MEUBELS, stoelrechten VILLE D_'YPRES BO OMEN NOTARIS CAPELLE, pas dans leurs maisons, en attendant que Dien les délivre. Dieu pent les aider, mais il ne les dispensera pas d'aide. II n'a pas pro- mis ei'lte assistance surnalnrelle a lenr im- mobdité. Nous ne sommes pas vaincns par des forces supérieures anx nótres. mais sen- lement par la discipline, la persévérance et l'activité de nos adversaires. La fortune, rédneation, Ie nomhre même sorïl encore du cóté de ce qu'on appclleles conserva'eurs. dont les caiholiques font par- tie et dont ils deviiaulraient aisément les directeurs et les chefs. On ne leurarrache Ie pouvoir qu'a la faveur de leurs divisions et de leurs indolences. Mai- ds n'ont guére que Ie sort qu'ils mérileni. et tant qu'ils se bor- nerorit a gémir sur le malheur des temps, on a appeler urt sauvèur s'ils n'aplanissent pas les voies dcvant lui. ils seronl chassés dc leurs positions, dépouillés de leurs biens et batius jusqu'a ce que la mort s'ensuive. l'.ir la lui te ils peuvent reconquérir leurs positions perdues; la Belgiqueest la pour nous servir de uiodéle. Grace a une excellen te organisation, les catholiques sont parve nus a rHroiiver une majorilé dans les assem blees pohiiques, dans les corps rnunicipaux, et a forcer les porlesdu gouvernement. L'eeuvre des Ccrcles catholiques s'élend de plus en plus: après les villes, c'esl dans les communes qu'elle se propage, et dernki- remenl uvi Cercle a été fondé a Wegnez, prés de Pepinster. II a donné son adhesion a la Fédéraiiou des Cercles catholiques. A Tongres s'est constilué un Cercle catho- lique sous le litre de Concordiaet il est enlré égnlemenl dans la grande familie de la Federation. 11 com pie déja plus de 200 membres. De nouvelles adhesions sonl annoncées. LE Dl MANCHE ET LES CIIEMINS DE FER. Un employe de la slation de Hal, M. De- bne, comrms au chemin de fer, vi.enl de publier une brochure trés-intéressante, inti- tulée: Lp dimanciif. cl les employés des chc mins dc fcr beiges ou les Employés libérés, Cette brochure a pour bul d'exposer les tnoyens pratiques de suspend)'e le service des morchundises petite vilessele Diman che, de munière a fucililcr le repos au plus grand, nomin e possible d'employés des che- rnins pe fer. Le'système de Tailleur est exposé avec uneclarté et une précision, qui révélent un homme lont a fait compétent. II propose iTabord de ne pas laisser arri- ver la marchandise le Dimanehe, sauf, par exception, quand il s'agii de bagages el de marchandises snjets a délérioration. Les marchandises a charge compléte, arrivant du Samedi au Dimanehe a la slation d'échnn- ge eu destination des stationsou leservice de nuil n'esl pas organisé, et les marchan dises a charge incomplete y arrivant tardi- vement le Samedi, seraient retenues jusqu'au Lundi mal in, ce qui supprimerait les écritu- res d'arnvage et les manulentions du Di manehe, et Ton pourrait ainsi fermer le Dunaoche les bureaux de la marchandise. A cette mesure générale M.Debue vondrail ajouter, coiome compensation, les transports des petils coli« dans certaines conditions paries trains de voyageurs. II demande la suppression des quinze jours de congé ac- cordés par certains réglements a tons les employés, pour les rrmplacer par des con gés du Dimanehe. Enfin, il fait concourrir a tour dc róle les employés de tons les servi ces aux services inévilubles du Dimanehe. Cette brochure, qui résout le problème d'une maniére si pratique, a soulevé lescla- meurs de la presse anti-chrëtienne. Elle n'a eu qu'une voix pour repousser tout soulage- ment qu'on tenterait d'apporter a la triste situation des employés du chemin de fcr. L'iutérèt public, le commerce, Tindustrie exigent, parait-il, que Touvrier n'ait pas de Dimanehe, ni pour prier, ni pour se reposer, rii pour se retremper dans sa familie. Touies ces déclamations et ces exagéra- lions prouvent une chose. C'est que M. Debue a touché juste, et Ton nefait aulantde bruit que pour niieiix élouffer sa voix. Espérons que. malgré