impossible puisqu'ort ne fonde ni la vérilé sur l'incerlilude ni la paix sur la liberie per- pétuelle de la renverser. C'est 1'Eglise seule qui a la puissance de réaliser cetle parole tombée du Ciel sur le divin berceau de Belbléem: Gloire d Diett uu plus haul des deux et paix sur lu terre aux hommes de bonne volonté! UN SIGNE DU TEMPS. Dans son découragemenl, le libéralisme n'allend plus son salut d'une reaction a l'in- léricur, mais de Pinfluence des événements extérieurs. Formant le parli de I'étranger, c'esl dans I'étranger qu'il espére. Cela est avoué par plusieurs de ses organes les plus aulorisés. Le regime bismarkien, voila ce que pour la Belgique rèveni nos adversaires: leur presse l'encense, l'adule el chaque empri- sonnement d'un prètre, chaque fermeture d'un séminaire prussjen le met dans la jubi lation; je crois mème que si on guillotinai1 quelques membres de eet admirable clergé allemand qui ne veut pas forfaire a sa con science, il y aurait dans Ie parti libéral beige des feuilles tricolcuses qui Irouveraient que la mesure est diclée par l'intèrêt du pouvoir civil et de la loi. Et qti'on necrie pas a l'exagération, il n'y a pas de crime, il n'y a pas de méfait que Ton n'ait commis au nom de Ia liberie el de Ia loi. PASCAL, CHATEAUBRIAND ET NOS LIBÉRAUX. Nos écrivailleurs libéraux, dans leurs pamphlets, disent ouverlemenl qu'ils sont do Ja libre-pensée. Touies leurs élucubrations tendent a dé- montrer que par la ils entendent se déclarer les partisans aveugles de toutes les impiétés, les ennemis acbarnés de la foi et de Ia révé- lalionjes persécuteurs,par Ie mensonge.Ter- reur el la calomnie, de la vraie religion et de 1'Eglise caiholique, les destrucleurs enfin de la morale chrélienne a laquelle ils oppo- sent la morale indépendante. Et au milieu de leurs calomnies les plus audacieuses et des accusations les plus impu- dentes el mille l'ois réfutées, ils cilent Pascal qui, nous disent-ils d'un ton triomphant, ii est nuUement de not re bord. Si Pascal n'est pas de notre bord cc que nous ne prélendons pas (Tailleurs les condamnations qu'il prononce centre nos docteurs libéraux, seronl d'autarit plus irré- cusables pour eux. Voyons en quelques-unes Vous qui étes de la libre-pensée et comme lels,sans trop savoir ou comprendre ce que vous failes, mettez voire raison, obscureie par Terreur etcsclave des plus viles passions, au-dessus de la foi el de la vérité révélée, au dessus de Ja religion et de ses pratiques que vous bafouez et traitez stupidement de superstitions, voici comme Pascal répond dans ses Pensees: II n'y a rien de si conforme a la raison que le désaveu de la raison dans les choses qui sont de foi. La derniérc démarche de la raison, c'cst de connaitre qu'il y a une infinite de choses qui Ia surpassenl. Si on soumet lout a la raison, notre re ligion n'aura rien de myslèrieux et de sur- naturol. La foi dit bien ce que la raison ne dit pas, mais jamais le contraire. Elle est au- dessus et non-pas conlre. Tout ce qui est incomprehensible ne laisse pas d ètre. Et voici comme Pascal vous condamne et vous raille: Rien nedécouvre davantage une étran- gefaiblesse d'esprit, que de ne pas connaitre quel est le malheur d'un liomme sans Dieu. Rien ne marque davantage une extréme bas- sesse de cceur, que de ne pas souhailer la vérilé des promesses éternelles. Rien n'est plus Idche que de faire le brave cord re Dieu. Qu'ils laissent done ces impiétés a ceux qui sont assez mal nés pour en ètre capables; qu'ils soient au mains honhêtes ge its, s'ils ne peuvenl encore ètre chretiens, et qu'ils reconnaissent enfin qu'il n'y a que deux sor- tes de personnes qu'on puisse appcler/*af«o»- nab/esou ceux qui scryent Dieu de tout leur oeur, paree qu'ils le connaissenl; ou ceux qui le cherchent de lont leur cocur, paree qu'ils tie le connaissenl pas encore. Les i/npies y ui font profession de siiirre la raison, doivenl è\reétr(ingement forts en raison. Que disent-ils done? No voyons-nous pas, disent-ils, niourir et vivre les bètescom me les hommes, et les tures comme les chrétiens? Ils onl leurs cérémonies, leurs