ADJUDICATION
dans cer<ai nes localités du pays. Cel te circu
laire dlait en situation, car, il fanl bien lc
dire, dans quelques arrondissements l'auto
rité judiciaiae dormait: elle avail des yeux
pour ne pas voir, dös oreilles pour ne pas
entendre,
Cortes, cette inaction n'a rion deconpablc:
die provienl de ce système énervant qui,
depuis les émeules de 1837 el 1871, a
atleint l'autorité a différents degrés; elle est
la consequence naturelle d'un factionx exein-
ple qui a été donné et dont'tè' bon ordro
souffre encore en ce moment. Uien de plus
facbeux, en effet, pour los po'uvoirs publics
comme pour l'empiré de la loique la su jé -
tion de celle-ci a Ia turbulence, d'un parti
la loi ne devrait jamais patir, Ie dósordro
devrait toujours ctre répritné, sinon avec
énergie, au moins avec fermelé. L'autorité a
déployé l'une et I 'autre cliaque fois que les
greves d'ouvriers inquiétaient quelques con-
trées du pays, el force restail a la loï. Pour-
quoi n'en fut-il pas ainsi lorsque Ie libéralis
me recourait a la violence sans avoir méme
a invoquer les raisons plausibles 011 non
qu'alléguaienl les ouvriers en gróve? II trou-
blail, lui, la tranquillité publique, poussé
par d'ignoblés passions inavouables, tandis
qu'eux pouvaient encore se fonder, avec
ou sans fondement, sur l'intérèt de leurs
families.
Aux ouvriers cependant on envoyaitdes
coups de fusil; aux énieutiers liberanx on
réservait l'impunilé cl les éloges dcs'j'our-
naux de leur parti, el ce fnrporté sur leurs"
épaules, que M. Frère escaladait ct cscaino-
tail en 1857 Ie pouvoir.
Nous subissons encore aujourd'hni les
consequences de ce sacrifice honleux fait a
des convoitises conpablos, et nous constatons
avec plaisir que, selon foxpression de M. Ie
ministre de la justice, Ie gouvernement
est bien résolu a user de tous les moyens
dont il dispose pour mettre un torniejaux
conflits.
Jntenler immédialemont Paction publique,
requérir une sévére application des lois
pénales, répriiner promptemerit el énergi-
quemenl les excés, voila les mesures que
reoommande Phoworable M. Do Lantshcere.
Si, comme nous n'en do ut ons pas, il veille a
ce que ses recommandations soient suivies,
il aura rendu un grand service au pays et
contribué efficacemenl a l'apaisement des
esprits.
Une surveillance active doit élre exercée
sur ceux qui provoqent les désordres, qui
dé.signent a la canaille des citoyens paisibles
comme bons a être rossés, qui dans
leurs écrits excitent les scènes de désordre;
c'est lè une garantie que nous trouvons
également dans la circulaire minislérielle,
circulaire que M. Ie ministre de l'intérieur
devrait adresser, a son tour, a certains
bourgmestres, oublieux de leurs devoirs. Les
leur rappeler, insis'ter pour qu'ils soient les
esclaves de la loi et non ceux do leurs pas
sions politiques, averlir que Ie cas de negli
gence grave prévu et puni par Part. 56 de
la loi communale, comprend Je fait de laisser
agir l'émeute, de ne pas protégér des citoy
ens inoffensifs contre Ja mavcillance et les
mauvais trailements des chenapans libéraux,
voila ce qui devrait être dit en lermes
énergiques a ces bourgmestres, qu'on ména
ge beaucoup trop el dont l'audaco va sans
cesse en croissant.
S'ils avaient fail partonl teur devoir, nous
n'aurions pas a tenter, avec Ie gouver
nement, de sérieux efforts pour que les
désordres prennent fin et que Ie calme
renaisse.
Pouroffres on propositions de commet-
tre un crime on d'y participer, on pour ac
ceptation desclites offres ou propositions.
^INTERVENTION DES CABINETS DE SAINT-
PÉTERSBOURÖ ET DE LONDRES.
On lil dans Ie Memorial diplomatique
II n'est plus ti,n secret pour personne que
si I'Europe a évitó tout récemment l'écueil
d'une conflagration grave, c'est grace aux
efforts personnels de I'Empereur de Russie.
La volonté énergique, mandestéc par le czar,
de oonserver au monde les bienfaits de la
paix, a triomphé de toules les idéés eontrai-
res, de telle facon qu'a l'heure présente Ale
xandre II est devenu le veritable arbitre des
destinées de 1'Europe.
L'échiquier diplomatique se Irouve pro-
fondément modifié depuis un mois, el non
sen lemen l en ec qui cencerne la Russic.
