livres de prières 6G°'Yp,'esTtoeUr' ™e au d hommes opprimés par la force, conlre la- quelle ilsnepeuvenl pas InHer, uniquement paroe que leur conscience leur ordonne de s'opposer a ces lois. On dirait qu'clies sont failes, non pour des ciloyens libres donl on a Ie droit dexiger une obéissance raisonna- I)lc, raais pour des esclavès que l'on fait obéir par la terreur. Daprés ce que Nous venons de dire, ne croyez pas qu'il faille excuser ceux qui par crainte, obéissent aux hommes plutót qua Dieu; niais, seronl surtout coupables les Irommcs sacrileges qui osent prendre possession des óglises el exercer Ie ministère en s appuyant uniquement sur Ia protection du bras séculier; ceux-la n'échapperont pas a la justice de Dieu. Au contraire, Nous dé- clarons que lous ces hommes sacrileges et lous ceux qui, a i'avenir, commetlront un crime semblable en usurpant une mission ecclésiastique, seront, en verlu des sacrés canons, frappés, de fait el de droit, de ['ex communication majeure. Nous exhortons les pieux fidéles a ne pas assister au saint sacri fice célébré par ces hommes et a ne pas se faire administrer les sacrements, ainsi qu'a viter leur frcqucntation et leur conversa tion, afin que le mauvais levain ne gate pas la bonne pate. Au milieu de ces tri hu la t ions, voire intró- pidilé el voire perseverance ont procuré une grande consolation a Notre douleur. Le resle du clergé et les infidéles vous ont imité, vénérables frères, dans la pénible hitte qui est engagée. Leur fermelédans la sauvegar- de des droits et des devoirs catholiques est si grande, la conduite de chacun est si loua- ble, qu'ils ont attiré sur eux les yeux de tons les hommes, mêmedeceux qui sont les plus éloignés el ont excïlé leur admiration. En pouvait-il èlre aulremenl! Aussi grand est le malheur des soldats qui ont perdu leur chef, aussi grande est la gloire de l'évêque qui seri a ses frères d'exemplcs dans sa foi.» Pourquoi ne pouvons-Nous pas vous ac- corder quelques adoncissements dans vos tribulations! Mais en renouvelant el en affir mant de nouveau Notre protestation contre tout ce qui est contraire a la constitution de la divine Eglise et de ses droits, et contre la force donl on a si injuslement usé a voire égard, Nous vous assurons que Nos conseils et Nos enseignements adaplés aux cireon- stances, ne vous feronl pas défaut. Que ceux-la qui sont vos ennemis sachent que vous ne failes aucun lort a l'aulorilé royale el que vous ne lui porlez aucun pre judice, en refusant de donner a César ce qui est a Dieu, car il est écritII faut obéir a Dick plutöl qiéaux hommes. Qu ils sachent en rnême temps que chacun de vous est disposé a payer son tribui a Cé- sar el a tui obéir en lout ce qui est du pou- voir civil, non pas par la force, mais selon volic conscience. Ayez done bon courage et conlinuez, commc par le passé, a remplir les deux devoirs et a obéir aux lois divines, cai voire mérite sera grand, puisqué vous aurez la patience el que vousne vous lasserez pas desouffrir pour Ie nom de Jésus-Christ. Regaidez Celui qui vous a procédé dans des tribulations bien plus grandes cl qui s'est soumis a la peine d'une mort pleine d'ou- trages, afin que ceux qui croient en Lui apprennent a fuir les faveurs de cc monde, a ne pas rcculer devant les terreurs, a aimer les tribulations par amour do la veritó, a craindre el a fuir les douceurs de la lerre. C'est Celui qui vous a rangé dans la hgne de batailie, qui vous accordera aussi la force nécessaire pour lo combat. C'est en Lui que repose Notre espoir: soumetlons-nous a sa volonlé et implorons sa miséricorde. Vous voyez que ce qu'il a prédit est déja arrive «Ayez done confiance, II vous accordera lout ce qu II a promis. Dans Ie monde, vous auiez des ti ibulalions, mais j'ai vaincu le monde En ayant foi dans cetle vicloire, Nous implorons humblcmenl le Saint Esprit de vousaccorder paix el grace. Commepreuve de Noire amour particulier, Nous vous ac- cordons