MEUBELEN,
BRANDHOUT,
BEESTIALEN,
S C H A P E N
GOEDEREN
MAISON,
OVERSLAG
EEN HUIS
M O B I L IER,
M0BILIE3,
G. LOOSBERGH,
3 JLQMT.
TROIS MAISONS D'OUVRIERS,
RODING-BLÖKKEN
MAISON A ETAGE
ATELIER DE SCULPTURE
LAPLATA
PROPRIÉTÉ D'AGRÉMENT
MAISON DECAMPAGNE
TROIS IER MES
BB BEAU CABARET,
BEESTIALEK, LANDSALLAE1,
AEItllAPPÜLS ÏN MEUBELS,
YPEREN
Etude deM" VUYLSTEKEa
A WERVICQ.
BSÏIiniEU'S ARATOIRES
'-GEWIÏRE5 ES JACIIT-ARTIKUS,
CRETON-FEYS,
EXTRAIT DE VIANDE
Variétés.
Le Notaire VAN EECKE, a Ypres est
chargé de vendre une belle
ET 1ÏE PISODU1T,
composée de belle
ÉCURIES ET REMISE,
grand Pare bien boisé, orné de trois
g ran dés pieces d'eau et canaux les
reliant,
moyennes, quatres petites,
AVEC TERRES,
AYEC TERRES etc.,
d'une contenance de SG hectares d'un
seul tenant, longée par une grande
route, situation pittoresque et salu-
bre, a proximité de deux petites vil
les, et par le nouveau chemin de fer
en construction a une beure de Lille,
Tourcoing-Roubaix.
GROOTE VEN DITIE
VAN 240 KOOI'EN
goed
TE ZüYDSCHOTE,
by het Vuy Ivoor deken.
Op DONDERDAG 24 SEPTEMBER
1874, om een tier namiddag te begin
nen, zal den Notaris VAN EECKE, ie
Yper, openbaerlyk verkoopen op
eene partie Bóschgrond teReninghé,
noord-west. by de Schaephofstede van
sieur Petrus Iloudeghem, te Xuyd-
schote, 240 koopen Roding-Blokken
alderbeste brand bont.
De verkooping gebeurt met tvd
van betaling mits goede borgen stel
lende.
Door uitscheiding van bedrijf.
OPENBARE YEND1TIE
T E Va A A Ji A Cr> SZ E) E.
Op WOENSDAG 2:3 SEPTEMBER
1874, om een uer lix namidlag, zal
den Notaris VAM EKITill, te Y-
peren, openbaerlyk verkoopen ter
hofstedeken bewoond door sieur Des
marets, le Zandvoorde, langst degra-
vier by de Basseville, alle de Meubi
laire Goederen: byzonderlyk Kassen,
Tafels, Stoelen, Horlogie, Kuip- en
Keernallaem, klein Laridsallaem, als
Ploegs, Eegden, Kordewagens, Karre;
verders een schoone Melkkoei en Kalf;
1100 schooven Tarwe en Rogge, Acr-
dappels, brandhout en meer andere
goederen, t'elks gerieve in koopen
verdeeld.
De verkooping gebeurd met comp-
tant geld voor alle koopen tot en met
6 francs ieder bedragende.
Elk zegge 'l voorts.
1'KM Ml TB E
TE ZILLEBEKE.
DINSDAG, 29 SEPTEMBER 4874,
om 12 uren middag, ter hofstede ge
bruikt door sieur Pieter-Joannes Van
Acker, bij de herberg - de Steunen
Haan, bestaande in:
Meubels, Kuip- en Kccrnallaam;
9 Melkkoeien, 4 Jaarlingveerzcn, 6
jonge Kalvers, 4 halfvette Zwijns, 1
Lijfzeug.
Reet rapen en Aardappels te velde.
Door liet ambt van den Notaris
VANDERMEERSCH, te Ypre.
Openbare verkoopiiijs;
ZÜYDSCHOTE.