prophétes, leurs docteurs, leurs saints, leurs religieux, comme nous, etc. Cela est-il con traire a TEcriture? Ne dit elle pas lout cela? Si vous ne vous souciez guére de savoir la vérilé, en voila assez pour demeurer en repos. Mais si vous désirez de lont voire cceur de la connaitre, cc n'est pas assez; regardez au détail. C'cn serail peut être assez pour une vaine question de philosophic; mais ici ou il y va de tout! Et cependant, aprés une ré- flexion légere de cette sorte, on s'amusera, etc. A vousmaintenant qui, parlous lesmoyens les plus inavouables, vous acharnez a com- batlre l'Eglise catholiquedans sa morale, son Pontife infaillible et ses ministres, qui les in - sultez, les calomniez sans cesse, Pascal aussi donne sa réponse. Vous condamnerait-il moins par hasard paree que nous n'admet- lons pas toutes ses opinions; paree que nous trouvons chez lui des crrcurs. a l'endroit de Tinfaillibilité du Pape, par exemple, ou il n'a pas compris ou voulu admeltre loule la vérité? Vous étes assez nbsurdes pour le pré- lendre. Ecoutons-lenéanmoins dans quelques noivelles Pensées 11 y a plaisir d'ètre dans un vaisseau batlu de l'orage, lorsqu'on est assure qu'il ne périra point. Les persécu lions qui travail- lenl l'Eglise sont de cetle nature. Lhisloire de 1'Eglise doil proprement ètre appelée /Thstoire de i,\ vérité. Les juifs qui ont été appélés a dompter les nations et les rois, ont été esclaves du péché; et les chrétiens (enfants de l'Eglise), dont la vocation a été a servir et a être su- jels, sont les enfants libres. On aime la süreté. On aime que le Pape soit infaillible en la foi, et que les docteurs graves le soient dans les mceurs, afin d'avoir son assurance. Le Pape est le premier. Quel autre est connu de lous? Quel autre est reconnu de tons ayant pouvoir d'influerpar tout le corps, paree qu'il tient la mailresse branche qui in- flue parlout? L'Eglise a trois sorles d'ennemis: les juifs qui n'ont jamais été de son corps; les hérétiques comme nos libéraux) qui s'en sont relirés; et les mauvais chrétiens qui la déchirent au dedans. Le corps n'est non plus Vivant sans le chef, que le cliel sans le corps. Quiconq.ue se sépare de l'un ou de l'aulre, n'est plus du corps et n'apparlient plus a Jesus-Christ. Toutes les vertus, le marlyre, les austérilés cl toutes les bonnes ceuvres sont inuliles hors de l'Eglise et de la communion du chef, qui est le Pape. Et néanmoins, landis qu'on renoncait a la religion, on prétendait a la liberie! Tout peuple qui ne eherche pas dansles choses divines de garanties a son indépen- dance, finil toujours paria perdre, quelles que soient les revolutions dans lesquelles ils se plonge pour la conserver. Nous aurions bien d'autres extraits de Chateaubriand a opposer a nos scribes libé raux, mais cela peut suflire pour aujourd'hui. D'ailleurs ces aiglés npuSi diraient que nous sommes des rétrogrndeset queChateaubriand a voulu I'impossible: la liberie dans Ie cal Ito- ticisme; et ils s'imugincraient qu'ils nous onl réfulés et que tout est dit: Aux yeux de leur prétentieuse et ignorante infaillibililó, il n'y a probablement que le Chateaubriand d Ou- tre-tombe qui vaille,... et encore?.... LA PERSECUTION EN PRUSSE. La let!re dont nousdonnons plus bas la traduction, lue a une récente réunion du conseil de TUnioji cat hol iq uc de la Grande Bretagne, a été communiquée a la presse anglaise par Sa Grace le dtic de Norfolk. Nos lecteurs y trouveront un résumé intéressant des résultats de la politique évangélique du prince de Bismark: I. Cinq évéques ont été emprisonnés: I archevéque de Posen (le 3 Février), l'ar- <h 'véque de' Cologne (en Mars), l'évèque de Treves (en Mars), l'évèque coadjuleur de Po sen et l'évèque de Paderborn. L'archevêque de Cologne a été remïs en liberie il y a en viron deux mois, mais il sera de nouveau incarcéré dans un bref délui. II. Tons les évéques sus-nommés, ainsi que les évéques de Munster, de Hiklershcim, de Breslau, de Culm, d'Ermland et de Lim burg, e'est-a-dire tons les évéques de Prusse, excepté celui d'Osnabruck, ont été condam nésa Tarnende. Le siégedeFukla