livres de priëres
i'excilation aux passions mauvafses, soit
par toules les manoeuvres d'une impiété
sans pudeur
Chaqne jour qui se passe confirme parmi
nous Ie lémoignage de 1'augusle Pontife. Le
mobile qui pousse les loges, la Ligue de
i'énseignement el la Libre-pensée, dans leur
propagande furieusc sur le terrain de l'éco-
le, ne pent plus être tin mystére pour per-
sonne: il faut dominer en s'emparant des
jeunes generations! Et si Ie doute élait enco
re possible, nous aurions aujoard'hui, pour
ie lever, Fhomme qui représenle le libéra
lisme parfuitement el mus les litres.
Formez des inslituteurrs qui soient aniinés
du véritable esprit de liberlé, s'écrie M.
Laurent, les éJéves aussi scront a vous.
Leibnitz disait: Donnez-moi l'éducation des
generations naissantes, et je transformerai
Pbumanilé. Cela est évident, l'Eglise
s'empare des enfanls pour les déformér.
arrachez-lui les antes, pour en faire ce qne
Dien vent qu'elles soient: desëlres doués
<fintelligence et exercant libreinenl leur
raison.
Arrachez-lui les antes! Quel enscigne-
ment dans celle san vage inert at ion, et com-
bieri elle notis avert it des devoirs de vigilan
ce et de devourment que nottsavons a rem-
piir pour que Pceuvre de l'éducation nesoit
pas rnise en péril par ses élernels ennetnis!
Ce s«nt bien en effet des auies qui sunt Pen-
jen de la lutle, des ames a proléger pour
elles-irtêmes, pour la 'familie, pour la socié-
lé, pour la religion. A tons les aulres léinoi-
gnages tl convicnt d'ajouter quélquefois les
aveux qui éebappenl aux apótres du boule-
versement social. iDyte.)
cnlre, il croira qu'elle n'est nul le part, et il
se trornpera. Le milieu dans lequel il a vécu
ne lui a peut-élre pas inspiré un respect
beaucoup plus grand pour l'homme que
pour ia femme. Qu'il n'en vienne pas a dire
de la nouvelle compagnie qui le recoil: c'est
la mèirtc chose, avec la solennité en plus et
la gaielé en rnoins, car alors il lomberait
dans le scepticisme il serail perdu sans re
tour.
D'après ces paroles, il fandrail croire que
c'est dc'bonae foi tpic M. Durnas. dans ses
écrils et sou theatre, est un ennemi de la
vériié et de la bonne morale.
Nous avons peine a nous en convaincre.
Quoiqti'il »n soit, nous saisissons I'occasion
qui nous est offerte par la reception de M.
Dumas a l'académie francaise, pour appré-
cier tine fois de plus ces innombrabl.es au
teurs lant vanlés par nos libéraux, auteurs
qui écrivent pour les théalrcs comme celu'
que nous connaissons ici et pour les mau-
vaises bibliolhéques, deux égouts par les-
quels Ie libéralisme vent faire cottier parmi
les masses l'impiélé et l'imrnoralilé.
En presence de ce but a peine déguisé
des doctrinaires, il est du devoir des libé
raux progressisles de présenter an corps élec-
loral des candidats en opposition a ceux de
Association liberate.
Le Journal de Gand a jelé le cri d'alarme
et appel le lous ses amis a la resconsse pour
chalier comme iIs Ie mérilenl «les progres
sisles, ces ul/tés dn parti calholiquo, ces
broutllons qui ontjetédans le parti liberal
la discordecl ledésarroi, ces farceurs qui
mellenl leur solle vanilé au-dessus des
intéréts du parti liberalde la vilie et du
pays.
inlérèts au profil de lous ses membres.
Cour de cassation de France.)
THÉATRE ET LITTÉRATURE DE
M. DU.MAS ET l>.
L'académie francaise vienl d'avoir une
séance solennelle pour la reception de M.
Alexande Dumas, fils. I'auteur du Demi-
mondedramaturge beaucoup goiité dans le
monde liberal qui ne demande pas qu'au
theatre on soit bien scrupuleux a l'endroil
de la bonne morale.
