ADJUDICATION
AVIS.
ADJUDICATION
26,525 fr.
II oombat point par point Vexposé des 1
motifs en démonlre av-ec une mordante
et vive animation l'inanité, l inexnctitude et
Tcxagération, met en bimière la choquante
ingratitude dont on va payer les innombra-
bles services des congregations vonées a la
mort, et lermine un brillanl résumé de ces
services, dans la dernière guerre, par un
admirable mouvement d'éloquence.
«En retour de lanl de bienfa its el de
sacrifices, s'écrio-lil, qifa fait l'Etat pour
les ordres religienx II leur a donné des
médailles. De nos jours, on a la passion des
«monuments; or, la lot acluelle'esianssi,
a sa maniére, un monument (festina
perpétuerla reconnaissence de l'Etat envers
les congregations rdigictvses pour tout Ie
bien que leur cbarité et l!eur dèvouemcnt
ont fait a la patrre. 'Oui, on paie cetto
dettesacrée en les stxs'peciant, en lesoutra-
gean-l, en les ibssolvanl, en les chassanl.
C'est ainsi que la Prusse recompense les
b sacrifices -dtes plus nobles el des meilleurs
de ses 'enfants, et c'esl ce que je tiens a
consfeter ici.
Mais l'espace nous manque pour achover
Panalyse de ce discours nourri de fails el de
logique, serré comme une trame parfaite,
émaiilé d'observations incisivcs, de mots
ironiqtiement aniérs, de feu et d'cloquence.
Nous passons done a regret sur virigt passa
ges dignes d'etre reproduits el médilés pour
arrivcr a la péroraison, qui est un chef-
d'muvre.
b Je me résumé, pour terminer. Je dis
b que, si vous volez Ie projet de loi, vous
détruisez les associations les plus bienfaisan-
b tes el les plus utiles qui a ion t jamais germé
sur Ie sol social je dis que, si vous volez
b ce projet de loi, vous dispersez au loin
b les plus nobles et les rmulleurs de la nation
b et les expulsez violnnment des milieux
b d'activilé dans lesquds iIs ont rendu de si
b précieux services. Vous allez erilever au
b peuple ceux qui lui ont eonsacré leur
labeur, leur santé et leur vie les servi-
teurs des classes les plus pauvres. Voter ce
b projet de loi, c'esl confisquer Ie bien des
pauvres el des malndes car, messieurs,
b la fortune des congregations religieuscs
b est celle des pauvres et des malades.
b Enfin, voter ce projet de loi c'est ploeger
b Ie glaive de la douleur dans Ie cceur des
b pères et des mères, des frères et des soenrs
b qui ont quelques-uns des leurs dans les
■b congrégations religieuses, qui aiment et
b vénérebt ces membres de leur familie cl
voient en eux fes sources des plus précicu-
ses bénédictions.
iic locale.
NOTRE DROIT A LA LIBEKTÉ
DES PROCESSIONS. DES l'ÈLERINAGES ET
DE LA PRIÉRE PUBLIQUE.
Nous ne savons ce qui doit Ie plus étonner
ou la stupidilé libérale ou la haine libérale.
Quoi qu'il en soit, ['experience quotidienne
démonlre que Ie libéralisme doil être un
bien funeste principe, puisque, cbez ses ad
herents, il fausse aussi complélement l'esprit
el pervertit aussi complélement Ie cceur!
Mais pour celui qui y réfléehit et qui obser
ve, quoi de surpreuant dans ce double phé-
nomène?
Qu'est-ce, au fond el en effet, que Ie libé
ralisme, si ce n'est i'éliminalion de Dieu de
l'ordre social; la négalion des droits de
Dieu sur les sociétés humaines; la pretention
vis-a-vis de Dieu a I'indépendance absolue
des nations et des peuples. Principe es-
sentiellement faux, régime essentiellement
funeste, qui ne peut eu trainer pour l'liuina-
nité que fes plus désastreuses conséquences.
