APPEL A TOUS LES CATHOLIQUES. En revanche, ce n'esl jamais lc caié- chisme qu'on peul rendre responsahle des crimes commis par ceu.x qui font étudié ou médilé. Si un ma I lieu rcnv commet un crime après avoir lu le catéchismc, c'est qu'il a ou blié ses préccples. Si un autre inalheureux perpètre une mau- vaise action, après avoir entendu dogmatiser les professeurs de morale imlépendante, c'est tout simplement qu'il est plus logique qu'iis ne le sont. Lc caléchisme dit: Tu ne tueras pas (nun occidesparce que l'Eire supérieur qui t'a créé te defend de luer; parce qu'il t'or- donnc d'écouier sur cette terre non ton in- lérêt, mais ton devoir; parce que si tu lui désobéis, tu seras élernellement puni de ton crime. Lamorale indépendanle dit: Tu nc tue ras pas (von occides...) parce qu'cn tuant ton prochain lu lui fais du tort; el puis par ce que les gendaimes pourra'enl te prendre, les juges te condamner et M. Rocli tecouper lecou: du reste, il n'en sera pas autre chose; tu n'cs responsahle de tes actions que devant l'humanité, et une fois inorl tu pourriras tranquillemcnt a cótédu plus honnéto hom mede la terre, qui poumra commctoi... Celui qui ccoute la voix du caléchisme a done toutes sories<de raisons pour ne pas commettre un crime. Mais celui qui n'écoule quela-voix de la morale indépendanle peut très-bion raisouner ainsi: II n'y a 'pas d'et re supérieur a l'humani- lé qui m'ordonne de saerrfiermon inlérèl a rinlérét général. Moi et mes semblables, iious n'avons qu'un temps a vivre; quand «otre sang a cessé decirculer dans nos vei- nes -el quand nos yerrx sonl fermésia la lu- «nère, nous ne sommes plus qu'un amas de maliére qui se fond dans Tensemblc des choses: <p©wquoi done sacrifierais-je mon jntérèt ad'intérél de la masse? Une pnee me pique, je l'ccrase: elle vi- <vail, ellene vit plus, voila tout. La pauvrelé m'ennuie, je puis m'enri- 'diir en Jatanl un animal de mon espèce; je ïje tue; iJ vivait, il ne vit plus, voita tout. Les gendarmes el M. Roeit me mena- cent, dites-vous. Eh bien! Emi affaire a moi ■ia dcvemrtpllus fori ou plus adroit que les gendarmes et a éviier riösUumeot de M. iRoeh-» Nous défions bien M. Saroey de nous dé- iinontrer que le person wage qui raisonnerait .ainsi manquerail dedegique, •..(GuzcUc de France.) Eerilure qui ne me revient pas a la mémoire. Mgr Decharnps atteudri el confusd'une lelie bonté a remercié Sa Samtelé dans les termes les mieux senlis, et lui a dil que ce bouquet serail l'tm des plus doux souvenirs dc son voyage a Itome. La curiosïlé pdblique a élé piqnée par un incident du dernier discours de Mgr Dupan- loup. Pour montrcr a quel point en élaient ven us les exces des radicaux,l'éloquenl prélat cila un article d'un des journaux de la Com mune oil i'auteur disail: Nous avons déja biffe Dieu; ancune voi.x ne s'élévera pour protester le jour oü l'arclievèque de Paris sera fusillé. La gaucbe furieuse regiinba bruyamment sous la citation, demandant le nom du journal et de l'écrivain radical que Mgr Dupanloup h'avail pas nommé. Celui-ci relusa de ledonner, malgré les provocations de la gauelie, en repuudant qn'il n'élait pas ici pour dérioncer personne. La citation est très-exaele, quoique la gaucbe ait paru vou- loir en douter. Cette phrase est du sieur Ma- rotteau, Ills d'un professeur de funiversité, mailre d'éludos lui-mème dans un collége de l'Etat, et un des plus odieux pluinilifs de la Commune. Le personnage ne vit plus, il a élé condamné a mort. ALLEMACNE. Le Reichstag a acclamé Vendredi la poli tique de M. dc liismark et les juges de Berlin om condamné le lendomainlecoinled'Arnim. Cc sont deux éclatants triomphes pour le chancelier. II imporle peu que l'ancien