est vacant. Les évéques de Cologne, de Treves, de Mun ster,. d'Hildersheim, de Culm, de Posen et de Limburg ont subi les visites domiciliéres de la police ou des agents chargés de vendre leurs meubles. Nous aurions a ajouler quelques remar- ques sur les Lettres provinciates, a cause desquelles sans doule nos scribes libéraux rmgent Pascal au nombre des leurs, paree que l'aulcur y attaque déloyalement les jé- suites. Nous remellrons cela a une autre fois par ee que nous voulons opposer a nos libéraux un extrait de Chateaubriand dans les livres duquel leurs écrivassiers prétendent puiser pour nous réfuler, comme ils puissent dans ceux de Lamarline... A propos deLamarline, nous avons sufiisamment montré ceque va- lent ces refutations; nous ne rlevons done pas y revenir. II n'y a que nos scribes igno- rantins qui alïectent de ne pas avoir compris ou lu nos réfiexions. Dans le volume qui renferme les opinions et discourspoliliques deChateaubriand, nous trouvons les lignes suivanlcs: Une idéé aussi funeste qu'elle est élran- ge tomba dans la tèle de qnclques-uns de ces milliers de legis/ateurs qui découvri- rent lout-a-coup qu'aprcs one existence de qualorze siécles, la France n'avait pas de Constitution; ils imaginérent do sépnrer entiérement l'ordre religieux de l'ordre politique, et cela fut regardé comme un trait de génie! Dieu, qui a fait Pliomme, ne se Irouva plus mèlé aux actions de I homme, et la loi perdit ce fondement que lous les peuples ont placé dans Ie ciel.- On fut libre de recevoir ou de rejeter le premier signc du chrélien, de prendre une épouse a l'aulel de Dieu ou au bureau du maire; de choisir pour régie de con- duile les préceptes de l'Evangile ou les or- donnances de police; d'expier ses fautes aux pieds du prètre ou du bourreau; de mourjr dans i'allenle d'une autre vie ou dans l'espoir du néant: tout cela fut réputé sag esse! lil. Je ne puis vous dire le nombre des prètres actuellcmenf en prison, mais le 3 Dé cembre depuis la mile en vigueur des lois de Fa lek 1,400 prètres de Prusse ont été exilés ou se sont vu défendre d'babiter tel ou tel district du pays. Plusieurs ayant persisté a relourner vers leur Iroupeau, onl élóchas- sés par la police et ensuite déporlés dans Pile de Rugen. Dans la plupart des prisons ils sont traités décemment, comme les prison, niers poliliques, mais en quelques autres, par exemple a Dusseldorf et a Cléves, ils vivenl dans une mème salie avec les crimi- ncls et sont traités d'une fa con qu'aucun journal allemand ne se hasarderaïl a rap- porter, par crainte d'empirer la situation de ces pauvres prètres. Les députés catholiques de la Chambre prussienne elle se réunira dans le courant dujmois prochainvont exposer a leurs collégues el au pays les dé tails d'un pareil traitement. IV. Ce n'est pas le premier magistral de chaque ville, mais lés cours de district qui onl le pouvoir de punir les prètres coupables d'agir selon leur conscience el conlre les lois infames. Vous verrez par le fait suivaut de quelle facon arbitraire ces cours rendenl la justice. Une lelt re pastorale de l'évèque de Paderborn trailant, entte autres points, do la conduite des vieux-calholiques, devait élre lue en chaire. Tous les prètres du dio cese qui se conformeren! a l'ordre de leur ch I' spirituel furent traduils a la barre des tribuuaux et condamnésa expier leur horri- b'e crime dans la forleresse dc Festung, les uns pendant qualre semaines, les autres pendant trois semaines ou deux semaines, ou une semaine, ou mème pendant un seul jour; enfin il en est qui furent simplemenl renvoyés des fins de la plainle. V. Le nombre des prètres qui ont été gesperrt est a pen prés Ie mème quo celui de leurs confrères qui out été emprisonnés ou condamnésa 1'amende. Dans un diocèse je le connais bien seize prètres scule- menl ont été gesperrt, mais seize prètres de paroisse, décédés, sont encore a avoir des successeurs, par la raison que ces succes- seurs scraient immédiaiement gesperrt. Un prélre qui ést gesperrt ne peut plus dire la messe ni accomplir aucune de ses functions sacerdotales. VI. II va