ce lapage, elle montera jusqu'au ministère des travaux publics el jusqu'a l'o- reille de M. Beernaert, chef de cel important département. SITUATION DU CABLISME. Malgré les preoccupations franco-hispano- allemandes, les conservateurs aussi bicn que nos amis recherchent les causes de la lenleur ou plutót de la nullilé des opérations répu- hlicaines. Le fail est que depuis la mort du mnréchal Concha (27 Juin), depuis quatre mois, nos ennemis n'ont pas osé altaquer Estelle, ni entrepris de débloquer Sérieuse- ment Pampelune. C'est lout au plus s'ils ont le courage de défendre la ligne de TEbre dn cóté de Miranda; celle du cóté de Torlosa est depuis longtemps franchie par nous. Voila pour les quatre provinces baseo- navarraises. En Catalogne, les républicains ont perdn Tiinporlanle place de Ia Seo d'Urgel et ils ne quiltent guére les quatre capilales. Le vail- lant general don Rafael Tristany, que les dé pêches de Madrid out enterré derniérement, Tinlrépide général Sahalls, (omberit comme la foudre sur leurs adversaires aussi tót qu'ils essaient de parcourir ces quatre provinces. Quant aux armées serranisles des deux Aragons, de Valence, de Murcie, de Cuenca. cotnmandées depuis six mois par différents généraux, parmi lesquels le fameux Pavia, elle* n'inquiéfent guére les 30.000 carlistes qui viennentde s'y formeren six imporlan tes divisions. Dans les deux Caslilles, les Asturies, la Galice, la Manche, les troupes royales font de grands progrés et des excursions heureu- ses qui leur pcrneileni de compléter leurs bataillons, leurs escadrons el leurs batteries. Cel exposé rapide et parfailement vrai justifie l'offensive constante des carlistes el la defensive plus que prudente des républi cains. De la cetle leuleur et cette nullilé de leurs opérations. NECROLOGIE. M. Jean-Léon Le Prévost, fondalenr et premier supérieor-géuéraldela congregation des Fréres de Saint-Vincent de Paul, a rendu son amea Dieu Vendredidernier 30 Ootobre. M. Le Prévost a été un des plus actifs et des plus heureux organisaleurs des ceuvres dé charilé de nos jours. S'il ne fut pas un des fondateurs, il fut un des premiers mem bres des conferences de Saint-Vincent de Paul. II a longtëmps présidé celle deSaint- Sulpice, et il lui avait donné une puissante impulsion. Toutes sorles de bonnes ceuvres se sont épanouies entre ses mains. II avail créé et a longtemps dirigé celle de la Sainte- Famille, dont les réunions ont servi de inodèlc a celle de Saint-Francois Xavier et d'off est sortie I'ceuvre de Nazareth. II s'était donné a Tapostolat des classes ouvriéres sous toutes les formes: c'esl en se dévouant, en suscilant et en nourrissant Ie dévouement des autres aux diverses entreprises de patro nage, qu'il a recueillF un a un, au sein des conférences, et groupé autour de lui les éléments de Tinslitut des Fréres de Saint- Vincentde Paul. Cedernier-né dans l'Eghse a recu déja les benedictions de plusieurs èvèq.ues qui Tont appelé dans leurs diocéses; el le vénéré fondateur eut la joie de voir Tinslitut derniérement approuvé par le Sou- verain Pontife. C'esl done un véritable et généreux servi- leurdes pauvres, un fondateur d'instilul, et ainsi un grand homme de hien que nous recommandons aux prières de nos lecteurs. Aucun des membres des conférences de Saint-Vincent de Paul qui ont autrefois connu M. Le Prévost n'a perdu son souvenir. L'obscurité off il est enveloppé, la retraite off il a vouln vivre dn moment qu'il eut organisé Tinstituldes Fréres de Saint-Vincent et qu'il eut recu les saints ordres, n'a pu pffacer Timpression que son zéle, sa charilé, sos exemples et surtout la grace exquise et communicative de ses incitations au hien ont faite sur toutes les atnesqui ont pu Tappro- cher. Les assistants généraux de la congrégation des Fréres de Saiut-Vmcejit de Paul recóm- mandent expressémenl aux prières, aux communions el aux saints sacrifices Tame de celui qu'ils appelent justement lenr très-aimé et trés regretlé Père. Nous som mes heureux de reproduire