am bassadeur de Paris n'ail élé condamné qu'au minimum de la peine, trois mois de prison; il suffil a la gloire du chancelier que la cul- pabililé de son rival ail élérecoimue par le tribunal, el ceau moment mêine oü le Parle ment allemand déclarail le prince chancelier loujours digne de louie la confiance du pays. Le hut du grand mailrede la politique alle mande est alieinl; il a supprimé du méme coup les velléités d'indépendaneequiauraicnt pu se manifester conlre lui au sein de la re presentation de l'empire et écarté de son chcmin.en décapilant son chef, l'opposition a ses idéés ou a sa personne qui gagnaitdc l'influeiice en Allemagne. Au regard pure- menl humain, M. de liismark parail mainte- nant inébranlableaux coups de la fortune. La condamnation du comte d'Arnim était prévue. Quelques correspondances toulefois pretends)lent qu'au point de vue juridique, la defense avail victorieusemenl prouvé qu'aucune loi germanique necondamnait les soustraclioris cornrnises par le comte atix dépens des archives de l'ambassade de Paris. Mais lUrtiners faisail observer juslement que le vaincu élail ici nalurelleinenl désigné d'avance. II suflisail qu'on eüt pule faire descendre de sa haute position au banc oü il élail assis pour qu'il füt reconnu coupable. La sentence portera moins d'atiointe au caractère et au personnage du comte d'Ar nim que les revelations poliliques du procés. Jout le monde est d'accord qu'a ee point de vue l'ex-ambassadeur est un homme lini. Les débats out révélé en lui Iropdefaililesse, d'aveuglement, de mièverie dans le caractè re, et puis sa conduite restera soumise a un blame mérité qui luera festimeel la confian ce nécessaire a un homme d'Eiat. Ce qui nous intéresse parlicnlièrement dans cette affaire, c'est que M, de Bismark, le grand pourfendeor de la papaulé. vient de luer sous lui un des hommes qui l'avaient le mieux aidé dans ses attaques conlre l'Eglise. Comme nous l'avons déja fail observer ail - lours, le sort que vient de subir ce man geur dn Papc de second ordre est pour nous un indice certain de la fortune finale réservée a celui qui vient dc lo fouler a ses pieds. du Vatican, aurail mauvaise grace de s'effa- roucber des chiquenaudcs appliquées sur le nez des scribes libératres. De minimis non curul prcelor! ÉTATS DE L'EGLISE. On ccrit de Rome au Journal de Florence Le Saint-Père, qui élait déja comple ment remis de son léger rhume, a ensuile fait sa promenade babilclle, a laquelle ont pris part plusieurs personnages de distinc tion, entre autres Son Eminence le cardinal Riario-Sforza, archevêque de Naples, arrivé la veille a Rome, et Sa Grandeur Mgr De charnps, archevêque de Malines. Sa Sainleté a eu pour ce dernier une lou- cbante attention. Inlerrompant lout a coup la conversation, el se tournant vers sa suite, Pie IX a dil avec un sourire: Oü est done 1'archevèque beige? Qu'il vienne. Mgr Decharnps s'esl empressé de se rendre a l'appel du Souverain-Pontife, lequel, pre- naiil uuïnagnifique bouquet des mains d'un des prélats de sa suite, l'a présenté a Sa Grandeur, en lui disant du ton le plusaima- ble: Ceci est pour vous, eten accompa- gnant ces paroles d'un lexte de la Sainte- UN CURIEUX PROCES. Nonslisons dans I'Independence: F Echo du Parlement kitenle un procés en caloinnie au Court ier de BtuxeHcs et au Bien public qui le représenteul comme ven du a la Prusse el sotido-yé par les fonds secrets de la police allemande. L'alïaire a élé fi.vee d'urgrnce au Mercredi 23 courant devant la 2° diamin e du tribunal de première instance de Bruxelles. Le public siiivra avec un vif inlérèl ce procés que Ie Court ier qtialifie avec raison de ridicule. En attendant la decision