clientèle, en affectant de se rendre utile. Elle ne se rue pas, comme ÏEcho ou la Chroniquea tori et a travers, conlre l'Egli se, conlre les dogmes, contre les prêtres; mais elle n'en vanl guère rnieux pour cela. Lisez son Bulletin politique:-elle est par- tout pour les perséeuteurs de l'Eglise conlre les perséculés. Bismark et Serrano n'ont pas d'admirateur plus convaincu que VEtoile. Ses correspondanees élrangères sont im- prégnées d'un vcnin très-suhlil de revolution, de révolte el de scepticisme. Orléaniste a outmnce ei a gages, elle n'a que des sarcasmes pour la cause du comte de Chambord. Belcvant dos principes de 89. elle ne lolére pas qu'on essaie de reconstituer les sociélés modernes sur les principes chrétiens qui seuls peuvent les guérir. Ses fails divers soul parsemés d'histoires malsonnanles a l'adresse du clergé et des petils-frères. Dilïamntion et calomnie s'éta - •lent la bien a l'aise, sous prétexle de nouvel- les. Sa Chronique théatrale suinle Ie demi- monde; elle est pleine d'admiralions pour les produits les plus orduriers des dramaturges modernes. Ses dépêches lélégraphiqnes annoncent périodiquement, depms vingt ans, la maJa- die et la mort procbaine du Pape. Sa bibliograpkie donne loules ses prefe rences aux Iivres des scepliques et des im- pies, des Renan, des Laurent, des Potvin et tutti quanti. Quant a ses feuilletonsils sont co que sont les romans francais contemporains; mise en scène et apologie de Padnlière, dissection a froid des plaies les plus inlames el les plus infectes du cceur humain. Dans ses annonces vous trouverez tout ce que vous voudrez. II suffit qu'on paie. Venu le, elle Pest au premier chef. Elle fut loujours du cólé des émentiers de Bruxellcs, contre le ministère d'Anelhati-Ma- lou. Elle est pour les écoles Gatli. contre l'en- seignemenl religieux, contre celui des Sceurs deN.-D. Elle est pour la promiscuilédes cimetières; pour M. David, soufiletant le respectable curé de Limhourg. Elle est pour le bourgmestre conlre Ie cu ré de Biesmerée. Elle est pour les internationalistes de Ver- viers, entravant les grandes el pacifiques manifestations du pèlerinage. Elle est pour les omnibus américains tra versant les processions de Bruxelles; elle est pour les Iibres pensenrs organisant des mee tings conlre le Saint Sucrernen! de Miracle. Bref, elle est poer loules les theses el pour loutes les causes de la libre-pensée, contre lous les principes et tous les droits du calho- licisme. El vous laxerez de sévériténos évéques, sïgnalanl comme un grave danger celte feuille libérale, et defendant aux fidélès de la lire! Catholiqucs, vous Ions qui respeclez les principes et la morale du Christ, honnètes gens qui ne voulez pas (jtie rimmoralité vien- ne s'asseoir a voire foyer domestique. sous prétexle de nouvelles ou de correspondan ees élrangéres, défiez-vous de fEloite beige. UN SACRILEGE A VERVIERS. Un acte sacrilége, qui conslitue nn outra ge public a la religion catholique, a élécom- mis a Verviers lors des manifestations que rinlernalionale el la Loge out dirigées contre le pèlerinage du 8 Seplembre. Un témoin oculnire nous écril de Verviers que le 8 Seplembre, se trouvanl sur le pont des Récollels, vers une beure et demie. son attention lui altirée sur la facade d'un éta blissement ayanl pour enseigne: Café de Commerce. Un grand Christ bronzé, ayanl les deux bras brisés et séparés du tronc, étail exposé a la devanlure de ce café. L'image sacrée du Sauveur était altachéeau premier étage. Aux fenèlres de ce mème étage des individus accoudés