cgalcmoni la gloire cl l'unité nationale dc la France, si bicn que, la race des Cnrlovingiens ayanl disparu, eel Rial se Irouva diviséentre cent pouvoies divers. La dynastie dés Capé- liens s étanl élevéc alors, l'Fglise fut de nou veau respeclée el protégée; en menie temps, la France redevenail puissanle et prospefe. Lest a celle époque qu'agparliennenl les noms glorieox de Ungues, de Baudouin, de Godefroid; c'est alors que s'accomplirent les cpofiées splendidesdesdéfensours de la croix; c'est alors que régnn saint Louis, qui proté gés Ie Pape conlre le*«eéléralesses des Gtbe- Itns el qui courut pour délivrer la Terre- Sainle. C'est alors que règna Philippe III. qui rendit au Saint Siége d'unporlants servi ces el lui coda Ie comlat Venaissin. Mais qnand Louis XII. Henri II et Henri III démen- lirenl leur gliorieux litre de roislrès-chréliens qui leur avil élconféré par Ie Pape Eugène 11, alors In race royale des Capétiens s'affai- blit el la France porta la peine de Ia dissolu tion cl de I'arbitral'ro cff rénéde sesmonarques. Le douloureux enseignement qui ressort it de col te decadence fut bien compris par Henri IV de Bourbon, qui fut, en France, le bourgeon dc eetfe noble branche. II s'altacha a l'Fglise, beureusemenl imilé en cela par Louis XIII. Au contraire, les erreurs de Louis XIV' et le deplorable esprit pbilosophique de Louis XV conduisirent la France a de nou- veaux malheurs. C'est en vain que Louis XVI, opposéala polique de ses pères, se tourna nvec sagesse vers les traditions catboliqnes: il devait expier sur l'échafaud l'appui donné par ses aneèlres a la démagogie, laquelie entraina aussi vers la ruinc ses successeurs et loutn leur suite, en mème temps qu'elle occasionnait i'élal deplorable dans leqnel se Irouve encore aujourd'hui la France. De ces souvenirs hisloriques il st>rI une conclusion évidente et nous ne comprenons pas qnc ceux qui gouvernenl aujourd'hui la nation irancaise n'y aient pas réfléchi savoir que chnque fois qu'ils onl démenti leur respect pour l'Fglise el suivi de fausses doctrines, les gouvernements de ee pays sonl tombés, enlrainanl le pays dans lenrs catastrophes. Que dirons-nous de plus? Qui peut avoir oublié l'exemple récent de Napoléon lil? Quand il eut enfin rejeté ce masque d'hypocrisie qui lui avail servi pour sauve- garderd'une cerlaine manière les inlérèls et la dignilé de la France, il fut atteint des derniers malheurs. II en leva 5,000 hommes a la défense du Pape, et il se vit prisonnier lui-méme avec 500,000 soldals inlernés dans le cóeur de l'Alleinagne, et la France devint d'abord la proie des pélrolcurs pour passer successivement dans les mains des doctri naires el des calholiqnes-libéraux! Os&ervatore rornano.) AU DERNIFR JOUR DF LA COMMUNE. L'Union de l'Yonne, rapporte un trait d'héroïque dévotiemenl qui a sauvé du mas sacre, au dernier jour de la Commune cin- quante-einq ótages. L'auteur de eet aéfè de courage et d'énergie est M. I'abbé Carré, vicaire a Belleville: Après le massacre des ótages, il yen avail cixQVANTE cinq aftrés a la Iloquolte, qui res- taient encore a expédier. lis furent prévorius par leurs pardiens que leur sort serail réglé a quatre heures. On enlendait la fusillade de l'nrmée lihéra- trice qui s'avancail; l'houre aussi du massacre fut avancée: ce fut poiti tuois iiixres. Grand était Fémoi dans cel 1 e luguhre prison: tons jusqu'anx gardtens, étaicril dans l'eslranses. ïous les detenus étaienl on celluie, sous verrou barrani loute la porto, et commode coutume, se fcrmanl, en dehors, sur le corri dor. Cbaque verrou mème avail une clef. Cetle derniére precaution, un peu longue, cxacten