A cette occasion, M. A. Ravelet écrit dans
le Monde, que si l'académie pouvait rece
voir le talent do Dumas, elle ne devait ac
cepter sa morale qn'a correction, et qu'il
est a regretter qiTefle ne Fait pas fait.
M. Ravelet ajoute ces antres réflexions
auxquelles nous nousassocions
Nous ne voulons pas éttidier ici le théa-
tre de M. Dumas, .11 a la pretention d'élever
le public, comme a Lacédétnone, on élevail
les enfants en l«ur inontrant des ilotcs ivres;
ma is nous n'aimons pas l'édueaiion spartia-
te, et dans une societé cbrélienne elle est
dépravante. La morale que M. Dumas coud a
ses pieces, blesse noire conscience autant que
l'inlrigue elle-mème. Le coup de fusil qui
lue la femme adultéreesl aussi critninel que
le fait qu'il punit. D'ailleurs le theatre, com
me le roman, ne moralise point par les de
nouements qui sortentarbilrairemenl du cer-
veau de Fauleur, mais par les types qu'il
présente, el pour lcsquels il peut ïnspirer
J'admiration et l'amour. Le theatre el le ro
man moral isent on depraventpar contagion.
M. Ravelet dit encore:
Nous nous figurons quo M. Dumas desi
re la vériié; el a quelques cris arracliés a
son ame, ou devine qu'il la chcrche. S'il ne
la trouve pas dans le monde nouveau oü il
Qttcllcs sont générnlement los raisons qui
font de ces acteurs des ennemis a la véri té et
a la pure morale
Ces raisons sont presqne lottjotirs peu ho-
norables.
Dos hommes vains et cupides ont dit a
l'erreuret aux passions dépravées: Que voti-
lez-vops nousdonner et nous vous livrcrons
la .vériié, la vertil, l'innocence?
L'errenr et la passion ont promis quel
ques pieces de monnaie, une cerlaine popu-
larité, et ces liommes se sont voués a la
cause de l'errenr et de la passion.
Cependant, nous ne craignons pas de le
dire, si c'est dans ce bul qn'ils flattent les
passions en répandant parlout des germes
de troubles avec rimmoralité, ils se trom-
pent.
Peut-êlre obtiendront-ils legain miserable
qn'ils attendent, leurs pieces de théatre se
ront reproduites, redemandées; leurs écrits
lus avec avidité; ils auront égaré, corrompu
le peuple, il est juste qu'ils lui demandenl un
salaire. L'on saura doricque leur maison qui
s'éléve, leur luxe qui s'étend, leur équipage
qui brille, sonl le prix de la verin qu'ils ont
flétric, des moeurs qu'ils ont souillées, du
bonlteur de leurs sembfables qu'ils ont
dét ruif.
Mais s'ils sé sont enrichis paree qn'ils ont
été criminels, ils iTauront pas la popularilé
qu'ils se soul promise. Quand mèine quel
ques speotaleurs ou lecteurs ignorants, un
peuple liberal imbecile, incapable souvent
d'apprécier leurs convictions payees, les j
prendraient pour de grands auteurs, nousne i
pensons pas que Ton puisse s'énorgueillir
beaucoup ds ces suffrages. Et si leur nom,
comme celui de M. Dumassemb/ait vouloir
surnager au-dessus du gouffre de Toubli oü
se perdeut des mérites réels et des noms qui
devraienl vivre, il serail toujours vrai qu'ils
auraient bien mal employé leur temps, puis-
qu'il n'aurail servi qti'a éterniser leur boute!
Esl-il tin blame plus grand que celui qui les j
appellera insnlteurs de la véri té et de la mo- j
rale? Ce blame efface bien dos litres, el ces
litres qu'ils présentent, comme un Dumas le
fait a l'académie, pourraient-ils les sauver
d'une flórisstj re pa rei 1 le
Hommes coupables et malavisés, ils au
raient pu, en resjioctant la vériié, s'honorer
et bonorer leur pays par des ceuvres utiles;
mais paree qu'ils l'ont méprisée, ils n'ont
donné le jour qu'a des productions qui sont
la bonte de la liitóralure, le fléau des bonnes
moeurs, el qui n'auraient ni admiraleurs ni
lecteurs dans inre sociélé qui ne serail com-
posée que de bons esprits et d'honnêles
geus. Franc de Bruges.)