La sociélé est composée d'hommes,depen
dants de Dieu par leur origine, par leur fin
et par leur existence lout entière; comment
une société composée d'bommes essentielle
ment dependants de Dieu, peut-elle raison-
nablement et légitimément se conslituer
dans une indépendance absolue vis-a-vis de
Dieu? C'est monstrueux et c'est absurde.
Les sociétés humaines, comme les indivi-
dus, doiv.ent foi el hommage a Dieu, c'est
Dieu qui les fait vivre, c'est Dieu qui fes fait
mourir; qu'elles Ie veuillenl ou neleveuil-
lent pas, Dieu disposed'elles en Souverain
Arbitre., lieu reuses fes nations qui l'adorenl
et Ie serveht; malheureux les peuples qui Ie
hlasphèment, Ie rnéconnaisscnt el s'insurgent
contre sa Sou.verainelé
De la le besoin ct la nécessilè de l'hom-
mage social, du .culte public, de la prière
publique, de ['expiation puhlique; de la nos
processions solennelles, .eeuvres d'adoration
et de louange, de la nos .grands pèlerinages
.de supplication et de penitence.
Dans noire pays, sous notre.régime con-
slitutionnei, oü tons pouvoirs.publfes éma-
nenl de la nation, la collectivilé des citoyens
qui constitu-e ('autorite sociale, a (les obli
gations religieuses encore, plus évidentes,
plus strides, plus i-ndceliriables que partoul-
a illeurs. De paria Loi les corps const Itués ne
sont pas aslreints aux actesofeligaloires du
culte dó a Dieu; no«s n'avons pas 4e.reli
gion d'Etat, de'culte offj.eiel, Et ceperulant Ie
Dieu des nations n'en a pas moins nn dro l
absolu aux hommages et a l'adoraiion de
cette part de riiumanilé et de son heritage,
qui se nomme Ie Peuple Beige. Ce que la
|oi civile ne eommande pas en Retgique,
te druilt saturel et la conscience chrélienne
l'imposent,comme une obligation dc premier
ordre. La Belgique relève de Dieu au mè-
me litre que lonles les aulres nations. Et
sans prevarication, sans rnériler d'cncourir
fes chatiments de la Justice divine, la Belgi
que ne sanrait se soustraire a ses devoirs
sociaux vrs-a-vis de Dieu, dont fes droits et
le régne s'élendent sur la terre entière com
me au el.
-€fesl ainsi que calholiques nous com-
pmions et devons comprendre le devoir
envers Dieu. El de droit constitution nel com
me de droit divin, nous devons èlrc 1 ibres
de i'accomplir. Nous avons droit au res
pect de tons dans 1'accomplissemenl de
ce grand devoir, qui ne unit a personne,
mais doit porter bonheur au peuple tout en
tier. Et nous sommes bien résölns de no
pas laisser pré va loir l'absurdilé et la haine
libérales contre la raison, la foi et l'amour
catholiques.
LA FÖREUR LIBÉRALE.
Depuis 1830 jamais la déraison et l'ani-
mosité libérales ne sont montéesau paroxys-
tne ou nous les trouvonsa cette heurc.
Des voyous et des sacripanls de la pire
espèce, des guenx nriiversilaires et aulres,
outragenl de la maniére la plus scandalouse
et la plus violente Dieu et son culte,dans les
rues de la capilale. Des catholiques, a l'occa-
sion de la Procession annuelle de la Fèle-
Dicu, se donnent le mot pour accompagncr
en nornbre avcc des cierges le Très-Saint
Sacrement; ils convienrient entre eux, pour
mieux marquer leur respect pour le Trés
Saint Sacrement, de se mellre, com
me naguére celn se pratiquail universelle
men ten habit noir et en cravate blan
che. C'est la tenue généralemcnl dc mise
pour toutes les grandes cérémonies civiles,
religieuses el même domesliqnes.
