gamier, M, Thiers, ct jusqu'aux princes d Orleans eux-raèmes. A plus forle raison, l'hospilalilé beige devrait-elle aecueillir des exiles dorit le seul crime a été d'user, en Allemagne, de la liborté d'associaiioii, absolumenl dans les raèmes conditions oü la Constitution beige declare ces liberies ui violables et abrilées contra toute mesure preventive. LES MENSONGES DE H. FRÉRE. M. Frére doit «Ire surveillé lorsqu'il fait des citations «outre ses adversaires. Dans la séance du 7 do ee mois, a la Cham- bre des représcntanls, ['honorable dépulé de Liége a rappelé quelques paroles pronon- cées par M. Fa Ikministro de la justice en Drasse, dans la Chambre des deputes de Ber- lin, le 2 Mars dernier. La citation est exacte, nous Ie voulous bien, seulcmcnl M. Frére a passé sous silence une rectification qui a été adressée au ministro prussien lui-méme, par Mgr Rudigier, évéque de Linz, qui avail été mis en cause par le ministre prussien. Or, -cetle rectification, M. Falk en a donné loyalement lecture a la Cltambre prussienne. M. Frére, qui a reproduit l'attaque de M. Falk devant notre Chambre des représen- lants, aurait du faire connaitre la rectifica tion du prélat allemand. C'est cc qu'il n'a pas fait, et, en cola, il a manque au devoir que la loyauié Ia plus vulgaire lui imposait. II est vrai que, en «'executant sans arriére- pensée, M. Frére laissait aller a vau-l'eau up argument sur lequei d comptait beau- coup pour produire un certain effet sur la Chambre. M. Falk avail afin mé a la Chambre prussienne que IVvèque Rudigier, de Linz, avail recti mui Iriire du Pape l'auto- risant a obéir aax nouvellos lois ecclésias- liques aulrichicunes Quelques jours après, eet homnie d'Etal ree ut de eet évéque une lettre démontani catégoriquement le fait avancé par lui. M. Falk, comme nous venons de le dire, a eu la loyauté dedonner lecture de cetle lettre a la cbainbre prusien- ne. M. Frére a done mentionnó une affirma tion contraire a la vérité en omettant avec soin la dénégation dont elle avail été sujvie. C'est ut) moyen commode d'avoir raison et de donner créance, aux conjre-vérités les plus absolues. Un lel procédé devrait certes ètre banni des discussions parlemenlaires et autres. LES RESPONSA BI UITÈS DANS LES DÉSORD11ES DE 11RUXELLES. Si nous étions de la naïveté du jeune age, peut-èlre prendrions-nous au séricux les protestations da la presse libérale, de la jeu- rtesse universitaire de Bruxéfles et des gytn- nasles, conlre l'attenlat porté Dimanche a la procession de la Chapel le c'est une jonglerie libérale et rien de plus. Dans son N° de Lundi, 1'° edition, VInde- pen dance, parlant un langage communard, qui cadrait fort mal avec son blame des désordres, imputail cetix-ci a un groupe d'étudiants de Bruxellesauxquels s'élaient joini des étudiunls de Liége ei de Gand. C'étaient eux, disait-elle, qui avaient éió huer devant les bólfils des minislres, mnniifeslera Woluwe el troubler la procession dc la Cha- pelle. Dans son édilion suivanie, ïndèpendance innocentail les étudiants et rejetail tons les torts sur de je unes gymnasles de Bruxel les, Gand el Liége. Deux jours environ se passent, ct arrivent a leur tour les gymnasles, qui se disent également innocents comme des enfanls qa' viennent de naiirc. De sorle qu'en fin de comple, person tie. n'esl eoupable. Qui done peut ètre dupe de tous ces démenlis Personne; on a lit dans le Jour nal des étudiants, l'ignoble factum dalé de Gnnd et qui respirail l'assassinat et 1c sang on a lu aussi un N° spécial de eet te dégou tante feuille, invitant les étudiants a aller répéter a Woluwe les saturnales de Gand, et on prend les démenlis posthumes pour ce qu'ils valent. En effet, si on admettait