tout prés du Christ buvaient du genièvreet hurlaient la Marseillaise, afin de couvrir la voix des pèlerins qui priaienl. C'élaienl les fréres et amis de VEtoile Beige (fille soumise a l'Eglise), de 1 'Indépen- dancede YEcbo du Parlement, c'élaienl les vaillants champions du libéralisme vervié- toisqui manifestaient Les organes du libéralisme eux-mèmes ont eu honte de eet exécrable outrage fait au Christ el ils se sont gardés de le mentionner. Notre correspondant nous afiirme tous les détails de celte scène hidouse. La foule. nous écrit-il, était indignée. Le pays tout en lier partagera cette indignation. II reconnaitra une fois de plus, a ce trait digne des commu nards, que le libéralisme est la haine de Dieu, la haine de Jésus-Christ, la haine de l'Eglise ou qu'il n'esl rien. Avanl les dernières élections, les journaux et les candidats libéraux protestaient, on se le rappelle, de leur respect el de leur amour pour la sainte religion de nos pères. M. David iui-même, mort en libre-penseur, plein du vin de son triomphe. avait signé une déclaration de ce genre. On voit de quelle nature soul ce respect él eet amour. A I'ceu- vre on juge l'artisan. Nous devons ajouter, d'aprés les renseigno- ments que nous fournit noire correspondant, que le sacrilége n'a pas duré longtemps. Un fonctionnaire catholique, M. Scheen, bourg mestre de Thimisler, conseiller provincial pour le canton de Ilerve el juge supplest a la justice de paix de celte ville, aprés avoir hauiement manifesté son indignation, fit si bien que dix minutes aprés, los insulteurs du Christ furenl obliges de ret tree l'image sacree du lieu de dension oü ils l'avaieut. exposée. Puisque les fails que nous venons de rela tor out un caraclére de publicilé stiffisanl pour const it tier le délit d'oulrageau culle catholique. il est du devoir dp la justice d'en rechercher les auteurs. Quant aux témoins d'un pnreiI sacrilége, iIs ne peuvent pas, sous peine des'en rendre complices, s'absle- nir de déposer une plainte en régie aux mains du procureur du roi, et tous les hon nètes geus se joindronl a nous pour les y engager forlement. (Courrier de Bruxelles.) CONTR ADI CTI'ONS LIB ÉR A LES. Nos libéraux approuvenl fort les pénalités judiciaires et aulres qu'on prodigueen Alle magne et en Suisse conlre les chefs ecclésias- liques qui excommunient. leurs subordonnés. Si nous avions quelque espoir d'obtenir une réponse, nous leur demanderions comment ils osent blainor a rl roi te ce qu'ils Irouvent bon a gauche, a savoir l'excommunica-tion trés-fréquente d'affiliés a la Maconncrie.' En vain objecterait on que los évéques et les doyens, i'rappés par les autorités laïqucs pour des opinions purement religieuses, sont des fonctionnaires relevant de l'Elat, car nous répiiquerions que celte qualification est Irès-impropre et que, füi-elle exacte, elle s appliquerait a fortiori aux employés pu blics, iesquels composenl la partie la plus nombrcuse, a coup stir la plus influenle, du personnel des Loges. Or s'il est permis aux mailres rnacons d'excommunier leurs Fréres, pourquoi ne le serait-il pas aux prêtres su périeurs d'excommunier de prélendus cal ho- liques qui ont cessé de l'être, par obstination ou par erreur? II devient chaque jour plus évident que le liberalise,ie est l'anliphrase dc la liberie, qu'il a des passions plulót que des principes, el qu'il affiche des haines brutales adéfaul de programmes raisonnés. Le cha.pitre dos contradictions libérales est, irtépuisable; les gens qui raisonnent encore sont émerveillés de l'audace avec