enticre impartialilé, sera loujours defectuen - se, paree qu'elle n'a d'aulies limiles que la volonlé de fhomine. Nous ne croyons pas qu'une seule objec tion sérieuse puisse être failea la proposilion que nous meltons en avanl: les nvanlages en sont palpables. et nous espérons que M. le minislre dc la justice voudra bien se melt re en mesure de présenter un projet de loi en ce sens pendant la prochaine session. Les corvées que Ton impose a la garde civique active, sont pour le inoins inuliies el n'amenent aucun résuliat plausible, car nous posons en fail qu'aujourd'hiii, a prés les vin'gl-cinq années qui se sont écoulées dépuis sa reorganisation, ('instruction mili taire de Ia garde civique est inférieure a celie qu'elle possédail il y a quatre lustres. Cette année-ci on a imagine d'augmenler encore les corvées inuliies: M. le general Reriard a voulu se donner le plaisir d'in- specler la garde civique de quelques villes, et de ce jeu au soldat sont résultées des revues hors ligne, des prises d'armes qui ont amené des priscs.de bee, sans compter les sérénades et les banquets offerts a M. Finspecteur. Le gouvernement ferait bien d'abolir ces inspections, car nous défions le gardccivique le plus enragé de nous dire quel en est le résultat pratique: que M. Benard se contente de parader avec son brillant uniforme dans les solennités publiques a Bruxelles, c'est la une satisfaction fort innocente qu'on pent donner a M. Ie lieutenant général inspecteur généralissime;maisdansl'inlérêi bien en lend u de la garde civique, qu'il se borne la. La pa rade, dis je, et c'est assez. (Pat»-ie.) UNE PECCADILLE. On lit dans la Presse beige, journal de morale indépendante: Des petitions circulenl au sein de l'ag- glomération bruxeiloise et se couvrent de nombreuses signatures; elles ont pour objet de solliciterde la clémence royale la remise de la detention encourue par M. Fontainas et ses témoins. Aprés avoir gómi sur ce que Féchevin de l'instruction pwblique dc Bruxelles paie chèrément la fauledonl le duel a élé la con sequence, la Presse ajou te: Les peccadillos de ee genre sonl Irop communes au temps oii nous vivons, elles sont généralement acceptces avec tanl d'in- dul'gence, qu'on aurait .grand tori, dans le cas spécial qui nous occupe, de les punir avec une rigueur excessive el qui dépasse loute limite. Trois questions: Le personnel de rinslitnlion Gatli a l il été admis a l'honneur dc signer la petition donl il s'agil! Seconde question: Est-ce que les membres de la familleLehembre ont joint leur signature a celles de ces dames et demoiselles pour ob- tenir la grace de celui qui lua M. Lehembre aprés avoir déshonoré sa somr? Troisièmequeslion: Est-ceqne M. Anspach, bourgmestre de Bruxelles, qui a élé prévenu du duel et qui aurait pu l'empêcher a signé ladile pélition? iNous demanderions enfin si M. Fontainas, aprés avoir eu tons les courages que l'on sait, a eu aussi celui d'impiorer la clémence royale; mais eomme ce conseiller communal doit ét re persuade qu'il n'esl eoupable que de «j)eccadiles,»tVoiis ne lui ferons pas l'hon- neur d'insisicr. «Au temps oii nous vivons, les organes libéraux font grand étalage de «conscience el de moralité publiqne, mais quand il s'a gil d'un échevin de Finslruclion publiqne, membre dc la loge des l'hilanfhropes, cor- rompanlune insiitutriceeommunale cl tuante un bomme en duel, on voit qu'ils ont avec ces deux clioses la bien des accominode- ments, (Coiirrier Ue Bruxelles.) UN PF.U PLUS DE LOGIQIJE. Frédéric Morin a voulu passer par l'église avant de gagner le champ du repos. Grand émoi dans la presse radicale a ce sujet. Le H ippel regrelie amèrement qu'un ci toyen dè la trempe de Frédéric Morin ait donné cette preuve de faiblesse, si rare au- jourd'hui dans le parli, el il fait des vocux pour qu'un exemplé aussi deplorable ne soit pas snivi. II faudrail