L'Angleterre, cela n'est pas douteux, a subi
l'ascendanl du cabinet russe; elle aussi, a la
suite de l'atlitudo prise par la Russie, s'est
prononcée en faveur du maintien de la paix
continentale. On nous dit que le cabinet
b r i la unique serail revenu, jusqu'a un certain
point, de ses prévenlions relalivemenl a la
politique russe en Asie, En tout cas, et bien
que toutes les dissidences ne soient peut-
être pas cnliérement aplanies, il est posilif
que, dans la crise récente, le cabinet anglais
a placé la paix de I'Europe au-dessus des
intéréts particuIiers. Cet accord tacite ou
prémédité de l'Angleterre et de la Russie
pésera d'un grand poids dans la balance de
la politique générale.
LES ENRAGÉS DU PROGRÈS ET DE LA
FLA NDRE LIBERA I.E.
Décidément l'organe de nos libéraux hon-
nêles et modérés se range du cöté des Jaco
bins el des Gueux.
II y a buit jours, il servait a ses lecteurs
les plus infames calomnies contre le Ciergé
et contre les catholiques en générale Le
Ciergé fomenlail la guerre civile; le Ciergé
voulait la guerre civile; le Ciergé demandail
du sang; les catholiques avaient soif de car
nage.
Et la preuve de (out cela? Les désordres
des libéraux de Liége, de Gand, de Bruxel-
les.
Les libéraux, sans l'ombre d'une raison,
sans l'ombre d'un motif, sonl tombés comme
des forcénés sur les processions el sur les
pèlerinages catholiques. Done les catholi
ques ont voulu écraser, voire méme massa -
crer les libéraux.
Plus de processions jubilaires ou la guerre
civile.
Plus de pèlerinages ou la guerre civile.
Plus de manifestations extérieures du cul-
te ou la guerre civile.
Le Jubilé est une provocation; les pèleri
nages sont des provocations; la priére pu
blique, sous qnelque forme que ce soit,
provocation!
AujourdTiui le Progrès continue sur le
méme Ion.
bons citoyens sont Beiges de ccfiur cl
d'ame! Ceux-la seuls font des efforts
surhumains pour éviter la guerre civile!
Mais cc qui rend nos efforts si difficiles,
ajoute Ie Progrèsce qui menace de les
rendre slériles,c'ést qu'a cöté do ces bons
citoyens, il y en a d'autrcs, formant
un parti puissant, qui ne sont Beiges ni
de cceur ni d'ame et que les maux de la
Patrio laissenl indifférents. Cc parti a pour
cbefs Ie ciergé, dont la seule patrie est a
Rome, pour qui i'indépendance nationa-
le n'est rien si elle ne peut servir les
intéréts de sa domination, et pour qui nos
fibres institutions sont Tobjet rnême qu'il
vent dótruire!
C'est la ce qui fait que malgré les efforts
de toils les bons citoyens jsuivant le cceur
du Progrès) la guerre civile est a nos por-
fes!
Beiges de occur et d'ame, nous subissons
une vérilable domination élrangére! Ce
sont les pré tros qui nous gouvernent, c'est
a-dire les officiers d'un pouvoir étranger,
antipathique a nos mceurs, profondément
hostile a nos institutions et qui tanlót par
ruse, tanlót par la violence, chercbent a
nous ravir celle liberie qui fait noire vie
nationale et que nous entendons défendre
au prix de lous les sacrifices.
Voici les dispositions du projet de loi pré
senté aux Chambres legislatives par Ie mi
nistre de la justice en tendanl a réprimer les
offres ou propositions de commellre un
crime:
Art. 1". Quiconque aura offert ou proposé
de commettre un crime punissable de la pei
ne de mort, de celle des travaux forcés ou de
h réclusion, ou de participer a pareil crime;
■niconque aura accepté semblable offrc ou
proposition, sera puni d'un emprisonncment
de trois mois a cinq ans el d'une amende de
50 francs a 500 francs, sauf l'applicaüon de
farficle 85 du Code pénai, s'il exisle des
circonstances atténuanles.
Le coupable pour ra de plus être condam-
né a Pinterdiction, conformément a Particle
38 du Code pénal, et mis sous la surveillan
ce de la police pendant cmq ans .au moins et
dix au plus.
Toutefois, l'offre ou la proposition simple-
ment verbale ne sera punie que si olie est
subordoo.née a des dons ou promesses ou
ac'Compagnée de dons ou promcssles.