Les progressisles garitois ont été batlus
hier, comme il éiait, du restc, aisé a prévoir.
Le nombrc des volants était de 2710.
Ont été élus, MHeremans par 2208
voix et Waelbrorck, par 2180. Ils étaient
les Candida Is doctrinaires.
Les candidats progressisles ont obtenu
savoir: M. De Brouckere, 4415 voix; M.
IleyiKjryckx, 429.
Au second scrulin, ilyavail2,194 volants.
Le candidal doctrinaire, M. De Bast, a
éléélu par 1,916 voix. Le candidal pro-
gressisle. M. Collignie, a obtenu 223 voix.
La population ganloise a professé a l'cgard
des tins et des aulres la plus compléte indif
ference. ear sur 6836 électeurs inscrils, a
peine 2760 onl pris part au scrulin.
Les calholiques se sont complétemenl ab-
stenus.
Le correspondant de Cologne du Journal
de Liège, en presence du développemenl de
la presso calholique en Allemagne, jelle un
cri d'alarme: Ag lieu des quinze journaux
nllra-catoliques que nousavions, il y a trois
lustres, dit-il, nous voila accablés dequalre-
vingts journaux qui travai-llent a abrutir les
masses.
C'est Ie plus bel éloge que l'on puisse faire
de la fidélilé et du dévouemeut de nos frères
les calholiques allemands.
ENSEIGNEV1ENT SUPÉRIEUR.
Marcli 16 c', M. leminisire de l'inlérieur
a déposé sur le bureau de la Chainbre des,
représentants un projet de lui sur la collation
des grades académiques.
En voici les dispositions générales:
1Les jurys combinés el centranx sont
mainlènus. L'épreuve écrite est maintenue
du Bureau. 3° Question du Repos dominical.
Rapport de la nouvelle oeuvre beige pour la
sanctificalion du dimanche. 6° Travail des
femmes et des enfanls dans les fabriques,
mines, manufaclures, etc. 7° Organisation
cbrélienne de l'usine.
Les dispositions particulières seront ré-
glées ultérieuremenl par le Comité organisa-
leur de Malines.
Le bureau recevra jusqu'ati 15 Avril loute
communication relative aux objets a l'urdre
du jour.
CONSEIL PROVINCIAL.
Le conseil provincial de la Flandre Occi
dentale s'est réuni Mardi matin a 10 1/2 lieu-
res, en session extraródinaire, a l'effet de
procéder a la designation de deux candidats
a la place de eonsedler vacante a la cour
d'appel de Gand.
Premier candidal.
33 volants. 1 Billet b'lunc.
M. Simons, subsiitut du procureur góné-
ral a Gand est nom mé premier candidal,
par 40 voix conlry 10 dommes a M. Van
Alley nes, juge it Bruges el 2 a M. Schullacrl,
juge a Gand.
Second candidal.
53 Volants. 1 Billet blanc el I Billet nul.
M. Schollaert. juge au tribunal de Gand,
est nommé second candidal j>ar 40 voix
con (re 9 donnéës a M. Van Alleynes et 1 a
M. Dc Go Hal, 1 a M. Simon is.
La séance esl levce.
BATAILLE ÉLECTORALE.
II y a eu deux listes en présence a Gand,
Lundi dernier, pour l'éleclion de trois con-
seiIIers coinintitiaux.
Voici quels étaient les candidats du
Cercle progressiste: MM. Henri DuBrouckere,
Constant Heynderickx et Victor Coltignies.