de soi que les maisons privées des laïques sont sujetles aux visites de la police et que leurs tiroirs peuvenl être fouil- lés. Ce n'est pas en Prusse qu'on peut dire: Ma maison est mon chateau! Ici, l'Etat est omnipotent; il a done puissance sur ma mai son. VII. J'ignore combien il y a decasde gens mis en prison pour avoir parlé selon leur conscience, mais il est certain qu'il y en a plus que celui dont vousavcz connais- sance. II est impossible de dire ou d'écrire rien de désagréabl'e a Bismark sans être poursuivi judiciairemenl. Le fi Décembre, un membre du Parlement d'Allem.agnc, un juif démocrate, Heer Sonnemann, dc Franc- lort, surprit lout le monde en disant en la présence du chancelier que lui, Bismark, avail fait trad ui rc devanl Ie juge, dans un court laps de temps, non moins de 784 per sonnes accusées dc l'avoir offensé, principa- 'emenl dans les journaux catholiques. H y a a peine quelques jours, unepauvre coulurière (natherncomparut devant la justice pour ceriaines purples imprudentes, dont elle avait, du resle, demandé pardon par lelt re a Sou Excellence. Vous ne pouvez avoir aucune idéé des choses que M. de Bis mark con.sidére comme injurieuses a--sa per- sonne! Par exemple, un journal juif de Vien- ne, la iVine freie Press, ayant public que le dit Bismark avail gardé, par devers lui, en 1866, des lettres de la familie impériale d Aulriche a la reine Augusta de Prusse, les quelles auraient cvité la guerre entre la Prusse et I Aulriche, un journal caiholique de Prusse reproduisit la nouvelle en y ajou- lant cetle remarquo: cela n'est pas croyable! et Bismark fit poursuivre et condamner a trois mois do prison l'éditeur de ce journal prussien. VIII. Je dois appeler voire attention, pour finir, sur un fait inconnu en Angleterre. J ai souvent vu affirmer dans les journaux anglais que les évéques, et les prètres catho liques sont payés par lö gouvernement. Rien n'est plus inexact. En 1803, les Prussiens s'emparèrent des propriélés des églises, des monasléres et des convents catholiques, et le Saint-Siége reconnut ensuite la séculari- sation, moyennant que l'Etat payerait une somme annuelle aux évéques et aux chapi- tres, el que, avant 1830, il leur donnerait des forèts dont le revenu serail égal au total de cette somme. Or, cette derniére condi tion na jamais été exaclement remplie par le gouvernement de Prusse, el ce qu'il accor- de est lont a Jail insignifiant. comparé aux revenus des biens sécularisés de l'Eglise. De plus, ces revenus ont présentement plus que doublé. Ainsi, par exemple, on confisqua les biens d'une église et d'un monastère, valant, a cetle époque, 1,050 li v. st. par an, et ces biens produisent de nos jours un revenu annuel d'au moins 2,000 livres; mais le total du payement annuel desliné a l'enlretien de l'église, des sacristains, etc., dépasse en tout a peine 150 livres. En somme, ils sonl rares les prètres qui recoivent des bagatelles d'é- molumenls après d'apres contestations, et non d'une autre manière, sur les biens sécu larisés de leurs benefices. En Prusse, des milliers et des milliers de prètres sécularisés ne louchent pas un denier du gouverne ment, et, loulefois, il leur faut obéiraux lois de Falck, sinon ils seraienl gesperrt, mis a Tarnende, emprisonnés, bannis, exilés. Tel est l'étal des choses dans ce pays. Le Comité de TOEuvre des Pólerinages en Terre Sainte s'occupe en ce moment d'orga- niser une caravane a Jérusalem pour les fèles de Paques. Le jour du depart de Marseille est fixé au Jeudi 25 Février, a midi. Les prix sont de i,360 fr. en première classe sarles paquebots, 1,165 Ir. en deux- ième. S'adresser a M. Salléze, 5, rue Furslen- berg, a Paris. Par arrètés royaux du 20 Janvier, sont nommós: Rcceveurs des contributions dirccles et desaccises: A Wi clde-station, M. C. De Met te, actucl- lement receveur des mèmes impóls a Le Touqucl-slation; A Le Touquet-stalion, M. A. Gosseries, actuellement receveur des contributions di rccles, douaneset accisesa les-Riézes (Hai- naut.) Par arrèté royal du 21 Janvier, M. A. Ty- berghein, docteur en droit, avoué prés le