lennemi. Lorsque partout oü ilslepeuvent
et ils ]e peuvent par Ion L les calholi
ques se seront solideraenl élablis, lorsque les
trainards auront secoué leur torpeur pour
rallier eeux qui supportent lout le poids de
la lutte, on pourra marquer l'heure oü les
derniers refuges des libéraux seront a nous.
Celte perspective consterne nos adversai-
res. La Loge a va it mis a leur service la sape
et la mine, mais la sape et la mine ont ren
contré le roc. Co roc a quelque chose de la
dureté de la Pierre que dix-neuf sièclcs d'o-
rages n'ont pu ébranler. Ce sont les convic
tions sincères, l'énergie et la force que les
catboliques puisent dans la possession de la
Vérité, c'est leur fermeté a défendre leurs
droits et leur horreur de ces complaisances
qui ne sont qu'une des nombreuses formes
de la trahison.
Quelque fois, il est vrai une parcelle
semble se detacher du roc. Facile et trom-
peuse victoire! Depuis longtemps celte par
celle n'appartenait plus a fa Inasse. Les pré-
somptucux admireront Ie résultal de leurs
manoeuvres: en y regardant de plus prés, ils
verront qu'intérieurement la rupture était
depuis longtemps consommèe, qu'ils n'ont
fait quo la rendre plus évidente et qu'elle
n'enléve rien a la solidité du fondement.
Lesouvriers du Libéralisme, n'ayanl point
réussi dans leur travail soulerain, ont décidé
deconabatlre au grand jour. A la Federation
das Cercles calholiques ils opposeront la Fe
deration des Cercles libérauxa noire dra
peau, qui flolle fièremenl au vent, ils oppo
seront le leur. Mais quel drapeau! II est
bariolé comme la veste d'Arlequin, avec celle
différence que les fausses leintes y domi-
nent. Aussi, honteux eux-mèmes de leur
étendard, ils décident, dans leur première
reunion, qu'ils n'en auront pas. Armée sans
drapeau, armée sans signe de ralliement,
armée déshonorée, armée préparée a lous les
désastres, armée sans avenir!
Nous sommes vraimenl naïfs de nous élon-
ncr de cette resolution. Puisque, dans le
parti libéral, chacun se fait sa morale a
soi-même et la negation de loute morale
y est une morale comme une autre, com
ment y faire accepter la discipline sans la-
quelle toute armée n'est qu'un ramassis
d'individus, travaillant chacun pour son
intérêt propre et n'ayant aucun souci du
bien commun?
Avec l'énergie qui la caractérise, la lan-
gue militaire a llétri d'un mol cette race de
mercenaires: c'est de la chair a canon!
Voycz-vous celle curieuse ligne s'avancer
en bataille? Dés les premiers pas, les uns
s'arrètent, se disgnt arrivés a leur bul; les
autres prennent un chemin, les autres un
autre; et parmi ceux qui restent, on compte
des vainqueurs et des vaincus.
Mais voici le cöté intéressant de l'histoire.
Nos libéraux peuvent se passer de pro-
gramme, mais il leur fant de l'argent. Ricn
de mieux que de décrétcr que lesassoeia-
tions des villes oü il n'y a pas de lulte,
viendront en aide péouniairement aux as-
socialions des villes oü on lutlera.
Remarquez que ce sont les délégués des
associations des villes oü on luttera.
comme Gand, Anvers, etc. qui proposent
d imposer cette contribution a celle des villes
oü il n'y a pas de lulte.
Ces derniéres accepternnj-ellcs? Se rési-
gne'ront-elles a payer l'ccol des frères ct
amis? Nous nous en rnpporloris a cette paro
le de Petrus: Tons pingres!
Dans la cavalcade organisée a Bruxelles
paria Ligue de l cnse/g/inment, une panrnr-
teporlait cel appel: Libéraux a rus po-
ches! L'inslinct de la conservation de leurs
écus na pas plus failli en eelie cireonsianec
qu'en toute autre. Les libéraux ont porté
leurs mains a leurs poches, mats c'était pour,
les mieux garder,
II en sera toujours de rnénie, et dans cette
tentative intéressée «des villes oü on luttera»
la montagne libérale accouchera encore,d'u-
ne souris.