ent observée en lempsordinaire avnit été négligée au milieu de l'effroi general. Un aide de service dans le corridor du premier s'en npercut et, en l'absence des gardiens accourusaugreffea la découverle des nouvel- les, eet homme, bien avisé, ouvre précipi- tamment les verrous dc cbaque celluie di- sanl: Sorlez. (Mot terrible, car on avail dit aussi aux égorgés du matin: Sorlez.) En trois minutes, toute les reclus élaient dans le corridor. lei il fant tin peu se figurerla conlenance des patients en face dc la mort. La pa'eur de l'agonieétail sur lout les visages, lei la resi gnation el la prièrc; la l'ahattemenl. Parmi tons, le silence de la mort qu'interrompaient seules les lamenlions des pères de familie, songeanl aux leurs. Un senl s'exaltail d'une auda.ee aussi noble qu'inatlendue. Au bruit de la fussillade extérieure qui approchail de plus en plus, mais aussi qui ailail précipiier le massacre; Mes amis, dit l'un deux, est ce que nous aliens nous laisser ainsi égurger sans defense?... Pourlanl, celle dèfcnse est legitime, naturelle.FV/e est possi ble, répliqoa t il, en réponse a ceux qui objectaienl: tnais, que [aire? Voycz celle grille, la seule issue pour nous, mais nnssi Ic seul passage pour nua bourreaux, puisque nous sommes au premier; eh bien barrica- dous-la. Que chacun coure a sa cellule, y prenncsoti bamac, son matelas, sa chaise, sa tabic. La grille s'ouvre en dedans, barri- cadons-la avec lous ces objets accumalés. Et puis, courage et espoir!!... En cinq minutes, chaque cellule est vidée de son mobilier; la barricade est complete, la grille obstruéea one profondeur suftisanie pour préserver des balles. Notre héros dit: Placez-vous, moitié conlre la barricade pour la maintenir conlre les efforts du dehors. Et d inoi les aulres s'il reste des bras el un peu d'énergie. Nous voici préserves. 11 faut maintenant sauver nos compagnons du rez-dc-cbaussée. lis étaienl la au nombre de 35 a 40, les premiers destines a la fusillade qui se prépa- rail au dehors, au milieu d un silence plys horrible que le bruit. A l'instant, les sauyésdu premier recoivent de leur. chef line inspiration nóu relic: c'est, armés d'une barre de l'er, de percer Ie plao- clicr. la voute, pour cotnmuuiquer avec les victim e s du dessous. Moitié sont a I oeuvre, moitié déchirent les draps el lés cordcllenl avec tine activité fiévreuse. Quand le trou est fait el béant, a la grande frayeur des pauvres diables d'cn bas qui eroyaient voir venir la mort par la, one voix se fait entendre, en mème temps que descen dent les cordes: Vile, vile, aceordez-vous et monlez, tons, tous sans exception. Les 35 sont hissés en moins de huit minu tes. Le vide était fait au rez-de-chaussée. Toules les victimes étaient a l'abri momeuta- némenl, mais suffi-amment. Car, pendant que s'exécutait ce double et ingénieux sauve- lage. les gens de la Commune amorcaient leurs fusils au dehors pour tout massacrer pèle-mèle. vu l'urgence: ils ne relrouvaient plus rien! La fusillade extérieure de l'armée iinéralrice était aux porfes'; cbacnn des bourreaux ne songea qu'a fuir, et les barri cadés ne tardérent pas a reconnaitre leurs sauveurs. LE PROGRÈS DU CATHOLICISME EN ANGLETERRE. Les journaux anglais nous out apporté le récil d'une solennilé splendide qui a eu lieu a Londres ces jours derniers a ('occasion de Couverture el de la consecration dans cetle ville d'une nouvelle église calboliqne située Maiden Lane, Covenl Garden. On eompie a l'heiirc qu'il est, en Anglelere, 1,454 églises catboliqnes. De plus, 86 monastères d'hom- mes et 286 couvenls pour les femmes. Les étnblisscments (('instruction pour les