ici lenr pieuse recommandalion et d'unir en quelque sorle a leurs hommages notre reconnaissance personnelle. M. Le Prévost était dans sa soixante-dou- zièine année; il est inorl a la maisondeson institut a Chaville (Seine-el-Oise), off a eu lieu ce matin le service funébre. (Univers). li r n i q nc ïocatc, CLERGÉ ET POLITIQUE. Le clergé a:l-il done bien le droit de s'oc- cuper de politique"? Faul-il admettre que le Pape, les évèques el avec eux presque tous les prêtres du monde se sont engages dans una fausse voie, en inlervenanl dans les questions poliliques? Faut-il dire que tous out besoin delrc ranienés dans le droit che min de la prudence et du devoir par les cla- ineurs de leurs adversaires et les récrimina- tions de quelques catholiques complaisants? Voici tout bonnement la question: un prètre peut-il comballre un gouvernement, favori- ser une loi, approuver ou désapprouver la conduite d'un homine public"? Comme ci- toyen, nul doute qu'il ne le puisse. En en trant, dans les ordres saerés, il ne perd pas ses droits et n est pas dispeusé de ses devoirs de ciloyen. Le prètre peut èlre électeur, el qui est-ce done qui lui défendra de se prononcer, en sa qualilé d'électeur, sur n'importe quelle question qui intéresse la politique? II est vrai qu'on a voulu Téloigner des urnes élec- lorales, par les insultes et les menaces. Ce systéine parail abandonné dans beaueoup de looalilés, et le temps n'est peut-ètre pas eloi- grié, off les voyous du libéralisme seront assez civilisés pourne plus se croire obligés d insulter un prélre qui exeree ses droits et qui remplitses devoirs de citoyen. Mais si Ton veul, qu'on ninterrompe ni les mena ces ni les insultes; tout eela n'arrèlera pas le clergé qui inel ses principes bien au dessus de quelques coups de pouig.... ou de quel ques oafesses a la fucon de l'ane du bonbom- me Lafonlaine. On a tant parlé dans ce siéele de droits, de devoirs, de suffrage universel, d'extension de la liberie politique, de moralisation des masses, du gouvernement du peuple par lui-mèine, de I emancipation de Touvrier et de bien d'aulr'es choses po.ir iesquelles il a fallu torturer la langue francaise et le bon sens. Quelle est done la signification tie tons ces grands inols? II n'est pas toajours facile de le dire. II y a pourtanl dans ce chaos une idee qui pa pa 11 doininer: lout homme qui distingue quelque peu sa droite de sa gauche, non seulement peut. mais doit prendre part an gouvernement de son pays par son suffrage, parses petitions, et méine paries foudroyan- tes sponianéités. Vraimenl. on n'a voulu ex- elure du droit de suffrage, que les habitants des bagnes et des prisons, pour le leinps du moins off il n'out pas la liberie de la circula tion sur la voie publique. Légalement Ie prétre a toujours eu dans nos pays ses droits de citoyen; tfiais il n'a de droits que-parce qu'il a d-es devoirs; tout droit est cor'rélalif a un devoir, c'est de la philosophie élémentaire. Ses droits on les lui a contestés en fait: on a voulu Ternpèeber d'en user, en ameutant attlour de lui I'opi- nion publique... ou plulót quelques grctlins. Que voulez-voiistrouver dans les électeurs et dans tous ceux qui doivenl, de n'importe quelle facon, foudroyante ou autre, parlict- per au mouvement des affaires publiques? De la moralitéetde Tinstruclion. Mais ace litre Ie prètre ne vaut-il pas bien les cabare tiers, les marchands ambulants et tous les pa lentes présents el a venir? Et s'il en est ainsi pourquoi enlever le prètre et admettre tous les paienlés précités? Parce que ces der- niers sonl pour vous de dociles instruments et que le prélre sail réduire vos discours et vos grands mots a leur plus simple ex pression. Allons, voyons, soyez francs; vous vou- driez, bons libéraux, que le prètre devint le paria de TEurope civilisée. Vous y arriverez peul-ètre, qui sail? Donnez-nous un gouver nement a la Bismark; vous irouvercz en Bel- gique assez degens pour le composer. Alors vous défendrez au prélre de se mèler de