LIVRES DE PRIÉRES VEcho du Parlement essaie do selirer d'aflgjre en disant que ce n'esl pas M. lly- mans qui a souslrait de la inorltiaiYe la piéce dout il s'agil; puis il ajoule: Quand riousavons dil qu'on perpétuait la main-morte en dépit des lois, nous avons votilu dire qu'on se serv'ait dn lexte des lois peuren conlrarier Tcspril el perpétuor des ins'li'ltitions en désaccord uvec fespril de notre temps. Fort liien, vertueux Echo1 mais vous oti- blicz dedonner a M. Ie notoire Lammens la formule employee par MM. les francs ma- cons pour conlrarier l'esprit des lois et parpéitier l'institution maconniquc. rail au milicien une pension quand il aurail atloint I age de 55 ans, pension qui aurail donné fr. 174 31 a ceu.x qui étaient restés qualre ans sous les armes, fr. 154-33 a ceu.x qui n'auraient servi que trois ans el fr. 138 a ceu.x dont le temps de service se serail borné a deux ans. Or, cette pension étail illusoire, et, comme l'a trés-bien dit M. Coomans, c'étail la rntse des pensions en loteriec'élait la mort qu'on chargeail de tucr les mauvais Nns, ou, comme M. Malou l'a définie, !a lolcric por- léc tt sa deu-xiéme puissance, ou mullipliée par elle-tnème. En effel, d'après les la bles de tnorialilé, sur 10 miliciens a l'age' de 20 ans, il ert rcsle G a I age de 55 ans; done, sur 8000 miliciens, il y en avail 4800 a qui Ion aurail donné un jour une pension el 3200, qui n'en auaient pas louché. Et on appel Ie celu une loi jusle et equitable Les '4/101-5 des miliciens n'auraient jamais en besom de lonelier tin centime, la mort los ayant nusa mèinö de pouvoir so passer des cltoses lerreslres. Au dire do Popposilion, la loi qui vienl d'etre voiée, dontie une indemnité a la (amille et privé le principal ayant droit de ce qui lui revient; mais il est évident que Ia gattche se fait une étrange idéé de la familie, car son soutènement revient a dire que, dans tin Elat bicn ordonné, il faut séparer le fiIs de ses parents a établir en- trc eux une ligne d'intórêls divers el bos- t1 'es. Qui done admetlra ce raisonnèment aussi cl range qu'illogique N'esl il pas vrai que, grace a Diet), il c.xiste dans ies families beiges en général une solidarité étroite, qu'aticune pensee égoïste n'est parvenue a rompre? Et cellc solidarité, le libéralisme a cherchc a la détrtiire, sous des prélexles Irop fut-iles pour mériter un examen sérieux. Joule la legislation" beige, ct principale- ment eelle relative a la milice, est basée sur l'inlérêt de la familie; clle s'inspire toujours de cette idéé que c'est la familie qu'il faut soulcnir, témoin les dópenses cl les-exemptions en matiére de milice. Le milicien est exeinplé, non a raison de sa personne, non paree qu'il est un enfant unique, mais paree qu'il est le soutien de la familie; c'est toujours la familie qu'on a en yue, c'est el Ie qu'on protégé, ct nous ne comprendrions pas comment on peut eom- batlre un projet de loi élayé sur ces bases, si nous ne savions que la gauche a princi- paiement guerroyé pour paralyser la po- p-u la rité qui doit en revenir au ministère. Ce sont des molifs purement poliliques qui ont inspire la gauche, qui hu ont diclé cel te violence de langage conlre laquelle on a justement proteslé, ct que ropoussefont les benedictions des families otivrières dès que I application de la loi pourra en faire senlir les bien fails. Ainsi, a trés bien dit M. Malou, nous mel tons a la daube 2 milions par an; nous con- slruisons un monument; qtielques Beiges y enlreront en 190G, d'aulres lessuivronl, le nombre s'augmentera d'année en année et le mouvement des enirées et des sorties dans ce monument s'équilibrera a parlir de 1951. En allendanl, Ja généralion présente logera a la belle