres, ct il fut clu
b malgré eux. Mais un fail plus récent a
b prouvé que ces gens ont toujours les
b mémes hableries a leur service. Tout le
b monde doit se rappeler, en elïet, que lors
dos dernières elections pour la commune,
le Journal du neveu pnblia sur tous
les tons qu'il allail balager notre Itölel-de-
ville; c'était l'expression consacrée, or, il
b n'y eut de balayé que ses propres candi-
b dats, qui succombéront bonteusemeiil avec
b 250 voix de minorité et le parti liberal qui
b trönail déja en maitrea l'hölel-de-ville, se
b vit encore rcnforcé par des hommes jeu-
b nes, ardents cl donl leurs adversaires ne
b peuvenl espérer aucune transaction, b
Et voila!
Si la fois prochaine noire honorable Séna-
(eur est abatlu (nous n'admcttons nullement
la palernilé de cette expression donl M. Ma
zeman aurait le droit de se formaliser), il ne
pourra certainemenl pas s'en prendre au
Progrès qui le défend si bien
Quel effort sublime de mémoire n'a-t-il
pas fallu pour remonler ainsi jnsqu'en....
1867!
II est vrai que si nous voulions étrebien
méchant nous pourrions rendreau Progrès
la pareille en lui rappelant qu'en.... 1849,
Ypres envoya,malgré les efforts des libréaux,
un mandataire catbolique au Sénat.
Mais nous n'anrons garde de priver notre
cher confrère des bénéfices cl... du ridicule
de sa trouvaille.
En 1867 M. Mazeman tempor la sur son
compélileur!
Le Progrès n'y passera pas el pour
cause.
Mais comme les motifs qui l'empêchent de
parler sont précisément ceux qui doivent
nous engager a ne pas imiter son exemple,
nous ferons, nous, en son lieu et place, un
pen d'hisloire politique contemporaine y-
proise.
Avant 1870 la ville d'Ypres coqfiait tous
les mandats poliliques a des libéraux. Au
Sénat, a la Cltambre des représentants, au
Conseil provincial, au Conseil communal,
Ypres envoyait des libéraux, rien que dea
libéraux! Pour caractériser en un seul mot
la situation, notre ville était tellement en-
croutée de libéralisme qn'aux élections légis-
latives qui prècédérent immédiatement cette
date, la date du déluge, Progrès! les
chefs de mos cartonnés imposérent au choix
des électeurs un liomme, dont nous ferons
suffisante justice en disanl, avec tous les
honnèles gens, qu'il nous repugne de le
nommer.
Dés lors la coupe était pleine! Le doctrina-
risme en notre ville venail de signer son
arrèt de mort... pour cause d'indignité.
Vint l'élection générale de 1870.
Du premier coup, nous, Progrès, nous
qui prédisons dés aujourd'hui la chulc de
M. Mazeman, nous renvoyames M. Beke a
ses functions de bourgmestre et L'AUTRE....
AILLEURS.
En 1871 la mort nous enleva le regretlé
bourgmestre de Poperinghe, M. Van Renyn-
ghe.
Une élection devenait nécessaire. Nous
nourrissions l'espoir que nos fanfarons libé
raux nous offriraienl l'necasion de leur in-
tliger une nouvelle dófaite. Vaine attente! lis
refusérent le combat pour des motifs donl
aujourd'hui encore on ril dans notre v;lle,
et M. Berlen, candidal catbolique, réunil un
nombre de suffrages auquel M. Vandenpee-
reboom, aux beaux jours do ses grands
triomphes, n'avait osé aspirer.
Les élections de 1872 dovaienl consommer
la ruine de notre libéralisme cartonné,
Nous ne parierons ici que pour mémoire
de 1'éleclion provinciale, oü nous ftmes
mordrc la poussière aux cinq Conseillers
sorlanls, et de 1'éleclion communale qui,
pour n'avoir pas répondu a notre attente,
n'en a pas moins démonlré qtt'avec de Tu
ition el de la perseverance nous finijons par
ren verser cette dernióre citadelle des amis
dn i'iogiès.
Qu'il nous stiff!se a présent pour élayor
notre tlièse de parler de 1'éleclion legislative
qui cut lieu cede inême annèe.
Un fait que personnea Ypres nesongeraa
contester, c'esl que 1'éleclion dc M. Mazeman
est iniimemenl liée a cellede M. Vandenpee-
reboom. Les mémes électeurs sont appelés
a decider de leur sort. Les mémes intéréts,
les mémes influences pour eux sont en jeu.
Leur destinée politique également sera la
inémo.
Or, quelle est aujourd'hui la situation de
M. Vandenpeercboom a Ypres?
Voici comment dans notre Numéro du 12
Juin 1872, au lendemain dé notre dernière
élection legislative, nons dressions, chiffres
a l'appui, le bilan dc sa popiilarilé:
Quelle cbnte vertigineuse!