judiciairc, n'ou- blions pas de rappcler que les tnbunaux ne sauraient sufiire a la besogne, si les journa listes calholiques sentaient le be snin de leur déférer les attaques donl ils sont l'objet de la part des feuiIles lihérales. Qui est ce done qui met cliaqne jour en doule la loyauté, la sineérité, l'lionorabililé, le dévouement de la presse calliolique? Organes vendus anx jésuites en- Iretenus par la caissedu denier de St-Pierre valets du Vatican exécuteurs des basses-oetivres cléricales» amis et racoleurs des sacripants de Caslelfidardo et des égorgeurs dc Mentann et cent autres infamies: mais n'esl-cc pas la presse libérale de loules nuances qui les invente el les col- porte? N'anlicipons pas. La defense dc nos con frères saura, n'en demons pas, faire son devoir el demandm- a qui de droit, si en Belgique aussi, la liberie de la presse va cesser d'etre une réalilé, et si de vanileuses el chélives pécores doctrinaires jouissent du bénéficcde l'inviolabililé royale. Nous ost avis qu'une liberté qui permei au premier cuistre venu de lancer impunémenl l'oulrnge el la calomnie a l'augusle vieillard OU EST LA BANQUEROUTE? La presse libérale vient de s'infiiger a elle- mème un cliatiinenl exemplaire. Après avoir, sur la foi des oracles financiers de M Frére, tant el tant crié a la banqueroutela voila contraime de faire son inca culpade con fessor qu elle a indignemenl trompé, mysti- fié l§ pays, et que le fantóme de la bauc/ne ro ti te ne fut qu'un truc, une pasquinade, une pure invention. La presse libérale esl-cllc assez humiliée? La luile est-elle assez morti- fianle pour M. Frére, le fauteur du mot? Cette confession, eet a ven, nous les trou. vons dans YEdto du Parlement. Que nous dil-il? II y a eu erreur, confusion; on a bien parlé de banqucroule, mais ce fut au figure... la banqueroute morale des minis- Ires a leurs promesses dans l'opposilion; mais la banqueroute financiére, jamais! C'est un suble'rfoge et ricn de plus. LiEc/io du Parlement chercliea couvrir sa rcculade; mais qui espère-t-il tromper? II est a la connaissance de lous, que le mot banqueroutepris an sens propre, a fait notamment les prmcipaux frais de la campa gne électorale pour compte du libéralisme. II revenait lous les jours, il fournissait les titres d'arlicles; il élait colporté d'un bout du pays a l'aulre. Ei tout Ie monde se serail trompé? El les journaux callioliques auraient eu la berlue? Et les feuiIlos progressistes au raient pris line chose pour l'aulre? Quelle dérision Que vons ayez parlé aussi de hanqucroute morale, nous Ie savons bien. Mais un propos n'exclul pas l'autre. Non, non, trève d'équi- voque. L'élat du crédit de la Belgique donne a vos sinislres pronostics un démenti trop peremptoire. Banqueroute! Vous avez fini par ètre liónléux de l'abus de ce mot qui ne fail plus de lort qu'a vous-meines. II s'agit de le retirer. Vous vous exécutez par une feinIe, par un délour. Qu'importe! la confu sion n'en est pas moiiis réelle. Suhissez-la dans toute sou anierlunie. (Ami de COrdre.) qui Iiennent la lète, donnent la majorilé aux cathol iques. El les marchent ainsi que les provinces d'Anvers et de Limbourg qui n'onl plus un seul député liberal avanl Ie Brabant qui se donne comme le foyer de loules les lumiè- res. SEANCE DE LA CHAMBRE. M. le miiHStre dos affaires étrangères a répondu a l'interpellalioo de M. Couvreur, en affirmant lies neiiement que le gouver nement n'a pas l'inleniion de modifier le syslème aoluel de recrulement de l'armée. VEluile elle-mêmc constate que ces decla rations du gouvernement ont paru bien ac- cueillies sur les bancs de la Chambre; nous sommes persuades qu'elles ne seronl pas moins bien accueillics par