\r'.2 La disposition suivante est njontée
au N° 9 de Pari. 1"'de la loi du 15 Mars
1874 sur les extraditions;
Qui insulle, outrage, malmène des catho
liques semetlant tout simpleinent en devoir
de gageer le Jubilé de l'Année Sainle, est
Beige de cceur el d'ame!
Qui sidle, hue, assomme, foule aux pieds,
assassine des catholiques en pëlerinage, sans
armes ni baton et sans défense; qui crache
sur les prêlres et sur les fidéies est Beige
de cceur et d'ame!
Qui attaque a coups de gourd in des grou-
pes d'enfants accompagnant la procession
paroissiale; renverse et lacère les objets du
culle, menace une statue miraculouse de la
Sainle Vierge et le Trés-Sainl-Sncrement
méme, est Beige de coenr et d'ame!
Qui signifie aux catholiques qu'ils n'exer-
ceront pas impunément leurs droits reli-
gieux; qui leur dicle lyranniquement des
conditions sine qua non du fibre exercice
de leur cuite,est «Beige de cceur et d'ame!»
Qui applaudit a lous ces attentats, les en
courage, les excuse tout au moins, est Bei
ge de cceur cl d ame!
Qui calornnie atrocement le ciergé lout
entier, les religieux, les simples prêlres
les Evêques el le Pape, est Beige de cceur
et d'ame!
Qui prend le motd'ordre a Berlin, aux
Loges allemandes, qui l'exécute poncluelle-
mcnl. qui dénonce la Belgique aux vengean
ces de l'èlranger est Beige de cceur et
d'ame!
Ceux-la seuls, a en croire Ie Progrèssont
Nous le demandons a lout homme de bon
sens, a lout fiomine que Pesprit de parti
n 'aveug.le pas, peut-on yen verser plus com-
plelement les röles? En sübslituant quelques
mois n'esl-ce pas la l'hisloire,trait pour trait,
des agissemenls el des prétentions de ces
libéraux prus.sdpbiles, qui conspirent avec
l'èlranger, qui violent brutafement nos liber
ies rcligieuses, nienl nos droits les plus
sacrés et nous meriacenl de la reslauration
de l'abominable régime que les Gueux el les
Jacobins ont success!vement iniligéa la Bel
gique?
Une Archiconfrérie, qui a exclusive
ment pour objet la priére et la viechrétien
ne, rien de plus rien de moins, fait un péle-
rinage aux lieox que mainls miracles indé
niables ont recomtnandé a la piété des fidè
les, et la Franc-maconneric proclame par
lous ses organes que ce simple el pacifique
pélerinage, qui se fait sous la conduite du
ciergé des paroisses, sous la présidence de
I'Evèque est une première levée sur le pied
de guerre d'une armee destinée a détruire
nos institutions nalionales, d'une armée
qui a ses chefs, ses cadres, son mode de
recruternenl ot de mobilisation. Le péle
rinage d'Oostacker, détail le prélude de
la guerre civile
Et quelles sont les conclusions du Progrès
et de la Flandrc libéralelisez: la Flandre
jacobineDepuis quelque temps ils sont
un de cceur cl d'ame. C'est que le pays
ne recouvrera Ie calme el la sécurUè que
lorsque les bons citoyens (de 93) seront
parvenus a inetirea la place dugouverne-
ment acluel un gouvernement dócidé a
s'opposer énergiqueinent aux entreprises
odieuses et folies a la fois du ciergé.
Merci, jacobins et loups révolulionnaires,
merci de vous être róvélés a temps.
RAPPROCHEMENTS.
Le Progrès admire, dans son dernier N°,
deux institutions libéralcs d'enseignemenl,
l'Alhénée d'Anvers, dont les gueusillons ont
insullé, comme on Ie sail, la procession du
Trés Saint-Sacrcment porlé aux malades, et
l'Ecole communale de Filles (dite Eric add
le school) d'Ypres, dont la distribution des
prix a eu lieu Lundi dernier. Ces deux insti
tutions libérales sont, aux yeux du Progrès
appelées a régénérer les différentes classes
sociales, évidernment en purgeanl celles-ci,
un peu plus tót un peu plus tard, du vieux
levain calholique, cause de lous les désor
dres et de lous les maux dont sou ff re ut Ia
societé et la patrie beige!!
Quand on vienl de lire des articles comme
celui que nous venons de signaler plus bant,
que l'on sait que les pairons des écoles
libérales d'Ypres et les pairons des feuilles
libérales d'Ypres sont les mèmes ét que trop
souvent ceux qui écrivent dans celles-ci en-
seignenl dans celles-la, on est pris de tris-
lesses et de crainies que l'expérience, bien
courte encore, de nos écoles communales de
lilies ne justitie deja que trop!