de lout Notre coeur, ainsi qu'au clergé en tier el a lous les fidéles confiés a voire garde, Notre benediction aposlolique. Donne a Rome, prés de Saint-Pierre, le 5 Février de l'année 1875, et de Notre Ponti fical la vingl-neuvieme. PIUS, PP. IX. LA PRESSE LIBÉRALE ET LA DERN1ËRE ENCYCLIQUE. Nous -constalons que la presse libérale beige, sans exception, applaudit, a propos de la derniére Encyclique aux évêques de Prusse, a la politique de M. le prince de Bismarck contre l'Eglise calholique. Une fois de plus, Ie libéralisme proclame ainsi que la Prusse el la Suisse nous don- nenl un exemple bon a imiler, que son idéal estI'absqrption de l'Eglise par I'Etat cl que son allacliement taut vanlé a nos liberlés conslitutionnelles n'est au fond que mensonge et hypocrisie, Nos lecteurs savent que la protestation du Saint-Siege est surtout dirigée contre celte legislation monslrueuse qui a la pretention de déposer les évéques, de révoquer l'aulo rilé qu'ils tiennent du Sainl-Esprit et la juridiclion que leur a conférée le Pape. Eb bien ce sont précisément ces lois odieuses, eest ce sysléme césarien de la confusion des deux pouvoirsque notre pressc liberale vante comme un régime modéle. Or, a ne nous cn tenir qu'au droit public beige, le regime prussien est lout l'opposé du sysléme des rapports de l'Eglise el de l'Elat tel qu'il est organise par notre Consti tution. On ne concoit pas qu'en Belgique un évêquequi n'est pas nommé par le pouvoir civil puisse èlre revoqué par ce pouvoir; on ne concoit pas davanlage que Ic gouverne ment prenne pour administrer un diocèse, dont Ie chel lui déplait, un fouctionnaire laique el propose, par exemple, M. Hymans a farchevèché de Malines, M. Laurent a I évéché de Gaud ou M. Trasensler a l'évèché de Liége. Voila cependant 011 l'on en est en Allema- gne et lorsque le Pape flétrit et condamne cette usurpation criminelle et monslrueuse, on bafoue sa parole et on loue M. le prince de Bismarck de se défendre contre celte injuste agression! Tout notre libéralisme beige cn est la: conlre les catholiques les abus de pouvoir les plus flagrants lui semblent legitimes et il les déclare de plein droit, el par leur seule qualité de catholiques, exclus de tout droit. II y a eu en France, en Angleterre, en Suisse, dans des camps politiques parfaite- ment étrangers a la religion calholique, il y a rnême eu, dans le protestantisme helvé- tique, des voix qui se sont élevées pour flétir les récentes violences commises conlre 1 Eglise, l'exil de Mgr Mcrmillod, Ia persecu tion dans le Jura, la guerre plus savante, mais tout aussi injuste dirigée contre le clergé d'AIIemagne; en Belgique, il n'y a pas eu, au sein du parti liberal, une seule pro testation pour répudier une politique con- damnée cependant par noire droit public aussi bien que par les sentiments les plus vulgaires de bon sens et d'équité, Bien au contraire! Celte politique na recueilli parmi nos libéraux que des éloges et des applau- dissemenls; elle na éveillé qu'un seul re gret, celui de ne pouvoir ètre imitée. conslance et la politique D'offre rien de bien intéressant en ce moment. Le jeune et l'abslinence nesont pas utiles settlement au point de vue moral, qui ne lou che pas beaucoup les gourmands; ils nesont pas moins utiles au point de vue de la santé, et l'on sait aussi que, de nos jours ou l'on sacrifio tout au corps, ceia fait plus d'im- pression que le resle. II y a plus de personnes qui mcurent pour avoir trop mangé que pour avoir jcünè; ceci est une vérité que la pratique de lous les mé- decins iriel huis de doute. Aussi leur premier soin est-il presque loujours de rnettre les malades a la dièle, et la plupart des conva lescents qui retombenl el qui mcurent doi- vent ïls cette fatale issue a une trop grande bale de mangcr. Montesquieu disail, il y a plus d'un siècle: Le souper tue la moitié de Paris el le di ner l'aulre; les choses n'ont guéro cbangé depuis cc lemps^a. II est