ponrlant s'enlendre a ce sujet, messieurs les fibres penseurs, et lacher d'être vin pen plus logiqtlés. Comment, vous faites baptiser vos enfanls, vousètesparrains a l'oe- C'sion, conune le couunun des fidéles, car il ne faut pasmublier que le citoyen Victor Hugo, cutre an 1 res, a tenu sur les fonts baplismaux un des enfauts du citoyen Rochefort; enfin, vous trouvez lout natu rel d'imposer une religion a un petit être impassible et inconscient,et vous n vou- lez pas tolérer, cliez les grandes persoimes, une croyance, une foi religieuse, qui sont le résultat de leur expérience, d'une convic tion acquisc et d'une volonlé rétlécliie? C'est tout simplemenl absurde et ridicule. ROME. Un bibliophile allemand, qui a consacré sa vic el sa fortune a ainasser des livres pré cieux, a voulu avant de tnourir faire don de sou trésor au Saint-Pore. L'autre jour, oil apporta au Vatican un bulletin du cheinin de l'ei' annoncanl l'arrivcea la gare de Rome de 76 eaisses de, livres a l'adressè de Sa S linlcté. Une lettredes plus respectueuses avail préve nn le destinataire de cel envoi. Le Saint- Pére donna l'ordre dc faire retirer immédiatenienl les eaisses et de les trans porier dans la hibliothèque Vaticane. Le fisc italion refusn de dclivrer les coli-c il exigeail on que Ie Pape pnyal les droils de douane, on qu'il 'fit aii ministère une suppligue de mandant l'exemplion des droils, se basant sur la loi des garanties. Pic IX a du payer les droits el maintcnant les 7G eaisses sont déposées dans les salles de la hibliothèque Vaticane. Sa Sainteié a donné l'ordre que la riehe collection du bibliophile allemand premie place a cóié de celle Ié guée par le savant cardinal Maï. Le Saint Pére vierit d'acheler une magnifi que sculpture répréserilant le Christ dl.u Co lonne. Ce chef d'ffiuvre est destine ;i nrner la Scala Santa. C'est cel escalier que Notre Sei gneur lunula el descendil dans le palais de Pilate. On voit encore sur les marches ren et voit uil rilomuie-Dieu laissa lumber les goutles de son sang divin. L'AN.NIVERSAIRE DE CASTELFIDARDO. C est le 18 Seplembre 1860 qu'avail lieu le balaille de Castclfidardo. Suivanl une pieuse tradition en honneur chcz ceux qui out appartenu au régiment des zouaves pontificaux, le général deCharettea réuni, cette année, au chateau de la Conterie, en Brelagne, qticlques-uns des^urvivants de cette glorieu.se mèlée (]tii restera un litre d tionneur pour les calholiques du monde entier el surtout de France, de Bclgique el d'lrjande. Un service solennel a étécélébré en l'église deCouffe, village oii est situé le chateau de la familie de Charctte. A[>rés l'absoute donné par Mgr Daniel, au- niónier en chef du régiment, un déjeuner servi sous une lente a réuni les zouaves pre sents a eet aniversaire. Au dessert, le général a prononcé le dis cours suivanl: CHRONIQUE JUDICIAIRE. La Cour d'appel de Bruxelles, chambre des vacations, a eu a s'occuper, dans son audience du 19 decemois.de la cause de la collision qui a eu lieu le l1 Janvier der nier, enire deux trains de chemin de fer, a la hauteur de la station de Dilbeek, sur la ligue de Bruxelles a Gaud. On se rappelle que cette collision a amené la morl d'un garde et des lesions corporelles a de nom- breux voyageurs. II a élé dömonlré que la cause de cet accident est due a I'inobserva- tion des signaux d'arrèt adressés au niaclii- nisle Meystnan el au chef garde Wynen. Ces préposés n'ignoraietij pas que leur train avail devant lui un train de banlieue, parti de la station un quart d'heure avanl eux. Aussi le tribunal de Bruxelles, et la cour d'nppel aprés lui, les om - iLs cöridamhés, le premier a 8 inois tie prison et le second a six mois de la uièinc peine. On se souvienl de toutes les infamies débi- técs a propos de cet événement par lesjour- naux libéraux, notamment par fEcho du Parlement a l'adresse de M. Beernuert, mi