eloile et vivra de l'uir du lemps. C'est It) peul-étre un progrés, mais il est pcu liberal. L'opposition s'cst beaucoup lamenlée sur le sort des miliciens, paree que c'est leur familie qui toochera l'indernniié; mais a lire les diatribes qui onl élé débilées, on secon- vainc que la gauche n'a pas ja moindre no lion exacte de ce qui se passé datis les famil ies des classes iuférietires. Cependant lout le monde sail que jusqu'au moment ou il tloil ét re incorporé dans I'armée, Ie Ills aide a potirvoir a la subsislance de la familie: ou il fail chez lui un labeur qui rapporte, ou il va travailler a la journéc et re-mei sonsalairea ses parents. Au moment ou il part pour I'ar mée, c'est la familie qui ptend sur son né cessaire de quoi adoucir la séparation, c'est elle encore qui lui envoie I'argenl, dont il a ou dont il n'a pas besom; s'il devierit mala- de, c'est toujours elle qui supporte les char ges, et on fait au gouvernement un grief dedonner la remuneration a la familie! Mais pourquoi ne pas Ibamer le fi Is de ce qu'il reinet son salaire a ses parents? Pourquoi ne pas décrier Ie frére parce qu'il pourvoit a I'existence de ses fréres el scetirs mineurs? Le grief done non-seulemenl n'a aucun fondement, mais il est absurde, il est risible, et il nous autorise a dire que Ie libéralisme veut diviser la familie et détrtiire la sohda rile qui I'unil. Ce portrait, on petit le dire, est tin chef- d'oeuvre accompli, be visage du Sainl-I'cre y est retrace au vif avee un art vraiment ad mirable. On y admire celte donee majesté, cette amabilijtoute proprc a Pie IX. qui remue tani les cceurs el einporle I'al'fection de qtiiconqtie a le honheur de 1c voir en per sonne. Ses yeux regardenl fraternellement, et sa mam droite se léve pour bénir. Ce por trait. stir loi le, point mécaniquenient a I'hui- le-, coulc 22 francs. Clti'ost iegiie !ocalc« Lo Progrèsdans son numéro du Jetidi 25 Février, s'occupe de deux decisions do la Deputation permanente, en matiére electo rale, dont I'titie en cause d'un Sr Bn'é- tail pas rendue au moment otï il la criliquail. Cette critique anticipnlive est un trail de mceurs, que nous relevons en passant. Avanl de redresser les alléeations du Pro- clare qull ne connait rien dc la reclamation, qu'il ne désire pas exercer des droits élcc- loraux, pourtant inconlestahles. Et voila comment tin électeur prouvé, est privé de I'exercice do son droit. Dans lout cela ou est la fraude? El si quelqu'un n'a pas fait son devoir en cette affaire, n'esl-ce pas celui qui a I'obligation lors de la revision des lisles éleclorales, d'y inscrire, en sc placant au- dessus dc L'esprit de parti, tous les ayant droits? Ec Progrès parle encore d'une autre es pèce, qu'il declare non moins scandalcuse: nous y reviendrons. ENCORE LA RÉMUNÉRATION EN MATIÈBE DE MILICE. Ea poiémique la plus extravagante se ftiil jour dans la presse libérale a propos du pro- jet do loi relalif a la rémunération en matiére de milice. C'est une loi scandaleuse, imnio- ralo, injusle, anti-sociale, anli-juridique, an- ti-économique, digne d'une chambre de sauvages, ct pour couronner ccs virulences, I Echo de Jamhonus dénonce le vote du par lement beige a l'étranger. II ya longtemps que nous savons que le parti liberal est 1c parti tie l'étranger. LA RÉMUNÉRATION EN MATIÉRE DE MILICE. Le projcl dc loi rclatif a la remuneration on matiére de milice est volé: d'un cöté se trouvent les bienfails qui résulloront dc son application pour la classe ouvriére; de i'aulrè cöté', les efforts que la mauvaise foi el la violence de nos adversaires ont lentes pour faire avorler une mesure salulaiae de nature a adoucir les rigueurs de la loi sur la milice. Pour colorer leur opposition