Op DINSDAG 6 OCTOBER 1874, om
een uer namiddag zal den Notaris
VAN EECKE, te Yper, op gewoone
voorwaerden en tyd van betaling
openbaerlyk verkoopen ter Schaep
hofstede van sieur Petrus Hondeghem,
te Zuydschoté, zyne schoone en wel
gekweekte kudde Schaepen ten ge
tal le van 135 zamengesteld uit oude
Beyten, Wecrlammers, Jaerling-Bey-
ten en Rams, welke zullen verkocht
worden volgens de gading der lief
hebbers
Elk zegge 7 voorts.
YERKOOPINGE
Gemeente Zomicliclic.
1° Een Hofstedeken met Koorn-
windmolen en 4 h. 95 a. 25 cent.
Gras, Meersch en Zaeiland; verdeeld
in 4 koopen.
Ciemeente IiaiijsemareL.
2° Een Hofstedeken groot 7 li. 37 a.
52 centiaaen; verdeeld in 8 koopen.
3° 1 li. 32 a. 40 cent. Zaeiland.
En 4° 1 h. 92 a. 90 cent. Zaeiland.
Eenen Zitdag vastgesteld op ZA
TERDAG 2G SEPTEMBER 1874, een
ure namiddag, ter herberg Sint-An
dries, Botermarkt, te Yperen.
De voorwaerden der verkooping
en de tytelen van eigendom berusten
ten ten kantoore van de Notaris
TITECA, te Yperen.
Ook alle inligtingen te bekomen bv
den Notaris VANDERtMEERSCH, tot het
zelve Yperen.
ETUDE DE
M> LMMï MMTASB1E,
WERV1CQ.
Teute susbSitjjsse
D'UNE SI1 A Cl EU.SE
Description.
I ne MAISON composée au rez-de-
chaussée, de deux grandes Cliambres
sur le devant, Cuisine, Lavoir et
Chambre sur le derrière et Cave, le
tout surmonté de Grenier avec Cour
sur laquelle se trouvent une Pompe
avec puits mitoyen, un Hangar et une
Grangeet 4 ares 60 centiares de
Fonds bati, Cour et Jardin potager, le
tout repris, au cadastre local sous les
ir 45 et 46b de la section C, tenant
de levant front a la rue Neuve, du
midi a Mr P. Hervent-Dumortier, du
couchant a Mr J. Ponseele-Delva et du
nord a M' Syx-Paret.
Cette Maison est actucllement ha
bit ée par Mme veuve llcrvent-Samyn,
et sera rendne libre d'occupation au
jour du paiement du prix d'achat,
MISE-A -PRIX MAR Dl 22 SEP
TEMBRE 1874, a 5 lieu res du soir, a
l'estaminet le Fauconplace dite
Steenacker, a Wervicq.
Cette vente se iera par le ministère
du Notaire JULES VUYLSTEKE, a Wer
vicq, dépositaire du cahier des char
ges, clauses et conditions de vente.
STUDIE
Notaris MA III EK, te ¥[tci.
ZATERDAG 19" SEPTEMBER 1874,
3 uren nanoen, ter «Café de f Union»,
Gi oote Markt te Ypre, van
STAD YPRE.
1° Een HUIS, ERF en afhangelyk-
beden, zuidzyde van S' Maertens
Nieüwweg, N° 31, by het Slagthuis,
gebruikt door Vernyst; Ingesteld
4,550 fr.
2" Een HUIS, N° 13, GROND en
HOVING, zuidzyde van bet Zaelhof,
bewoond door DesmedtIngesteld
1,000 fr.
3" Een ander HUIS, N° 15, GROND
en HOVING, oost aen 't voorgaende,
gebruikt door DeconinckIngesteld
1,525 fr.
De mas dezer twee leste koopen stael
op 3,450 fr.
4° Een groot HUIS, GROND en
KOER, N° 13, oostzyde van Jansenius-
stract, bewoontl door Clinckemaillie
Maer ingesteld 4,050 'fr.