certain que si Ton supprimait les pécliés de la gourmandise, les médecinset les pharmaciens chomeraient pendant la moitié de l'année. C'est par la Louche que des milliers d'hommes abrégent leur vie el attirent sur eux une armée d'infirmilés. Dante a réservé une place dans son Enfer aux gourmands; nous-ne nous rappelons plus s'il Ta faite grande, mais il est certain qu'el- le doit l'êlre, si elle peut conlenir tons ceux qui sont mqrts par suite de leurs exces de table, Nous ne prétendons pas qu'il faudrait pour cela se réduire a l'excessive sobriélé deCor- naro, quia vécu prés decent ans, el qui, dans les derméres années de sa vie, ne man- geait plus que deux jannes d'eeufs par jour; nous nc prétendons pas qu'il soit nécessaire de prendre les subfiles précautions de Sanc- torius, un médecin, s'il vous plait, qui avait calculé avec scrupule la qnantité de nourri- tnre strictement nécessaire a son corps, et qui pesait en consequence ses aliments. Cot original s'elail fa.it conslruirc un siége spé cial fixé a une balance suspendue au plafond desa salie a manger. Pour prendre son re- pas, il se placait sur son siége, et aussitöt que la balance marquait qu'il avait atteint la quantité fixée denourriltire, il cessailde manger, qu'il eut encore faim ou non. C'était ridicule, mais, au moins, ce n'était pas dangereux. L'économie politique elle-même est d'ac- cord avee l'institution du carème. N'esl-il pas vrai que la viande, dont on fail de nos jours un si grand usage, devient de plus en plus chére, paree que la repro duction du beta il ne peut suivre la consom- mation qui s'en fail? El n'est il pas vrai que si lout Ie monde était fidéle a l'abslinence du Carème et des autres jours indiques par l'Eglise, il y aurait sans que Ia santé publiquo en souffril,au contraire, nous venons de Ie voir, un bon quart de moins de consom- mation, ce qui produirait un quart de moins dans le prix de la viande? On ne vcut plus jeüner, et paree qu'on ne jeune plus, on devient plus pauvre, pen dant que les aliments deviennenl plus cbers; on ne veut pas s'abstenir de temps en temps de la viande, et cel aliment devient si cher que beaucoup sont obliges de s'en abstenir paree qu'ils n'ont plus le moyen de s'en procurer. Les régies disciplinaires de l'Eglisefaitcs en vue de l'intérêt moral, sont ainsi des ré gies éminemment favorables a ia bonne santé des individus, a la ricliesse des nations et a la vigueur des peuples. Voila cc qn'enseignentla raison, fhygiéne, l'économiepolitique, l'histoire et l'expérience de tons les jours. Et c'est pourquoiloin de tronver dans le Carème une institution rélrogadedigne des siècles d'ignorance et d'obscurantisme, nous y voyons une institution admirablement sage et des plus favorables au progrés matérie! comme au progrés moral. CANDIDATS A LA COUR D'APPEL. Le Conseil provincial de la Flandre Oriën tale s est réuni Vendredi matin pour procé der a la nomination de deux candidats a la place vacante a la Cour d'appel de Gand, par la démission de M. De Bouck. Ont élé élus: Premier candidal: M. Schollaert, par 55 voix contre 12 données a M. Vau der tlae- ghen. Second candidal: M. Simons, par 54 voix contre 13 a M. Van der Ilaegben. Encore une fois, il est bon de conslater celte situation qui définil Ie libéralisme bien mieux que lous les programmes. Les fails sont plus éloquents que les mots el aux yeux des hommes de bon sens lis pésent davanla ge. Or Ic fait qui se dégage aujourd'hui du panorama defEurope politique ct reiigieuse, eest que le libéralisme est partout, et en Belgique comme ailleurs, Tantilhése violente ct intolérante de la liberie rel gieuse des catholiques. Au point de vue pratique, que conclure de la? C'est que si nous voulons conserver cette liberie, nous n'avons a nous fier ni aux constitutions, ni aux traités, ni a la foi jurée; ce sont pour nos adversaires de fort minces obstacles. Notre salut est dans noire force et dans notre union, dans l'énergie