Ie pays. Le budget de la guerre a été volé par G9 voix eontre 19. STATISTIQUE DE L'INSTRUCTION. VAnnuaïre slaltsiique fait connaiire Ia proportion pour cent des miliciens sachnnt lire et écrire et des miliciens dépourvus d'in- slruction, de dix en dis ans, do 1843 a 1873, et voici quels sont les résullats de cetle eu- rieuse slalislique: 11 v avail, co 1842, pour tout Ie royau- L'assemblée annuclle de l'OEuvre du De nier de Saint Pierre a eu lieu Lundi a Gand, sous la présidence de Mgr Bracq. Les recettes de l'OEuvre du Denier de Saint Pierre el de l'OEuvre des Etrcnnes ponlifica- les en 1873, se sont élevées, pour la premiè re CËuvre a fr. 202,444, pour la seconde, a fr. 92,123 00, ensemble fr. 294,1)07 00, soit 4,500 francs de plus qu'en 1873. Citons le passage suivanl du remarquable rapport de M. Guillaumc Vcrspeyen. «Sur les sommets sereins de l'infaillibililé, l'Eglise aussi vous appclle el vous dit: Je suis la voie, la vérilé et la vie. Elle ne vous offre ui la puissance, ni la rich esse, ni Ie succês; ses ennernis se sont paringó jusqu'a cc vèlcmént royal que lui avaienl tissé les siècles; elle est dans la détresse, dans I aban don et elle peut dire: Vous qui passez, re- gardez! el voyez s'il est une douleur pareille a la miemie!... Mais elle vous donne les licureuses certitudes de la foi, l'amour aus- icre de la justice, la paix del'ame, el pour lout dire en un mot, elle vous donne Jésus- Chrisl en méme temps qu'elle vous conquierl ii Lui!... Et maintenant contcmplez le inonde et diles-inoi oü vous Irouverez une douleur que l'Eglise laisse sans consolation, une ignorance qu'elle abandonee sans lumière, lïn droit dont elle déserte la defense, tine vérilé qu'elle trahisse, une iniquilé qu'elle sanclionne, une idole devant laquelle elle ail plié les genoux! Allez dans les höpitaux: ces anges lerrestres assis au chevet du ma- lade, ce sont ses filles; allez dans les écoies: ces mslituteurs du pauvre, ce sont ses fils; tran^portez vous sur les plages les plus loin - taines: ces conquéranls pacifiques, ces mis- sionnaires intrépides, ce sont ses apótres; revenoz en Europe, sur tons les sentiers de l'enseignemenl, de la predication, de la science, vous trouverez des témoins qui la confessent, des occurs qui l'aimeni, desinnes heureuses de s'irntnoler a son service. Que dis-je?... liilerrogez les chemins de l'cxil et l'horreur des prisons: vous y rcncontrerez encore l'Eglise proscrite on captive, mais gardanl fidèlement entre les mains de ses évèques et de ses prètres, l'intégntc de l'Evangile, le droit des consciences chrétien- nes et-la liberié du monde menacée par de nouveaux Césars... Et si vous voulez trouver un type oü se concentrenl el oü vieiiiient aboutir toutes ces saiules seductions et ces louohanles gran deurs, la Providence divine nous en ména ge, au milieu des dèfaillances de ce siècle el de l'universel abaissement des caractères, le sublime el opportu cxemple. Le Papel... Piononccz cette parole dans les assemblees profanes comme dans nos reunions callioliques, au milieu des foules iiidifférentes ou hostiles: aussitót tous les fronts se redressent, lous les regards se re- lournent vers le Pontile augusle dont le ré- gne exceptionnel dominera ce siècle agilé cl fecond qui ne s'appelle ni le siècle de Napo léon, ni le siècle deCavourni le siècle de Bismark, mais le siècle de Pie IX. (Applaudissements.) B1BL1ÓGRAPHIE. 25.73 illctlrés. C'est une augmentation d'en- viron 25 p. c. en trenteans. Voici pour ebaque province quelle a été la marche de celle progression: Anvers: 1843, 52.08 p. c. lettrés; 1873 79.39 p. c. Brubunl: 1843, 49.35: 1873, 74.79 p. c. Flandre occidentale1843,44.10; 1873, 73.G2 p. c. Flandre oriëntale1843, 39.88; 1873, G4.91 p. c. I/ainatii1843. 