Dit HUIS in de Rukkcrstraet,
N°7, bewoond door Meseureis
niet meer te koopen.
EN VLAMERTINGHE.
5° Een HUIS, GROND en afhange-
lykbeden, zuidzyde der kalsiede van
dees gemeente naer Elvcrdingbe-Pot-
bem, bewoond door Désiré Victoor;
Ingesteld 200 fr.
UIT DER HAND TE KOOPEN:
met EKF, HOF en POORT,
gelegen te
HONDSCHOTE.
Zich te bevragen by den drukker
dezer.
JEUDI 17 SEPTEMBRE 1874, a 4
lieures de relevéc, a l'estaminet Art
Brasserie tcnu par la Ve Crepel, a
Comines,
V E N T E P U B L I Q U E
SÉANCE
d'une belle et spacieuse
14 DEMEURES ATTENANTE5
avecSai'cs 07 centiares en Fonds et
Goursituée a Comines, rue du Fort,
La Maison a Étage est occupée a
raison de 14 francs par mois et les 14
demeures produisent un revenu de
17 fr. 80 c. par semaine.
Renseignements en l'étude de Me
VAN EECKE, a Wervicq.
MAR Dl 29 SEPTEMBRE 1874 a 2
lieures de relevée,
vrat te p niili«| ne
ET RÉC0LTES,
a l'occupation de L. Braem a
Comines-ten-Brielen.
MER CR EDI 30 SEPTEMBRE 1874,
a une heure de relevée a la ferme
Louis Menu et socur a Zantvoorde.
VENTE TUB LI QUE
EïEitih'E'Srl «Se femae,
RECOLTES ET BESTIAUX.
ART RELIGIEUX.
EN BOBS, PIERRE ET MARBRE,
Siors «Sc laportc«SeMeERiBi,MTo fl,
A E® IS. E H
aan gematige prijzen, bij
ES««SeB''sSrjsat 51,
MP EIS.
HUIS VAN VERTROUWEN.
Pour UN FRANC on recoit Isa Lti-
actie «ïe Esa lS«n«rse, journal quo-
tidien, pendant, un mois, ainsi que la
Iiste des lots de villes beiges, sortis
aux tirageset non réclamés. Envover
un franc en timbres-poste a f admi
nistration de la Gazette de la Bourse,
d Bruxelles.
MARQUE
DU BQEUE COUCIIE.:
1" ES IX
EMPLOI GÉ NÉ BA L.
DU BQEUF COUCHÉ.
Septembre porie que In baisse des eatix de l'Yser
sera prolongée jusqu'au 18 Septembre courant.
Inge.nieuse invention. Le memo jour que
Duruof et a la mime heure avait'lieu a Copenliague
une ascension de M. Sivel, Ie célèbre aéronaute.
Pour la sixième fois, cette année,il traversait le Sund
et auerrisail en Suède. M. Sivel ne craint pas la
descente en mer, car il a inventé un petit appnreil
préservateur qui aurail été bien utile a Duruof.
II laisse lomber a la mer un cóne en toile dont la
base est formée par un cercle. Cet engin est retenu
par le guide-rope. Le cóne se t empi it d'eau et ne
peut plus se relever, lo poids du liquide l'en empê-
clintil. 11 jette alors du lest el le ballon, tendant
lou jours a montrer, teste comnne un ballon captif au
dessus de la tner. L'aéronaute peul ainsi altendre
qu'un bateau vienne Ie déiivrer on que la dérive le
porte sur une terre. M. Sivel vetil-il au contraire
remonler? il lire une coi'de qui tenverse lo cóne,
cotnnie on le fail pour un filet a papillens, et I'eau
dont il élait rempli s'en écbappe.
Vingt deseentes en mer, exéCutées par M. Sivel,
ont montré 1'efiioacité compléte de cet engin.