En 1868, M. Vandenpeerehoom obtenait
b 1275 suffrages; 275 au-dela de la ma-
jorilé absolue; 265 dc plus que M. Van
b Renynghe, le plus favorisé des candidals
catboliques.
b II y a deux ans a peine, lors de 1'éleclion
b générale de 1870, on ne croyait pas en-
b core ponvoir combatlre la candidature de
b M. Vandenpeéreboom; et sou nom sor-
tail de l'urne, amoindri, il est vrai, mais
b ra Ij a ri t encore une majorité absolue de 181
voix; 140 voix de plus que M. Van
b Renynghe, 156 de plus que l'honorable
b M. Riebuyck.
b Aujourd'hui, eombattu pour la premié-
b re fois, lui, l'ex échevin de la ville d'Ypres,
b l'ex-bourgmestre; 1'ex-commandant des
b Pompier; l'ex - ministre; lui ministre d'Elat;
b loi, Vandenpeerehoom Alphonse, avec
b l'auréole de ses talents qu'on a trop dorée,
b avec le cortégc de ses services rendus
b qu'on a si sol temen I exagérés; lui, appuyé
b par la coterie la plus éhontée et la plus
b osée; lui avec ses soixante années de vie
b ordinaire ct ses Ironle années de vie pn-
b blique,.... aujourd'hui M. Alphonse par-
b vienl encore a'925; 249 inoins qu'en
b 1870; 349 de moins qu'en 1868.
b La chute est-elle assez accélérée?
b Aujourd'hui M, Alphonse dépasse la
b majorité absolue de ntx voix; il dépasse de
b cixq voix le moins favorisé des candidals
catboliques il est dépassé par les deux au-
b tres eniholiques; respeclivement de 68 el
b de 98 su-ffrages.
Aujourd'hui, M. Alphonse ira siégeraux
b Chambres porlé sur les bras de ces
b nix qui ont conservé la mémoire du
b coeur
Si M. Alphonse est fier de ce résultat,
b nous n'en sommes pas mécontenls. b
Nous continuous done, Progrès, malgré
1'éleclion de1867, a soulenir que doré-
navant a Ypres M. Mazeman peut.... prepa
rer ses invalides.
Nous le soutenons malgré notre insuccès
aux dernières élections communales que
vous nous ohjeciez. II ne fait pas bon parler
de cordes dans la rnaison ri'un pendu. El
puisqu'il s'agit de M. Mazeman, les mots
élections communales i>rapprochés de
son nom, lui auronl remis eu mémoire le
coup de bulai donl le gralifiérent si libéra-
lement a cette époque les électeurs de Pro
ven.
Nons le soutenons surtout en songeant aux
derméres élections provinciates, dont pru-
demment mais déloyalemenl vous ne soufllez
mot et ou Lexpression consacrée recut son
application la plus.... balayunte.
M. Ernest Pletlinck, de Meulebeke, vient
de passer avec un briljant succes l'examen
préalable a celui de Candidal Nolaire.
SOCIÉTÉ DE LA CONCORDE. - Program-
me des morceaux qui seronl executes Ie
Dimancbe 6 Sepleftibre, a 5 1/2 b du soir
par la musiqne du corps des Sapeurs
pompiers, sous la direction dc M. Ch. Otio.
Ouverture: Les Montenegrins (Limnander)
Pol-Pourri populaire (Weber). Air
varié pour tuba (arrange par Moerman).
L'Amitié, valse (Cb. Olto).
Les. articles communiqués au procbain
Numéro.
Nous lacherons de satisfairea la Redaction
du Journal de Cnirtrai. Mais il nous fuut
aller aux renseignements.
II restera toutefois a M. Mazeman une su
prème consolation dont l'ingrat! nous
sera de nouveau redevable!
Nous soignerons qu'il ne prenne pas seul
le chemin.... de la vie privée et Ie dernier
eompagnoi) liberal de M. Van Iseghem peut
dés a présent avoir ('assurance qu'il restera
sur le carreau dans la prochaine hitte elec
torale.... pour peu qu'il ose encore s'g uoen-
turer.
Mais on Ie dit si malinü...
M. Réné Durutte d'Ypres, ancien élévedu
college Sl-Vmcent de Paul el eludianl a
rUniversité calholique de Lonvain, a subi,
avec distinctionson examen de docteur en
sciences poliliques el administralives.
M. Arthur Delie de Viamerlinghe, élève
du collége des Joséphites xlc Louvain, a subi
cette scmaine, avec un bnllant succes, son
examen de gradué en lettres, il a oblenu
104 points.
M. Camille Russchaert, d'Aelbeke, éléve
du collége de Poperinghe, vienl de passer
avec succes son examen de gradué en let
tres devant Ie Jury de Rruges. II a obtenu 84
nouns.
F A ITS DIVERS.
Avocat, ali! passons au déluge!
Un Monsieur <1 une bonne qui le vóte s:\ns
vei'gngnc. L'uutro joiir.effrnyé du cancan cITréné que
sa domeslique fail exécuier ii i'anse du panier, i! lui
demanda ses tivres de compte. Après les aveir exa-
minés:
Abt Qi, lui dil il, avec ce syslème vous devez
mellre [dus de 100 fr. de cóle cliaque inois.