46.96; 1873, GG.G2 p. c. Liége: 1842. 56.27; 1873, 80.09 p. c. Limbourg-. 1843, 52.32; 1873, 77.34 p. c. Luxembourg: 1843, 78.21; 1873, 86.42 p. c. Namur1843, 63.76: 1873. 91.06 p. c. C'est la province de Namur qui marebe a la lèlc de loules les autres. comme on voil, et les buil autres provinces suivenl dans l'ordre que voici: Luxembourg, Liége, An vers, Limbourg, Brabant, Flandre occiden tale, Flandre oriëntale, llainaut. On le voit, le Hainaul, tout liberal qu'il est ne lient pas une place distinguée dans cc tableau. Les provinces de Namur el de Luxembourg ('Iii'on it| ne 1 orale, ÉTRENNES PONT1FICALES. Ene awnée nouvelle va s'ouvrir, la quin- ziéme de l'oppression et de la spoliation de ia Papauté, qu'elle soit aussi la quinzième d une vénération et d'une assistance dc plus en plus filiales! Les enncmis de Dieu et dc l'Eglise ne se lassent pas de perséculer el de déponiller Pie IX, callioliques fidéles, nous ne nous lasserons pas de le consoler et de Ie secourir. Dieu est avec le Pape! La persis lance de noire dévouement liatera et verra letriomphe de la Papaulé. Nc voyons-nous pas, cliaque année, P|e IX grandir au milieu de ses humiliations? Plus la main des puissanls dn siècle veut |e réduire, plus la main lotite-puissante (]e Dieu l'clévc. Sa vie, sa parole, ses teuvros surprennent et émenventses ennernis oom me ses enfanls. Sa lumineuss el sereine |j gure domine le siècle, el. appnrait plus gran. de el plus noble que loule figure d'liomnic- en elle mieux qu'en toute autre se reconnait l'iinagc et la ressemblance dc Dieu! Aussi après Dieu, jamais nul ètre ne fut plus aimé et mieux obei que son Vicaire, Pie IX. C'est justice et c'est miracle! C'est miracle, car, humainement parlant nul souverain n'est plus faible, pliis impuis- sant, plus' dépourvti el-plus pauvre. Et ce- pendant Pie IX régne et gouverne: Son auto rité, la oü elle ne rencontre l'obéissance et Ie dévouement, éveille les era in les et les ter- retirs, et celte autorité acceplée ou cornbat- lue lait senlir sou empire sur toute nation civilisée cl s'élend mêmeau-dela. La royauté de Pie IX qui n'est que la Royauté du Christ est, comme celle-ci, aux yeux de la chair, méconnaissable; mais elle s'exerce, malgré tont, en dépit de tout, par la seule puissance et la volonlé du Dieu qui vit et régne dans lous les siécles. Qu'importe a la puissance et a la miséricorde divines que, pour Pie IX aussi la pourpre soit de dérision, sa couronne d'épines et son sceptre de roseati? A Rome comme a Jeru salem, a la fin de noire dix-neiiviérne siècle comme an commencement de noire ére, lc Christ vit, le Christ est vainqneur, il est Sativeur: Christus vincit, Ciiiiistus keg nat, Christus ais om.ni mai.o nos uberatU Comme par la Croix du Christ Dieu a vaincu et sauvé Ie monde, Dieu par la Croix de son Vicaire vaincra et sanvera la sociélé moderne. Que voyons nous en effet a l'heure présen te? Nous voyons parlout la grande unite se faire; nous voyons, admirable concert, tons les Evèques s'unir de plus en plus inlime- ment au Souverain Ponlife; tous les Pieties a leurs Evèques; tons les Fidéles a leurs Prètres et par leurs Prétres et par leurs Evèques et par le Papea Dieu! Ut om.nes unum sint! Ainsi se prépare oslensiblemenl et se fond sür'ement la grande unilé divine, le régne de Dieu. Adveniat regnum tuu.m! Témoinsdecetteaction et de co mouvement sans précédent dans l'hisloire. Callioliques, sccondons l'action divine par nos priéres, par nos ccuvres, par nos offrandes. Asso- cions-nous, chaque jour, a la priérequoti- dienne récilée au pied del'aulel; associons- nous, plu? encore que par le passé, a