poli tique, e'est-a dire de la vie huuiaine; et s'il vous résisle, vous le ruinerez, vous Tenfer- merez dans vos prisons, vous l'affamerez, et enfin vous invenlerez une nouvelle Sibérie pour les y reléguer munis d'une pension ali- mentaire et des travaux forcés a perpétuité. La rtuit du 30 au 31 Oeiobre, vers 10 h. du soir, un inceudie a complélement délruil une petite ferme occupée par son proprié- laire, M. Louis Maes Houpe et située a llolle- beke, avenue du chateau. Le feu parail avoir pris naissance dans la [taille entassée au grenier contre la chemiuée du corps de logis laquelle était en fori mau- vais élal. Le bélail seul a pu èlre sauvé. Les perles sonl évaluées a la somme de 4,000 francs. Rien n'élait assuré Un de nos amis nous informe qu'il circule en Belgique un personnage qui se dil arriver en droite ligne dos antipodes pour collecter pro Deo. Nous croyons utile de tenir en garde les personnes charitables contre toule surprise. Comme on Ta dit depuis longtemps: Thabit nefait pas Ie moine, et il arrive parfois que des flibustiers libres-penseurs jugent utile de prendre des airs de petils saints et de pieux costumes pour féconder leur industrie. C'est un moyen essentie!lement moderne et qu'il faut porter a Tact if de la morale imlépen- danle. Quoi qu'il en soit, nous conseillons a nos amis d'etre prudents el de ne délier leur bourse qu'aprés qu'une attestation de l'aulo- rité ecclésiaslique leur aura donné tous les apaisemenls desirables. Gare au loup! La phtisie aphteuse s'est déclarée dans plusieurs localités. En l'espace de quinze jours, einq ferines en ont été atlaquées a Leysele, une a Passchendaele, une a Staden, une a Waereghem, trois a Langemarck et deux a Foperinghe. Par arrèté royal du 3 Novembre, est nommé receveur de Tenregistremeht et des domaines: A Furnes (Flandre occidentale), M. G. Ra- bier, receveur des mèines produits a Waer- scliot (Flandre oriëntale). En execution de Tart. 70 de la Constitution les Chambres legislatives se réunissent de plein droit, chaque année le deuxiémc Mardi de Novembre, a moins qu'elles n'aient été réunies antérieurement par le Roi. C'est done Mardi prochain. 10 courant, qu'aura lieu l'óuverture de la session legisla tive 18741875. On sail qu'il n'y aura pas de séance rovale d'ouverture, partant pas de discours du tróne. F A ITS DIVERS. - BURGERSTAND VAN YpEREN, AYIS. Le collége des Bourgmestre et Echevins porie a la connaissance des intéressés, que les élections pour les électeurs chefs d'industrie et les électeurs ouvriers du Conseil des Prud'hommes, aurunt lieu le IS NOVEMBRE prochain, a 2 heures de relevée, respecliYcnient dans Ia Salie Bleue et dans celle du Rcz- de-chaussée de rilötel-de-ville. Ypres, le 5 Novembre 1874. «fDe CotH. VENDITIE MAANDAG, 9" NOVEMBER 1874, om 40 uren 's morgens en 2 uren na middag, ten sterfhilize van tien eerw. heer abbé Madou, in de Platteelstraat, N' 14, binnen Ypre. Door bet ambt van den Notaris VANDERMEERSCH, te Ypre residerende. STUDIE NOTARIS DE BOO, te Ooslvlctercii. MAÉNDAG 23" NOVEMBER -1874, om 1 ure na noen juist, MERKWEERD1GE VENDITIE 100 koopen zeer schoonc en zware Eiken, Iepen, Esschen, Abeelen en Populieren TE WESTVLETEREN, op de hofstede gebruikt door Emeric Ver Eyck, tegen den steenweg naer Poperinghe, regt over de herbergde liastplaels. KANTOOR VAN DEN te Watoii. Op itlaaiuhi^' 33 jVovcm- lier 1M4, ont 1 ure na middag, te Crombeke, ter scbaapbofsléde be woond door de weduwe van den heer Deblock VERKOOPING VAN 54 koonen ALLERHANDE BOOMEN. Om verdere inlichtingen zich te begeven bij voornoemden Notaris CAPELLE. Ruchtbaarheid- Verpachting ST-MAARTENS KERK, binnen Ypre. MAENDAG, 30 NOVEMBER 1874, om 2 uren namiddag, in cene dei Chose élranget... on jnrerait que ce'sont des cigares véritahles. des cigares di- contrehande. Est-ce que, par liasard, ces qualre pirates ne seraient que des conlrcbandiers? Au fait, ils n'ont pas précisément Tairaussi méchant que neus 1'avions cru jusqu'ici. Ils s'ex- priment comme tont