20 el 23 Mai. La Noblesse el Ie Clergé re- noiicenl a leurs firiviléges. 17 Juin. Les Elals Généraox se constituent en Assemblee Nationale. 10 Octobre. Talleyrand émel, dans cello •assernblée, le principe que les biens de Cler gé (d'une valeur de 3,000 livres) appartien- nent a la Nalion. 2 Novembre. Sur la proposition de Mira- Leau, les biens du Clergé sonl mis a la dis position de la Nation. 4 Novembre. Cc décrel est sanclionné par le Roi. 7 Novembre. Décret par Icquel tous les biens du Clergé sonl. placés dans Tadininis- tralion d'employós royaux. 9 Novembre. Dcmande de l'Assemblée au Roi de ne plus dotuier de benefices qu'aux curés seuls. 13 Novembre. Décret ordonnant a lous les liéuéficiers el supérieurs de couvents de remt Ure a radminislration l'invenlaire de tous leurs biens meubles et immeubles. 19 Novembre. Décret pour la vente d'une parlie des biens de la couronne. 1990.28 Janvier. Décret émanci- pant les Juifs. 13 Février. Décret supprimant les veeux inonasiiques. 17 Mars. Décret ordonnant la vente de biens naiionaux (du etergé) pour une somme de 400 millions. 9 Avril. Rapport de Chasset sur la Consti tution civile du clergé. 16 Juin. Décret par Icquel TEtat se charge de payer le clergé. OJuilIct. Décret ordonnant la vente de lous les biens ualionnux (du clergé). 12 Juiliet. Constitution civile du «lergé. 30 Octobre. Manifeste signé de trente évè- ques contre tes agisscments de l'Assemblée Nationale dans les affaires ecclésiasliques. 27 Novembre. Décrel imposant aux mem bres du clergé le serment civique. 26 Dèeembre. Conlirmalion de ee décrel. 19Ï9Ï. 4 Janvier. On exige le serment civiqne des ecclésiasliques membres de l'As semblée. 27 Janvier. Décrel qui démet de leurs functions les prèlres refusant Ic serment. •10 Mars. Publication de la leltre du Pape condainnant la Constitution civile du clergé. 18 Avril. Bref du Pape destituant les évê- ques et les prèlres jf«re«rs. 3 Mai. On brille le Pape en effigie au Pa lais Royal. 7 Mai. Talleyrand et Siéyès demandent la liberie religieuse pour les dissidents. 9 Juin. Décret intmlisanl la publication d'aucun écrit du Pape sans l'autorisation de l'Assemblée. Placeturn regis.) 21 Juin. Décret suspendant le pouvoir royal. 30 Juiliet. Décret annulant les ordres de cbevalerie. 27 Septcmbre. Décret altribuant aux Juifs les droits de citoyeus actifs. 5 Octobre. Décret abolissanl les litres de Sire et de Sa Majesté. 26 Novembre. Une deputation de Nantes vient a la barre de l'Assemblée, accuser son évéque de refuser le serment civique. 20 Novembre. Décret privanl de leurs tra item en ts-et pensions les prèlres réfractai- res (refusant le serment.) f 6 Avril. Décret inlerdisant de porter le costume ecclésiaslique. 28 Avril. Décret abolissanl les corpora tions ecclésiasliques et les confréries. 25 Mai. Décret ordonnant la déportalion des prètres réfractaires. 10 AoAl. Le Roi est détroné. 17 Aoiit. Décret supprimant tous les cou- veuisde feut mes. 23 Aoüt. Décret supprimant tons les reve> nns du clergé. droits d'élole, etc. 25 Aoüt. Décrel supprimant tontes les in- demnités accordées au clergé pour l'aboli- lion des dimes el au tres droits féodaux. 26 Aoül. Décrel, ordonnant aux prèlres ré fractaires de quitter la France dans la quin- zainc. 27 Aoüt. Décret enlevant au clergé la mie des registres de naissances, demariages et de décès. 2 Septcmbre. Massacre de cent trente ec clésiasliques, tant évêques que prèlres, au couvent des Carmes, a Paris. 14Septembre. Décret autorisantle divor ce. 21 Septcmbre. Abolition de la Royauté. 22 Abolition du Calendrier grégorien. 15 Octobre. Proclamation de la Conven tion a tous les peuples de l'Europe sur l'abo- lilion de la féodalité. 1993. 