déloyale, MM. Pirmez, Bara, Vandenpeereboom et Frère ont ptöné la loi dc 1870, dont ils sont les auteurs el co-nuteurs, et qui assti- Nos adversaires n'ont pas voulu d'un a- mendement stiggé-ré par M. Coomans eten vertu dtiqtiel chaque milicien eüt eti Ic droit (fopler en faveur soit do la loi de 1870, soil dc eel Ic que la Chambre a adoplée. ba ciiose, au rcste, est fort simple el tombe sous Ie bon sens: vctil-on d'un bienfait irn- médiat, ou entend on en reculer ['applica tion jusqu'au tcrme dc 35 ans? Faut-il rému- nérer en 1875 ou en 1905?... Cela n'est pas mème disculable. Appliquant fictivemcnt Ie rnécanisme de la loi de 1870, en prenant pour base 8,000 miliciens, il y aurait, en 1906, vu la morta- lilé, 4,800 families qui apprendronl leur bonheur, après en avoir dotiló pendant 35 ans. La vie moyenne, a Page de 55 ans, étant, d après les tables de mortalita peu présde 15 ans, ceux qui auront ic bonheur en perspective, sans pouvoir espérer qu'ils Palteindront, en jouironl pendant 15 ans en moyenne. Le dernier, toujours d'après les tables de mortalilé, ne mourant qu'a 100 ans, c'est vers Pan de grace 1951 que la loi aura produit tons ses effets. MM. Frère, Pirmez et Bara avaienl fait tine loi qui tion-seulenieul renvoyail l'époque de la rémunérat-ion au.x ealendes grecques, mais qui aurail aggravé les exeès de la bureau cratie; pour itielirc cette loi a execution, tl ne fa I la il pas ouvrir moins de trois cent mille comptcs, ce qui aurait nécessitc la creation de plusieurs bureaux spèóiaux. Plus intelli gent et mieux avisé, Ie législateur de 1875 donne immédiatemeut la rémunération et en simplifie considérahlemcnl les écritures. At- lehdons Papplicalion de la loi, el disons que c'est encore, une de celles que le libéralisme n'abrogera jamais s'il revient au pouvoir. Unc feuille libérale de Tournai, YEcono- miecommel. l'irróvéronce do ne pas admi rer la loi de 1870, relative a ia rémunéra tion des miliciens ct dont lo eabinel doctri naire étail laboricusement accouché. EIIö dit; M. Frère-Orban serail dix fois plus élo quent, M. Lehardy de Beaulieu s'enfóncerait plus a va n t encore dans les savanles el inson- dables profondeurs de l'écotiomie politique, que ni Put) in Paul re ne parviendraienl a enlhousiasmer I'opinion pttblique pour le projet quiconsiste a pen'sionner les miliciens a Irente-cinq ans de distance. Des traites de 150 fr. a échéance de 12,785. jours au moins (sans lenir compte des années bissex tiles), sont des valours Irop loinlaines pour que Ie milicien s'én préoccupe le moins du monde. Trenle-cinq ans! Que restera-l-II dans Irente-cinq ans de nos lois et de nos réformes? Quelle sera,-a celte époque, la situation militaire, sociale et politique de I'Europe? On a beau dire, un système qui ne doit sortir ses effcls qu'a un temps aussi éloigné laisse trop de marge a Pimprévu pour qu'il trouve beaucoup de partisans et dedé- fenseurs. NÉCROL06IE. Un des Iiomrnos les plus éminents du parti catholique beige, M. !o baron Hippolyle- Louis-Théodore■Guislain Gaétan doll a Faille d'Huysse. ancien membre de la Chambre des Représentanls, ancien membre du Sénat, etc., etc., est décédé, Dimanche, a Gand, a Page de prés de 76 ans. pour la première, Communion avec et satis fermoirs, a des prix très- modérés, chez 'Va-»««lcrgSaiiis<,e- I'ossé, imprimeur, rue au Beurre 66, Ypres. Portrait de notre Saiut-Père le Pagie Pie IX. On peut se procurer au bureau du Jour nal d'Ypres le beau portrait du Sainl-Pére Pie IX peint a 1'huile par un procédé mécan- nique et que vienl d'édiler la Societa Oleo- I grafted in Bologna. grès, nous avous alteiidu, nous recorn- rnandons celte réserve pour I'avenir a I'im- patienle redaction du Progrèsque