La circulaire qui rccommande ces derniers
candidats aux électeurs fait connaitre en ces
lermes les causes de la lulte:
L exclusion des libéraux progressisles de
VAssociation liberale n'a été qu'un prélexte
pour empêcher, au mois d Octobre prochain,
la réélection des conseillers communaux qui
ont montré de l'indépendance dans l'exécu-
tion de leur mandat et qui onl voulu, par la
publicité la plus compléte des discussions,
donner aux conlribuables le moyen de se
rendre compte par eux-mémes de la geslion
des affaires de la ville. b
CHRON1QUE JUDICIAIRE.
La troisiéme cüattibre de la cour d'apjiel
de Bruxelles a rendu bier matin un arret
dans l'affaire inlentée paries liquidaleursde
la Banque de Crédit buicier et industiiel
conlreun act ion na i re qui n'a va i t pas effec-
tué l'appel de fonds de cent francs par un
action fait anlérieuremenl a la liquidation.
Les liquidate»rs out été déboutés de leur de-
mande, mais uniquemenl paree que Pac
tion avail été inlentée par eux au nom de la
Banque de Crédit foncier et industriel, So
ciélé déclarée non existante en droit pour
défaut en temps utile de la publication de sa
constitution. L'arrét de ce jour ne concerne
en réalité qu'une question de procédure. II
est a remarquer que lors de la redaction dc
Texploit inlroduclif de l'affaire devanl la
cour de Bruxelles aucun arret n'avail encore
declare la nullilé de la Sociélé; celle-ci a été
déclarée ultérieuremenl non-existanle par la
cour d'appel de Gand, mais les droits allri-
buées aux liquidateurs d'après les statuts ont.
été recconnus par elle.
il apparlient a la Cour d'appel de désigner
souverainement la personne designee, el si
le fait étant déclaré faux, et par conséquent
rendant impossible la constalation du mem-
bre de ces ordres désignés par Partiele, la
Cour deelde que le journaliste a eu l'inten-
tion de faire pescr indislinctement sur les di
vers ordres l'accusation, qu'il porie, c'est a
bon droit qu'elle reconnait et déclare le dólit
de diffamalion el condamue des dommages
comme facultative.
2. La session de Paques est rétablie pour
tons les examens: mais sa durée est limitée,
saul les cas excepiionnels, a deux semaines.
3. La grande distinction est rétablie.
4. Les certificats de fréquenlaiiori des
cours théoriques sont suppritnés: l'examen
devra done être subi sur Unites les maliéres
porlées aux programmes. Néanmoins les
certificats serooi encore adtriis pendant les
deux sessions qui suivrorit la publication de
la loi.
3. L'éléve ajourné qui se reprësente pa ie
la moitié des frais d'examen. L'éléve re/'usé
paie de nouveau la lotalilé des frais: il ne
pourra se représenter que dans le délai d,'un
an. Celui qui aura eté ajourné deux fois el
j fi1"' a troisiéme eprcuve, n'aura pas
salisfail, sera refusé.
6. Les récipiendaires qui auront, avanl la
publication de la loi, commence lenrs études
pour un grade qiielconijue, pourronl subir
conlbrmémenl. aux lois anténeures les exa
mens pour l'obtention de ce grade; pour les
examens de candidal, cette fa unite est Iwnilée
a deux ans.
7. Le nombre des examens est nngmcnlé.
Cette mesure a été nécessilée par l'adjonction
aux niHiiëres d'examen des branches ditesa
certificat, el par le désir de rehdre les exa
mens moins chargés*, et |>ar conséquent plus
faciles. Mais comme, d'nn autre cóié, des
examens qui nécessiient anjourd'hui deux
années d'étudc sont dédotiblés en deux exa
mens annnels, l'augrrieiitalion du nombre
I des examens n'iiilluera pas beaucoup sur la
durée des études. En lait, la durée normale
des études qui preparen! au grade de doc-
leur en droit ne sera augineniée que d'un an.
Celle des études de médecincet de pharma-
cie ne sera pas augmeniée du tout: seulement
deux années seront, necessaires a la candida
ture en sciences naturelles.
8. Le récipiendaire qui passe d'uno série
d'exarnens a une autre série ne devra plus
ëtre interrogé une seconde fois sur les ma
liéres qui seraient communes aux deux sé
ries.