21 Janvier. Execution du Roi. Place tum populi.) L'épiscopat de Bohème a adressé aux évê ques d'Allemagne une adresse trés énergi- que. L'épiscopat de Bohème déclare ajouter a l'antique formule: IIbi Papaibi ecclesia le mot salusque. On parle dans ce document de l'ennemi commun de l'Eglise et des peu ples calholiques. L'ÉPISCOPAT ANGLAIS ET L'ÉPISCOPAT ALLEMAND. Le Cardinal Mannings la léte de l'épisco pat anglais a annoncé aux évêques allemands qu'il donnait sa pleine approbation aux vues qu'ils ont exprimées dans leur adresse a l'empereur d'Allemagne, relativement a la procliaine election pontificale. Mgr Manning a aussi informé l'épiscopat alletnand que les évêques catholiques d'Angleterre avaient résolu d'ordonner la lecture de cetle décla- ralion commune dans toutes les églises, afin de proelamer, a la face du monde entier, l'entente parfaite des évêques d'Angleterre et d'Allemagne. La commission du commerce el de Fin - dustrie du Sénat, par 4 voix contre une, a rejeté le projet de loi portant abolition des chambres de commerce. Par 4 voix contre 4, la commission de la justice a repoussé le projet de loi sur le ressort notarial. M. H. Dolez, sénaleur de Bruxelles, a été nommé rapporteur. LeSaint-Père vient d'accorder les distinc tions suivantes: la croix de commandeur de l'ordre de Pie IX a M. Ie vicomte de Kerck- hove, représentant; cellede commandeur de l'ordre de St-Grégoire-le-Grand a M. Domis de Semerpont, conseiller provincial et bourg- rnestre de la commune de Beyghem et a M. Broers, membre de la députation permanente d'Anvers, et celle de chevaliers du même ordre a MM. Dessain et Ryekmans-Van Deu ren, éditeurs a Malines. NÈCROLOGIE. M. le baron Ch. van der Brtiggen-de Saint Genoisa succombé en son chateau de Wil denberg, aux suites de l'affreuse blessure que lui avail faite un braconnier, tout juste il y a buit jours. M. Ie baron van der Bruggen est mort a la fleur de l'age, dans les sentiments catho liques qui étaient pour lui un hérilage de fatnille. II n'avail que 29 arts. Quoique au début d'une carrière qui s'annoncait sous les plus brillants auspices, le défunt avail déja su se rendre utile a la sociélé. II était bourg- mestre de la populeuse commune de Wyn- ghene, conseiller provincial de la Flandre occidentale, membre très-aclif de la commis sion de surveillance de Ruyssclede. M. le baron Ch. van der Bruggen laisse une jeune veuve et trois enfanls en bas age. Sa mort plonge dans le deuil une des famil ies les plus bonorables de notre ville dont l'aflliclion sera parlagée par la sociélé gan- toise. Plusieurs des plus honorables families de notre ville viennent d'être frappées dans leurs affections les plus chères, par la mort de M. le vicomte Oscar de Nieulant de Pot- lelsberghe, comledu St-Empire romain, ca- pilaine commandant du 6e régiment d'artil- lerie, décédé a Montreux (Suisse), le 21 Avril 1875, a l'age do 29 ans. M. Ie vicomte de Nieulant était un des officiers les plus eslimés et les plus capables de l'armée beige. (Journal d'Anvers.) C'Iiroiiiipic locale. UNE CORNË D'IIONNEUR, S. V. P. Bonté divine, qu'ils sonl done difficiles a satisfaire, ces gens du Progrès! Le 10 Juin 1873, M. Carton, président du jury d'experlise des taureaux dans la circon- scription d'Ypres, signale a M. le Gouver neur la condescendance outrée de certains jurys limitrophes et nolamment du jury de Proven. Les membres du jury de Proven étaient förlement suspectés par l'honorable président d'Ypres, de n'avoir pas, en matière de tau reaux, une esthélique suffisamment rigou- reuse. La tolérance dont on usait a Proven enrayait la sévérité qn'on était disposé a monlrer ailleurs: il fallait changer cela au plus vite, sous peine de dégénérescence com pléte de la race bovine dans le ressort! Tout ceci résulte de la réponse faite le 22 Juiliet dernier, au Conseil provincial, a une interpellation de M. le vétérinaire De Meester. Que fait la Députation