Aussi lót Y'Eioiie Belyenol.ez bien YE-
loite Beige, prétendtiinent le plus modéré et
en réalité le plus perfide des journaux libe
ra iixYEloile Beige jette feu el (lamme,
ene a la provocation, signale l'outrecuidan-
ce caiholique a l'émcute ou a la meute libé
rale, et declare d'avance les catholiques res
ponsobles de tons les désordres que leurs
sêditteuscs cravales ne peuvenl manqiier
de susciter.
Hommes de bon sens et de raison, a quel-
que parti que vous apparlcniez, ne croyez-
vous pas rêver; ne croyez-vous pas a une
triste el mauvaise plaisantèrié?Point du
lout. Vous ne connaissiez pas encore l'es
prit el les sentiments libéraux.
Eli bien. par prudence on n'a pas mis dc
cravales Mancheson s'en est abslenu, de
peur que le Saint Sacrement ne lui de nou
veau exposé aux plus infantes outrages. Et
loute la presse libérale atleslé atijourd'hui
que, sans eet excès de prudence des calholi,-
ques, les libéraux fusscnl tombés sur la pro
cession de la Fète-Dieu....
Voicice qu'écrit a ce sujet l'infect Progrès,
Foffieieux do THölel de ViIle, le palron.de
nos éeoles communales, Forgane des libé
raux modérés et honnèles de l'arrondisse-
ment d'Ypres:
Nous pensions qu'on ferait Irève de ma-
b nifestalions émotionnaires, mais il n'en
est rien. La jeunesse dorée do la capitate
b avail done organisé pour la procession de
Dimanclte, une nouvelle manifestation dite
des cravales blanches, ainsi nominee par-
b cc que tons les manifestants devaienl èlre
b en costume noir el cravate blanche. IJeu-
reuseme.nl,t grace a de battles influences,
veelte manifestation a etc contre andée
v ET BIEN EN A PRIS A NOS CONGRÉGANIS
TES car, nous apprenons de bonne source
que leur presence al!ait soulever de vines
v protestationsqui se seraienl probable-
ment Iruduites en regret tables désordres.
v Enfin, grace a I'abstention de nos congré-
v gunislesja procession a pu faire son lour
suns encombremais au milieu d'une
b affluence considerable de monde, qui pa-
raissait émolionné el inqniet. Toule cette
v foulc ètait évidemment hostile d'une
hosti IiIé dirigêe cotdre Ids nouvelles pro-
v vocations auxquelles on suiicndait
Les cravales blanches ont fail preuve d'u-
ne sagacitéqui lait honneur a leur flair
en renoncaut a leur manifestation,
Suit la dénoncialion de deux juges coiipa-
bles d'avoir signé la circulaire qui convo-
qitail. et la circulaire qui conlremandail ces
abominables cravales blanches. Ecoulez:
Oscandale! o horreur! Voila done dettx
magistrals chargés a juger (sic) les émeu-
tiers et qui organisfvt cux-mèmes les ma-
nif'Stations QUE I/ON CONSIDÉRECOMME
DES PROVOCATIONS AU DÉSOR DRE! Quel-
le lecon! profitera-t-elle?nous en doulorts.»
Voila l'esprit et la haine libérales dans
lout leur jour.
Ou allons-nous
A la guerre civile, rcpèlo, résolument le
Progrès
«Les derniers événements, dit il. nous
ont surabondamment prottvé que Ic cléri-
cal isme est l'agenl le plus act if de l'esprit
de discorde el de désordre; mais aujour-
d'hui il pousse ouvertement a la guerre
b civile. C'est on sang qu'il leur faut!
Et rhonnèle, Ie véridique Progrès en sert
deux preuves:
jk On arme des rnraux de batons, dit-if,
v, pour se flier, .au jour donné, sur les eila-
dins; on organise inpelio la guerre civile
b et dèja, comme aux jours barbares du
v moyen-age, le sang beige a coulé dans les
rues de Gandi'antique métropole de
Flandre.