nistro des travaux publias. En supposant que M. Jamar on M. Van der Snclielen eut élé au pouvoir, aurait-il pu mietix que M. Beernaerl prévoir et empèclier celte catastrophe? Et, pourtant, nos adversai- res n'qnt pas rougi de chercher a endosser a M. Beernaertla responsabililéde cel accident! C'est une veritable honte! ARTS, SCIENCES ET LETTRES. NOMINATIONS ECCLÉSIASTIQUES. Mgr l'Evéqiic de Bruges a rioininé coré a St-Pierre-sor la-iligoe, M. Gekiere vicaire de St Nicolas a Fumes. Cure a Sluyvekenskerke, M. Saleinbier, directeur de Sle Anne, lez- Courtrai. Sa Grandeur a nommé vicaires: DeSt. Nicolas, a Funics, M. Billiau. vicaire de Stavele; A Stavele, M. Pynoo, coadjuteur de feu M. le cure de Stavele; A St Georges (arr.de Bruges), M. Dedie, vi caire a lloiiiliem Fit rues); A Ilouthein (Fumes), M. Platevoet, vicaire a St Georges (Bruges). C'li rhn i«1 tie 1 »etile, UNE REUNION... OBLIGATOIRE. C'est done aujourd'hui, 26 Seplembre, que se réuni! en Assemblee générale annuel- le obligatoire f Association libérale de not re ville. Obligatoire!!! c'est le Moniteur de hi Fa milie qui Ie dil... el c'est nous qui le croy ons sans la moindre peine. Nous Feussions même cru sans aucun avis préalable, aeeontumés que nous sommes a voir notre Conseil communal une émana- tion de la susdite Association libérale tenir des séances oft lout se passe le plus obllga- loirement possible.... même pour feus MM. les Progressistes. Inutile- de dire avec quelle anxiété, nous autres cléricaux, nous altendons la publica tion du eomptc-rendii de cette séance.... oft on n'aura garde de nous épargner. A inoins que Ie Progrès, par prudence ou sur ordre, ne garde le silence... ce qui est encore possible. Mais alors, nous aurons a placer notre petit mot indiscrel.... Et, en tout eas, que le Journal de la Fa- miile rnente, parleou se taise.... nous allons rite. UN SIGNE DE PROSPÉRITÉ! Une belle et vaste prairie, sise rue de Lille, en notre ville. Mil. les amateurs peuvent a tout moment se rendre compte de son superbe rendement, en conseiiiant a pareourir la dile rue. Pour (tins amples renseigtiemenls s'adres ser a rilotel de- Ville. On nousadresse la lettre suivante: Monsieur Ie Rédacteur de la Palrie Dans ces Iristes temps, il est permis de s'entretuer, dans le duel, pour le inesquin plaisir de sauver I'homieur qui n'est point en peril. Mais il n'est plus permis de luer léga- iement les coquins de la pire espeoe, comme les assassins, etc. Au contraire, enlretemps qu'ils atlendent, on leur batil de vérilables palais, ou on les cntretienl confortablement aux fraisdes conlnbuables, voire méine des proches des vieliines. Acluellemenl, deux de cesédifiees soinp- lueux, ou Ie beau neleeè leen nen a Futile, sonl en voie de construction: Fun a Vpres et I autre a Fumes. Dopuis un an el demi on y travaijle. Désdeqirincipe, on a fait de grands efforts a Fumes pour faire tra vail Ier les ouvriers le Dimanche. Mais on n'y a pas léussi. Disons toulefois en passant, que ce n'esl pas M. Behaeghel qui a interpose son autorité pour empècher le seandale. Non, ce sonl les ou vriers qui se sont coalisès pour paralyser les efforts des corruptpurs. Mallieureusement, on a été moins heureux a Ypres. Au vu e'tau su de tout Ie monde, des ouvriers sont en besogne chaque Diman che jusqu'a in id iEl hier les couvreurs de zinc, se sont joints aux rnacons, etc., pour faire entendre leurs coups de mart eau et fai re un bruit infernal qui césonnail par touie la ville. Ces violations de la loi de Dieu sonl con- nues, et l'on ne s'y oppose pas. Dependant les ouvrages ne paraissent pas tant presser. En effel quelques semaines de plus pour achever ces belles denieures n'y feraient pas grand' chose, car les prisonniers a Ypres ne sont pas si mal logés. Nous insislons une fois de plus pour qu'a l'avenir, Ie gouvernement insére duns les cahiers des charges