tous ces démen lis, on arriverait a cette conclusion, que la procession s'esl troublée elle-méme, ou bien, a l'allégation d'une feuille de trottoir que les Jésuitesonl monté le coup. Reste a sa voir ce que pensera de tout cela la justice. Quoi qu'il en soil, les étudiants jugent convenabie, depuis Dimanche, de ne plus porter leurs casquelles univcrsilaires a obscurcir a force de mensongnes. Les feuil- les libérales prétendent que les Xavériens avaieul nargué, provoqtié, qu'ils élaient tous armés jusqu'aux dents. Voici ce qu'éerit a ce sujet un honorable calholique alostois Quelques rares organes du parti libera font entendre que le ministère et sur le point de se retirer c'est la une bourde qui n'a point le moindre fondement le ministère, ïnvesti do la confiancedu Roi et des Cham bre?, continnera a gouverner le pays en s'appuyant sur les hommes d'ordre et de légalilé. Et cela, nous lesavons de source cer- taine, est tellement vrai, qu'en dehors du parti calholique il n'y a pas de gouverne ment possible: le libéralisme n'a ni consis tence ni fixité une dissolution des Cham- bres mème faite par lui, ramènerait une majorité conservatrice plus forle et plus exigcante que la majorité act nel le. Les libéraux n'onl qu'un terrain a eux celui de l'émeute, et ils ne parviendront pas a s'y mainlenir. Rien que par la voie légale les calholiques soul a même dc faire échec aux Prussiens de ('intérieur. II iinporte qu'on lesache partout, la Belgique n'es pas encore müre pour la politique de persecution. Balrie. SÉANCE DU SÉNAT. Lc Sénat a rat'ifié le] projet de loi por tam suppession des Cbatnbres de commerce. ENCORE LES SAUVAGERIES DES LIBÉRAUX GANTOIS. il importe de faire de plus en plus la lumi- ére, sur des fails que le libéralisme Lravaille SÉANCE DE LA CHAMBRE. Le Chambre des reprèsènlants a terminé la discussion du budget des travaux publics qui a été voté a i'unanimité des membres présents. Nous avoiis sous les yeux le rapport de la section centrale qui a examine les projets relatifs a la patente des niédeeins et des avocats. M. le ministre des finances, qui proposaU de surprimer la patente des médi- cins, s'est rallié a la proposilion de M.'d'An- drimonl, qui souinel les avocats a la loi com mune. Mais, au lieu d'une taxe uniforme de 50 fr., M. Malou est d'avis d'imposer aux avo cats une patente fixée d'aprés les bases géné rales tic la loi, el pouvant ainsi varier de 12 fr. a 387 fr. GO selou les classes el les com munes. La section centrale adopte ce sysléme. CIIRONIQUE JUDICIA IRE. La cour d'appel de Gand s'esl réunie ce matin a 9 heures, pour procéder a l'élection dedeux candidats a la place de président du tribunal de première instance séanl a Fur- nes, en remplacement de M. Despot qui a donné sa démission. Pour la première candidature, M. Gondry, juge destruction a Termonde, a oblenu 11 voix contre 2 données a M. Valcke, procu reur du Roi a Furnes. Pour la seconde candidature, M. Timmer mans, substitut du procureur du Roi a Ter- monde, a obtenu 11 voix conlre 2 données a M. Valcke. CliroBi iqiie locale. LA DÉCONFITURE LIBERALE. A la suite de l'élection du 24 Mai, le Pro- grès, si fier autrefois, fait la mine d'une gre- noutlle foulée aux pieds. Rien de plus pileux, rien de plus aplali. La béte est renversée sur le dos, les quatre membres élirés et raides; ses yeux élonnés roulenl dans le vide et ne reneontrent ni consolation, ni seeours. Les bouilfcHils Ie maudissent, les prudents se laisenl. La béte clame et ne sail que dire: Le parti liberal s'esl abslenu dans toute l'aceeption du rnol,et, malgré cela, le can didat calholique n'a pas su réunir la ma- j jorité des voix. Vraiinent! Le parti liberal s'est com plement