laquelle les libres-penseurs affirment saus vergogne les pretentions les plus öpposées el les plus despoliques. Ne cessons pas d'insister sur ce pliénomè- ne moral, unmoral, devons-nous dire, qui alteste la demoralisation des esprits et des cceurs. [La Puix.) BILOCATION LIBÉRALE. Les fraudes praliquées par les libéraux gantois lors des dernières élections, les ont mis en appétii, el, ne pouvant vaincre par la loyauté, ils s'efforcent de se doublér, c esl-a- dirc, de faire deux élecleurs d'un seul. en le faisant inscrire en deux communes differen- tes. C'est ce que nous révéle Ie Bien public dans l'article suivant: Nos leeleurs se rappellen! lecas vraimeut extraordinaire de bilocalion electorale qui s'est produit, a Gand, aux dernières élections de Juin et auquei M. Jules Mechelynck-Scribe doit une uoloriété aussi mérilée qu'inatten- due. II parait que les procédés raffinésdece Bosco politique excitent une vive émulalion dans le camp doctrinaire. C'est du moins ce que nous concluons de plusieurs doubles inscriptions que nos amis viennent de constaler en revisant les listes éleclorales de l'arrondissement de Gand. Parmi ces inscriptions en partie double, il en est une qui mérite parliculièremenl d'at- lirer fattenlion publique, tant a raison du personnage qui est en cause que du caractê- reévidemmenl frauduleu.x qui distingue l'o- pération. Venons au fait et disons qu'il s'agit d'un collaborateur du Journal de Gaud, M. II. Lippens, inscrit une première fois comme élecleur a Moerbeke, avec 52 francs de con tributions foncières et inscrit une seconde fois comme élecleur a Gand, avec fr. 120-82 de contributions lbncières et personnelles. Pour la moralilé de la cause, comme l'on dit au Palais, nous ferons remarquer que SI. Augusle Lippens, pére de ce double élec leur, préside, en qualité de bourgmeslre, a Ia révision des listes éleclorales de Moerbeke et que M. le comte de Kerchove, dont M. Lippens fiIs a épousé la fille, préside, en qualité de bourgmeslre de Gand, a la révi sion des listes éleclorales de noire ville. Lequcl de ces deux maïeurs a coopéré a la fraude? C'est nn probléme délicat que nous n'entreprendrons pas de résoudre. Nous di- rons avec le poéle; Ce que nous pouvons annoncer c'est que la fraude est déjouée et qu'une reclamation adressée a la Deputation permanente empc- chera M. II. Lippens de ceindre les lauriers dont M. Mechelynck-Scribe a courohné son front gloriéux. Dans une série d'articles publiés pendant le mois dernier, A cenier des Flundres avait arliculé a charge de l'adminislralion des postes les accusations les plus graves: Le service était complélement sous la dépen- dance du clergé; chaque presbytére était transformé en cabinet noirde la posleel le gouvernement encourageait ces abus, au lieu de les réprimer. Le Monileur a fait compléte justice de ces accusations aussi fausses que ridicules a Pap- pui desquelles le pamphlet heugenis,en .suite de plusieurs mises en demeure lui adressées par I'ndmiriislration, avait cité deux fails, dool l'un avait enlrainé la révocation de l'agent coupable el dont l'aulre, remontant au règne du cabinet doctrinaire, avail élé l'objet dc poursuilcs judiciaires qui ontabou- ti it une ordonnance dc non-lieu. LA LIBERIE BISMARK!ENNE, Veut-on avoir une idéé de la liberlé lelie que l'enlend fillustre chancelier d'Allema- gne, qu'on lise le projet de lm pour la secu larisation des convents. On y verra immé- d ia lenient qu'il siiflit d'ét re prèlre, religieux ou mème simplement catholique, pour ètre gratifié par le fait mème