des entrepreneurs de travaux publics ['interdiction de faire tra- vailler les ouvriers les Dimunches et jours fériés. Trop souvent le seandale d'Ypres a allligé nos yeux, pour que nous n'élevions aujonrd'liui hautement la voix. Par arrèlé royal du 23 Seplembre, la de coration spéciale de 2" classe est aceordée aux Iravailleurs industriels suivants: hédéric Ianghe, bi ans, inarié, ouvrier macon a Ypres. Mui liu Desmedt, 39 ansmarié, ouvrier ma con a Ypres. Tanglie el Desmedt sont em- ployés respeclivenient depuis trenle-deux et quaranleanschez M. J. Ver Eist, maitremacon u Ypres. Depuis vmgt sept ans, ils travaillent tons les deux a la restauralion de l'église col légiale de Sainl Martin, en ladile ville. et i|s ont déployé beaucoup d'aptitude, d'uiielli- gence et de zèle dans ces travaux. La con- dniie de ces ouvriers d'élile est a l'abri de lout reproche. Joseph Gliys, 08 ans, marié, ouvrier bri- quelier a Dixmmle. Glivs travaifln depuis (piarante ans cliez M. Vcrmeerscli a Dixniu- (le. C'est un ouvrier (lont le putton fait Ie plus grand cas, tanl sous le. rapport de Fac- livilé el du dévoueinerit que sous celui de la conduite". Par arrèté royal du O Seplembre, les subsides suivants, impulables sur le chapitre VIII, art. 30, du budget du département de pi justice (exercice 1874), sont accordés: Fr. 987-50 au eonseil de fahrique de l'é glise de Rcninghelst, pour la continuation des travaux a cette église. Fr. 500 au conseil de fahrique de l'église de Diekebusch, pour la continuation des travaux a cette église. Fr. 500 au conseil dc fahrique de FEglise de Waiou, pour Fagrandissenieiil de cette église. M. Amédée Houtave, de Damme, ancien éléve du collége Sl-Louis, étndiant a l'uni- versité calholique, vient de passer avec la plus grande distinction, devant le jury de Gaud-Louviti, Fexaineii du premier doctoral en médecine. FAITS DIVERS. Messieurs, II y a quelques années a peine, il me semMe que cetaii hier, quelquesjeunesgens, n'écouuni que la voix de leur conscience el celle d'un chef il lustre, venaient se gr wper antour du Roi Pontife pour le defend re conlre la révolulion qui voulaii, conune el le veul encore aujourd'hui, anéanlir el son pouvoir spiritnel el son ponvoir lemporel! Quelques nvois aprés, ils versaient leur sang pour ce grand principe qui, seul, peut sauver le monde. Tel a élé le berceau du régiment; et c'est pour célébrer ce glorio.ux nnniversaire que nous sommes réunis aujourd'hui. ii Uien des événemenls se sonl passés depnis. Nolre légende esl courle, souvent sanglante, mais loujours glorieusc. Ilélas! messieurs, dc eeux qui assistaient a celte balaille, cliefs el soldats, beaucoup sonl moris! Ne les oublions pas! a Messieurs, honorer tos morts, se rappeler un nnniversaire, est non seulemenl la meilleure preuve que l'on vil du passé, mais encore qu'on a foi dans l'avenir. ii l.a position actuelle est trisle personne ne peul le nier. On me dil qu'il y a des gens ptrmi nous qui désespèrenl! Je ne puis le croire. Dése'spé- rer, nous, zouaves, jamais! Noire Ponlife el Koi n'est-il pas la preuve vivanle de la foi el de l'espé- rance? >i Lorsqu'on a le bonheur comme nous d'avoir des principes et des convictions el qu'on esl bien délerminé a ne faire aueune concession, on est tou jours sur de faire son devoir dans les temps les plus difficiles. Afiirmer sa foi, messieurs, est peut-êlre le plus grand acie patriotique qu'il soit donné a un homme de faire. a Nous avons eu le bonheur de faire noire devoir cl a l'étranger el en France; d'aulres l'ont fait et tout aussi Men que nous. Ei savez-vous pour- quoi nous avons marqué dans celte dernière guerre? C'est que nous représentions une idéé, que nous représentions un principe. n Merci d'être venus, merci de (out coeur; et pertneltez-moi d'adresser en voire nom uos homma ges a celle vaillante femme, qui a l'honneur de parlagerav.ee