en5eAnt^areCti°n ([U il "e Cessait de témoi-
rait vous servir d'excuse, cnr vous ê!es,
vous, les hommes du libre examen et vous
ite voulez pas de lisiéres pour la raison.
Comment done, sans él re inconséquents, pré-
lendriez vous jnger ia raison qui entend se
soumeitrea la foi? Mais, au fond, ce progrès
inlellectuei dont vous paraissezsi épris n'est
point voire souci veritable; vos preoccupa
tions sont ailleurs: il vous faut la suprematie
politique el les generations faconnées doivent
vous servir dTuslrument.
E'n version du libéralisme pour I'ecole rc-
ligieusc ct son engouemenl pour les syslé-
mes qui reposent sur l'cmbrigadepenl ou
sur la coaclion, s'expliquent du resle a
merveille. Egoïste et par la même frappée
de stêriIité, la libre-pensée ne saurail donncr
ee qui fait vivre el fieurir I'ecole, la vér it
de la doctrine, l'esprit de sacrifice au cccur
du maitre, la foi qui préserve l'ame de I'en-
fant, illumine el fortifie son intelligence, Sur
ce terrain la lutte lui est impossible, cent
fois elle en a fait l'cxpérience. Que lui reste-
t-il done, si ce n'est de recourir au dieu-
Etat, de possédcr la jennesse comme un des-
pote possède ses regiments, d'acheter avec
J'argenl du Irésor le sien n'est jamais dis-
ponible ce que Ie dévouemenl n'apporte
pas, el d'avoir enfin une sociélé coulée ail
moule, ou (out pense comme pense le maitre
elmarclieau signe de son commandemeul?
Le radicalisme sait bien que cel absurde
régime que l'on rêve répugne a nos mcenrs
et a la dignité de I'homme, qu'il n'y faut
point songer aussi longtemps que l'opinion
conservatrice conservera la confiance du
pays. Beaucoup de libéranx, mème de
ceux qui senlent vaguement que ce serail
1 école athée ou du moins sceptique qui se
rail obligatoire, n'ont aucun goüt a se lancer
dans des a ventures grosses de perils. Mais
on escompte les temps futurs; on habitue les
esprits aux mots qui les effarouehent, et
quand, ainsi qu'on l'espére, la brebis cgarée
reviendra au bercail 011 plulót ira sejeler
dans la gueule du loup liberal qui la guclte,
le terrain, se dil-on, sera préparé pour une
organisation absolutistede premier ordre et
les liédes d'anjourd'hui seronl entrainés par
tiers el pour un tiers a la charge du
1 e torrent.
Tels sont iescatculs; ils mèrilent bicn que
les hommes d'ordre y réfléchissent sériouse-
nient el agissent en conséquence. L'enseigne-
ment obligatoire n'est qu'un fragment, nn
détail, mais un détail important, essentie!
mème du vaste plan de campagne quel;
faux libéralisme médile conlre les droits et
les libertés des catholiques. Laissons un or-
gane des progressistcs, In Flandre libérale,
nous révéler la pensee qui prévaut. Nous
voyons autour de nous, s'écrie ce journal,
cn Smisse, en Allemagne, avec quelle vi-
gueuravec quelle indomptab/e fermeté 011
conduit conlre Ie calholicismc ultramontain
cetle guerre que nousavons faite simolle-
ment. Qui pourrait .dire les rósuilals que
nous aurions obtcnu, si nous avions déployé
la mème énergiemontré la mème Constan
ce? Et comment pourrions-nons désespérer
du succes de notre cause, avec 1111 tel specta
cle sous nos yeux, ct le souvenir de nos
faibles'ses el de loules nos lachelés? Les
moyens qu'emploient conlre i'Eglise les
libóraux de Suisse el d'Allemagne ne sont
pas a noire disposition, nous le voulons
bien. Mais leur aclivilé, leur virililé, leur
courage ferme et persévérant, ia resolution
avec laquelle ils s'altaqucnl aux obstacles,
pourquoi done en serions-nous incapables?
Sommes-nous a ce point dégénérés?
La guerre implacable au calholicisme, a
I'Eglise, voila le dernier mot de nos libóraux.