Nous lisons dans Ie Franc de Bruges
UNE INFAM1E LIBÉRALE.
La presse ordurière de notre ville qui,
chaque sem'aine, crache dans les deux lan-
gues ses laches calomnies contre tout ce qui
est rospeelé par nos bonnes populations, a
colporté ces jours-ci d'infames accusations au
sujet de nous no savons quel inslitut reli-
gioux de la ville de Bruges.
Des horreurs s'yseraienl accomplies;
Des expulsions auraient élé opérées;
De hideuses circonstances se seraient en-
tassées, aulour d'un fait profondément im
moral.
Tout cela est raconlé dans un langage oü
Ie cynisme et Ie blasphème s'unissent dans
un amalgame révoltant.
Une seuie chose manque a ce récit. C'est
celle qui surlout devrait y être. 11 n'y a in
dication ni de personne ni de lieu. Tout est
vague et indéterminé. Truc ordinaire de ces
insulteurs. lis font ainsi double bénéfice.
Leurs calomnies échappent a toute poursui-
le; Ie mal qu'ils voulaient faire est fail et
leur attentat est couvert de 1'imp unite.
Devant les tribunaux francais,justice serait
bienlót faile de ces infamies. La justice bei
ge est moins accessible. El le ne recommit
qualité pour se plaindre qu'a la personne
altaquée ou a la corporation clairemcut dé-
signée.
Les malfaiteurs de la presse savent cela et
Dieu sait s'ilsen profitent.
En présence de ce nouveau crime contre
I'honneur de nos communautes enseignan-
tes, nous sommons le miserable qui a écrit
ces abominations de s'expliquer et de dire
oü, quand, par qui ont élé commises les vi-
lainies qu'il proclame.
II est vrai que d'aulres misérables, dres-
sés sans donte a cette besogne, prononcent.
des noms propres. Mais I'accusateur premier,
I'homme de plume, s'en garde bien. Or c'est
a lui que nous nous adressons, a lui que
nous disons Ayez done le courage dim pri
mer un nom propre! Nommez hardiment
les coupables!
II ne nommera personne; il sait qu'il
ment; mais mentir est sa vie.
II sait qu'il commcl a la fois une lacheté et
une caiomnie en jelant dans l'ombre sa pel-
lelée d'ordure sur d'honnêles femmesdont
la vie se consume dans le plus admirable
dévouemenl. Mais c'est pour commeltre ces
lachetés et pour lancer ces calomnies, qu'il a
été appelé a 1'existence el qu'il reqoit son pi,
cotin d'avoine, on sait de quel sac.
Allons, vaillanl sonfileleur de femmes,
ayezdu coeur jusqu'au bout. Sur qui butent
vos dénonciations? Quelle personne, quelle
maison sont cachées derrière vos phrases
équivoques
Si vous ne vous expliquez point, nous
vous le disons en pleine figure Vous êtes un
lache et un miserable!
ANVERS ET TERNEÜZEN.
Depuis environ trois semaines, la gueuse-
rie Anversoise fait grand bruit de la conven
tion que Ie gouvernement beige a conclue
en 1874 avec la Hollaude, et tendant non-
seulement a élargir et a approfondir le canal
de Terneuzen, mais aussi a étendre aux
marchandises imporlées par Terneuzen le
tarif de faveur que l'adminislration des che-
mins de t'er beiges avail établi pourcerlai-
nes provenances de ports beiges.
A entendre les organes de la gueuserie
d'Anvers, ce traité doit avoir pour effet d'a-
néantir le commerce beige an profit de la
Hollaude. II va de soi qu'aucun homme in
telligent n'a pris ces declamations au scrieux,
et voici que le Cercle commercial et indus-
triel ainsi epie la Chambre de commerce el
des fabriques de Gand, composés d'éléments
libéraux, done a I'abri de toute suspicion,
viennent d'adresser aux Ghambresune peti
tion les priant inslamment de ratilier la con
vention.