nolre général les soulTrauces de nolre mallieureux et sainl t'onlife. Dites-lui, madame, quand vous le reverrez, qu'il peul loujours compter sur la parlie franchise de sou régiment de zouaves el demanJez lui sa liénédii lion, afin que pas un de m us ne faillisse a mui devoir, a son honneur, el eomme cliréiien cl comme Francais. l.a vaillante femme laquelle le general de Cha rette a fait allusion élait M"" Kanzier. M le comle de Monli, ex aide de camp du géné ral de Charelle, 'a, lui aussi, pril la parole pour rendre hommage au comniandant. les zouaves el rappeler un épisode de la guej'l'e de Yendée, donl il tul le témóin. iiC'élail en 1832; la baronne de Charelle, la veille du s«»tilt'Viiu'.iil de \em1ée, pieuant congé de soil loari. lui dil ces mots: Moumni, pars saus era inn-; l'enfaiti que je porie sera digne de toi. pi ('et enfant, messii urs, a ajoutó Ie comle de Monti, est Ie général qui vous command,aita Palav.» I.e soii déc<'i(e belle journéela Conté,lie, vide des invités du matin, avail repris le caline des soli tudes brelonnes. (Union) Un petit livre, destiné a laire sensation dans le monde musical et appelé a a me nor une réforme dans le système d'énseigneirienl élémentaire tie la nmsiquo suivi jnsqn'ici dans les maisons d'éduca- tion, les écoles de musique.et les families, vient de parailre sous le litre de: RcGiie.il de chants el exer- cices vocaux servant d'introduction a l'enseigne- ment de la musique, par J. Dc Stooi', professeur a Routers, Fl.-Oec. D'après l'aneien système, on commence l'ensei- gnement musical par l'élude de 'a nolation. par la lecture musicale, pat- une théorie bérissée d'exer- cices a rides. Ces études ei ces exereiccs inspirent le dégout; de plus, lts sirnos qui représentenl les différents élémenls musicaux, absorbent lelie ment l'atlention des élèves que eeux-ci les considè- renl comme le principal el la musique comme l'ac- cessoire D'après le nouveau système présenté dans ce Uecueil, l'auteur fait entendre la musique aux en fants avant de leur faire con na it re les signes qui l'expriment, de même qu'on apprend a parler avant d'apprendre a lire. Faire aimer la musique, cullivcr la voix et exer- eer l'ouïe cliez les enfants, tout en les initiant peu a peu aux procédés mécaniques do Cart, tel est le bul que l'auteur s'est proposé d'atteindre. L'opuscule est divisé en trois chapilres. l.e pre mier contient le chant/ pratique suivi de la lecture musicale; le second traite de'l'intonation, des gam- mes el des intervallij (e troisième lenferme des chants a deux partiës.'TI y est joint en appendice quelques chants qué les professeurs doivenl faire entendre a leurs élèves afin de développer en eux ('intelligence musisale. Pour cliacun des chants, it y a un double tcxle, l'un en francais et l'aulreen flamand. L'auteur a été honoré d'une lettre de Monsieur le Ministre de ('intérieur, en dale du 27 Juillet 1874, donl voici un exlrait: Votre ouvrage peut être mis ulilement entre «les mains des élèves de nos écoles de musique. n En conséquente Ie Gouvernement se propose d'y >i souscrire en faveur de ces étabiissemenls. Ce lémoignage nous parail Irop flatiteur pour qu il soil nécessaire d'insister sur l'imporiance de l'ouviage el sur le bien qu'il est appelé a réaliser dans le domaine de l'édueuiion musicale. Que les professeurs l'examinent, qu'ils eu fassent l'essai; en peu de temps ils pourronl conslater par le progiès des élèves, tous les avantages qu'emporle cette nouvelle mélhodo sur l'ancienne. C'est, guidé par une longue expérience que /auteur s'est decide a publier le présent ouvrage, attquel, nous n'en dou- loits pas, sera réservé le meilleur accueil dans les maisons d'éducation, qui altachent avec justice un grand ptix a t'enseigneméni musical. S'adresser a l'auteur, rue du Nord, a Roulcrs. Prix de l'exemplnire: fr. 0,80 avec les 13/12. Tout