Nous les tenons en aveu, car l'organe radi
cal a eu tout sim piemen t la brutale franchise
de dire sans délour ce que d'autres cherchent
a dissimulerou a voiIer encore. Quand l'a-
vertisscment vient de la les aveugles volon
taires qui se refugienl loujours dans une
fausse moderation seront-ils enfin assez pré-
ven us?
Ee tribunal de Bruxelles, présidè par M.
Félrs, a rendu son jugement dans le
procés en dommages intéréts inlenté au
Courrier de Bruxelles et au Bien public par
lei sieurs DeConinck et Hymans, respecti-
vemenl gérant et rédacteur en chef de 1 'Echo
du Parlement.
On trouvera plus loin l'analyse de ce do
cument judiciaire, Irès-longuement motive
el qui condamne les deux adversaires de
I'Echo du Parlement in cinq mille francs de
dommages-inlérèts, a trois insertions dans
leurs propres colonnes, a dix insertions dans
d'autres journaux. L''s dommages-inlérèts,
les frais des insertions et les frais du procés
sont mis a la charge du Courrier pour les
deux
Bien public.
La jurisprudence qui vient d'altcindre le
Courrier de Bruxelles el le Bien public est
si étroite, dit le Bien public, si restrictive et
si sévére qu'en supposanl mèmec'est une
pure et absurde.hypothese que nous emis
sions eu affaire a un journal vendu par acte
aullientique a M. le prince de Bismark, il
serail absolument impossible de faire une
allusion mème lointaine a ce marché. Ce
serail de la diffamation au premier chef.
Que si, par liasard, Judas pouvait reve-
nir au monde, il n'aurait que la peine dc
sadresser a M. I'avocat Dc Mot pour oblenir
conlre les édileurs de l'Evangile une condam-
nation bien autrement forte que ceilequi
vient do frapper le Courrier de Bruxelles
et le Bien public. Ou est, en effel, la quit
tance des trenle deniers? Ellc n'existe pas;
mais existal-elle, on nc pourrait Ia produire,
füt-elle écrile sur timbre et düment enregis-
trée!
Nous croyons mème que M. Max Sulzber
ger pourrait trés mal se Irouver d'écrirea
la Nouvelle Presse libre dó Vienne que Ie
prédil Judas est un officieus dc la Syna
gogue.
Quant a la morale de ce procés, nous la
déduirons cn termes bien simples. Aussi
longtemps que le projet de loi de M. De
Baets, déférant au jury les procés de presse
sans distinction, n'aura pas été mis en vi-
gueur, nous eslimons que ce serail duperie
que de laisser a la presse libérale le bénéfice
aelif des procés en dommages-intéréts inten-
tés aux journaux.
De deux choses l'une: ou la justice, il faut
l'espérer, statuera impartialemènt entre la
presse calholique et la presse libérale et,
dans ce cas, nos adyersaires seront les pre
miers a réclamer la réforme d'une jurispru
dence qui les alleindrait frès-sensiblement;
ou bien la balance de Thémis penchera a
.gauche et, dans ce cas, l'opinion publique,
voyant que tout est permis aux unset rien
aux autres, soliieitera plus énergiquement
que jamais la restitution dc la presse a ses
juges naturels.
BANQÜEBOUTE DE L'ÉTAT BELGE.
Les symlömes de la banquerouto de J'Éiat
signalés par M. Frère avec Ie coup d'ceil
d'aigle cl la perspicacilé extraordinaire qui
lui font voir des étoiles en plein midi.
continuent a s'accenluer; le 4 1/2 p. c.
beige,se .cfil/; a 103 CO, le 4 p. c. a 99 et le
3 p, c;.è a 75 CO.,
Quelle debacle! Et dire que M. Frère
Xiyait prévu la banqueroule, comme il avail
Ajfréyu les maux a reseller du mainlien de
ia monnaie d'argent
Le Courrier dc Bruxelles -s'exprime en
ccs lermes quant au sujet du jugemenlrendu
hier:
Sur le jugemenl méme nous serous d'au-
tant plus brefs que nous nous proposons de
Ie déférer a la Cour d'appol. II est loulefois
dans les considérants du tribunal de Bruxel
les une imputation Irop grave pour n'ètre
pas relevcc dés a présent avec loute l'éner»
giedont nous sommes capables.