jeunes enfanls caiholiques sonl aussi en grand nombre; on compte en ec moment 1,263; enfin les trois royaumes d'Anglclerre, d'E- cosse et d'lrlande coniprenneul vingl dio ceses. La progression qu'a suivie, de|»uis un sié de, la religion calboliqne romnine cliez nos voisins d'oulre-Manche, ast trés-considéra- ble, ainsi que i'indiquenl les chilfres ofliciols que nous donnons ci-dessous. En 1765. il n'existail en Anglelerre et en Ecosse que 60,000 catboliqnes. En 1821, ce chiffre était déja de 500,000. Vingl ans plus tard, en 1841 ,ilatteignai't 2millions500,000; en 1845, 3 millions 380.000; enfin aujour d'hui, le nombre des catboliqnes atteint pres de 4 millions. 11 est a remarquer qu'il y a nn nombre relativement considérable de caiho liques parmi les plus grandes families de l'Anglelerre; ainsi la Chambre des lords ren- ferme dans son sein 33 membres caiholi ques; la Chambre des Communes 37, et le conseil privé de la Reine 6. 77 baronnets ap- partiennenl également a la religion catho- lique. NOTRE SITUATION MILITAIRE. La Ltbertê reprend la nouvelle donnée par le Daily Telegraphd'après laquel le l'Alle- magne se proposait de demander diplomati- quement a la Belgique et a la Suisse, si ces deux pays sont en ét-al de défendre leur na- tionalité. Voici comment s'expriine ce jour nal: La neutralité de la Suisse el de Relgique étanl placée sous la protection des grandes puissances européennes, toute politiqueisolée en vtie d'agir sur ces deux Etats serail en désaccoid avec les traites existanls el les convenances diplomaliques. La Belgique et la Suisse mainliennent, on le sait, des ar- mécs en nombre snffisant pour faire respec ter leur neutralité; la malheureuse journóe de Sedan et la retraite du corps d'armce commandé par le général Bourbaki sur Ic terriloire de la Confédératiori helvétique onl prouvé surabondamment que la Suisse et la Belgique étaienl en mesure de salisfaire aux obligations contenues dans les traités, qui onl déclaré neulres les territoires dc ces deux Etats. r Tout récemment mème, certains jour naux clrangcrs onl cru devoir faire ressortir ce qu il y avail d'exagéré. a leur sens, dans les dépenses militaires de la Suisse. Enfin, dans l'hypothèse d'une guerre enlre l'Alle- magne el la France, loute campagne qui an - rail pour point de depart, pour base d'opé- ralions, la violation du territoiresuisse on du terriloire beige, aboutirait indubilablemenl a un désaslre. La France, d'ailleurs, sest toujours monlrée Irop respeclueuse des trai tés qui portent sa signature pour qu'on puis- se i'accuser de méditer leur violation. OU ALLONS-NOÜS? Voici maintenant que la canaille libérale se mèle de contesler aux caiholiques Ie droit d'etre enterrés en terre bénite: c'est par des aclcs de violence qu elle a empèché a Laeken l'exercice de ce droit, imitaul en cela l'arbitraire de certains bourgtncslres qui eufreignent la loi. La letlre suivanle a été adressée par M. le curé doyen de Laeken a M. le bourgmeslre de cetle commune: Monsieur le bourgmeslre, Jeregrelte beaucoupde devoir portera votie connaissance que hier, Dimancbe après-midi, mon vicaire. M. Bullons, ayant, selon les ordtvs que je lui avais donnés, voulu procéder a l'inhumation religiense de M""; Grégoire, nèe Van Meer, dans ie cime- meiière catholique, il en a été empêché par les cris, les vociferations, les outrages et les blasphémes d'une bande de fibres -penscurs, qui i'ont violemment repoussé. Or, lesavez monsieur le bourgmeslre, puisque vousen aviez rccu l'assurance posi tive de la familie, celle persoune avail vécu el elle était morle en bonne et sincere catho lique; elle devait done