Voici comment se (ermine cede petition
dont les arguments sont irréfntablcs:
Le tonnage total du port d'Anvers a I'en-
trée a élé en 1873 de 2,009,204 lonneaux,
el c'est pour la crainte, chimériqüe d'ail-
leurs, d'avoir a subir, a conditions de trans
port égales, la concurrence d'un petit village
des Pays Bas sur tüO.Oüt) tonnes, c'esl-a-
dire moins du vinglième de son mouvement
total, qu'il landrail rejeter one convention
internationale, toute favorable a la Belgique,
et qui assure enfin a la première ville indus-
triclle du Royaume une voie maritime de
vant approvisionner ses industries, qui est
d'une nccessite absolue pour la prospérité.
d une grande parlie de la Belgique, tout en
continuant de souslraire les deux Flandresei
le llainaut au fléau des inondaiioris.
Le commerce ganlois qui aurait bien plus
lieu de redouter la concurrence que pourrait
lui faire le port de Terneuzen, puisque celui-
ci se trouve bien plus a proximité du tcrri-
toirc qu'il dessert, attend au contraire avec
confiance l'achèvement du canal et la con
currence que se feraient différents ports
pour rivaliser de célérité et de bon marché
dans l'approvisionnemenl des industries
nationales.
CIIRONIQUE REL1GIEUSE.
LA PROCESSION DU JÜBILÉ A VERSAILLES.
La première procession du Jubilé a eu lieu
Dimanche dernier a Versailles, favorisée d'un
temps relaiivemenl bénm au milieu de la
saisun rigoureuse et malsaine, que nous tra-
versons. El le était présidêe par Mgr l'évêque,
enlouré des membres du chapiire et du
clergé des quatre paroisses de la ville. L'in-
nombrable cortége, parti de la cathédrale a
1 h. 1/2, n'y est rentré qu'a 3 h. 1/2.
Un gronpede BOdéputés environ marchait
en lêle de la foo Ié compacte des hommes, a
la suite de lous les enfanls des écoles, pen
sions, communaulés, patronages et dos mem
bres d'oauvres et sociétés diverses. Au milieu
des rangs du clergé, les élèvcs du Grand-
Séminaires portaienl les chasses des sainles
reliques que possède Ia cathédrale celles de
saint Ambroise, sai 11 te Thérèse, saint Roch,
saint Denis et ses compagnons, la chasse de
Saint Vincent de Paid contenant plusieurs-
pelits reliquaires, celle de saint Louis, et
celle de sa int Barihélemy, a pölre(relique
insigne, l'avant-bras.)
LA PERSÉCUTION EN PRUSSE.
Le gouvernement prussien vienl de pré
senter un projet de lot sur Ie retrail des sub
ventions aux diocèses, aux institutions et
aux prêlres calholiques, en Prusse. Dés que
eet envoi fut conuu, le monde politique de
Berlin fut enémoi. La Gazelle de lu Croix
du B dit que jamais projet de loi n'a causé,
autanl que celui - ci, une aussi universelJe
stupefaction. Cette stupèfaclion sera grande
non-seulement en Prusse, mais dans le mon
de eutier.
A l'exemple de plusieurs aulres, le gou
vernement prussien s'élail approprié une
parlie des biens des diocèses el des églises.
A Poecasion du concordat conclu entre le
Saint Siege et la Prusse, celle-ci s'engagea a
subveiitionnér i'Eglise calbolique sur sou
lerriloire. Le Pupe Pie VII publia, a cette
occasion, la bulle.De salute animarumquj
contienl les stipulations prussiennes, la quel
le bulle fut sanciionnée et rendue exécutoire
par resent royal de Frédéric Guillaume 111,
en dale du 23 Aoül 1821.
Comment, après cela, le gouvernement
prussien peut-il relrrer ces subventions?
Coiiiinent, sans un accord avec le Saint-Sié-
ge, peut-il rayer d'un trait de plume un en
gagement solennellement coniractc et roya
lenient sanctionné?
Paree que Ic Souveraïn-Ponlife vienl de
désavouer certaine presse, qui ne cessail
d'annoncer que le Samt-Siege negoïïiait avec
les évêques prussiens un modus vivendi li
tre eux et le gouvernement; paree que Pie
IX, dans son Encyclique dn 8 Fëvrier, a ap-
prouvé la ferme conduite de l'épïscopal de
ce pays. La belle De suiute animarum est
un monument qui protestera contre une
pa rei lie inosure.