Vous Ic voyez, lecteurs, a en croire le
Progrès, ce sont les paisibles pèlerins, les
prètrcs, les vieillards assommés, ces vicli-
mes sans armes ct sans defense, c'esl le mal
heureux Schoepe, tué sur place par un coup
desoleil, qui ont versé le sang.... Oui, les
vielimes ont versé du sang, mais ce sartg
c'était Ie leur!.... Nous défions le Progrès
d'oser dire en tonics lettres que le sang qui
a été versé n'a pas été versé par les settles
mains libérales.
Cello première infamie ne suffisail pas a
l'organe de nos libéraux honnêtes et modé
rés. Voici sa séconde calomnie;
Het Land van Waas, journal de Sl-
Nieolas, dans un article, trop possitniste
peut être, exprime Fopinion que la corrup
tion publique en est arrivée en Belgique au
point que, suivanl la loi de la Providence
el de l'Hisioire cette corruption el sa pour-
riturc devronl -être la.vées dans Ie sang: La
guerre, la famine et la [teste sont en el'l'et les
fléaini dont Dieu se sert, a son hetire, pour
chaticr les nations coupables, et lo bras de
Dieu n'est pas raccourci!
Eli bien, que fait le Progrès, isolant
dc son contexle une phrase dont lecom-
rnentaire évident est celui que nous venons
de donnet'le Progrès s'écrie que nous
prêchons Ia guerre civile: La guerre civile,
le meurtre, l'assassinat, voi/tt oü tendenl
v les efforts des ctêricaux. II fuut verser le
v song da tous ceux qui. ne veulenl pas
cuitrber la tète decant noire clerqé politi-
que et qui protesteni contre les manifcsla-
Dons, qui, sous lo oom de pèlerinages,
v oulragent des nations antics.
Et il ajoitle que c'est Pot'-ganc du Minis
tro Malou qui parle ainsi.
Enfin cel infect calomniateur, aprés avoir
adjuré, 'avcc des lafmes dans la voix, tous
les vrais palrioles de s'unir afin de délour-
rter de la Belgique LES MALHEURS DONT
LE CLERGÈ et ses' instruments LA MENA-
CENT,finit par cette hypocrite allega
tion:
Le libéralisme a occupé le pouvoir pen-
danl Ireize arts,et jamais l'ordre public n'a
été mis en question; les Beiges ont vécu
sans inquiétude et le commerce et l'indus-
trie se développaient.
Eli bien, Progrèssi l'ordre n'a pas été
trouble pendant ces Ireize arts, a qui le mé
rite, sirion a nous, qui avons patiemment
enduré votre domination pleiné d'injustice
cependanl et d'exlravagances; et si l'ordre
est Iroublé, a l'beure-présente, a qui la fau-
te. sinon a vos amis seuls qui ne Irouvenl,
a noire honneur et par notre générosilé
d'autre prétexle, que des prières inolTen-
sives, biertfaisanies, nécessaires!
Et dire que cel infame article du Progrès
s'intitnle en grands caraclèrés: IL FAUT DU
SANGÜ!
Est ce assez odieux?
PUIS 1872, GAGNÉ CINQÜANTE-TROIS
VOIX!
Progrès, oie du Capitole, veillez done
et ne dormez plus. Car encore une «défatle,»
encore une déconvenuecorn me celle
dont vous nous dites alteints une dé
convenue v qui nous fassë gagher 53 voix,
en ville, sur 940 inscrits, soit net, en cas de
In lie, après defalcation des 10 °/o irrêmê-
diablement absents) sur 802 volants,et
vousètes enfoneés a l'Hótel-de-Ville!
La majorité absolue de 802 est bien 427,
n'esl-ce pas?
Or, 384 plus 53 nous donnent 437 voix,
c'est-a-dire dix voix deplus qua la majorité
nécessaire,.... et le fiot catbolique ba la ie ce
qui iloit èlre balayél...