abslenu. Mais de qui vous mu- quez-vous, ProgrèsEt Ia circulaire de l'As- sooialion liberale envoyée nominativement j a tous eeux sur; qui uu liberal avail quelque influence, et les démarches l'aites en ville et dans les campagnes, au vu et au su de tout Ie monde,et les supplications et les menaces, el les ordres intfmés par certains gurdes- ehampètres, el le röle de Cerbère jouó cyni- quemcnl par M. Henri Carton et d'autres aux abords des Bureaux électoraux? Avouez Ie, Progrès, vos patrons ct vos amis ont fait tont cc qu'ils pouvaient faire pour tenir éloi- gnésdel'urne non-seulemeni les libéraux, maïs encore tout éleeteur calholique sur le quei ils avaient une action quelconque. Aussi combien n'en oal-ils pas inlirnidéü! •En un mot, Messieurs les libéraux, pour faire piece a notre candidat vous n'avcz èpargné... que votre argent.... Payer a pure pene les frais de diner et de transport, pas si béte, onl dit les Crésus du parti. Payer a gros sous noire certificat de déconfiture, c'est un amusement que les jeunes peuvent se payer, si le cceur leur en dit; mais nous, vieux, plus prudents, nous serrons les cor dons dc la bourse.... Bref, vous avez combaltu, Messieurs, bel et bien l'élection de notre candidat, et bel et bien vous èles battus, baltus irrémédiable- ment, battus a plate couture. Si bien batlus, si conseiencieusement batlus, qu'après et avant l'élection vous n'avez, Messieurs du Progrès, osé publier votre propre circulai. re, qui, insérée au Progrèstémoignerail trop franchemept, devant lous les cantons et devant lout farrondissementde voire irre parable dt: faite. Mais voire éla na pas su oblenia la ma jorité des voir, ajoutc le Progrès. Miserable dèfaited'un autre et d'un nou veau genre! Solte allegation, qui démonlre admirablement l'absence de loule bonne rai son, pour alténüer le résultat décisif du 24 Mai. Le nombre des inscrits élait de 2,249, dit Ie Progrcs, done la majorité,absolue du corps electoral élait de 1,126,et M. Biebuyck n'a obienu que mille quulre-vingt-deux voix. Hé! depuis quand done, Progrès, les toorts volen l - ils? et quand a-l-on vu tousles élecleurs vivanls prendre part au vole? Sur les 2,249 inscrits, il y a plus de cent déeédés, ei dans les elections le plus cliau- deineul dispuiées, il a toujours manqué sur cent inscrits 10 élecleurs, a trés-peu de dif- férence prés. En lo.ute election, c'est d'expé- i rience universelie, il y a 10 a déduire des inscrits, pour empéchements inevitables. Eli bien, si nous dédnisons ici des inscrits, le 10 °/o inevitable, de 2,249 inscrits si nous déduisons 225, il ne rcsle plus que 2,024 élecleurs, dunt la majorité absolue est bien 1,013. Or, M. Louis Biebuyck a obtenu 1,082 suffrages. Done loin d'avoir été élu a 44 voix au dessous dc la inajoritè absolue du corps elec toral, l'élu cfiihbliipie déiusse la majorité ABSOLUE DU COURS ELECTORAL de SOIXA.NTE-NEI1F voix, et cela malgré l'opposition libérale la plus active et la plus pressante!... Qu'en dira le Progrès? Nons parierions bien quelque chose que le prudent Progrès n'en dira rien, pas plus qu'il n'a reproduit et ne reproduira la trop significative et trop compromellanle circulaire de ('Association libérale d'Ypres. Le silence est d'or, comme ['abstention libé rale. Essayons loutefois de le faire parler. ment,comme l'avoue timidement le Progrès, aux membres de l'Association, mais adressée et envoyée nominativement aux électeurs des cantons d Ypres, relevant a un litre quelconque des libéraux. Jusqu'a cette lieure nous ignorions qu'in dépendaminent du texte oflicicl flamand, il cxislat un texte ofliciel francais de cette éloquente et élégante circulaire, circulaire illuslrée de la signature dc MM. Pierre Beke