Le projot de loi dont ils'agit est loin de
rencontrar l'approbation de la presse étran-
gére. Ainsi Ie Standardqu'on nesaurait
assuréménl accuser d'indiflerence pour la
cause du protestantisme, ni de sympathie
pour i'Eglise romaine, dissuade les A11e-
mands de l'idee que la politique religïeuse
suivie par le gouvernement soit approuvée
par la nation anglaise.Est-ce done ainsi,dit
l'organe du grand parti Tory, qu'on fait
l'unité d'un pays? Le monde avail cru jus-
qu'ici que celle de l'Allemagne était accom-
plie dés le mois de Janvier 1871; mais ces
scandaleuses discordes font nailre de graves
appréhensions. Le sentiment religieux est
encore le plus profond cl le plus fort qui soit
dans le coeur humain, car il est plus puissant
mème que celui du patriolisme. Nous espé-
rons sincèremenl que le prince de Bismark
ne travaillcra pas a défaireson oeuvre.
Le Progrès d'Ypres trouve nalurcllcment
que la suppression des dotations dotI être
considèrèe comme un acte de lég tit me de
fense et non comme hostïlité.
rjïii «le Eïolre
■Père le Fape ®*ie IX.
On peut se procurer au bureau du Jour
nal d'Ypres le beau portrait du Saint-Póre
Pie IX point a l'huile par un procédé mécan-
nique el que vienl d'éditer la Societa Oleo-
grafica in Bologna.
Ce portrait, on peut le dire, est un chef-
d'oeuvre accompli. Le visage du Saim-Père
y est retrace au vif avec tin art vraimenl ad
mirable. On y admire cette doucc mnjesté,
cette amabililé loulc propre a Pie IX, qui
remue tanl les ccenrs et emporte l'aIToction
de qniconque a le bonhorrr de le voir en per
sonne. Ses yenx vegardent fraternellement,
et sa main droite so léve pour bénir. Ce por
trait sur loi le. print mécaniquemcnl it l'hui
le, coüte 22 francs.
S? r >is es 5 fi| bb e 1 s». B v»
VOUS EN AVEZ MENTI.
La, Ia, laProgrès, vous vous fachcz...
done vous avez tori!
Nous avons affirmé què le double des ro
les des contributions direcles pour 1874,
ceux, notez-le bien, qui out servi de base a
la decision incriminée de lu Deputation per
manente, et sur lesquels devra se baser aussi
le juge d'appel, que ce double des róles
pour 1874, non moins oflicicls assuré
ménl que VOS EXTRAITS, portaienl sous
Part. B07 ia patente conlestée de fr. 43-20,
au nom du sietir Joos Honohé seul, sans om
bre de mention d'une Congregation quel-
conque.
La Deputation permanente A MENTI el
VOUS MENTEZ. glapissez vous!
Mor) Dieu, Progrèsde vous a nous, quel
lort pensez-vons nous faire par ce gros mot,
et qu'avez-vous prouvé? Que vous savez
être tout aussi grossier que vos chefs de file
au Parlement? Inutile de vous époumonner;
chacun sail, que la grossièreté est voire élé
ment natif: vous nagez la dedans comme
poisson dans Peau. Sur ce pied la vous avez
raison, la discussion devient impossible.
A vous en avez men li on répond gé-
néralemenl qu'il va falloir en découdre et
cjtie l'on va dcscendre sur le terrain. Oh!
nous connaissons cette comédie-la, voyez-
vous, Progrèsjusqu'au bout des ongles. A
d'aulres Guillery, mon bon!Nos principes
calholiques n'auraient (Tailleurs pas trop a
s'elïaroucher: itnitant vos demi-dieux par-
lemenlaires dans leur couardise comme dans
leur grossièreté;
Au surplus, la colère rendruil l'un de vos
rédacteurs rouge comme un coquelipol, et
l'aulre b'êtne comme un navet, vous écri-
riez vous menlez en lettres plus grosses
que voire format de feuiIles de ebon, que
nous n'y pourrions ricn changer: .nous
l'affirnións de nouveau, nous nous en som
mes nssurés do reelief, Ic double des röles
pour '1874 porle:
Art. 507, Joos Ilonoré, Petite Place 8,
armée courante: contribution foncièrefr.