la priére publique dons nos humbles et puis sanls pélerinages; associons-notisaujourd'hui et toujours avec générosilé dans l'offrande. Les dons volontaires des fidéles sont main- tenant le seul budget du Gouvernement de l'Eglise universale. Ce n'est que par nos dons que les services indispensables de l'Egli se son! assurés. Les dons des Fidéles forment setils le Trèsor de Pie IX. Qui ne le sait d'ailleurs, le Trésor de Pie IX est le trésor de l'Apostolat el de la charité universelle. Com- bien d'églises el de chrélienlés dépouillées, en Italië, en Suisse et ailleurs, de leurs ri- chesses séculaires, ne vivent que du Trésor de Pic IX? Combien de milliers dc religieux et de religieuses, jclés sur les pavés d'Italie, mourraient, saus le Trésor de Pic IX, de faim el de misère? Que de fois en tous pays, aa milieu des malheurs publics, le Trésor de Pie IX a fourni le Denier fécond de la conso lation et du bon cxemple? Qu'il puissc tou jours suffice a tout! Le Trésor do Pie IX, c'est le Trésor dc la Clirélienté, a nous, Chréliens, de l'alimenter el de l'enrichir. Donnons done a Pie IX! Donner a Pie IX, c'est donner a noire Pére, au Péredc la grande Familie de nos ames; donner a Pic IX, c'est donner a l Eglise, nolre Mere, a la Mére de l'Humanité régénérée; donner a Pic IX, c'est donner aux pauvres; donner a Pie IX, c'est, en un mot, donner ii Dieu!! LE PROGIiES. L'ignoblc Progrès èprouve le besoin de so vautrer deux fois par semaine, dans les bonos el les immondices de la Chronique, dc la Gazette et tutti quanli. Pour communiquer aux honnètes gens Ie dégoüt de cette presse libérale ct impie, qui burle et qui blaspheme, nous reproduisons sans commenlaire le nauséabond artieu.let qui suit et que nous copious liltéralement du Progrès: Un imprimerie polyglotte vient d'ètre fondée a Tournay, sous le litre de S. Jean l'Evangéiisle. En londiinl celle imprimerie calliolique et spéeinlemen' lilurgique, de la Sociélé de Si. Jean I Evangelist nl ((ue, de la i>uctêlë de i>l. Jean l'Evangelisle est de donner aux livres d'Eglise, aux livres de ptières, de piélé, de science théologiquc, une forme me, 49.13 p. C. ieltrés parmi les miliciens et extérieure qui réponde au fond et a Pimpoftance de 50 83 tl loll t-és- en 1873 74 97 lelli-é« et cës 0UV,!1S«S- Nou| pensons qu'il conviem; comme ÖO.»0 "lentes, en 187d, m.U letties.et „n l',, fait dans des sièJfes precedents de leur dunner preeeuems ue tetir dunner uit eacltei religieux en même temps qu'arlislique, tiuiiiiii qu'il est possible suns sorlirde la simplicité. N'esi-il pas a regretler que tien no distingue, I a plupart du temps, I s livres de prières, des romans ei des ouvrages de science ou d'industrie? Trup souvent même, c'est a ces derniers que l'on réserve tous ses soms. Eu ntéine lemps, el avanl tout, les fondaleurs de celle. oeuvre se sont offerees de dunner les moilloures editions pour Ie fond, s'altacltant particulièrenient a okset ver les régies, les décisions el les traditions de la Sainte Egliso Kornaitie, Notre Mere, qu'iis veulent sur tout servtr en entreprenanl celle oeuvre. Avanl d'aborder des ouvrages plus importants leis que la Sainte Bible, le Bréviaire, eic., la Sociélé de Saint Jean l'Evangéiisle public uric edition latino dc l'lmitalion de Nolre Seigneur Jésus Christ. Celle edition, scrupuleusemeni corri- gée sur le manuscrit de l'illusire auteur Thomas a Kempis, est enrichie de.s notes mariginulo.s du sa vont et pieux Uorslius. Ce volume vient de pa rail re; il se vend au prix de 4 frans cliez lous les |ibraires. Ca iraduction francuise de celle édilion est iiuiuur- d Itui sous presse.

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1874 | | pagina 2