Lorsqu'on nous accuse d'avoir combattu
I Echo du Parle ment e'esl uotre devoir de
publicises catholiques et no'us n'avons pris
la plume que pour faire collo guerre sans
trèveaux ennemis de I'Eglise; lorsqu'on nous
accuse de i'avoir traité comme un oreane
chargé de propager cn Belgique la politique
d'oppression pratiquée en Prusse conlre les
catholiques, nous ne nous en défendons
point, au contraire. Le tribunalen cela ne
s'est nullernent mépris sur notre pensée;
c'est bien ceque nous avons vouludire; rien
de plus, mais ricn de moins.
Nous n'avons pas besoin de leur assurer
que cc procés, qu'elle qu'en soit l'issue fina
le, nc nous empccbera point de stigmatiser
les complicités flag ran les du libéralisme bei
ge avec tons les despotismes étrangers et
nous scrvira, au contraire, de stimulant
dans la voieardue ou nous marchons. Plus
que jamais nous nous conformerons a noire
vieille, francbe et chrétienne devise: fais ce
l'associalion nouvelle cl l'organiscr dans le
pays.
Cede décision va êlre exécutée, el Mardi
déja, les comités des deux fédêrnlions préin-
diquéesse sont assemblees a Bruxelles.
Comme on lo voil, les catholiques ne s'en-
dorment pos el ils s'apprêlent a renforcer et
a élendre leurs moyens d'action. En agis-
sant ainsi, ils obéissenl aux nécessités de la
situation présente qui commando plus que
jamais dccombaltre la propagande libérale.
Nous sommes convaincus que lo libéralis
me est fort divisé el que sur plusieurs points
du pays il esl découragé. Ou se Irornperait
élrangemeiH cependant, si l'on croyait que
ces divisions et ce décourageinent vontjus-
qu'a paralyser la Loge, qui est et reste l'ame
du libéralisme. File .veilie, elie agit et ne
négligé rien pour faire des proselytes. Pour
le moment, e'est a la presse de bas étage, qui
est envoyéo gratuilemenl a la petïte bour
geoisie des proyinces; c'est aux conférences
données dans les campagnes, que nos ad
versaires demandcnl la propagation de leurs
doctrines in éligieuses ei antinationales.
A moins de trahir leur devoir, les catholi
ques ne péiivent rester indifférents a cetle re
crudescence dc propagande el ils doivent
s'clï'orcer de la fenir en échec. Telleest l'ori-
ginc du Denier de la lutte calholique. Cette
association arrive a son hén re et olie réussi-
ra. Le patronage de deux puissanics federa
tions lui est acquis, et nous espérons avant
peu la voir fonctionner avec yiguenr.
En méme temps que se fónde le Denier de
éa lutte, les défenseurs des droits des Ha- j
mands se mettent aussi a l'ceuyre. Au Wd-
lemsfonds, deveuu l'une des succursales de
la Loge. nos coréligionnaires flamands vont
opposer le Davids/onds. Voici d'après la
circulaire du comité organisateur le hut as-
signé ïi cette association qui vient desecón-
slituera Louvain;
Encourager l'étnde et le dèveloppemcnt
de la langtie flamande par l'achat, l'édition
»j/et la diffusion d'ouvrages utiles, scieutifi-
ques ou littéraires;
Mettre tout cn oeuvre pour conlribuer
au progrés inlellectuei et moral de la race
flamande;
Ne rien négliger, partoul oü I'influence
de l'associalion pourra s'élendre, poursti-
muler et fortifier l'esprit national.
Le Davidsfonds s'occupera égalemenlde
favoriser la multiplication de bibiiolhéques
et de conférences. II s'intéressera aussi aux
chansons populaires, devenues trop souvent
l'instrument d'une propagande immorale et
impie.
II s'efforcera, en un mot, de conserver au
mouvement flamand son caractére national
que les aveugles admirateurs de Marnix de
Sle-Aldegonde voudraienl defigurer entiére-
ment. (Journal tPAnvers.)
la Li lie de leur Reine qui se complait dans les
acles de charilé! De panvres enfanls qui n'ont
plus de mère, se réjouissanl dc la félicilédc
celle qui, sur les marches du tröne, en pre
sence des augiisles auteurs de ses jours, s'u-
11 il a l'époux de son choix!