envoi sera fait eontre rembourseuienl. A VEXDRE 01' A LOUER V[ires, le 21 Ssptcmhre 1874. Bons a étre rossés.Telle est la definition que la presse intelligente donne des calholiques fervents qu'elle appelle des pèlerinards. Les Fails Divers, excellent pelii Journal de Bruxelles fail a ce sujel Us reflexions suivanles: Nous avons ici a Bruxelles un mijlier peut-êlre de libéraux qui on fait jadis a Paris le coup de feu con lre les calollins assez bétes potir croire aux miracles el faire des pèlerinages. Ou les apelle des communards. Voila des gaillards comme il vous en faut. F.nre. gimenlez-moi ces braves a trois poils et bons a (out faire. L'argent ne manquera pas pour les payer La franc- maQonnerie a des eaisses pleines el l'on pourra même ouvrir une souscripiion, comme pour les fu sils de Garibaldi. Vous arinez ces estimables individus et vous les placez Dimanche 4 Octobre, par cxcmple, sui les ronles qui mènent a llal et oü doivenl passer les pèlerins bons a être rossés. Quand les pèlerins passeronl... pan! pan! La, mons Bertram jadis joürnalisio calholique a I 'Emancipationaujourd'hui rosse urau Jour nal de Gand, vous pourrez satisfaire voire haine d'aposlat ou de Tariule. A chaque femme qui totn- bera, a chaque enlani touché, a chaque vieillard frappé, vous crierez votre malediction: Ceux qui sont assez bêles pour croire aux mira cles et faire des pèlerinages ne sonl bons qu'a être rossés. Mür pour le del. Un douloureux incident a attrislé le relour du pèlerinage de l.ourdes. La presse libérale en a profiié pour jeter sa bave impie sur les miracles.Aux yeux des croyants, il y a la un triomphe el une mort édifiunle. M. 1'abbéCvicaire a Léau, souffrail de puis longlemps, el beaucoup, d'un mal impiloyable: un anévrisme. II avail entrepris le voyage de Lourdes, demandan! a Marie-lininaculée, de le guérir ou d'oblenir de liieu qu'il le rappelal a lui. II avail le pressentiment de sa fin prochaine; ap- prenanl qu'un préire du diocese de Rodez étuit moiq pendant le pèlerinage du même mal qui l'aflligeail; il disait a ses amis: cesera bienlèl mon tour. II y accomplii cependant avec nous tous les pieux exetcices du pèlerinage: A. N. D de Buglose, ne pouvant célébrer la messe, il requt la sainte com munion; et quelques minutes aprés êlre remonte duns le second train il expira dans les bras dc ses confrères, ayanl regu la dernière absolution. Les deux trains s'étani irouvés réunis la slation de Laboubeyre, la nouvelle se rép n lil avec la rapi- dile de I éclair, et causa une consternation profonde. C esl qu il existait eutre lout ceux qui faisaienlparlie de la caravane, un lien myslérieox, une solidarity élroile: lous, on s'étail Irouvé aux piedsde Marie, on avail prié ensemble on avail reeu Ie Dieu eu- cliarislique, el le coup douloureux qui fruppail l'un de nous, nous alleignaii lous. A peine eul-on besoin de demender aux pèlerins de réciier le chapelet pour Fame du défunt, lous le firent avec ferveur. Un de MM. les commissaires demanda aux 2S0 prêlre:- présents de célébrer une messe puur lui et aux laics de faire la saiule communion, avec appli cation de l'indulgence pléntère a son intention. line faisaii que Iraduire a haule voix la pensée de tous les cceurs, et recueillit un engagement una- nime qui, au moment oü ces lignes paraitront, sera déjè, j en suis iniimement convaincu, religieusement accompli. Les détails que je vous ai donnés sur cetle mort inopinée, n ont élé connus que peiita petit: ils.ap- portaient a noire douleur une consolaiion puissante. Oil se demandail si cette morl n'était pas un eflel des miséricordes de Marie: sans doute il est trisle de mourir a 300 lieues de son pays,loin de sa familie, sans pouvoir recevoir tous les sacreinenls de FEgli se. Mais mourir après un pieux pèlerinage, presqu'au

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1874 | | pagina 2