La cour d'appel de Bruxelles, dans son au
dience du 3 courant, a rejelé le pourvoi du sieur
Leclercq, rédacteur du journal Eclair el directeur
de Offiee judiciaire, et a maintenu la peine de 8
muis d 'em,prison nemen t a laquelle il avail été condam-
né par le tribunal correctionnel du chef d'abus de
con lijntje.
On sail que ce libre-penseur avail déja été con-
damné pour calomnies a 1'égarddeM. I abbé lie
Hard, aumónier des Sociétés ouvrières de Bruxelles.
Nous lisons dans le Journal de Couvlrai'.
La joumée de Lundi dernier a mal inauguré la
semaine: Nous ne comptons pas moins de qualre
accidents arrivés dans cetle journée.
A six lieures du matin la nommée Victorine eys,
voulant traverser la rue du Buda, aux abords de
l'höpital, a été prise entre deux chariots.
Sa robe s'accrocha a une des roues el la fit tomber
si malheureusement que la roue de l'autre chario'
lui fractura un bras.
La nialheureuse transportée a l'hópital y fut I ob-
jel des soins les plus empressés. A l'heure acluelle
son état s'est aniélioré.
Dans la matinée le nommé Andries, chauffeur
attaché au service de i'Elat, élail occupé a graisser
uné locomotive lorsq'èe celle-ci s'élant mise en mar-
che, le malheureux tomba sous les roues du vélticu-
|e [I a survécu quelques instant aux horibies bles
sures qu'il a rec.ues.
Le tnéme jour, le conducteur de la voiture qui
fait leservice entre Moorseele el Courtrai, est tombé,
sur la chaussée d'lleule, de son siége entre le véhi-
cule et le cheval. Heureusemenl il en a été quitte
pour quelques légères contusions et une peur alroce
qtt'on s'explique du reste facilement.
Un quatrième accident a eu lieu vers deux tieures
de l'après-midi. Le fils du sieur Henri Carpentier
s'amusait a tirer un cerf-volant et a reculons aux
environs du nouveau pont, qui en ce moment était
tourné Par la plus grossière des négligences la chai-
ne de süreté n'était point attachée. A qui la faule?
L'enfant est tombé a la renverse contre un des pi-
liers du pont et de la dans 1 eau. Lorsqu on est par
venu a l'en retirer, il avait cesse de vivre.
Le drapeau national flotte sur le charbonnage
de Jemappe-Auvèlais.le canon tonne a coups redou-
blés, on salue une brillante découverte: celle d'une
couclte de charbon vainement cherchée depuis
longlempset d'une puissance de plus d'un metre.
Un vieux paysan meurt laissant une très-jolie
fortune. Un des neveux du défunl, un ciladin qui
se croyail son héritier, se présente quelques jours
après cltez le notaire de l'endroit, el, avanl dts lui
parler de la succession, croit devoir verser quelques
darmes.
Ce pauvre oncle, murmura t-il, lui si bon, si
affectueux, je ne le reverrai done plus!
Le notaire laisse le neveu se livrer a toutes les
demonstrations de la douleur la plus vive, aprèsquoi
il lui dit tranquillenient:
Vous savez qu'il ne vous a rien laissé du lout,
voire oncle?
Comment! s'écrie le neveu en changeant tout a
coup de ton, je n'hérile pasl Mais alors pourquoi
m'avez-vous laissé pleurer la comme un imbécile
pendant une demi-heure?
LE GIB1ER AU POINT DE VUE MÉDICAL.
Puisque la chasse est ouverte, le moment est
bien choisi pour parler du gibier Causons en com
me médecin.