ètre enterrée religieu- semenl en terre bèuile; elle avait reen tons les sacremenls de la sait»te Eglise.enpleine connaissancecomine Ie certifie le prêlre qui les lui a admmislrés. On ajoule quo la défunte avait résisté aux obsessions el aux menaces les plus violentes d'un libre-penseur (que je ne veux pas nommer et dont je m'abslients de qualifier la conduite), qui avait tenlé l'impossible pour lui faire reiner sa Foi. Je me plais a reconnaitre, monsieur le bourgmeslre, que la police locale qui était présente a l'inhumation, a par son altitude digue el online, provenu de plus graves désordres. J'espére qu'elle continucra a faire son devoir en póursui vant des individas qui sont venus, de propos débbéré, tronbler Ic cube catholique et Ie repos du lieu saint, en violant les lois, les règleinents sur la matière el le respect dü aux tnorls. Aussi la fqule innombrable qui, un mo ment auparavant, assistail pieuse et recueil- lie, a l'enterrement religienx d'un jeune et regretté artiste, M. Demol, prém'alurcment ravi a l'alïeclion de ses nombreux amis, a-l elle été fort indignée eu entenda.nl les cris sauvages de eet le poignée dc libres- penseurs. Les témoins de cette scène hideuse se sonl retires lenternent en répétant une parole célébre qui suiïit a elle seule pour stigmaliser tous les libres-penseurs passés, présents et futurs: lis voudraient ramener la société a la barbaric! Recevez, monsieur le bourgmeslre, l'assu rance de ma consideration tres dislingnée. L'ETOILE. De mieux en mieux! Voici que VEtoile Beige toujours ingénieu- se dans ses attaques sournoises contre les caiholiques, annonce que les brigands qui onl ranconné Mgr Tbcodoli, i'un des tréso- riers du Vatican, sont des défenseurs du Cape Boi. Hier elle disnit que lecultede la viergc avait été inventéparles Jésuites au XVC siècle. Demain, sans doule, elle affirmera que ce sont les Redemploristes qui ont créé le bon Dieu. Excellent Journal! II s'atlache, on le voït, a mériler de plus en plus une clientèle catho lique. II a bicn raison de se facher tout rouge lorsque Faulorilé religieuse le range au nombre des journaux anti-religieux. CHEMINS DE EER BELGES. CURIOSITÉS. Voici des indications fort intéressanles sur l'élat actuel des cbemins de fer beiges: Au 1cr Janvier 1873, il y avait en Belgique 3,280 kilometres de cbemins de fer, dont environ la moitié a double voie. Celle lon gueur ne comprend que les voies principals; il faut y ajouter environ, 1,000 kilometres de voies accessoires, évitemenls, voies de garage, etc., ce qui donne un total d'a peu prés 6,000 kiloméfres de voie ou 2,400 lieues de rails, plus du quart de la circonfé- rence du globe. Aucune nation du continent n'en possède autant, eu égard a sa population. En effet, chacun des cinq millions de Beiges a, pour sa part, une aune de chemin de fer, et, en coniptanl les doubles voies, il en a pins d un metre. Les Allemnndssesont conlentés jus- qu'a présent dc cinquante, cl les Francais de quarante-sepl centimetres. La population étant plus dense sur notre terriloire que partout ailleurs, notre supério- rité quant au développement des voies fer- récs s'accusera encore davantage, si nous I'eslimonspar rapport a la superficie du pays. II y a en moyenne en France 0m32 de che min de for par hectare d'étendue; 0m40 en Allemagne; 0"|(.)