permanente? Trou vant que la critique, érnanant d'un juge aus si expérimenté que M. Carton, eu la matière, vaut qu'on s'y arrèle, elle croit ne pouvoir mieux faire, que de confier a M. Carlon, lui- même, un président a poigne, la mis sion de mettre un lerme aux abus, et de rap- peler le jury de Proven au strict respect du reglement sur les expertises. Par quelle aberration d'esprit l'honorable président a-t-il vu une mesure de defiance, la oü il rt'y avail qu'un hommage rendu aux connaissances d'un spécialiste? Pourquoi, M. Carlon, nalurellemenl, comme on pense bien, n'a t-il pas cru devoir accepter la mis sion qu'on lui confiait a Proven? Pourquoi envoyer bouler, comme dit le Progrès en langage de taureau apparemment, la Députation permanente? Faut-il croire que l'amour de l'honorable président dn cornice agricole, pour la mora- lisalion du taureau, est plus platonique que réel, et ne tienl pas devant l'inconvénient d'un léger déplacement? Nalurellement M. Carloncomme on pen se bien, c'est le Progrès qui parle en idiome de laureau,n'a pas acceplè cel acte de defianceel il acomme on dil vulgairement (trés-vulgairement en effel) envoyé bouler la Députation! Celle-ci vient done de nom- mer en son lieu el place, M. Breyne-Devos. A la bonne heure, ajoute lefacétieux moniteur des taureaux,cetle fois au moins le mandulaire est digne des mandantsü II faut bien conclure du venin malicieux qui se degaage de ce dernier alinéa, qu'aux yeux du Progrès, ce sonl messieurs les tau reaux eux-mèmes qui donnent mandat d'ex- pertise, et que M. Carton, qui fut leur man dulaire pendant 25 ans a Ypres, a ce que nous apprend le Progrès, a singulièrement démérité! Vingl cinq ansLongi cevi spatium! Ces gens la n'offriront-ils pas a l'honorable Pré sident, son portrait, par souscription sponta- née, (a 25 fr. par léte, sans le vin) ou, tout au moins, une corne d'honneur? RÉV1SION DES LISTES ÉLECTORALES. Le Progrès nous apprend que les amis de Gand ont rayé, comme faux électeur, le sa- crislain Joos. Un sacrislain parbleu, nous le croyons sans peine! Le Progrès ajoute qu'il publiera le lexte de eet arrèt. Conformément a notre eoutume,dont nous recommandons derechef Limitation an Pro grès, nous altendrons qu'il nous soit con- nu, pour l'apprécier. Relevons, en attendant, certaines asser tions d'une inexactitude calculée.que le Pro grès a glissées dans son numéro du 29 Avril. Ainsi il n'est pas vrai que le nommé Joos soit domeslique de la Congrégation. Mon sieur Joos est le Préfet ou le Président de cette Société particulière, tont comme le nommé Henri Carton est le Président de la Société particulière la Concorde. M. Joos est un honorable concitoyen, sacaistain a ses heures,parfailement indépendant avant tout, et qui n'est le domeslique de personne. C'est peut-ètre bien la ce qui déplait en lui, dans le monde du Progrès. Ce journal a sans doute confondu lecas de M. Joos, avec celui d'un certain Fasseurconcierge et do meslique, celui-la, a l'agence de la Banque Nationale, inscrit par la grace de la très- impartiale Administration d'Ypres, sur nos lisles electorates provinciales, comme payant de ses deniers la contribution personnelle, assise sur la maison qui renferme les bu reaux de la dite agence. Le sieur Fasseur a été rayé par decision de la Députation permanente, du 8 Avril 1875. Les amis du Progrès n'onl-ils pas déféré cetle décision en appel? La Cour de Gand ne pourrait sans doute pas leur refuser la faveur de juger a leur bénéfice, blanc et noïr, en beaucoup moins de trois semaines. Quant a la Députation permanente, la situa tion du sieur Fasseur, concierge de la Ban que, el celle du sieur Riem, concierge de Ia Congrégation, lui paraissant. identiques, elle a ordonné de rayer l'un et de ne pas inscrire l'autre. Oü trouvez-vous a mordre la dedans? Mais