de lous les agré- menls et avanlages de la mort civile. Votre liberie consisle dans le devoir d'o- béir aux ordres Justus ou arbitraires d'un aeu(enanl du Bot. Aprés cela, vous n'avez plus rien. Quelques élats numerates s'ingèrent dans la constitution extérieure des commnnantés religieuses. En Allemagne, par suite d'un exces de sollieilude, on vent s'occuper aussi du régime intérieur. Encore un pas, et on décrèlera les priéres du matin, les oraisons de la messe et la durée des offices. En pays Turc ou Musulman, personne n'oserail se permeltre un attentat a la liberie aussi co lossal, et suriout aussi inique. Au Japon, le Micado vient dc lancer un décret, defendant et pumssanl les injures adressées aux chré tiens du chef de leur culle. Eu Allemagne, graces au prog'rés moderne, et suriout aux perfectionnemehts des engins destrucleurs, on fait préciséinem le contraire. L'E'al don ne l'exemple de l'iujure la |)lus grossiêre qu'il puisse infliger a un sujet, c'est-a-dire de la mort civile. Si on pouvait espérer un grain de bon sens parmi ceux qui doivenl examiner pareil projet, il ne passerail pas. Le voici DIALOGUES DES ILLUSTRES. Garibaldi vient d'adresser a Victor Hugo la lellre suivante: Victor Hugo a répondu dYictob Hugo, C'est d'aprés lo Rappel Iui-même que nous citons ces de.ux lot tres: nous ne les emprun- tons pas au Figaro ou au Gautois. CHRONIQUE RELIGIEUSE. On nous écril de Hal (Brabant): Le sou vera in Pontile n daigné déléguer Sa Grandeur Mgr l'arehcvèque de Malines, pour cpuroiine.r solennellemcnl en son nom la sta tue miraculeuss el si véuérée dans notre pays dc Noire-Dame de Hal. A ooife imposan te cérémonie qui aura lieu Ie Dimanche 4 Octobre proehain, assisteront encore outre l'éminent primal de Bclgique, NN. SS. les évéques de Liége, de Namur, de Totirnai et de Constance. La présence de plusieurs aulres prélats parait certaine. Aussi a Hal le clergé et les habitants s'occupeot activemeril des préparatifs de celte grande fèle et lout fait prévoir tpi'ori y recevra dignemenl la multi tude des pèlerins qui ne manqueront pas d'accourir en ce jour de graces ei dn béné- diclions, dn loules les parties de la Belgique, se rassembler aulour de l'image de Nolre- Damède Hal, pour implorer sa tonte-pnis- sarite protection en faveur de l'Eglise de Pie IX, le Papè de rimmaculée-Conceplion. ETATS DE L'ÉGLISE. Le rapport du président de la Société des intéréts catholiques. a Rome, qui vient d'èire publié pour l'année 1873, dunne une magni- fique idéé du mouvement catholique dans la Ville éternelle. D'aprés ce rapport, la Société a enlrepris el développé les ceuvres suivantes, qui loutes ont donné d'exccllents résultats: 1° LOEuvre contre la profanation des fetes. 2U L'QEuvre de réparalion perpetuelle aux offenses envers Nolrë-Seigtieur Jesus Christ; 3" L'CEuvre contre le blaspheme el les discours obscènes: 4° LOEuvre dc l'assistance aux cures pour l'enseignement de la doctrine chrélienne; 3° LCEuvre del'accompagnemcnt du saint Via liqtie; 6" LOEuvre dn la redaction d'un journal de la Société, la Voce delta Vet ito,; 7" LÖLuvre de la defense en voie conlcn- tieuse des personnes et des choses caiholi- ques par la section légale de la Société; 8° L OEuvre de la cooperation et contribu tion aux dépenses pour rinsiitul des écoles paternelles; 9° LOEuvre des écoles prima ires au nom- bre de vingt-el-iine, très-jjorissantes;- 10" LCEuvre des secours aux anciens sol - dats du Pape; 11" L'OEuvre du cercle de la Société; 12" LCEuvre de la correspondence et des relations avec les