le Collége de la Députation evil statue sur la demands d'inscription qui Itii étail deforce. La decision est interventie le 27 Février: la Deputation, considéranl qiiii résu/ie da Cenquête, a laquelle il a élé procédé par Monsieur la Juge de paix du 2" canton di Y- presspêcialemenl com mis a ces finsque la requéte, adressée par le Sv Briémane pas de ce dernierque parlant le Collége ne peul se cansidérer comme lègalemenl saisi de cette réclamationla déclare nul ie et non avenue. Fort bien, dira Ie Progrèsmais M. le Comnussaire d'arrondissemcnt et M. Sur- monl concluaicnt a l'inscriplion pure cl sim ple de Bsur la lisle des électeurs pro- vinciaux. Qu'en savez-vous, Progrès? qu'en pou- vez-vous savoir?... L'honorable magistral commis a 1'enquète, vous a-t-il communiqué les rapports aduiinistratifs du dossier?... Mais, PAdministration communale de la ville d' Ypres conmltée, répondil que, d'a près les informations, cette piece (la récla mation du Sr Bne pouvait êlre que fausse. Ceci, croyons-nous, est absolumenl inex act: l'Adminislration communale se horna a répondre que le Sr Bn'avait pas fourni la pretive qu'il louail a l'année la maison qu'il occupe et que la contribution person nel^, assise sur cette maison, s'élevant a la somme de fr. 30-99, figurait au rölc sous le nom du S1' Ppropriétaire, mais non-occupant. Or Best charcutier; il est inadmissible qu'on exerce un commerce tie celte importance dans une maison sim- pleinrnt louée au mois. De la une forte pre emption, en dépit de l'inseription du róle, que Blone a l'année la maison dont il est l'unique occupant. Que fit cependant la Députation? Elle ne sc conlenta pas de celie prêsomp- lion: le 10 Docembre, elle •ordotina que Bproduisit, avanl qu'il tie fin statue, la preuve dc la prise a bail a l'année. Quoi de de plus correct, deplus rninutieuscnicn.l im partial? Or le Sr Bque Ic Piogrès représenle comme n"ayant aucune connaissunce de !u reclamation -inlroduile en son nam, Ic S'" Rs'emprcssode fonrnir ccjt.e preuve: il produit une declaration du Sr Ppro- priélaire, attestant que la maison est louce a R"on au mois, mais pour tin tcrme dc 3, 6, 9 amices. Eos patrons du Progrès ingnorent peut êlre pas que, dans ces conditions, la contribution personnel le est due par 1 occupant, que ce dernier soul possède la base do cens, que sen I il peut s'at- tribucr ecs contributions pour parfaire son cens electoral, nlors mème qu'en réalité le propriéta ire acquit terait Ic monlant de la contribution përsonnelle a la décharge du locataire. LE 25° CONCERT DU CEIICEE MUSICAL. Cclébrons la cloture dc noire année mtisi- cale. II est temps que les musicians de vil le cedent aux musicians des hois et dos champs. Viennenl. le prinlemps, les oiseaux el les fleurslL'henre presse, discus adieuI ou j1111t au n voir! aux concerts d'hiver. Ee 25° Conceit dn Cerde, par sa char mante diversiié, faisait déja rover au prin- terrips, an prinlemps qui ménc dc fleur en fleur, de plaisir en plaisir. Quels briilanls parterres que les moreeaux d'orcbcslre, La Dame blanche de Boiëldieu et la 6° Sympho nic dUlriydii!! Quelle ravissante cor bei I le flfiurie que ce Quatuor de Lulgen aux vives couleurs, aux grands traits, aux délicieux contours! Quel air enbaumé exbalail co I Quintetti Sérénade de Widor! Quelle vi- gueur, quelle douceur, quelle harmonie aé- i rienne dans le Cbeeur de Powiss, Sur la Montagne! Cbactin admirait les progrès de rOrcbestre, s'élonnailde la précision et do la sua vi té des Cbccurs, s'émer vei I la i l devant la splendeur artislique de la Musiqno concertante qui avail irottvé ses meilleurs inlerprètes dans les doigls dc M"° Cuignet el de M. II. Iweins, dans l'a rebel de MM. A. Pet