De telles priéres seront sans aucun donte
exaucécs.et avec les vcenx de toule la nation,
olios suivront la princesse Louise dans sa
nouvelle patrie.
On écril de Nice, le 30 JmvierUn cer
tain nombre de (lersonries fuisant parlie de
la nombreuse coionie beige réunie a Nice el
parmi Icsquelles nous remnrquons.: Ie mar
quis et la marquise d'Assche, M. el M"'e de
Bic de Westvoorde le baron de Bron, le
comte el la comtesse de f.h'astel de la IIo-
warderic, M. el Mmo de Kerckhovc de l'ret.
le vicomte et la vieoiritesse de Nieulnnl,
MM. Bené el Robert de Maulde de Kern mei,
le baron et la baronne Pécstèen, le baron ct
la baronne Léon Peers, le comte et la com
tesse Ca mille de Renesse, la douairière de
Renesse, le chevalier el Mmc de Sieurs, le ba -
ron el la baronne de Vriére, ont décidé d'of-
frir a la princesse Louise, a l'occasion de son
mariage, un splendule bouquet des flours
les plus riches qui se récoltent sous leclimal
de Nice.
Ce bouquet, qui aura plus d'un metre de
diametre, sera e.xpéiiié cette nuil mème afin
qu'il arrive a destination le 2 Février, jour
oiï aura lieu le grand baf de la cour.
Par eet envoi, les Beiges ont voulu prou-
ver que, quoiqu'éloignés de leurs foyers, ils
savent prendre part au bonlieur qu'éprouve
leur familie royale bien aimée.
chevéque de Malines, primal de Belgique;
Officiers: Mgr J.-B. Lauwcrs, vicaire-gé-
néral du dioeése de Malines; Mgr Donnet,
curé de St Jacques sur-Caudenberg, doyen
de Bruxelles-Sud;
Chevaliers: M. Nuyls, curé de l'églisedes
SS: Michel el Gndule, doyen de Bruxeiles-
Nord; A. Locomblé, secrétaire communal de
Bruxelles.
AVIS.
EXPEDITIONS DE FONDS ET VA LEURS.
L'Administration dos chnmins de far de
l'Etat, afin d'assurer la réguliere et exacte
transmission des fonds el valenrs doni le
transport luiest confié pour une localité si-
luée duns l'iniéi ieur du pays, a décidé no-
tamment ipie les récépissés a déli.vrer aux
expéditeurs devront ét re dorénavanl ext rails
d'un livre a souches dont les stations sont
mainlcnanl pourvues.
Le public est prié dc voulóir bien se pré-
ter a Pexécution de celle mesure cn n'accep
tant plus aucun reen qui ne proviendrait pas
du livre a souches prémentionné. Le papier
de ce livre est dc couleur bleue.
(Monileur.)
DEUX ASSOCIATIONS NOUVELLES.
Comme nous l'avons dit dans un de nos
derniers numéros, ia réunion des délégués
dc ia Federation des Corcles catholiques
tenue a Bruxelles Ic 25 Janvier, a décidé Ia
creation du Denier de la lutte calholique. II
a décidé également que le comité de cette
federation entrerait, a bref déiai, cn relation
avec le comité de la Fédéralion des Associa
tions conservatrices pour fixer les bases de
LE MANAGE DE LA PRINCESSE LOUISE.
II y a un fail qui plaide éloquemment la
loyauté du people beige, c'est que, a toules
les époques dc sou liistoire, il s'est attaché,
il s'est dévoiié aux souverains qui respec-
taicnl sa loi et ses droits. A tons les événe-
ments qui les concernaient eux et leur dy
nastie, il prenait cordialement part, souffranl
ou se réjouissanl avec eux et faisanl toujours
des vceiïx sincères pour leur bonlieur.
II y a prés de quaranle-quatre ans que
Leopold I accéda a la demande du Congres
national et monta sur le tróne beige; il y a
dix ans que Leopold II succédu a son augusle
pére, et des événcments de diverse nature
ont traversé leur rè'gne: or, nos populations
ne se sont désintéressées a l'égard d'aucun:
lors du ma ringt) de Leopold 1 et de Leopold
II, de la naissance dc leurs enfants, la nation
était heureuse du bonlieur dc la familie roya
le, comme elle pleurait avec ellc lorsque la
mort vinl l'affiiger.