que nous meltrons a nous défendre nous-mèmes el a lutter avec courage et persévérance pour la sauvegarde de nos droits. La prière cl Paction, c'est la consigne venue naguére du Vatican. Plus que jamais, en nos temps troubles, et lorsque partout 1'ennemi rode et s'agite, c'est le devoir des catholiques d'y dcrneurer fidéles. (Bien public On pent vivre en paix avec ITiygiéne sans ètre excenlriqué a ce point. Le docieur Fonsagrives, de Montpellier, a écrit qu'on peut faire Irois parts des aliments qui s étalent sur les I a b les les mieux garnies; la première sert a la reparation des forces, la seconde est pour la satisfaction du palais, la iroisictne n'esl que Talimenl des maladies futures. Avis aux vieillnrds, surtout: ce n'est pas sans raison qu'on a appclé 1'estomac le labo- ratoire de I'apoplexie, el il est clair que cela est vrai surtout pour les gourmands cl les intempéranls. Eli bien! devant ces vériiés pcul-on tron ver que l'abslinence et le jeune soientde si ridicules pratiques? LA REPUBLIQUE EN FRANCE. La République qui yient de sortir si péni blement et si rachiliquement en France de la conjonction des centres, est née sous l'éloile peu rassurante du 24 Février. L élonnante et instructive coincidence de I'anniversaire du 24 Février avec ['établisse ment de la troisiéme République frappe tout le monde. NOMINATIONS ECCLÉSIASTIQUES. MonseigneurFEvéquede Brugesa nommé: Vicaire de Si-Martin a Ypres, M. Luyssen, professeur au collége episcopal de Furnes; Chapelain a Ste-Walburge a Bruges, M. De Revere, vicaire a Moere; Vicaire a Moere, M. Holvoet, prêlre au Sé- minaire. Cliroiilquc locale, A QUOI SERVENT LES ÉCOLES COMMUNALES DE FILLES. A Gand une conférence populaire a élé organisée, Dimanche dernier, sous les aus pices du Willemsfonds. Cetle conférence a élé dennée par un jeune péroreur bruxellois nommé Van de Walle qui avait pris pour sujet: P idéé, le senti ment, la volonlé, les irois facultés principales de notre ame. La Flandre libérale a soin de nous appren- drc que ce litre philospphique a élé tout simplemcnt un prélexte a tirades anli-reli- gieuses. Le journal de M. Laurent cite la diatribe sui vante comme un de? plus beaux morceaux de la conférence: Voulez-vous, s'écria l'oraleur, voulez- vous vous faire une idéé exacte de la situa tion intellectuelle; jetoz un regard sur ces masses conipactes qui se rendent procession- ncllement a Lonrd'es, ayant une lui illimitce ace que leur débite un soi disant pasteur; se proslernnnt dévotó'ucnt devant une mise rable image de bois L'a'»s la conviction que la Puissance infiuie, qui régie le cours des elements, dérogera P0UI' eux aux lois élernelles ct iminuables de ja nature. Tout est a faire chez des géns oü la conception n'est que foi aveugle en °e qu'un ambitieux quelconquc lui suggèrc; dont les sentiments ne sont que fanatisme, el If volonté, celle de Tinjaillible vei Hard du VaPean. Cela n'est pas fort; cela trahit mème une ignorance profonde des principes élémen- laires de la religion calholique; mais. d'autre part, cela suflit pour faire apprécier les ten dances du conférencier et du cercle qui Ie patronne. Nous ajouterons, pour édifier compléle- mcntle clergé et les parents catholiques que des jeunes filles recrutées dans les écoles communales et cbargées de la partie musi- cale de la féte, assistaienl a la conférence du sieur Van de Walle, sous la conduite de Mad. Van Hauwaert, l'intelligence direc trice de l'école de la porte de Bruges. Les tendances de l'enseignement officie!, organisé sous les auspices de la Commune sè dessinent de plus en plus. La lettre de la loi de 1842 subsisle; mais l'esprit de celte loi est méconnu. Au lieu d'etre secondée dans 1 education populaire, la religion est systé- matiquemenl combaltue par un proséiyfisme seclaire dont le but avoué est de miner louvre du prêlre el d'arracher des ames a I liglise. LE CARÈME AU POINT DE VUE HYGIÉNIQUE. Parions un peu du Carème; c'est