it. el E. Gaimant. et dans le souffle de M. II. Hcylbroeck. Quelque pressé que nous soyons, consi- gnons ici avec bonheur une nouvelle con- j quêle: le Cercle a résolument abordé la terre classique de l'Arl, il en a pris possession et ses premières explorations onl élécouron- nées d'un plein succés Y.a t-il rien de plus délicat. que eet Andante et ce Menuet de Haydn? Courage et perseverance, géné- retix disciples d'ApolIonc'est ainsi qu'on arrive aux sommets du Parnasse, ou se cueillenl les lauriers et d'ou descendent les accords divins. Signalens rapidement les autres morceaux du Concerl. Ec Duo des deux Fauveltes, si agréaElement et si parfaitement cbanlé par MM. G. Wenes et Ch. Doolaghe; VA ir de Charles-Quint supérieurement donné par M. G. Van Eecke; la Ballade de Lucifersi fan- laslique et si pittoresquo, que M. A. Allaer avail cboisie pour ses débuls. Applaudissons des deux mains au magnifique Air var ié fle M. Trans: la pureté et l'éciat de ce cornet a piston charment et étonnent tou jours, Ei) fin prolongeons les ri res qui out accueilli tons les couplets van Een Reisje naar Brussel el toutes les sotlises de Second mouvement de M. G. Ma,flard. Ces rires aus si sont des applaudissements. E administration communale reconnut que la justification d'emandée était faite. Quoi de surprenant, que le Commissaire d'arrondissement et que, M. Surmont, dans leurs rapports, aienl émis, dans ces circon- stances, un avis favorable a Ia reconnaissan ce des droits de B.... Cependant un doule nail sur le point de savoir si c'est bien B...., lui-mèrne, qui a signé sa réclamation. Que fait la Députation? Poussant l'imparlialité jusqu'au scrupule. Que se passe-l-il? Tout simplemenl ceci: 1 honorable citoycn dont le droit électoral élait mis en suspicion avec lant de pcrsislancc, ennuyé de loulcs ces courses, a I'hotel de Ville, cliez son proprié- taire, au prétoire du Juge de Paix, finit par demander qu'on lc luissc tranquille, dé- GRAND CONCER I vocal el instrumental donné par la Musique du corps des Sa- peurs-Pompiers de la Ville de Poperingbe, sous la direction de M. A. Maerten, avec lè concours de Messieurs ,J. Vandenhaute, lénor, Röose, Violonceliiste, A. Deraedt, Chanteur comique el Jongbloed, avetiglè ne, Artiste Pianiste, Ie Dimanchc 7 Mars 1875, a 8 beu res du soir, en la salie de Regence. Guirlande mèlodique, fantaisie pour fan fares, (Sbneider). U Barbier de Seville qualre mains pour piano, (Renaudde Vilbac)'. A ir sur E opéra Faust, pour ténor chanté pas M. Vandenhaute, (Gounod). Dom Se bastian, fanlaisie pour violoncello exéculée Par M. Roose, (A. Batla). Chunsonnettes, dues par M. Deraedl, Les Vèpres Sieiliennespot-pourri pour fanfares. (Van Buggenhout). Funtaisie r 0*»™ Martha, pour piano exécutée par L Jongbloed, (Flotow). - Cava,ine, piur tenor cbanlée par M. Vandenhaute, Valse de laust, qualre mains pour piano (Gounod). Fanlaisie sur la Muette de lorna, pour violoncello exécutée nar iw liooso, romance cbanlée par M. Vandenhaute, (D,«- prato). Chansonneltes, ditos par M De raedt, Le piano sera tenu par MM. Van Den We- ghe cl Vermeulen. Par arrèté royal du 24 Févriersont doinrmiges-iniéréig |<our l'insiouaiion injuripuso uiifermée dans ces lignes... Ne craigucz i ion loute- föis. je 111e conienleiai de \ous lêpondre dans les colonnes de voire journal, sans a|i|>u!er Ie bras séculier a mon arde. BS3SWSJ •bi n examinerai pas comment 11 se fait qn'uno lötlre o trouyée sous Scellés dans mie moi luaire, }).isse ensuile dans k's mains d'un rédacteur de journal. Le inêine fait s'esi pioJuil, il y a un an, dans cc qu'on a nppélé a la Clumibre l'affairc de Warliiebekc; la nussi de nombreuses lettres trou- vees dans une morlnairr oni