() en Anglelerre et en Belgi que plus de 11,110 Si l'on rcfléchit que les 3,280 kilometres de voie exigent en moyenne 7 a 8 mètres de largeur, on arrive a constaler qu'ils occu- pent une. surface énorme de 2,500 hectares. Avec les stations et leurs dépendances cela fait la millième partie du terriloire ou un carré de 3 centimetres de cöté sur'chaque mélrc carré! Pour desservirce réseau encbevètré, I Fiat el les compagniespossédent ensemble plus de 1,100 locomotives, 3,400 voitures a voya- geurs el 36,000 wagons a marebandises de loute espèce. Si tout ce malériel était rangé en un seul train, il occnperait sur toute sa longueur la voie principale de l'Elal d'Osten- de a llerbeslbal en passant par Gand,Bruxel- les, Louvain, Liége et V'erviers. Les parcours fails annnellement en Belgi que par toules les locomotives réunies monte, pour l'année 1871, au chiffre de cinq mil lions de lieuessoit plus de cinq cents fois le tour de la terre ou vingt-cinq fois le voyage do la terre a la lune, aller et retour. Les voi tures et wagons réunis out parcouru dans le mème temps soixunte millions de lieues, ou deux fois la distance qui nous séparedu soleil. La circulation des voyageurs est lelie au jourd'hui chez nous, qti'en un an on peut compter que la population de la Belgique s'esl déplacée six Ibis, cc qui correspond a 30 millions d'hommes transportés on a un cmbarquement continu, pendant les 24 hen- res de cbaque jour, de 57 voyageurs par minute. C11BONIQUE JUDICIA1RE. Affaire Jaumart. La Cour d'assises de Liége a terminé bier soir I'affaire Jaumart. Le verdict du jury a été, par 11 voix conlre 1, aflirmalif sur I'inculpalion d'avoir fait usage d'un testament faux. En consequence, la Cour a condamnc Jaumart a dix ans de réelusion,a 1,000 fr. d'amende el aux frais. La foule s'est retirée paisiblement. €!i ron i«I lie locale, ENCORE LE PRIX DU PAIN. Nous avons dit, il y a huh jours, après des informations prises pui ne sont conlre- diles par personae, que cbaque anuée au temps des seinailles, les prix inférieurs du marohé servaienl de base pour ia larilioation du pain. La cole inférieure se maintienl a 24 fr. la colC'Supérieure est a 25 fr. 50 c.; en l'absen ce de larification le prix du kilo de pain de fromenl non biuté est maintenu a 28 c. Nous avons dit qu'au temps de la larifica tion, ce pain eüt été au maximum a 22 c. au lieu de 28 c.: difference de 6 centimes par kilo de pain, exagération du plus du quart sur Ie prix de la substance de la classe ou- vriére: perte du cinquième pain indispensa ble a la vie du pauvreü Nous tenons a juslifier officiellement ces graves allégalions. Dix ans durant, de 1858 a 1867, ^Admi nistration de la ville d'Ypres a publié dans le Rccueil de ses Actes officiels le prix moyen des cent kilos de fromenl el le prix moyen du kilo de pain non bluté. En voici le relevé: 1858 23 11 0.21 1859 23 77 1860 30 74 0.25 1861 33 63 0.28 1862 32 08 1863 26 13 1864 24 03 0.22 1865 23 62 1866 27 02 1867 37 55 On Ie voit, loin d'avoir rien exagérè, nous sommes reslés en dessous de la vérilé quand nous avons aflirmé qu'au temps de la tarifiea- lion le prix du pain était fixé de manière que le nombre de centimes a payer pour un kilo de pain était inférieur de 2 au nombre de francs a payer par cent ktlos de fromenl. pn réalité, la difference était souvent de 3, de 4 cl de 5 c. et paribis au-dela. Mais nous croyons que ces dernières diffe rences étaienl exeessives el que ces fluctua tions officie!les élaient trés-nrhilraires. Nous ne dema'ndons done pas le retour aux abus de eet ancien régime, qui viclimaiertt alofs les boulangers; mais notis demandofis que l'ouvrier et le pauvre ne soient pas victimes aujourd'hui. Nous le savons, les boulangers ont dü dans ces derniers temps, par humanité, dé- passer les limiles commercialemeni ruison- nables du crédit. II convient qu'on leur eu tienne compte pendant quelque temps. Nous savons encore que la valeur représentative de