Ie monde, et ne nous ven- dent pas leurs cigares troprher. Je commence a croire que ce sont des conlrcbandiers. Mais alors quel est l'infame qui a pris ces braves gens pour des pirates? OA est le lacht- qui leur u fait eet affront? Quel est le miserable quia eu peur le premier? Est-ce vous qui avez eu peur? Mon Dim! non. Alors c'esl celui-ci. c'est celui-la, e'est Tun ou Tautre, c'est vous ou moi, c'est quelqu'un enfin. Allons done! i*us vonlcz rire; est-ce que persoune a eu peur? Est-ce que nous avons cru un instant a l'exisit nce des pirates, du capitaine noir, de son brick rouge et de sa chanson de mort? Que nous chantez- vous done la vous-meme? il ii'y a plus un seul pirate; et. s'il y en avail un, il fau- drait lui couper les ore'illes. Puisqu'il en est ainsi. tant mieuxïjesuis charmé dapprciidie que nous n'avonspas eu peur, et ijiie nous ne croyons pas anx pirates. Alors nous ferons bien dc descendre dans l'enlre-pont pour y déposci nos fusils, nos pistolcis, nos sa- bres, nos baches el nos poignards. a coxÏJxLKIL. w Le budjet de la gaerre en AHemagne coniient pour la première fois un credit de 3,tiOo marcs deslinés a letablissement et a Tenlretien de sun ions miliiairesóe pigeons voyageurs. Cette dépense e>t motivée par les frais qu'occasionnent I'acilat et Tenlrelien des pigeons ainsi que les voyages des hommes experts chargés de dresser le pigeons pour le service qu'on leur demande. Un ciiculaire ministérielle adressée aux géné raux, modifie la tenue de ces officiers comme suit; L'ancien manleau est supprimé et remplacé par une capote droite lermant sur le devanl au moyen d'un double rang de six boutons. Le collet de la capote est orné de deux foudres ei deux éloiles pour les généraux majors et de trois éloiles pour les lieute- narits-uénéraux. La capote se serre au moyen d'une martingale en drap. Le chapeau claque de petite tenue est suppri mé. Loreque les généraux sortiront en petite tenue, avec epaulettes, ils devront porter le claque de grande tenue. En tenue de ville, ils porteront l'épée. l'our les manoeuvres el latenue de ville, les epau lettes sont remplacées par des tresses bongroises avec étoiles suivant le grade. A cheval, a la promenade ou aux manoeuvres les généraux porteront la botte molle. En été il leur est loisible de porter Ie pantalon blanc. Le briquet diabolique. Une des choses les plus curieuses qui se sont produites cette année dans les champ de foire. c'est le briquet diabolique que vend un marchand d'ingrédients chimiques. Ce briquet diabolique consiste en une pommade qu'on allume avec... de l'eau. II suffit d'en mettre, gros comme la tele d'une épingie, dans le fourneau d une pipe, puis de laisser tomber une goiite d'eau ou d'un liquide quelconque.pour qu'aussitöt le tahac entre en combustion. Cetle pommade infernale communique de même le feu a tout objet combustible auqucl elle adhere du moment qu'on la met en contact avec un liquide défaut d'eau pour I'allumer, on emploie de la snlive. aussi le marchand de ce pruduil aniioiice-l-iI trioni- phalement qu'i1 vous vend le moyen d'allumer von0 pipe ou voire cigare en crachant dessus et vnnj laisse faire Texpérience aulant de fois que I'on vein pourvu qu'on lui achète un de ses flacons quil vend 10 centimes pièce. van den 30 October lot den (i November 1874. GEBOORTEN. Mannelyk geslacht 12.— Yrouwelyk geslacht 0. HUWELYKEN Verdoene Emilius, kleermaker en Devellere I.eo- nia, kantwerkstei Decheiver Victor, yzergieter, en üeliullandei Julia, kantwerkster. Marrecau Julianus.iangzager, enCremer,Maria,kantwerkster. Beele, Henricus, koopmansklerk en Vanhaele- wyn Tlorentia, zonder beroep. STERFGEVALLEN. Dehollander Ferdinandus, 73 jaren, zonder be roep, echtgenoot van Coleta andanuiie, Meenen- 'slraet. Kinderen heneden de 7 jaren Mannelyk geslacht 1 Yrouwelyk geslacht. 1. LES BOURGMESTRE ET ÉCHEYINS, ft*. ItËKE. PAR ordónnance: le Secrétaire, van van den VAN I u der in

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1874 | | pagina 2