Encore itrte fois, Progrès, nn pen moins
d'inconséquence et un peu moins de bêtise.
A quanil la reproduction de la Circu
laire Beke-Cartun?
A PARTIR DU 10 JUIN 1875,
les bureaux de la Banque Nationale
a A pres scront trausierés de la rue
d'Elverdinghe 14 a la Rue Sl Jac
ques 1
Warnëton, le 5 Juin.
Monsieur le Directeur,
Le huitième centcnaire de S. Jean sera cé-
lébré a Warnèlori avec le plus grand éclat,
leDimnnche 27 Juin 1875. Sa Grandeur,
Mgr l'évèque de Bruges présidera la proces
sion Jubiiaire dont la sortie aura lieu a 3 lieu-
res dc relevée.
Des grottpes aussi riches que nombreux
ont promis leur génércux concours. Les pa-
roisses francaises de Frelingltien, Verlm-
gltem, Nieppe, La Cha pel le, Houplines et
Armentières pour Ie d.écanat d'Armentiéres;
celles de Dfiilemont, Ste-Marguerite, Wer-
vicq et Contines y seront brillamrnent repré-
sentées. La partie francaise de la procession
sera suivie de la musique deComines.il suflit
de nommer celle société pour clre assuré
que les amateurs serortI satisfaits, car tout le
monde connail la reputation dont cc corps
jouit et a bon droit.
Les paroisses beiges qui ont promis leur
concours, sont du doyenné do Men inZand
voorde, Honlbem, ten Briclen, Comines,
Reckem, Mouseron, Lttingne, Herseaux et
Dollignies; du doyenné d'Ypres: Neuve-
Eglise, Dr?anoutre, Wulverghem, Messines,
Bas-Warneton, Ploegsteerl, Ztllebeke, Holle-
beke et Ypres.
Quelques paroisses n'ont pas encore pu
rèp'ondre. Tout le monde sail, par exempie,
j que Ie groupe fourni par la ville de Wervicq
ne le cédera en rien aux plus belles députa-
tions.
La parlie beige sera suivie par la société
Fhilharmonique de Wervicq. La belle tenue
et le brillant jeu de cette société rt'onl pas be
soin d'etre signalée
LES DEFAITES DU PBOGRES.
Silence d'or du Progrès, abstention d'af-
gent des vieux.
lmpuissance d'expliquer, impuissance d'a-
gir.
Aplatissement liberal, lelie est la si!ua»ion
pour fes canions d'Ypres, telle est la situation
pour l'arrondissement d'Ypres.
De la circulaire Beke Carton plus un trai-
tre mot: il n'est plus même question au
Progrès de cette «simple petite circulaire!»
de ce simple avis! qui malgré ses iitjonc
tions de pression suivies d'elTet, a abouli
pour le parti liberal a une déconvenue de
trots cents voix.» comme si l'a trés simple-
me.nl et irés-innocernmenl avoué le Progrès.
Son dernier refuge sur le terrain commu
nal est rouvé égajement intenable: l.es sou-
tenements a outrance du Progrès de 1872,
écrasent, au liett de soulenir, les pretentions
du Progrès de 1875.
Coinme quelques alterations de lexte pour-
raient avoir rendu incompréliensiltles, pour
des gens de la force des aigles progressisies,
un passage de not ré dernier article, nous le
répélons ici avec rectifications:
Le Progrès se console de toutes les facons
el de toutes fnanièrès:
II nous rabattra done lant soit pen Ie
caquel au mois d'Octobre, b sur le terrain
communal.
Soil.
Mais voici ce qui le démonlre aux yeux du
Progrès:
En 1872, lp Progrèsnolez bien le
Progrès jurait ses grands dieux el lews
evaluations ce.rtainés que nos candidals
a l'éleclion pri-tvimóale, n'avaiehl oblemt en
ville que DEUX CENT QIJATRU VINGT ONZE
sull'rages sur 831 inscrits.