Aujourd'hui encore, le mariage de la
princesse Louise excite la méme communair
té d'idées: on parlageau bas cl au bant de
l'écliellc sociale les sentiments qui se donnent
jour dans les regions royales, el partoul on
implore du Ciel les bénédictions sur les jeu-
nes et nobles époux
Un fait surtout nous a particulièrement
frappés parmi les demonstrations joycuses
auxquels Ie mariage princier donne lieu
c'est la démarche d'une cenlaine d'orphe-
lines d'Ayghem prés d'Alost, qui sont allées
bier processionnellement a unechapelle dé-
diée a Notre-Dame-de Lourdcs prier pour la
princesse Louise ct pour son noble époux. II
y a clans cel acte pieux quelque chose de si
touchant qu'on ne peul se défendre d'une
cerlaine émotion: des orphelines a I la i ent
prier leur divine Mere qui esl au Ciel, pour
f'Ii rois i «j uc 9v si 1 e
On nous écrit de Dickebusch, Jeudi 4
Février:
Mardi, 2 Février, lout notre village était
en liesse. M. Maiou de Terschueren revenait
de son voyage de noces: et ce retour, impa-
tiemment attendu, toule la commune de
Dickebusch el le hameau du Crommenelst
(Vlamerlinghe), 011 se trouve Ia belle demeu-
rede la familie Malou, ont lenu a le célébrer
dignement. C'a été unc fctc, une vraie féle
pour tous; pour les nobles époux une véri-
table joyeuse entrée.
Le temps était superbe el la foule immen
se; non-seulemen! tons les habitants de notre
commune et des environs élaient sur pied,
mais Ia ville d'Ypres mème nous avail en-
voyé un nombreux contingent de specta-
teurs curieux ou d'amis, prennnt part a la
fête. Nous ne décrirons pas celle-ci; disons
seulement qu'elle a été splendide et qu'elle a
pris les proportions d'une manifestation
qu'on pourrait appeler grandiose. Les déco-
rations élaient du meilleur goüt et parfaite-
ment réussios. Depuis le chateau du Crom
menelst jtisqu'au village de Dickebusch c'é-
tait, au pied de la Tettre, un immense
déploiemenl dédrapeaux, degonfanons, de
banderolles: les inscriptions symboliqties,
les armoiries, les chronogrammes élaient
partoul; les sapins tradilionnels et les arcs do
triomphe n'y manquaient pas, el leur verdu
re se mar ia it agréablement aux guirlandes
de toule nature. A certains endroils, la pro
fusion des décors, était lelie quelavueen
était littéralcment interceptée. Le coup d'ceil
d'ensemble était magnifique.
Les je 11 nes mariés ont été rccusanx limi-
les de la commune de Dickebusch paries
autorités civile cl religieuse.
Un nombreux cortege, parfaitement orga-
nisé, les y altendail; mais la plus belle es
corte, c'élail encore la foule innombrable et
joyeuse, encombranl partoul la voie, saluant
les nobles époux des plus vives acclamations
et, ce serail Ie cas do le dire, fesanl
voter partoul les occurs sur leur passage
Une illumination générale a terminé, le
soir, cette belle fete, dont tont Ic monde ici
conservera longtemps un agréable souvenir.
Agrécz, etc.
NECROLOGIE.
Jeudi ont été célébrécs a Passchendaele
les fuuéraïlles de M. Sylvain Christiaen,
étudiaot eu droit ;i TÜuiversité catbolique
de Louvain. Une foule nombreuse et elioisie
était accourue pour rendre un dernier liom-
mage d'estime au cléfunt et prendre part au
deuil d une familie si cruéllement éprouvée.
M. Emilc Lahousse, compagnon de col
lege et ami intime de celui que la mort
venait de frappor, prononca sur sa tombe
un discours flamand. II rappela successive-
menf, au milieu des saiïglots de J'assislance,
les rares vertus dont Sylvain Christiaen
avait fait preuve dès sa plus t.endre enfance
et qui lui avaient assuré TafFqction de tous
ses eondisciples.