Socictés caiholiques de l'l- lalie el de l'étrangér. Genest pas tout: la Société romainè a ponrvu aussi, en 1873, a dix-buil ceuvrês qu il serail trop long d'énumérer; elle a dé- penséde fortes sommes pour accomplir les V03UX laits dans les temps antiques par le Sénat et le peuple romain et qui consistent en ol'frandes de ca 1 icesde vases sacrés el de cierges aux basiliques et églises de Rome, offrandes qui rappellent les traits de la misé- ricorde divine durant le cours des dix-huil siècles de christianisme. LA PERSECUTION EN ALLEMAGNE. Le tribunal de Munster, en Weslphalie, a ordonné une instruction judicial"re conlre le chanoine de la calhédrale Tibus, de Munster, et contre les chanoines Eibers, Beckmann, comte de Galen, Heuveldop de Borken, paree que le chanoine Tubus, contrairement aux lois de Mai a prèché une retraite a une cen- laine de dames et de demoiselles, du 20 au 25. Juillet, dans l'église catholique de Gemen et dans les salles dncouvenldes Fran- ciscains qui y est attenanl. Le chanoineTil)us n'avait pas demandé Faulorisation de pré- clier cetle retraite. Les aulres chanoines quj ont confessé sont impliqués dans l'affaire. Los expulsions de prêtres élrangers sont des événcments de chaque jour. Aprés |e prèlre francais qui a élé obligé (J'inlerrompre sa cure a AViesbade, c'a élé l'évèque catholi que anglais d'York qui a élé invité a quitter Hombourg, ou il prenail les eaux, s'il ne voulait se voir expulsé de vive force. Qtle diront les Anglais, mème protestants en ap. prenant cetle singuliere facon de pratiquer i'hospilalilé en Allemagne? NOMINATIONS ECCLÉSIASTIQUES. Mgr l'Evêque de Bruges vient de nomincr chanoine titulaire de sa calhédrale, M. De Man, curé de Notre-Damo. a Courtrai. M. Vyncke, curé a Ingelmunster, est nommé curé de Nolre-Dame, a Courtrai. Cure a Ingelmunster, M. Delen, curé de St adenet curé a Sta vele M. Louwagie, curé de Sluyvekenskerke. Curé a Siadiui. M. Voys, curé de Sl-Piërre- sur-la-Digue, lez Bruges. ACTES OFFIC1ELS. Par arrété royal du 12 Seplembre, sont nom més: Controleur des contributions direcles, des acciseset de complabilité de 4" classe. A Poperinghe, M. D. De Smet, actuelle- ment second commis de direction de 2» classe a Anvers; Controleur du cadastre de 3" classe. A Bruges, M. E. Poodts, actuellement géo- métre du cadastre de lre classe a Poperin- ghe. Un arrété royal, en dale du 20 Septembre, aulorise la construction d'un campanile sur la tour de l'église de Saint Francois, a Menin. Par arrété royal du 20 Seplembre. M. P. Euernrd, docleuren droit, conseiller provin cial, bourgmeslre a Eecloo et juge suppléant a la justice de paix de ce canton, est nominé juge de paix dn mème canton, en remplace ment de M. Ecrevisse, démissionnaire. €'li ron i q ne Iwcsile, A la fin de la semaine dernière, il a élé mis en avant un brult selon lequcl M. Malou renoncerait au département des finances pourdevenir président du conseil des minis- Ircs sans portefeuille^ M. Jacobs aurait élé nommé minislre dos finances. Ce bruit n'a jamais pu avoir de fondement. En effet, M. Malou a entrepris de grandes opéralions financiéres se raltachanl a d'im- poriants travaux publics: il ne pouvait s'en délachér au moirtênl ou il s'agissaii de mon- trer, par dés faits,que les critiques de ses ad- versaires n'avaieni jamais eu de raisond'éire; il ne pouvait pas, comme il ne voulait pas, refuser a ses collégues le tribul de ses vastes Cönnaiss&nces et de son expérienee. Un hom- me de sa valeur tient a metier ses peuvrés a bonne fin, el c'est ce que M. le