tribunal de première instance séant a Ypres, est nommé juge suppléant audit tribunal, en remplaceipent de M. Verlynde, appelé a d'autres fonclions. Par arrèté roval du 15 Janvier, sont nom- més membres militaires des conseils de mili- ce de la Flandre Occidentale pour la levée de 1875 el suppléants de ces membres, le officiers ci-aprés-désignés Furnes-Dixmude: Membre effeclif: M. Ver- gote, major au 1régiment de ligne a Ypres. Suppléant: M. De Taffe, major au le, régim. de ligne a Ypres. Ypres: Membre effeclif: M. de Biber, lieu tenant-colonel au U' régim. de ligne a Ypres. Suppléant: M. Getteman, major au l01' régi ment de régiment de ligne a Ypres. Les époques auxquelles aurout lieu les réunions du jury d'experlise pour les étalons destmés a la monte prochaine sont fixées comme suit 1° La première réunion aura lieu a Cour- trai Ie Lundi 1«- Févriér, a 10 heures du matin, sur la place du Casino, pour l'arrou- dissement judiciaire de Courtrai 2° La deuxiéme a Ypres, sur la Grand'- Place le Mercredi des Ccndres, 10 Février, a 10 heures du ma-tin, pour Tarrondissement judiciaire d'Ypres: 3" La quatriéme, a Dixmude, le Mnrdi, 23 Février, a 10 heures du matin; sur la grande Place, pour Tarrondissement judiciaire de Furnes. NOMINATIONS ECCLÉSIASTIQUES. Mgr l'Evèquede Bruges vienl dc nommer curé-doyen a Thouroul, M. IcchanoineDe Brabandere, directeur et professeur de droit canon au Séminaire. examinateur prosyno- dal et membre du conseil épiscopal. M. le chanoine De Brabandere est rempla- cé, dans la direction dn Séminaire, par M. le professeur Stroom; el, a la chaire de droit ecclésiaslique, par M. I'nbbé Van dén Rer- glie, bachelier en droit du TUuivcTsitè caiho lique a Lou vain. SOCIÉTÉ DE LA CONCORDE. - Programme des morceaux d harmonie qui seronl exé- cutés, le Jeudi 28 Janvier 1875, a 7 1/2 heures du soir, par la Musique du D Régi ment de Ligne, sous la direction de M. Ch. Simar. Le Carnaval romain, ouverture, (Verdi). Fanlaisie variée pour Clarinette, exécutée par M. Gilles, (Mhor). Jérusalem, pot pourri avec solo -és cor, exécuté par M Baily, (Verdi). - Le Départ, polka pour Piston, exécutée parM. Trans, (Haymans). Airs suisses variés pour plusieurs instru ments, (arr. Weber). Helmerding, galop (Pringshcim). FAITS DIVERS. PÉLERINAGE BELGE, A N.-D. DE LOURDES du 18 Avrd 1875. les prix des places aller et retour sonl de 180 fr. en première classe, 110 fr. en deux iéme, 80 fr. en troisiéme. Les demandes de circulaires el de rensei- gnementsdoivent ètre adressées direclement a M. L. Henry, a Mons. a 30 Décembre 1874. w Emprunts de Bruxelles. Vi inyl-deux tirages au sort onl elé effecluós (un par an) pour l'amoriis- scment de l'emprunt da 7 millions de francs (1853) de la ville de Bruxelles. Croirait-on que pour les 21 tirages precedents, it y ait 890 obligations dont Cin- térêt a eessé de courir et qui n'ont pas été présen- tées au remboursement? Cela fait un petit capital de 89,000 fr. tout a fait improduclif et qui sera acquis au syndicat des banquiers ou a la ville par la déchéance ou la prescription trentenaire. Parmi ces 800 obligations', il y en a un certain nombre qui sorties avec primes de 25,000 fr. de 10,000 fr. de 900 fr. etc qui ferment en tolalité un second ca pital en sou (Tra nee et qui n'est évalué a moins de 200,000 fr. En lont, prés de 300,000 fr, Or, nous avons déja fait remarquer que, pour Tempnint de 7 millions de francs (1850), Ie résullat ctail approcliant le mème relativemenl, puisque, pour les 18 premiers tirages annuets, it y a 756 obligations dont le remboursement n'a pas été récla mé et dont I inlérêt reste perdu ainsi que celui des primes attachées a bon nombre de ces obligations 75,600 francs d'une part ct environ 150,000 francs d autre part, soit 225,000 francs en tont. Done, il y aurait déja plus (l'un demi million de rancs am product it's et perdus pour les détenieursou propriélaires de litres, rien que dans les deux plus 'anciens emprunts de la ville de Bruxelles, 8 il en est de mème pour les autres empruntsce

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1875 | | pagina 2