l'argenl a diminué, el c'esl la une situa tion économiqtie dont il faut également tenir compte aux boulangers corttme a lout le monde. Four vivre comme autrefois, lous les métiers doiveni gagner plus qu'autrefois. C'esl vrai pour le boulanger comme pour l'ouvrier. Nous savons tout cela. Mais ces considerations ne sauroienl juslifier l'écart énorme que nous signalons. El noire conclu sion est qu'il fa ut, par voie d'aulorité si pas par voie de raison, que le prix du pain bais se et soit mis en rapport avec le prix des grains. LES ANTI MILITARISTES LIBÊRAUX. Voici de nouveau les gazettes libérales monlées sur le dada militaire. Corbleu, queiles amazones! Parmi e!les, on distingue toujours l'inlré- pide Progrès, reniarquable a son panache sanglant el modéré ei a son grand sabre tout nouveau remould. Gare au ministère s'il ne se tienl pas bien! il tombera. Ehquoi! il ose, ce cretin, appliqner Ia loï de milice que le cabinet Frére-Bara a fait voter! Mais c'est inouï, c'est épouvanlable. L'on dira encore que les cléricaux n'onl pas aggravé les charges militaires! Le gouvernement, pour prouver qu'il est l'ennemi du militarisme, devrait saper réso- lument l'édifice militaire élevé par les chefs belliqueux du parti doctrinaire, les fortifica tions d'Anvers et le reste- II est vrai que les circonstances sont ehan- gées, que nous avons eu a traverser les pha ses périlleuses de la campagne franco-prns- sienne, que toutes les grandes nations de l'Europe s'arment jusqu'anx dents, et que nous avons a redoiiler une nouvelle guerre, beaucoup plus terrible encore que celle dont notre nationalité est sortie same et sauve. Mais doit on sarrèler a ces considera tions-!;)? Bagatelles, véritables bagatelles! [.'impor tant est que le ministère niette aujourd'hui le pays, en réduisant largcmenl son effectif militaire, dans une position telle qu'il nous suscite les plus crucls embarras. Alors les grands hommes du parti liberal se léveraienl de nouveau, avec ou saus ac compagnement de hou, hou, et de pavés, pour réclainer leur portefeuille en s'écriant: «a nous de sauver la Belgique el ils éta- bliraient uue landwebr, une landslnrm, etc. etc. Par arrèlés royaux du 24 Octobre, sont nommés receveurs des contributions directes et des accises: A Hórent (Brabant) M. P. Desmei, recevenr des mèmes impóls a Ilooghlede; A Saint-Nicolas, M. P. Wampach, receveur des mèmes impóls a Dixmude. M. Madou, clerc spiritnel a St Pierre, a 4 pres, est décédé le 28 Octobre, a l age de 59 ans. F AITS DIVERS. I Laeken, 20 Octobre. II. COEKEI.BERCIIS, Curé-Dogen de Laeken. FROMENT PAIN DE FROMENT ANNKE. PAR NON BLUTÉ 100 KILOS. PAR KILO. 0.20 1/2 0.27 46/52 0.23 28/52 0.21 50/52 0.25 7/52 0.33 2/52 i A vant-hier un gram] malheur est arrivé a Oost- camp. 'Ju jeune lioinme de22 ans, Louis Verschilde, alia travailer aux champs. II pril avec lui son fusil, ufiu d'en (aire usage duns le cus oil il verrail du gibier, el lecacha dans un rail I is. Tout a coup passe une perdrix. Aussilól Verschil de se précipite sur sun fusil, le saisit par le canon et le tire a lui. Le coup pari el loute la charge aiieint le malheureux jeune homme au cólé. II tomba raide nrort. L'infortuné était d'une conduite exemplaire. fi soutenait sa mère, restée veuve avec plusieurs enfanls dont il était l'ainé. Les recettes aproximatives des ligncs de che min de fer exploilées par l'Elal durant Ic nrois de Sepiembre sont évaluées a 7,016,03b fr. 88 c., soit Ir. 129,929.73 c. de plus que que pendant Ic inois corrcsponduiit de 1873. Un ccrrespondant du Times nous ppprepd

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1874 | | pagina 2