én; livréesades jour- liaux liMréux Bin» des «mw, Monsieur, commrn- cent a dire que ces indiscretions répéiées, commisRs au profil de voire paitilui font peu d'bonncur et tlcnoteni une él range obliiéraiion du sens moral chez ctux qui s'eu render» coupables. II lui un temps ou I iiomine qui se irouvait a.ppelé par ses fonclions ou par une- circnnstnnce loule forluite, a penélTor dans les seeiots d'une familie, se serail cru déSthonoré s il avail livré a la pnblicilé une lelt re trouveosous scellés On ent chassé do loule bonne compagnie celui qui se serail compromis dans une i deriie do.ertte espèce. II pa-ra it qu'il n'cn est plus de menie aiijourd'liui el que la passion po li t i q u r; a ulo rise des 4cails Je ce genre. Pour mei, je veus I avoue, j'ni ia faiblesse de ne pas ap- plaudir a cdroit nouvt'(in. Jhiimerais mieux voir •entrer dans ma niaisoti un malheureux qui me volerail des couvertsqu'rwi individu qui derobcrail mes lettres, et je pense-qu'en cas d'apposilion ou de levée de scellés, beaucoup de fa raid les partageront -mes préjugés cléricnux a eet-égard. Ce point vide, monsieur, pe-ii vions a Ja Icttre •écrite par moi el qui v-eus pnra-il une tentative de restawation do-Ja main -morte. •Cette lettre, je -no In désnvrme en auctinc facon et domein, si le cas-se représentai-t, je l'éer+rai-s encore. •Jeprends -au sërieux, Monsieur, Partiele 20 de'la Constitution, qui declare que les Beiges ont le dioit de s associer el que ce droit nespeut etro sou- mis a aucune mesure preventive-», les Beiges, e'est -I dire tous les Beiges, el les Seours4e<ctiari(é auss-i bien que les membros de I'ordre -maconniquo. La Constitution nc-dit nulle part qu-e 'ic droit rl'associa- t'on doive s cxercor a la bellc-étoil-e. Lot's done que des Scours do elia-rité se propose*» de rccuoillir des oiplielines, je pense qu'il est .parTaitemeirt licite do lour procurer un abri, el que ce n'est pas en depit des lots qu dies passent tin con wat empbyleotique on un acte d achat au profit tie la survi-vanto d'ontre elles. Jo vobs dirai mème, Monsieur Ie rédacteur, quo jc me regardo -comme tres laonöne de pouvoir pi'oler mon ministère pour des actes de cette nature et que le spectre do la main-morte ®e m'a jamais fait reculcr un instant. Belle main-roorte que le couvent d Eecloo. Je n'ttiiiai-s :pas de peine a vous prouver, Monsieur, que ses propriélaires paient a 1 Etat, en droits de mutation, des sommes fort ron des et supérieures, proportion gardóe, a celles que paient les immcubies possédés par vos principaux aclionnaires. w Du resle, Monsieur, si lo boil empbyleotique ou tout autre acte dn menie genre est interdit, d'après vous, aux membres d'une coinmunnuté religie use, veuillez me dire a quelle formule MM. les francs- macons ont recours pour posséder paisiblement le toil sous loqticl ils pratiquent le droit d'associalion en Beljjiqno. Car enfin, pas plus que les Secure de elia-rité, ils ne se rëunissëmt on plein air pour ban queter ou i a boter des planches, et ils n'ont pas do peine a t-rouver de prudents notuires pour lour rédiger des actes do bail ou d'aclral en oerlu de nos lois. Je vous serai trés-obligo, Monsieur, si vous voulez bien me communiqucr la formule de la main- morte macotinique pent-dire y trouverai-je des renseignements piécieux pour la redaction d'un acte en faveur dö'cinq ou six jésuites, acte dot» jo me trouve chargé on -ce moment. Je compte, Monsieur, sur voire loynulc pour l'insertion de celte Icttre dans voire prochain nu méro, bien qu'olle dépasso do quclqnés lignes la dimension légale, el je vous pric d'ugréer mes civi- l'iés. JULES LAMMENS. V 'O-fl ZD

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1875 | | pagina 2