et Henri Carton! Loin de dissimuler que nous n'avions fait que traduire ce curieux document, nous ex- primions le regret de n'avoir ni le temps ni i'espace pour reproduire dans lc N" de Sa- medi dernier, l'original de ee trés original document. Puisque Ie Progrès sans conscience de ce qu'il fait nous y invite, nous repro- duirons aujouru'hui ee réjouisstinl factum, qui fera éclater a la fois, aux yeux de nos lecteurs, et la sincérilé et l'équité du Pro grès et les rares mérites linguistiques de nos illustrations libérales. Si le lexle ofliciel fran cais est digne du texte ofliciel flamand, ee que la réserve extraordinaire et la lilté- ralnve ordinaire du Progrès induisent a croire, nous promcltons a nos lecteurs qu'ils pourront rire encore une autre fois. En attendant, voici compares, phrase par phrase, l'original flamand et notre traduc tion Irancaise. Nos lecteurs jugeronl si noire traduction est apocrgp/ie, est inexacte, est indelicate et deloyale cotnme Came de nos cagotsl Voici cette curiosité: UN AMOUR DE CIRCULAIRE. Nous avons, Samedi dernier, publié Ia traduction francaise d'une circulaire flaman- de adressée par l'Association libérale de l'AtTondissement d'Ypres non pas seule- Si voire circulaire. Messieurs les Président ct Vice-Présidenl de l'Association libérale, sue la peur; si elle avoue que vous n'avez osc ex poser, découvrir ou meltre en pêril blootstellen vos moyens d'action; si elle enjoint aux électeurs libéraux de s'ab- stcnir de voter; si elle impose, comme mm devoir, a tout éleeteur liberal d'user de toute son influence pour tenir éloienés du scrutin les électeurs sur qui il pourrail exercer quel que action; si elle autorise les libéraux avouês seuls, quand ils se croiraient/or- cés par leurs intéréts, a déposer un bil let btanc-, si voire circulaire enfin signale elle-méme l'ascendanl moral que le succes évenluel de cette election doit nous donner ponr les elections futures, le profil moral que nous devons en relircr pour Cavenir, pourquoi vous facbez-vous, nous injuriez- vous quand, après comme avant le 24 Mai, nous ne faisons que fidèlemént traduire et commenter logiquement vos propres paro les? Ha! encore une fois, c'est que vous vou- driez que les autres cantons do l'arrondisse- ment ignorassent a jamais et votre juste peur, et vos vains efforls et vos naïves dé- clarations. Voila pourquoi vous vous fachez et pourquoi vous ne pnbliez pas.au Progrès, votre propre circulaire. Le fait est brutal, et le fail est la, qui éléve définitivement les cantoris d'Ypres au niveau des autres cantons calholiques de ['arrondis sement. A bon entendeur, salut. Rien n'est a la fois [dus absurde ei plus odieu.Y que cetle épithéte de provocateurs que les assommeurs libéraux donnentaux calholiques a propos des processions et des pèlerinages. C'étaient sans doute aussi des provoca teurs que ces vaillants chrétiens que les Néron et les Dioclétien faisaient servir de torche aprés les avoir enduits de poix bouil- lante ou jetaient en pature aux bêtes fauves de leurs cirques. C'étaient des provocateurs que ces mil- liers de prèlres et de nobles que la républi- que francaise a traiués sous le couperet do la guillotine. C'étaient des provocateurs encore que ces évèques, ces prètres, ces religienx, que les communards de Paris onl fait tomber sous les balles. C'étaient des provocateurs, car ils exis- taient, et comme nous, ils priaient en public. II est décrété atijourd'hui par la francma- connerie que les clérieaux par le fait mème qu'ils existent, sont des provocateurs. La conclusion est qu'il faut assommer les clérieaux, et on les assomme, Si nos prières et nos chants religieux offensent lesoi eilles des libéraux, ne sommes- nous