Au nom de ses amis d'Université, dont
plusieurs se pressaient aux bords dc la
tombe, M. Victor Begerem s'expvima com
me suit:
Messieurs,
V(fix émue d'un ami d'enfance du re-
gi ette défunt vient de vous dire los qualités
du coeui et de 1 esprit qui distinguaient ce
lui que nous pleurons! Permettez qu'h mon
tour, mterprête des sentiments d'affection
de ceux qui, au sein de l'Université, ont pu
apprécier ces éminentes qualités dans leur
plein epanouissement, je vienne répandre
sur cette tombe, trop précipitamment ou-
verté, les dernières fleurs de l'adieu
les premières paroles du souvenir.
U y aura bieutot quatre ans, Sylvain en-
tra avec nous ;i l'Université catbolique de
Louvain. Doué d'une aptitude toule spéciale
dent au travail et fréquentant avec une
assiduite exemplaire les lepons de ses Mai-
tres, ilne tarda pas a se signaler a leur
estime, tout comme l'aménité de sou ca-
ractère, son commerce toujours agréable
sa franchise et sa cordialité lui concilièrent
des les premiers jours Taffection de ses
nombreux eondisciples. Parmi les qualités
r-Wts^'tout preuve, outre une
haute mepuisable et 1111 vit' amour des
d!^ne re{let de son goüt prononcé
je me plais a signaler ici
pour l'étude,
ACTES OFFIC1 ELS.
Par ariêté royal du '1°'' février, la demis
sion de M. II. De Bouck, de ses functions de
président de chambre a la cour d'appel 'séant
Gand, a été acceplée.
M. De Bouck est admis a faire valoir ses
droits a la pension et a conserver Ie litre
lionorifique de ses fonctions.
Un arrèlé royal de mème date nomme M
De Bouck officier dc l'ordre de Leopold.
Par arrêté royal du 1" Février, M. IJ.
Dicrickx, avocat et conseillcr provincial a
Turnhout, est nommé commissoire de l'ar-
rondissement de Turnhout,en remplacement
de M. L. Dc Haerne.
I ai airêlés royaux du 4 Février sont
nommés dans l'ordre de Léopold
Grand officier: Mgr .-A. Deciiamps, ar.
gnei a sa langue maternelle. Membre de la
Societe Met Tijden Vlijt,, Sylvain ne
manquait pas une occasion de s'associer h
ses travaux, d'applaudir a ses coupeuses
entieprises, de poursuivre, toujours etpar-
flamands60 II n' 1'cdl'6ss.ement des griefs
llamaads. II nen pouvait être autrlment
pour quiconque a connu la droiture et la
generosité de sou caractére.
Arrivé a cette époque de l'année ah un
dernier effort delude et de travail vient
couronner 1 oeuvre entreprise, Sylvain déP
mmé par la maladie, se vit fbrcé dSêiS-
et.;1 UI1 succes qui lui
eiaiussure. U11 pared contretemps n'é-
tait pa.s de nature a le rebuter. A peine réta-
i:evVlt Parmi nous: Se souvenant de
ses precedents efforts sans se souvenir de
1 obstacle qui les avait entravé, il se remit
a 1 oeuvre avec une ardeur qui iustifinit S
nement sou espérance de regagner le tcmns
perdu: Mais Dien eu avait décidé autremem
-ce dit de nouveau au moment oü b. vic
toire était lui sourire, que la naL t r
Wigea «bandonner la.Lhe etïS"
Cher daps un repos qui lui repu^it I
1 établissement de sa santé ébraulée
Une dermere fois la maladie parut fïé'ehiV
00 semblant de gaérison 11e fut pas dé
longue durée: Après trois mois d', n 1
cssai, Sylvain düt abandonner dé] S
imploraient de Dien hJïr P ,es C11,1
ami. gueuson de notre
- Transiit bené faciendo-
sieurs
rési
remplie?
Messieurs, que ces mrefri N'e,St"ce Pas.
pour résumer cette vin ■8embIent dutes
cette ie si courte et si bien
QUE DOIS, ADVIENiNE QUE PODBRA.