la Députation avail altribué a Joos la patente figurant a son nom au double des röles des contributions directes? Eh bien, qu'est-ce qui prouve, Progrès, que cetle at tribution n'est pas conforme a la vérilé des choses? Nolez que la Sociélé de la Congré gation ne percoit aucune rélribution de ses membres, comme cela se pratique, par ex- emple, a la Concorde et ailleurs. Avec quoi, dés lors, acquitte-t-on le droit de patente, pour Ia bière qui s'y débite? Qu'est-ce qui démontreque M. Joos ne paie pas le droit de ses deniers personnels? Assurëment ce n'est pas Farrêt de la Cour de Gand, moins encore ia polémique du Progrès. Un acle de vandalisme a porter au pnssif de la libre pensee a eu lieu a Wevelghem dans la nuit de Dimanche a Lundi. Des mal- faiteurs ont essayé d'abattre un crucifix qui se trouve placé le long de la route de We velghem a Courlrai. lis n'ont pu briser que les supports sans pouvoir enlever la croix. Avant de se retirer ils ont brisé la chaine et la lampe altachée au crucifix et muliléquel- ques jeunes arbres le long de la route. La gendarmerie vient de faire une descen- te sur les lieux et on recherche activement les auteurs de eet acte inqnalifiable quia causé chez nous la plus vive indignation. Les arbustes qui bordent la route depuis Wevelghem jusqu'a Menin ont été brisês, et Pon présume que les auteurs de celte sauva- gerie appartiennent aux environs d'Halluin. Vendredi 23, dans la malinée, le cheval de M. Debrabandere s'est emporté sur Ia roulede Wevelghem a Courlrai et a renver- sé le tilbury auquel il était allelé. Une dame qui s'y trouvait a élé jelée hors de la voitu- re et a été relevée assez griévement conlu- sionnée. Le cheval a pu être arrèté, grace au sang froid de M. Canaille Vanderbruggen, de We velghem, On commence a craindre que celte année- ci n'acquiére une célébrité nefaste par sa sécheresse excessive. Voila longtemps que nous n'avons pas eu de pluie. Non-seule- ment la sécheresse persistante nuit a la le- vée des avoines, des tréfles et autres senten ces de printemps, mais elle porte un préju- dice considérable aux prairies naturelles, et aux prairies artificielles. Ces dernières sur- tout montrent bien a quel point le sol est désséché en profondeur, ear les luzernes et les sainfoins ont, comme on sait, de longues racines pivotantes qui leur permettent de puiser l'humidité trés bas. Elles sont done les mieux ouliliées pour résister a la sécheresse, et quand elles se mettent a souffrir, il est clair que le mal commence a devenir grave. Nous semblons done aller au-devant d'une mauvaise année fourragère comme celle de l'an dernier. Ou prononce le mot de diselte fourragère, et Ton annonce que beaucoup de cultivateurs en sont réduits a vendre leur bétail amaigri. Ce bélail, il est vrai, fourni- ra de la viande momentanément a meilleur marché; mais il est non moins certain que ce bon marché ne sera oblenu qu'aux dé- pens de l'avenir, et que d'ici a quelques mois nous verrons les prix se relever plus qu'il ne faudrait pour bien des bourses. Par arrèté royal du 27 Avril, M. J. Le- clerc, receveur des contributions directes, douanes et accises de 7e classe a Comines, est admis, sur sa demande, a faire valoir ses droits a la retraite. Le public a eonslaté avec satisfaction que la Société des Bassins houillers a formé, a dater du 1C1' Mai, quelques nouveaux trains sur les lignes de Courlrai a Ypres et de Bruges a Courlrai. Espérons que ces trains organises a titre d'essai, puissant être main- lenus définitivement. Le Diminche 2 Mai, de 12 a 1 heure, Concert sur la Grand'Place, par la musique du corps dc Sapeurs Pompiers. FA1TS DIVERS. pmm m i1, Ministre plénipolcntiaire de S. M. l'Emperenr a Bruxellessur mes instances de la pa11 du Magis tral de Nieuporlfut -tellement frappé des avanlages de ce creuseinentel