Le gibier, c'est l'animal a l'état sauvage que nous
chassons aujourd'hui par désreuvremenl, mais que
les premiers hommes chassèrent sans doule par
besoin, alors que la terre inculte ne leur fournissait
pas de produits végétaux en qualité suffisante pour
les alimenicr. Voila du moins ce qu'on nous
enseigne: l'agriculture serait d'instituiion relative-
ment récente, si l'on en croit maint récit mythologi-
qtieet Ie struggle for life paralt avoir été l'une
des nécessités des temps primitifs. Je suis tenté
de penser autrement; je me représenle notre pre
mier père comme un frugivore. Si les prairies du
monde préhistorique recélaient de lerribles ennemis
de l'liomme, celte végétation luxurjante dont nous
connaissons'mal les gigantesqufes débris, detail lui
fournir efi abondance plus d'une substance alimen-
taire aujourd'hui dédaignée, méconnue ou tnéme
ignorée. Ce fut par un raffinement de vengeance
qu'il en vinl un jour a metre a la broche un de ses
ennemis vaincus, el, le fumel du roti lui flattant
l'odorat, il eul l'idée d en goüter. Le premier cui
sinier fut un rótisseur. Le gorille n'en est pas
arrivé la; il ne mange pas son gibier, et la cuisine
met un abime entte nous et lui!
Plus tard, la domestication de certains animaux
fit de la venaison un mets exceptionnelaussi bien
chez les peuples guerries que chez les peuples
pasteurs. Chez nous, qui avons poussé si loin
l'élevage des animaux dpmestiques, elle occupe un
rang inférieur dans l'alimentation. II vaut mieux
qu'il en soit ainsi. L'usage habituel du gibier ne
vaudrait pas pour notre estomac l'usage des viandes
de boucherie. II n'est pas douleux qu'un régime
pttisé a cette unique source ne tarderait pas a pro-
duire sur la santé des résultats beaucoup plus
funestes que l'usage exclusif des poissons. Quelques
mois suffiraient pour amener une constipation opi-
niatre, des maux de téte, la congestion sanguine,
l'épaissisemnt des humeurs et méme l'o poples ie
Celte consideration doit consoler ceux a qui leur
bourse ne permet pas de voir souvent figurer du
gibier sur leur table, et elle doit mettre en garde
contre l'excès de la bonne chore ceux qui I'ont
a discrétion. J'ajoulerai, pour en avoir fait moi-
mème l'expérience, qu'on se lasse bien plus vile
du gibier que d'autres aliments; enfin, je cousidère
les ressources de celte classe comme des excilans
délicats, dont il est bon de faire quelquefois usage
pour relever l'alanguissement de l'estomac et pour
mettre les convalescents en appétil; mais je bénis
en méme temps la Providence de rte les avoir mis
qu'en petite quantité sous nos mains
La chair des animaux a l'état sauvage est plus
foncée en couleur, plus riche en fibrine, en seis
minéraux, en principes aromaliques; plus pauvre
en albumine et en graisse. Celle des animaux mal
sligilés est plus difficile a digérer, plus corruptible,
plus échaujfanle'. mais, en general, lo gibier nour-
rit mieux, les arómes de celte chair excitent plus
utilement l'eslomac; c'est une alimentation a con-
seiller aux convalescents.dont les digestions sont
languissantos. Bonne pour les phlegmaliques et
les gens affaiblis elle est contraire aux pléto-
riques et aitx gens bilieux. II faut l'exclure de
l'alimentation des très-jeunes enlanls el, en général,
n'imposer celte excitation qu aux estomacs qui
peuvenl impunément la subir.
On distingue le gibier a plume, le gibier d'eau,
le gibier a poil et la venaison. Le gibier a plume
fournit la chair la plus délicate, la plus sapide,
I» plus fine, la plus digestible et la plus répara-
trice. Elle convient mieux que celle du gibier
a poll pour les convalescents et les estomacs affai
blis. Le degré de la coloration est en raison de
la qualité d'osmazome qui la pénètre et indique
assez bien ses propriétés plus au moins stimulan-
les. La caille, la bécasse,la perdrix grise, l'alouelto
la grive, le pluvier, la macreuse, le coq de
bruvere, le canard sauvage, ont la chair bt une;
la perdrix ro-uge, le franeolin, la gélinotle, le faisan,
ont la chair blanche; le bec-figue, l'ortolan, sont
surtout remarqnables par la graisse parfumée qui
les enveloppe et qui nuit a leur digestibilité.