14-25; droit de patente: fr. 43 20.
Art. 508, Joos IlonoréPetite Place 8,
armée attlérinure: contribution foncière: fr.
14 25; droit de patente: fr. 43 20.
Ni plus ni moms. Nous l'avons vu, Pro
grès, de nos yuux vu, ce qui s'appelle vu!
QUESTIONNAIRE.
Jurisconsulles du Progrès, admellez-vous:
1". Qu'en principe, c'est I'occupant seul d'une
maison qui doit I'impol personnel el qui en
possède la base; par application, admet-
lez-vous que Ie sieur Bayanlsubmi-
nislré la preuve qu'il loue la maison, dont il
est I'umgue occupantnon pas an mois,
mais a l'année, a justifié pleinement de
son droit a l'exercice de ses droits électo-
ratix, les autres conditions pour l'éleclo-
rat provincial ne lui étant du resle pas con-
lestées?
2° Admeltez-vous qu'aux termes de i'art.
18 du Code electoral, Ie Collége des Bourg-
mestre el Echevins a le devoir, la formeile
obligation d'inscrire sur les listes éleclorales
lous les ayanl droit qui, au lr Aoül ont leur
domicile reel dans la commune?
Si ooict cela n'est pas contestable,
la Ires-imparHale Administration d'Ypres
aura, comme nous le disions dans notre nu
méro du 10 Mars dernier, la z/ozzce obliga
tion d'inscrire Ic sieur Bsur la lisle des
électeurs provinciaux pour 1876, laquel-
le sera ciöturée le 3 Septembre prochain.
Si ellc ne le fait pas el si, par impossible,
on a hesoin de rceourir a Faction populaire,
qui est dans le droit de lout Beige majeur,
vaccine, jouissant do ses droits civiIs el po-
litiqqes, domicilié dans I'arrondissemcnt
le canton, on la commune, -nous vou-
drions bien savoir quel soulier lorlueux vous
prendriez, jurisconsulles, pour faire met-
l re au nèant (en style de pn la is), lül-cc
par la Cour de Gand, la reclamation dont
la non inscription du sieur Bcet ou-
bli comme vous disiez par eupbétnisme
élégant, serail l'objet? Croyez-notis,
j 11 ni sco siso lies, vous aflicbez I top la Gourde
Gand; vous savez, une fois deja cola a
rate: soyez priidents, (pie (liable....
UN FOUR.
On nous assure, dit Ie Progrès, que la
fuu-sse réc/umulion ec/orute, a I'aide de
tuquelle on a chercké a faire htscrire le Sr
Bsur les lis/es élecloralesvienl d'etre
déférée a la justice.
Nous nous référons au Progrès, qui dé-
cidément pa rail recevoir des revelations iu-
times, et nous disons: taut mieux, la lumiê-
rc va se faire: une fois de plus,vos infamies
seront balayées. Nous soumettons au
Parquet, une simple observation, qui nous
parail de nature a cclairer lout d'abord, tout
magistral intelligent.
On dénonce un faux en cello affaire,...
un faux!. On ne commel pas un faux, par
amour de I'art. Or, pour faire admettre le
droit a I'inscription du Sr 13...., on n'avait
nul besoin de recourir a unefanssesignature:
I'art. 31 du code electoral, ouvreen effel lc
droit de réclamation contre les inscripteurs,
radiations ou omissions indues, a tout indi
vidu, jouissant des droits civils et politique?,
domicilies dans I'arrondissement, le canton,
011 la commune.
Cettc simple observation, pour tout esprit
impartial, dómontré l'inanité de la dénon-
eiation haineusedes patrons du Progrès.
Aussi ineple qu'odieux, le tout poor
aboutir a un four
On nous écrit de Wcrvicq:
Dimanche dernier, 14 Mars, la Musique
communale de Wervicq a offert a ses Mem
bres honoraire» un brillant Concert. Derniè-
ro fète de la saison d'hiver, ellc fut un bou
quet: les plus jolis morceaux du vaste réper
toire fiirent réservés pour celte soirée.