En 1875, M. Riebuyek a rétini, au-
theu.tiiiHuiiie.nl cette fois, TROIS CENT
QUATRE VINGT QUATRE suffrages sur 946
inscrits.
Or, 831 est a 291 comme 946 esl a 331.
Doric pour rosier, en ville, au niveau pro
portioneel de 1872, nous n'aurions dü, en
1875, oblenir que 381 suffrages;
Nous en avons obtenu 384.
Done, prèciscmenl suivanl les donnèes
du Frogrès, NOL'S AY'ONS, EN VILLE DE
Dans la nuitde Mercredi, vers 11 beures,
le feu a éclalé dans la boulangeric de Paul
Sanson, rue Wenlnck. La ffantme, nottrrie
par le bois destiné au four, fut immédiale-
ment si intense que la femme et nn enfant
endormis faillirenl en deyertir la proie. La
ntaison contigue de l'esl a été légèrement at-
teinte. Grace aux prompts et vaillants secours
apportés par nos braves pompiers, grace
aussi an concours des troupes el a l'ein-
pressement dévoué du public, Ie feu a pu
être concentré et une part ie même de l'habi-
lation a.élé sauvée. La maison était assurée.
Une grande ferme sur le terrïtoire de Co-
mines a élé réduile en eendres, Mercredi
également, malgré ledévouement intelligent
des corps de Pompiers de Comines et de
Wervicq.
Le même jour, a 2 heitres de relevée, la
ferme Cttvelie, située prés de la place de
Deulemont, a été consnmée par les Ham
mes, hormis Ie corps de logis et Ie bétail.
Au grand concours de composition musi-
cale otivert par la ville de Nancy, M. Adolphe
Vander Biest, l'hnbile directeur de la musi-
que eommunale de Wervicq el de la Société
royale pltilbarmonique de Menin, vient de
remporler un brillanl succes.
Le jury présidé par M. Ch. Gounod, lui a
décenté Ie2mc prix dans la seclion de musi-
que d'harmonie.
SOCIÉTÉ DE LA CONCORDE. Programme
des morceaux d'ltarmonie qui seront exe
cutes Ie Dimanclte 6 Juin, a 6 1/2 heitres
du soir, pat' la Musique du corps des
Sapeurs-Pompiers, sous la direction de
M, Cl). Ou o.
Polka, (L. Ba ratio, arr. Clt. Otlo). Ou
verture, la Bohémienne, (Poife. arr. Van
Herzele. Potpourri sur Guillaurne Teil,
(Rossini). Le concert dans le fetiillage
131 nette, (L. Gobbaerts, arr. Clt. Otlo. Val
se, les Sirènes, (Boscovitz).
Première parlie
Mélodie sur Zampa (Iléroid). Ouvcf-
rufe des Noces de FigarOj (Mozart). La
Colombe, schottisch, (Plateel). La Fill-e du
ègimetil, (DoniÉëtli).
Dcaxièrnc parlie.
Chcéur du 21' acté dn TanrthauSer, (Wa
gner).Voll humor, polka, (C. Faust).
Fahtaisie sur la Traviata, (Verdi). lm
Dammerlicht, valse, (C. Faust).
BURGERSTAND VAN YpEREN,
FLANDRE OCCIDENTALE:
Commune «le H1S l\«l TltK.
BATIMENÏ D'ÉCOLE
avec Habitation pour Finstituteur
ct de 1'Ameublement de l'école,
salie communale et secretariat.
Le collége des Bourgmestre ct
Échevins de la commune de DRA-
N OUTIIE, don ne avis, que leliUWIJÏ
»i J ll\ a dix lieures du
matin, il sera procédé a la Maison
communale de Dranoutre, a l'Adjudi-
cation publique, ct au t aba is pour la
Construction d'uu Batiment d'école
avec Habitation pour l'institutcur etc.