9. Le récipiendaire pourra dans un exa
men, s'il le désire, faire constater par le
jury les coiiiiaissauces qu'il aurait acquises
dans une ou plusieurs brandies faeullalives.
10. La trigonometric rccliligne est joinle
aux maliéres de l'e.xamen de gradué en let
tres pour ceux qui se destinent a la candida
ture en sciences. Néatnoins cette disposition
ne deviendra obligatoire tpie deux ans aprés
|a promulgation de la loi.
U. Les récipiendaires qui se deslinent au
notarial ou a la pliarmacie devronl étregra-
d'iés en lettrés: ceux qui se deslinent 4 la
pliarmacie devront subir lo même examen
de gradué que ceux qui se destinciil a la
médecine.
Néanmoins, pendant les deux sessions qui
suivronl la jmblication de la loion sera
auIorisé encore a subir dcvaui les jurvs de
gradué, les épreuves préjmraloires a la" can
didature en jiharinacie el a l'e.xamen de can-
didal-nolaire conforinément a la loi acluelle:
ces épreuves seront va la bles.
12. Le grade de docteur en sciences poli-
tiques et adniinistra'Jives ne sera accessible
qu aux seuls doeieurs en droit.
13. Le nombre des bourses d'étude de 400
fr., décernées par l'Etat, est porté de 60 a
80.
14. Les pharmaciens sonl assiinilés aux
docteurs pour l obtenlion dos bourses de
voyage.
15. Four le concours universilaires, le
nombre des médailles a décerner n'est plus
limité par la loi: une récompense en livres
dhine valeur de 400 fr. est jointe a chacune
d'elles, et Ie Gouvernement peut, en outre,
conlérer des bourses de voyage aux lauréats.
PËLERINAGE BELGE A NOTRE DAME
DE LOURDES.
Le Comité orgauisateur croil devoir infor
mer les personues que l.i cliose concerne que
pour lesriiotds de service, la comjiagnk; du
Nord ne peut plus accejiler la formation de
deux trams successifs.
Les péierinages de mois d Avril el.de Sep-
lembre ne seront done formes chacun que
d un train, se composani de 500 voyageurs
au plus.
En consequence, les inscriptions ne seront
recues que jiisqu'a concurrence de ce der
nier cbillre.
NOMINATIONS ECCLÉSIASTIQUES.
Mgr PEvëqne de Bruges a nommé curé a
Houlhem (lurnesj M. Loucke, vicaire de
St-Martin, a Ypres.
S. G. a notnmé chapelain au cimeliére ge
neral de la ville de Bruges, M. I'abbé Capel-
le, clerc spirituel de l'église de Ste-Walbtir-
ge, a Bruges,-en remplacement de M. Do
Geyne, qui a donné sa déniission.
NÉCROLOGIE.
Lundi 15 Février, est pieusemenl décédé
a Lou va in le rév. M. Górard Gasimir Ubagbs,
docteur en tliéologie, chanoine de la c.atbé-
drale de Liége et professeur émérile a la
faculté de philosophie et lettres de l'Univer-
sité calholique de Louvain:
Le venerable M. Ubagbs élait, croyons-
nous, Ie dernier survivaiii de cette phalange
de^ 18 professeurs qui inaugura en 1834,
I Université calholique a Malines. Chargé dé
l'enseignement de la plupart des branches
philosDphiqnes, il resla un des membres les
plus distingués du corps jirolèssoral jusqu'a
ce que les infirmités Pobligérerit a la rel ra i-
il y a une dizaino d'an-nées environ. Ses
traités de^ logique, de psychologie,- de Ihéo-
dicée et d'ontologie, qui oblinrent un grand
succés, et qui eurent plusieurs editions lati
nos ët francaises, porlérenl au loin sa repu
tation comme professeur et comme philoso-
plte.
Ami de la lilléralure flamande, il écrivit
dans sa languc matornello divers ouvragps
de p'iélé, et, en outre, une histoire de Fau-
qnemonl, sa commune natale, dans laquelle
'I fit preuve d'une grande erudition.