Dèsavantsix heures, un monde sympa-
tbique envabiss'ait la vaste saile du local,
lout ce que Wervicq renferme de monde
élégant s'y était donné rendez-vous. 'Lés Da
mes, par leurs toilettes fraiches et jolies,
avaieni ten n a em bel I i r cette fete et a en
rebaussèr Fecial. De nombreux amis d'Ypres
et de Poperinghe s'ctaient empresses do
répondre a la gracicuse invitation qui leor
avail été laite. INous remarquoos, au premier
rang aux cötés de M. Vandermeersch
Bourgmestre de. la ville de Wervicq, Mes
sieurs Ruzottc, Commissaire d'arrondisse-
nient, Berlen, membre de la Chambre des
représentanls, Charles Devos et Iweins
d'Eecklioutie, membres du Conseil provin
cial.
A six lieures et demie, la phalange musi-
cale, sous Phabile direction, de M. Vandcr
Biest, [trend place sur l'eslra.de.
II nous serait impossible de passer sous
silence etde ne point signaler l'éléganöe du
nouvel uniforme et Ie bon gout qufa presi
de B son choix. Nos felicitations les plus sin-
ceres aux différents Membres de la Musique,
qm se sont si bien acquiites d'une lache
d'ordinaire bien difficile.
L Harmonie a 011 vert le Concert par un
charmant pas-redoublé, intitule Voyage en
Chine, par Painparé; ensuite elle nous a fait
entendre une admirable Fantuisie sur l'opéra
Faust, parVanbuggenbout; une Polonaise
duo pour piston; une Fantuisie sur l'opéra
Rigolello, arrangée par M. Vander Biest, et
enfin une gracieuse et charmante polka.' la
Babillardedans iaquelle M. Vuylsteke a fait
preuve d'un talent incontestable.
Tous ces morceaux ont été enlevés d'une
facon remarquable. Justessc, ensemble, vt-
gueur, Coloris, puissance, tout y était.
Messieurs Laridon, Vandensteenc, Tan^he
Samain ont supérieurement ïnterprélé' les
différents solos dont ils étaienl charts
Nous ne voudrions point passer sous siloncó
Veici los dispositions générales prises a Poecasion
du pèlerinage procliain des Beiges a Nolre-Dume
do Gourdes.
AllerDepart de Mons, le Dimanche 18 Avril, a
11 (1. du matin pour arrivcr a Paris vers 8 lieures
du soir. A 6 lieures et demie salut solennel a Notre-
Dame des Victoires. Vers 1 1 lieures, depart pour
Issoudun et arrivéoa Lourdes le Mardi 20, a 7 lieu
res du matin.
Retour Depart de Lourdes, Ie Jeudi; arrivéo a
Paray (e-Mouial, Vendredi matinpour y passer la
journée; puis retour vers la B"lgique. Arrivée ii
MonsSamedi '24, après- midien temps voulu pour
que les pèlerinsde Belgique soient rentrés eliez eux
le memo jour au soir.
Les prix du voyage, aller et retour, sont fixes
comme suit Premières, fr. 180; secondes, fr. 110;
troisième, fr. 80.
Aucuno modification ne pent être apporlée a ces
|ii ix, pour quelque motif que ce soit. II n'y a pas
de denii place.
fouics les demandes d'inscription doivent aire
accompugne.es du pnx integral du coupon el indi-
quer en mdrue tenip< d'une maniare Iras lisibte et
en loules lettres le nom et Ie prénom du sonscrip
leur, ainsi que les noms du domiciledu bui eau de
poste et de la province.
L'inscriplien, une fois prise, no sera plus cliangée.
S'adresser, pour les inscriptions, etiez messieurs
les mtinbr.es des QRuvres Punnfieales, ou a M. flou
ry, libraire catliolique, a Mons.
Les inscriptions se ferom jusqu'au 20 Mars.
Vos pistolets seraient de Liège,
Vos ballos en seraient aussi.
'èclieurs,
bus!