pas bien plus en droit de nous irriter de leurs impudicités et de leurs blasphèmes? Les images les plus obscènes, les livres les plus immoraux sont étalés aux fenêtres des libraires et des photographes de Bruxelles. Que diraient nos adversaires, si on allait casser les viires de ces traficanls d'ordures qui provoquent réellement a la débauche et a l'immoralité? Nous nous contentons de déplorer ces exhibitions honteuses. Si nos pèlerinages, si nos processions leur déplaisenlqu'ils les blament, qu'ils les criliquent; nul ne les en empèche: mais qu'ils sachenl tolérer la li- bertédu bien, cotnme nous subissons celle du mal.. Les libéraux font boaueoup de bruit de quelques elections parlielles qui ont eu lieu Dimanche dernier dans quelques cantons. IL est vrai que les calholiques n'ont pas réussi a leur prendre le siége vacant d'Eghezée dans la province de Namur, ni ceux d'Enghien, de Chatelel et de Bincbe dans le Hainaut mais ces siéges élaient occupés préeédem- inent par des libéraux. II s'en est fallu de 3 voix pour que nous leur enlevions celui dc Chatelet et un déplaccment de 21 voix nous assurait celui d'Enghien. Toujours esl-il que dans aucun canton du pays, les gueux ne sont parvenus a enlever un siége aux calholiques. II n'y a done rien de change a la situation. Nous le demandons est-il possible de tra duire plus scrupuleusemenl el plus poliment la cacographie de MM. P. Beke et H. Carton? Oil notre traduction est-elle inexacte, indé- licate, détoyale? A quel tilre ce document est-il apocryp/ie? Nous apprenons que M. Adolphe Flamand, sculpteur, exposera, le Dimanche 30 et le Lundi 31 Mai, a la salie bleue des Halles, deux lêtes de caraclère, L'E/froi et Le Mépris, qui lui ont volu la seconde place au concours des élèves de l'Académie d'Anvers. II exposera en mème temps une figure d'enfant. Alost, 18 Mui. M. l'Éditeur du Fondsenblad En ma qüalilé de mombre de la Société de S'- Francois-Xavier et do* témoin oculaire, je viens vous tran-smelü'c quelques informations, qui se- raient au besoin altestées par des centaines dc signatures. 1° II est faux que les Xavériens aient nargué les spectateurs. •2' ÜEloile beige ment lorsqu'ello dit que nous étions tous armés de batons. Des 707 hommes qui de notre villa sont allés a Gand, dix a peine, avaient des eannes, et sur loule la plaine d'ÓoMacker je n'ai pas vu cent hommes qui en fussent niunis. 3' II est faux que les brigands élaient encouragés par la foule. Tout au contraire beauconp de bour geois maiVifestaient liautement leur dégout pour une aussi crapuleuse conduite. A la gare je me suis ai reté un instant en face des stupides siffburs et des ignubles craclreurs, pour voir si aucun des nötres n'éleil maltraité, el d'lionnéles bourgeois sont venus, a travels les rangs de la police me serrer la mail). 4° II est vrai que les Xavériens onl montré une extréme patience. Ces vingt mille hommes auraient éié en état de pulvériser les étudiants et leurs niisé- rables associés. Qu'ont-ils faitlis ont continué paisibletnent leur route. 5" Lorsque nos agresseurs hurlaient, criaient, crachaient, je n'ai pas entendu un seul agent de police déféndie ces demonstrations abominaliles. Mais un des nötres s'élant dófendu, il eut bien de la peine a no pas se faire arréter. L'année dernière, nous traversames les rues de Paris, la croix de pèlerin sur la poitrine, et personne ne nous adressa la parole. A Gund, des hommes inoffensifs, des vioillards et des enfanls revieniient d'un pèlerinage, sans aucun signe ostensible et on les assomme a coups de baton, t.a ville de la Com mune est dépassée par la ville de Gand! P. Daens. LIBERAAL GENOOTSCHAP ASSOCIATION LIBERALE van't arrondissementIJperen. do