II em por la dans sa retraite le respecl et
I estimede tons. L'an dernier, il rccut a l'oe.
casion du 50» anniversaire de son ordination
a la prètrise, les felicitations de ses anciens
collegues, el d'un grand nombre d'amis et
d anciens éléves, accounts de lous les points
du pays.
II s'est endormi dans le Seigneur, a Page
de 75 ans, couronnant par la mort des justes
«me vie eniièrement consacrée a la Religion
et it la Science.
pour la première Communion
avec et saus fermöirs, a des prix tres-
t) tod et es, cltez issaisSci'g-ijiaist'C"
imprimeur, rue au Beurt*},
op, Ypres.
La fédéralion des sociélés ouvriéres ca
lholiques beiges liendra sa treiziéme session
les 24 et 25 Mai a Malines.
Voici i'ordre du jour: i» Rapport du Bu
reau central. 2° Communications des délé-
gués élrangers. 3" Rapports (a) des membres
correspondants et (b) des Sociélés fedérées.
4° Réélection par tiers des membres sortanls
PAl'tl'ilit (Ic liwll'c
Saiut-Pèrc le l*aj»e Pic lü.
On peut se procurer au bureau du Jour
nal dl Ypres Ie beau portrait du Saint-Fëre
Pie IX peint a Phuile par un procédé mécan-
mque et que vienl d'édiler la Societa Oleo-
grafica in Bologna.
Ce portrait, on peul le dire, est un chef-
d'oeuvre accompli. Le visage du Saint-Père
y esl relraeé au vif avec un art vraitneni ad
mirable. On y adinire cette douce majesté,
cette amabilité toute propre a Pie IX, qui
remue tant les cceurs et emporte l'affeclion
de quiconque a le bonheur de le voir en per
sonne. Ses yeux regardent fralernellement,
et sa mam droite se léve pour bénir. Ce por
trait sur toile, peint mécaniquemenl a Phui
le, coüle 22 francs.
btahe a celui tics Oricnlaux; leur chcvelnrc est
noire et (lotte sur le»rs épaules; leur visage liasané
rappelle la fierte et la grace du lype morestiue.
Aux environs d'Halifax, ils vivent sous des
tentes, errant dans les forêts et les montagnes quj
avoisinent la cité. Ils out des établissemenls dans
le Canada. T'i ils vivent plus régulièréinent. Ils
sont hardis, courageux el liennent beaucoup a
leur independence, c'est puurquoi leurs moeurs
sonl don ces et empreirites d'une poésie d'nne
étrange naïvelé, leur langage a la mélodie gracieu-
se de la longue italienne.
Leurs mceurs sonl d'une simplicilé originate, et
je langage des fleurs joue un grand rölc dans leurs
correspondances. II y a, dans ce pays, une petite
fleur que les Américains appellent Fly. Fly si-
gnifie mouchc et c'est le nom donné par les Amé
ricains a un petit oiseau dont cette fleur a les
formes gracieiises et les brillantes cotiletirs.
Lorsqu'un Psiléfanès désire égouser une jeune
'iHe de sa trihu. il lui en fait la declaration en lui
envoyant une de ces fleurs, qui portent, dans la
longue de ce peuple, tin nom qui signifie: Aime
nioi, je t'aimc taut!
(let usage s'esi lépandti jtisqiie dans Halifax, 011
la fleur de flv est environnée d'une aut'éole poéli-
qu' j comme le vergiss mein nicht auqiiel les poè-
les ullemands bnt donné une si gracieuse célébrité.
A CONTJKUER.
DlFFAMATION DES ftDRES REE1GIEUX. Eianl
donnée une poursuile conlre un journal pré-
venu d'avoir pnblté une nouvelle relative a
deux communautés religieuses, nouvelle dé
clarée fausse, ces deux communautés, attein-
tes dans leur honneur par Partiele incriminé,
qui les accuse de s'ctre enricbies rapidement
a l'aide do dons fails par une dame a son
confesseur et obtenus par des moyens ina-
vouables, ces deux communautés, disons-
nous, onl pu intenter une action endiffama
tion, el chacun des membres de cesordres
se constituer partie civile.