de ce moyen de donner une seconde issue aux eaux sufabondantes de la Lys, qu'il tint une junie, et fit faire Ie nivellement il ro'assura ««suite que le creuscnient aurait été exéeuté mais les troubles des resolutions d'alors l'ont empêehé. LA RÉUN10N présente de Nieuport 5 'la France, et la cessation des troubles, font cesser ces obsta cles et Ton espéie de voir effèêiuer le projetdo rit jésulteraient infaillibletnent <b'S avantages et faci- ütés considerables, el Ton «bvicrail anx inconvé nients très-graves des déboidciïients de la Lys poaaine suit AVANTAGES. 1.» LË POllT de Nieuport, par Taugmentation de la masse d'eau, s'écureroit et s'aprofondirait de beaucoup, et de 24 pieds de profondeur qu'il a actueUement, deviendroil a 30 et plus. 2.° La grande facilité du Commerce pour le transport des Marcliandises et denrées sur un et mé me Bord et par eau j (0ujours préférable au charroi, directement de la Mer a Lille, par un Canal de 12 lieues, et de la a Douai, dans toute la Picardie, et plus avant en France. 3." Ce qui donnerait un Pon directde la Mer a Ypres, Courlrai, Lille, Douai etc., vivifierait et facililerait Ie Commerce a toutos les'places du pas sage, et :l.e transport commode de toute Marchan- dise daas Titilérieur de la République. 4." La facilité du passage par Barque, et dans une seule journée, de Lille et Courlrai, k Bruges et Ypres, par Nieuporl et Fumes, a Dunkerque et vice versa, comme dit ci dessus. b.° L'augmentntion de la valeur des terres, par Ie transport facile de toutes les productions des ci- devanl Cliatellenies si ferliles de FumesBergues, Ypres et d'une part ie du Franc de Bruges des Bois des Forèts d'Houthulst et de Niepe le trans port des renforts des Troupes, munitions de Guerre, etc. etc.; et par suite, Taugmentation des droits des Douanes au profit de la République; la facilité de la perception des Contributions directes etc. etc.; comme dit par le mémoire du Citoyen Herwyn, ci dovant Président de l'Administration centrale et grand Cultivaleur des Moeres, nommé Sous Préfet de ('Arrondissement de Fumes. La grande salubrité de l'air et la santé des habitants, par la diminution des eaux staguantes dans Tintérieur du Pays. 7.° Le moyen d'occupcr les bras Nos défen- seurs de la Patrie, qui jamais oisifs, et ne trouvant plus des ennetnis a combattre s y porteraient avec Ic courage et l'activité qu tls couraient ci-dcvant a la VicTotRE, etc. etc. JNCONVENIENTS AUX QUELS ON REMÊDIERAIT. 1." L'incoovénient d'un détour qu'il faut faire a préseut de soixante lieues pour arriver a Lille par des Canaux et les sinuosités, peu larges et profondes de la Lys, qui, outre cela, présente encore des grands obstacles a Ia Navigation, tantót par manque, et tantót par crue, et débordement de ses eaux. Mémoire du Citoyen Peterinck Ingénieur en Chef a Nieuport, qui se trouve dans le Courrier de l'Es caut N 173, du 6 Primaire an 6. 2." On obvicrait aux crues débordements et inondations des eaux de la Lys. presque cbnque année considerables el trés nuisibles aux habitants et productions des environs; puisque ces eaux trou- voraietit une nouvelle issue el décharge par la Coupure a faire de la Lys dans l'Yser et dans la Mer paria voie la plus courte et directe de Nieu port sans devoir suivre ie long cours de sa dé charge actnelle, unique et totale dans TEscaut a Gandd'oü elles ont encore un grand trajet a faire, vers ei par le Fort de Lillopour se déchargerdans la Mer avec TEscaut; comme il a été plus amplement représenté par la Municipalilé de Nieuporl, par sos mémoires de Tan S et 0, par sa lettre a l'Adminis tration centrale du 5 Fructidor an 7 son mémoire du 23 Nivóse an 8, et autres pieces. 