minislre des finances fera. D'aulrepart, et an point de vue politique, il n'y avait et II ne pouvait y avoir aucune raison qui motivat un changement ministé- riel: non-seulemenl les élections du mois de Juin out conserve au cabinet une respectable majorité, maisdepuis, des élcclions parlielles ont rpnforcé cetle majorité et démonlré la faiblesse de nos adversaires. Battus a Ver viers et a Furnes-Ostende, ils ont dü eonfes- ser leur impuissance a Thielt, a Dixmude et a Hasselt. Deux fois vaincus el trois fois pcr- cltis, voila Ie t-peetacle qu'ils nous ont donné depuis leur deroute du inois de Juin. L opinion publique s'est done montréö constamment favorable au cabinet, el il peut se présenter le front haul de va ut la représen- talion du pays. LISTES ÉLECTORALES. II est utile, croyons-nous, de rappeler que, le 2b Septembre, expire le délai des reclamations, en première instance, contre les listes éleclorales qui viennent d'ètre re- visées. Mais jiMó'gfze ld, chacun peut réclamcr contre les inscriptions, radiations ou omis sions indues; il y a encore beaucoup de per sonnes qui croient qu'il faut, pour ètre reoe- vable devant la deputationavoir en premier lieu adressé ses observations a i'aut.orité communale. C'élail ainsi sous l'ancienne loi, mais il n'en est plus de mème aujourd'hui. Dvvfne si lu peux c.t chöisis si Ui I'osps! REC0MMANDÉE AUX Al'l'I.Al LHS-KMLXTS 1)E NOS LIBÉUAUX. r 1. Aucune congrégalion nouvelle, aucune succur sale d anciennes congregations ne seront crigées sans l'aulorisation du gouvernerperit. 2. Les maisons religieuses seront visitées par des commissaires gouvernementaux; les supérieurs de ces établissement seront tenus de communiquer au gouvernement les admissions au postulut, au novi- ciat u la profession, ainsi que tout changement a faire aux régies et aux statuts. 3. Aucune congregation ne peut ètre soumise a un supérieur étranger, et les membres él rangers de 1'ordre doivenl ètre exclus du territoire prussien. t 4. Plus de punilions disciplinaires dans les mai sons religieuses. 5. II faut avoir l'age de vingt-cinq ans pour l'en- trée dans un couvent. 0. Les testaments fails des tiers en faveur des couvents sont invalides. Des curateurs administre- ront les biens appartenanl aax membres de commu- naulés religieuses. 7. Exclusion des religieux de lous les droits poli- liques: élections, etc. 8. Les missions, la participation au ministère des times, la part a prendre dans l'enseignement par des religieux sont soumis a l'agréinent, loujours revoca ble, de l'Elat. (i Caprera, 8 Seplembre 1874. Mon bien clier Hugo, L'inlérêt que vuus uvez pus a la souscription pour la traduction frangaise de mon ouvrage les. Mille met ce pauvre embrvon de ma plume novice sous votre puissant el illustre patronage. Je xous remercie de coeur, et suis pour la vie. Votre dévoué, G. Garibaldi Paris, 18 Seplembre 1874. Clier Garibaldi, Votre leltrc m'émeut, et je sens remuer pour vous mon vieux coeur de fiére. Oui, racontez vous- méme ves actions superbes; racontez-les a llialie, racontez-les a la France, racontez-les au monde. Les Mille sont glorieuxcomme l'on été les Dix-Mille, avec ceci de plus qu'ils ont vaincu et qu'ils ne soul pas illustres pour avoir reculö, mats pour avoir avancé. Comme Xénophon, vous laites l'epoquée et, aprés l'avoir faile, vous la ditos; mais vous etes plus grand que Xénophon II n'avaitcn lui quel amo dc la Grèee, vous avez l'ame des peuples. j> Clier Garibaldi, je vous embrasse,

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1874 | | pagina 2