Mais, répond tranquilleinonl la bonne, dans la
place que j'nceupais avant d'entrer cliez monsieur,
je mellaisde cölé cent cinquante francs!
Un grand malheur esl arrivé mardi a la plage
ouesl d'öslende, dans les circóhstances suivantes:
Vers midi, a i'heure oü In foule des baigneurs
est liès grande, un bnigneur s'éianl av'enturé trop
loin du cóté d'Est, le eanol de sauvetnge rame a sou
secoms el le rainène sain el sauf.
Au mème moment, des cris de détressè partbn
du eólé de l'ouesi: tin jeune, imprudent, ago de seize
ans, se déballait prés de l'épi, siiué en face des
pavilions Beerblock et du Kliin. Aussilól deux gui
des baigneurs el un conducteur de voituies se por
tent a son aide.
Lo coaduuieur, le nommé Blommaert, était a
ctieval; mais l'anima! n'avancant pas assez vite, cel
lionime intróp-.de se mei ia nage, mais tout a coup
disparait. Pendant ce temps le haigneur étail sauvé.
L'iufortuiié Buimmaert est retire de l'eau donnant
encore signe de vie, mais, transporté dans la cabine
medicate, i! y expire.
Ce m.dheureux laisse one veuve et trois enfanls.
Pendant l'acciden'que faisait le bateau de sauve-
tage n" 1 se iiouynni a l'ouest? Nous l'ignorons.
Des témoins dignes de. foi, assurent que, si le ca-
not s'éiail porlé immédiatement au secours de Blom
maert, celui ei aurait pu étre sauvé.
D'aulres soutiennent ie contraire. Nous attendons
l'enquète ordonnée par l'administration communale
qui a du étre faite aujourd'bui
L'oreiUtt de l'enfant. - En fait d'excenlricilés
ct de choses insensées, quand il s'agit de l'Amérique,
nous aurons beau imaginer, nous serons toujours
au-dessoiis de ia vérité.
Témoin, celle aventure qui vient de metlre en
émoi tout l'Etai de A'irginie, ei que nous a raconlée
bier un déteclive amériuain venu a Paris poursui-
vre l'un des priricipaux personnages de l'affaire.
Un citoyen de Ricliiiiotid, M Soret, accourul tin
jour lout bouleversé au burend du surinlendanl de
police et lui raconta qu'en renuant lesoira ia maison,
it avail conslnlé la disparition de son petit garcon,
agé de quatre ans. E'enfam avail été évidemmont
volé par un individu qu'on avail vu róJer aulour
l'babitaiion. Dans quel Dut? On n'en savail rien,
mais la iriste réalité n'en existe pas moins.
La douleur du malheureux pèreémut vivement le
surinlendanl, qui promil de s'occuper aclivement dc
l'affaire. En mème temps, M. Sorel fit insêrer dans
lous les journaux du soir un avis par lequel il of-
frail BOO dollars a qui lui ferail retrouver sou en
fant.
La nouvelle de cel événement se répandit dans
'a ville oü elle produisit une immense consternation.
Toule la soiree on ne paria que de celle affaire.
Mais l'émoiion fut bien plus grande quoad le
lendemain parut, dans le Richmond Ledger, urie note
myslérieusement concue et annonijanl ii M.Sorel que
son enfant ne lui serail rendu que moyennant
2U,0o0 dollars déposés en un droit mdiquó.
Ce fut dans ia ville une indignation générale e
d'aulant plus grande que, d'une fortune modeste, M.
Sorel élail dans l'impossibililé de dunner cette som-
me!
Deux pères de familie prirent aussitót l'initiaiive
d'une souscription. En un jour on réunil une grande
pnrtie de la ranqon demandée; nn espérail la compté-
ter le lendemain, quand un nouvel avis au Richmond
Ledger nolifia que, vu Ie lemps passé, la ranQon de
I'enfant était portée de 20,000 a 2ti,000 dollars.
On juge si l'émoiion publique augmunta. En mè
me temps quo les dollars pluuvaient a la souscrip
tion, on lancait de tout eótós le signalement de
l'enfant, el des ciloyens, policemen volontaires, se
mettaient a sa recherclte.
Mais le lendemain une troisième note déclara
qu'en presence de cela, la somme a payer était
porlé a 30,000 dollars et quo laute de payement
dans les vingi-qualre heitres,le père recevail com
me premier avertissement l'orcille droile de son Ids.
Ce fut do la fureur, du délire, II y cut une veri
table étneute. On alia, Ie soir, casser les vitres du
bureau de police.
Maïs le lendemain matin, NE Sorel recevail, d:ir,s
un papier, une oreille sanglante, avec se» ll,uls
significalifs: A demain I'autre; bientót la tète!
Ee lendemain eomme la foule se portait en masse
1 chez le nvalheureux pèrA,