de cir- Le jeune, qui revient a des époques déler- i minóes de lannée, ct particulièrcment au prinlemps, sort a nous débarrasser de celte plélhore d'csiomac, de cette surabondance d liumeurs qui ne peuvent qne nuirea notre santé. Aprés le jéime. I'appétif devient plus vif, la digestion se fait mienx, on sent com me un bien étre général se répandre dans tout le corps. Et remarquons-le en passant, l'Eglise qui est une mère sage et compalissante, propor- tionne la longueur et Ia rigueur du jeune a la capacilé de chacun. Quant a Pabslinence dos aliments gras a certains jours et pendant le carème, elle n'est pas moins utile. L'abslinence des aliments gras pendant un certain temps, outre qu'elle produit en partie lemémebien que ie jeune, paree que les aliments maigres sont moins nutiitifs, donne a ces aliments, lorsqu'on les reprend, plus de saveur et par conséquent des qualités de meiileure digestion. L'ahmentalion végétale, qui est moins tonifiante, exerce une action salulaire au point de vue moral; il nous suffira, pour faire comprendre notre pensee, de faire re- marquer Ia différcncc do caraclérc qui dis tingue les animaux herbivores des animaux carnivores. NÉCROLOGIE. On annonce la mort de M. le lienlenant- général Greindl, ancien minislre de la guer re, décédé Mercredï soir, a Bruxelles, a la suile d'une longue maladie. pom let première Communion, avec et sans fermoirs, a des prix trés- mode,■es, choz Saiiit-S»ère le S»aS!e g»ic BX. On peut se procurer au bureau du Jour- mi d pres le beau portrait du Sainl-Pére Pie IX peitit a 1'huile par un procédé mécan- mque et que vient d'éditer Ja Socle la Oleo- grafica in Bologna. Ce portrait, on peut Ie dire, est un cbef- d.cetivre accompli. 'Le visage du Saint-Pére y est retracé au vif avec un art vraiment ad mirable. On y admire cetle douce majesté, cette amabilitè toule propre a Pie IX, qui rem11 e tant les cceurs et emporle Taffection de quiconque a le bonbeur de le voir en per- sonne. Ses yeux regardent fralernellement, ct sa main droile se léve pour bénir. Ce por trait sur toile, peint mécaniquement a l'bui- le, coiite 22 francs. j LES CERCLES CATHOLIQUES AUX VILLAGES. Les veillées au village sont pour les gens de blen msde propagande que nous recomrnandons vivemenl a lous nos anus, L oauvre des Cereles calhoiiques est en vo,e dails les ""es. Ue ce colé le clie- c le icnips celte ceu,ce produira des Iruils precieux. Mais il est aussi urgent de s'occuperde nos pauvres ruraux, qui n'ont que celte courtei phase de I'hiver pour se réunir le el P°UI; tro,,ver dans le contact des lommes de bien les conseils, les lumiéres les encouragements dont ils n'eurent jamais aulant besoin. jamais Q"1 ignore que la propagande de l'impié- thde hmmoral.té,de la démagogie déoloie aojourd hui" des efforts ino«ïs,^0 es it les les plus odieux circulent par,out, péné- trent dansles fermes et les chaumiëres et qne dans les cabarets de nos villages'les seuls Iiciix de réuuion pour los rurauf, c'e e propagande infernale a seule la parole, sans diction. Veme 'U1 °PP0Seufl mo' de contra- est temps de voir qne les campagnes e dermer rempart de la civilisation chré- Renne, sont atlaquées partout et livrées sans defense a I ennemi. est temps de reconnai tre aussi qu'il ne suflit point de lui opposer de bons li vres el de bons journaux. L'ïïlrai du v.ee, du mensonge d'abord, puis ,e con- act requent sinon conlinu des champions de cette propagande annuleni infailliblement seffels de la bonne presse. II n'y a pas d «mede sérieux au mal en dehors d'une ac "°n Personnelle, soutenue et persévénnle" aux reunions du cabaret radical et im, ie ii est indispensable d'opposer les réumons „'ti les ou des hommes inslruits et courageux se donnent I, peine d'éclairerle peopCï choses qu il a besoin de savoir sur |P« mensonges par lesquels on essaie de'l'égarer et de le pervertir. a a 't 4

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1875 | | pagina 2