3 L'inconvénient de devoir transporter actuelle ment les Merchandises et denrées par charroi lou- jours trés difficile et couteux en comparaison de ce qu'il coute par eauet par un seul bord d'un Vaisseau de Mer ou Belandre. Enfin, ce projet peu dispendieux, est de toute facon si visiblement avantageux, qu'il parait inutile d'en dire d'avantage. La RÉUNION de Nieuport et de toute la Bel- gique a la France par la Loi du 9 Vendémiaire an 4 confirtnée par le traité de Campo formio et de Luneville, ne laisse douter de son execution, réser- vée au Gouvernement sage et éclairé de la Répu blique et le consulat de l'immortel, de l'incom- parable Héros-Pacificateur BONAPARTE EXTRAIT des Mémoires du Citoyen De Bradwere, Iiomme de Loi, ci-de vant Bourguemaüre et premier Con seiller Pensionnaire de la Ville de Nieuport,ef Grejfier aeluel du Tribunal de première Instance du deuxième Arrondissement du Département de la Lys, séant a Fumes, le 20 Floréal an 10 de la République une et indivisible. De Brauwere. NOUS MAIRE Adjoints, et Memrresüu Conseil Municipal de la Ville et Port de Nieuporl, vu le Mémoire de notre zèléCompatriote ci dessus, l'avons approuvé, et cerlifions Texacte vérité de son con- tenu prions LES CONSULS et los MEMBRES du GOUVERNEMENT de la RÉPUBLIQUE franqai.se, d'y prêter leurs attentions favorables, el d'ordonner l'exécution du projet y mentionné du creusement du Canal d'Ypres a Comities ou Warneten, joi- gnant la Lys a l'Yser et débouchant dans le Port de Nieuport-, pour le bien-être, la prospérité et facilité du Commerce en general,et obvier aux inconvénients des débordements des eaux de la Lys. FAIT en Séance extraordinaire el expresse du Conseil Municipal tenu a Nieuport, le 30 Floréal an to de la REPUBLIQUF, une et indivisible. A Blanckaert, Maire, J. F. De Maziere, Adjoint, J. A. Gommers, Adjoint. A. Vroome, F. Bertram Boudeloot, P. J. De Brauwere Pére Norbert Gommers F. J. De Brauwere-Coppieters, Fils, L. G. M. Coppieters- de Gibson, Meynne-Vlieghe, F. E. L. Van Baeckel, J. F. De Clerc, It. H. Despot, Jacobus le Roy, Laurent de Jaegher, P. J. Heden, Pére, Norbert Roelandt, P. Verstraete X. Vande Casteele, P. J. E. De Deckere, M. F. Jooris, Membres du Conseil, et G. J. David, Secrétaire. Locus Sigilli. Un incident eurieux s'est produit a Malines après Tinnuguralion de Son Em. Mgr le cardinal Dechamps. Les étudiants de l'Universilé catholique voulant donner un témoignage public de leur dévouement a l'Eglise et de leur atlachement a l'épiscopat beige, s étaient rendus au nombre de six a sept cents a Maiines, précédés de leur société de fanfares. Vers sept heures du soir, ils allèrent en corps donner une séiénade a Son Eminence le cardinal- archevêque. Apiès chaque rnorceau de musique, les étudiants de I'Alma Mater firent retenir l'air des cris de Vive Pie IX Vive le cardinal arche- véquemais les libres étudiants de la libre Université de Bruxelles devaient troubler celte ovation qui leur paraissait trop splendide pour un prince de l'Eglise. 1 tois d entre eux s étaient mêiés aux étudiants de 1 Université catholique et s'étaient introduits avec eux dans ia cour du petit sétninaire, et chaque fois que les étudiants de Éouvain saluaient de leurs cris joyeux le nouveau cardinal ces abonnés de la Chronique criaient A bas la calotte!... a bas la cardinalImmédiatement les étudiants calholiques tirent une spïrituelle vengeance de cette incon- venance libérale. Ils forcent ces interrupteurs a lever le chapeau et a crier Vive le cardinal lout tremblants, les aboyeurs obéirent. Après s'être exécutés et avoir crié irès-baut Vive le cardinal! ils furenl poliment éconduits du Sémi- naire. Les étudiants catholiques se répandirent alors dans les rues de la ville, après avoir exécmé un troisième rnorceau en l'honneurdu nouveau cardinal et l'avoir salué encore une fois do leurs cris enlhou- siastcs.

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1875 | | pagina 2