Ces Tra van x, comprenant le Mo-
bilicrclassiqne décritau devjsestima-
tif, sont évalués a la som me totale dc
et seront adjugés en un scul lot.
Le cahier des charges, devis esti-
matif et plans sont, déposés a rinspec-
tion du public, au Secrétariat de la
commune.
Dranoutrele 3 Juin 1875.
Les Boubg-m-estre et Échevins,
L. DEBERT.
Par ordonnance
TRI OEN.
VILLE DE WERVICQ. féte communale.
Programme du grand Concert qui sera
donné par les Fanfares du Cercle musical
de Courlrai, sous la direction de M. Ferd.
Van Eeckhout, le Dimanche 13 Juin 1875,
a 4 heures et demie de relevce, sur la
place dile Steenac/ccr.
FLANDRE OCCIDENTALE.
ARRONDISSEMENT IJ YPRES.
COMMUNE DE WATOU.
TRAVATX
de Terrassement et de Ravage d'une
route allant de Watou vers Winne-
zeele (France).
Le collége des Bourgmestre et
Échevins de la commune de Watou
fait, savoir que le LUNDI 28 JUIN
1875, a onze lieures du matin, 11 sera
procédé, en la MAISON COMMUNALE
DE WATOU, sous réserve d'approha-
tion ultérieure, a l'Adjudication pu
hlique des travau x de construction
d'une route vicinale reliant Watou
au territoire de la commune de Win-
nezcele (France).
Cette route a une longueur de
786 m. 50, et le devis des travaux
s'élève a
Franes.
L'Adjudication aura lieu par sou
mission et aux cnchères.
Les soumissions redigéessur papier
timbre, conformément au modèle
annexé au devis et cahier des charges,
signées par deux cautions solvahlcs ct
solidaires, seront remises sous enve
loppe caclietée et porteront pour
suscription: soumission pour 1'entre-
prise des travaux de construction de
la route communale, allant de Watou
vers Winnezeele.
Chaquc Soumission devra être ae-
i f
'.tin i
MAI!\ l)i: II II
Nous ne eonnaissons auenn prodtiil qili ait,
ponr dissiper les maiix de-téle, une puissance
anssi absolue que l'Lau d'Anvers. KI Ie esl reeom-
mandée par toule la faeullé de tnédecine de Bel
gique. Cel aleoolal le plus rafraiéhi sant des par
fums. a la propriété de dissondre les niaitx de lèle
les plus inlenscs el de soulager Irs migraines les
plus violenlrs. et ce, par de forles aspiralions et
quelques frictions ou compresses étendues d'eau
sur le front. F.lle est forti inent recooimnndée,
aussi. pour rafrairhir les appartements en élé
Annales de médeeiue de France).
mm
van den 28 Mei lot den 4 .luny 1S71>
GEUOpflTEN.
Mannelyk geslacht 0. Vrottwelyk geslacht 4.
RCWELYKKN
Luylen, Petrus, hrouwcrsknecht, en Capelier,
Pltilomena, kanten werkster.
STERFGEVAI.LEN
Macplterson, Joseplnts, 92 jaren, zonder beroep,
wedu wenaer van Isabella Possenier, Heero Janslraet
Vandevaide, Virginia,. 89 jaren, kantenwerksler,
ongehuwd Goddelieveslraet. Vandewynckel,
Florentia, 34 jaren, zonder beroep, eelitgenooto van
Florimondus Domond, Dixmudestraet. Parmen-
lier, Tlteresia, 09 jaren, herbergierster, echtgenoote
van Carolus Dedeeker, Vleeschhouwersl'raet.
Gruwier, Carolus, ïi2 jaren, werkman, ongehuwd,
Meehenstrnet. Barbier, Emelia, 67 jaren, koop
vrouw, weduwe van Hanricus Vandezande, ltyssel-
strael.
Kinderen tieneden de 7 jaren.
Mannelyk geslacht 2. Vrouwelyk geslacht I.
D'UN
le Secrétaire,