l'arrondissemont d'Ypros. Aan de kiezers der kan tons IJperen IJperen, '21 Mei 187Ö. Kiezers, Hot liberaal en grond wettelijk genootschap van het arrondissement IJ pe - ren, heelt in zijne alge- meene vergadering van 10 Mei laatst besloten geen deel te nemen aan de kie zing van den 24 dezer. Gij zult zeer gemakke lijk de beweegredenen be grijpen dezer onthouding; de aanwezigheid van ee- nen liberaal meer of min, kan in den legenwoordi- gen staat van zaken geen den minsten indruk uit oefenen op do meerder heid van den Provincialen Raad; Van een anderen kant, het mandaat dal zou moe ten aanveerd worden ver valt in DE meimaand van het aanstaande jaar, ten gevolge DEN nieuw geko zene zou maar aan zeven of acht zittingen van den Provincialen Raad kun nen deel nemen; Door ALLES DIT heeft het liberaal genootschap niet noodig geoordeeld geheel hei KIEZERS KORPS te moeien VER PLAATSEN (alias verporrenen zijne mid dels TOT DÉN strijd NIET bloot te stéllen Maar uil dit besluit moet er niet opgemaakt worden dat er onmacht of onlmoeDlNG beslaat in de Assoeialie, Wanneer zij deze voor- zicluige maatregels neemt voor het tegenwoordige, ZIJ HEEFT wel besloten in het vervolgZIJN vaan del hoog en VASTBE RADEN le dragen. Liberale kiezers Gij moogi uit het oog niet verliezen dat dit be sluit u algelijk zekere plichten oplegt Niet alleenlijk moet gij u onthouden deel aan de kiezing te nemen; Maar' gij moet nog a uwen invioed gebruiken hij uwe vrienden opdal zij uw voorbeeld zouden volgen. Aux Élecleurs des Can tons d'Ypres. Ypres, 21 Mai 187Ö. Électeurs L'Association libérale consiitutionnelle !de l'ar- rondissement d'Ypres a décidé dans sa reunion générale du 18 Mai der nier de ne pas prendre part a l'élection du 24 courant. Vous comprendrez trés f3cilement les motifs de cette absteniion: La pré- sence en plus ouenmoins d'un libéral ne peut dans l'état actuel des choses, exercer aucune influence sur la majorité du Conseil Provincial. Er zijn er, wij begrij pen het zeer wel, DAT hunne belangen, in strijd met hunne politieke ge zindheid, HUN soms dwingen OM te gaan stemmen; Èhwel, verzoekt AAN dezen dat zij een wit brief- ken zouden willen geven, opdat onze tegenstrevers DOOR den uitslag dezer stemming geen zedelijk voordeel voor hel toeko mende zouden kunnen trekken. DE VOORZITTER, P. BEKE. Voor DE Sekretaris: DE ONDERVOORZITTER, II. CARTON. D'un autre cólé le man dat qui devrait échoir a l'élu, expire au niois de Mai de l'année prochaine, par conséquent le nouvei élu no devrait prendre part qu'a sept ou huil sé ances du Conseil provin cial. Pour tous ces motifs l'Association libérale n'a pas jugé nécessaire de dé- placer lont le corps élec- toral ei D'EXPOSERSES M0YEN8' D'ACTION. Mais on ne peut conclure de celte decision qu'il exisie impuissance ou dé- conragement dans notre association En prenanl CETTE ME SURE PRUDENTE pour le présent, elle a bien dé cidé de porter dans l'ave- riir, haul et ferme son drapoau. Électeurs libéraux, Vous ne pouvez perdre de vue que celte decision vous IMPOSE tout de mê me CERTAINS DE VOIRS: Aon seulement VOUS DEN'EZ vous abslenir de prendre part d l'élection. Mais encore VOUS DE- VEZ exercer TOUTE VOTRE INFLUENCE SUR VOS AMIS pour qu'ils suivenlvolre exam ple. Il y en a, nous le com prenons fort bien, que ieurs intéréts en opposi tion avec leurs convictions politiques, forcent parfois aller voter: Eh! bien, invitez ceux la a vouloif bien déposer un bulletin rlanc pour que nos adversaires ne puissent de celte election retirer un profit moral pour l'Avenir. le president, P. BEKE. Pour le secrétaire: LE VICE-PRÉSIDENT, H.CARTON. OBSERVATIONS. u

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1875 | | pagina 2