Le gibier a poil est moins fin; Je mulot, la
musaraigne, le hérisson, qui seraienl les plus faciles
a digérer, ne sont recherchés que par quelques
amateurs. Le lapin et le lièvre ont une chair
savoureuse, mais échauffante; le sanglier est lourd,
dès qu'il n'est plus marcassin; le renne, le cerf,
le daim, le chevreuil sont trés vanlés, mais fort
excitants; la gazelle est exquise, l'izard a peu de
mérite comme goól et se rapproche de la chèvre.
La putréfaction qui rend repoussantes les viandes
de boucherie et le poisson, donne au gibier un
goól agréable et appélissanl. II est difficile de
determiner jusqu'a quel point ces viandes faisandées
sont inoffensives. l'ersonne n'ignore que cotte alté-
ration résulle du développement dans les chairs
d'organismes inférieurs de toute sorle, mais on
pense que ces orgauismes seront moins dangereux
quand ils seront cuits. Cela est vrai, sans doute:
mais il est difficile d'envisager sans repugnance
les elfeis de cette cuisine; et, selon la réflexien
de Gulliver, nous devons nous eslimer lieureux
que nos yeux nous alténuent les proportions réelles
de tous les objets de nos convoitises.
On s'explique mal que ces viandes faisandées
soient aussi bien lolérées. On connait des cas
d'empoisonnement par la viande de charcuterie fer-
mentée, en particulier par les boudins; j'ui signalé
moi-méme le fait de tout un équipage empoisonné
par du bceuf de conserve probablement altéré. Ce-
pendant, combien de chasseurs ne consentent pas a
tnanger certain gibier s'il n'est pas vert, ou une
bécasse, si elle n'est en décomposilion tellement
avancée que les membres vous restent dans la
main! C'est un goüt qu'il ne faut pas songer a
blamer, surtout quand on ne (teut juslifier son bla
me que par des présomplions ou ses propres repu
gnances. Nous nimons miteux enseigner a préserver
le gibier de l'allérationOn signale trois procédés
pratiques: 1° vider l'animal sans le dépouilier ni le
plumer, et le suspendre, a l'abri des mouches, dans
un garde-manger trés aéré; 2° l'envelopper d'un
linge fin el l'enterrer dans la poussière de charbon,
l'abri de l'air; 3° vider la béte, la remplir de fro-
menl et l'enfoncer dans un las de blé. On ne ga ra t)-
tit pas le troisième procédé. D' .A N:
g—MMBMBB—g—
ELK ZEGGE 'T VOORTS,
van
van de volgende
A COMINES.
SISE RUE NEUVE
van den
iBM—JUMBM Mm*..üJfI—
en une seule
et
de
III I..I I 11^
GROOTE SORTERING
van
DE
Le POT de 45J grammes, Fr. 9.S0.
1/2 n 227 g.00.
1/4 113 2.73.
1/8
1 ,S0.
Se trouve dans la plupart des bonnes maisons
d'épiceries, comestibles, drogueries, conserves
alimentaires, etc., etc.
POUR consommes et polages instantanés; forti
fier les sottpes légères, les sauces eU ragouts, éten-
dre sur du pain beurré comme collation en
voyage, au bureau, etc; malades affaiblis, enfants
délicats et vieillards, etc.
Un excellent bol de bouillon forlifiant et agréa
ble revient a 7 centimes, est fait a la minute et
n"impose pas l'obligation de manger du Uoenf
bouilli dont lout le sue est extrait et qui n'est plus
qu'une substance fibreuse inerte.
EXIGER I.A KAP.Qt'E
PRÉPARÉ
EXCLPSIVEMEST AVEC
DU BOEUF.