N'insistons pas a cette heure, appelons
settlement l'allention du public sur la con-
nexilé qui exisle fatalement enlre lesoeuvres
qui ont les mêmes pairons et lc rnême bul,
qui sont enlre les mêmes mains, qui sonl au
service des mèmes passions, des mèmes liai-
nes, des mèmes aspirations.
Les écoles libérales, sous peine d'etre hy
pocrites, doivenl ètre an li - chréliennes com
me les journaux libéraux sont anti-chrélierfS.
Seulemént pour tromper Ie public, comme
les journaux libéraux prennent, a leurs hcu-
res, des allures religieuses, quand l'intérèt
electoral l'exige, de méme les écoles libé
rales affecten! des allures religieuses quand
l'inlérct du reerutement scolaire le dernaii-
de. Maïs dans les administrations libérales,
mais dans l'écolc libérale,la Religion esl-elle
sauve'gardée par la?
Les fruits de l'arbre liberal sontconnus.
Les fruits du collége communal d'Ypres sont
connus;,les fruits de l'Athénée liberal d'An-
j vers sont connus; les fruits des écoles libéra
les sont parlout vides de religion el pleins
d'indifférence, pleins d'impiélé el de blas
pheme. On n'a qu'a passer par les rues pour
lc savoir. Parlout les rues et les places pu-
bliques dècrient les écoles libérales.
DEUX LETTRES PLEINES D'ENSEIGNEMENT.
A propos de l'Alhénce d'Anvers, voici
deux lettres adressées au Bourgmestre d'An
vers, dont le Bourgmestre el Ie Progrès ca-
chent libéralement la première pour ne lais
ser voir que la seconde:
Monsieur le bourgmestre,
Des renseignements puisés a bonne
source rn'autorisenl a vous dire que lors du
passage de notre administration générale au
Marebé Si-Jacques, a neuf heures el quart,
un groupe de jeunes gens appartenant, au
moins en grande pari ie, a l'Alhénée s'esl
effeelivement moqué de la cérémonie, de
différentes manières et a méme injurió plu-
sieurs personnes qui formaient lecortége.
Je porlais le Sainl-Sacrement: c'est ce
qui expiique comme quoi je n'ai pu constater
ces fails de mes yeux ni me rend re compte
des crisconfus qui ont frappé mes oreilles.
Ce n'est que plus tard pue j'en ai appris
Torigine de la Louche des personnes pré-
sentes.
Pcrmeltez moi, M. le Bourgmestre, de
profiler de cette occasion pour vous faire
une deinande, savoir; de vouloir empêcher,
s'il est en votre pouvoir, les élèvcs de l'Alhé
née de stalionner devant cel établissement.
II n'arrive malheureusemenl que trop sou
vent que les éléves ne se cornporlent pas
d'une manière convenable. II m'cst arrivé
ebtreaulres, il y a quelques sernaines, qu'a
mon retour de l'église, aprés ('administration
de madame De Schutter-Verellen, un de ces
messieurs s'est placé au milieu de la rue a
quelques pgs de l'administration, irnitant du
geste et de la voix le mouvement du bras
et le son de la clochetle de l'aide cierc.
Des actes pareils font une pénible im
pression sur le public et retombent sur l'é-
lablissement que ces enfanls fréquent.
Espéranl que vous portere/, remède, j'ai
l'honncur etc.
F. H. Van EÉRDÉ'wÉr.n,
Si nos adversaires avaient l'ombre de la
bonne foi, ils feraienl-connaitre ce document
a leurs lecteurs. Mais ils ne clierchenl qu'a
les tromper.
dirigée contre mon honorable colègue M. Ie
vicaire Moons ct contre moi. Non sculement
je donne un démenti formel a ces jtfurnalistes
éhontés, mais je déclare que c'est précisé-
menl le contraire qui a eu lieu. A deux re
prises différentes, nous avons, sous les yeux
de la police ölle-même, engage la foule a se
retirer et a s'abstenir de toule demonstra
tion. Plusieurs personnes ont suivi nos con-
seils et ont regagnc aussitöt leur demeure.
Nous aurions continué notre oeuvre de paci-
iication, si un commissaire de police no
nous eüt pas engages a sorlir de la bagarre."
Voila des fails certains dont je vonsafïirme
l'entiére exactitude et que la luyauiè de la
police ne peut que confirmer.
Quant aux désordres du U' Juin et aux
outrages vraiment in.digiies dont l'adminis
tration de quinzninea été fiobjet, je m'en ré-
fére cnliérement a la première lettrede mon
respectable curé a M. le bourgmestre d'An
vers.
Je vous prie, Monsieur le Rédacteur, d'in-
sérer ces lignes dans voire estimable Jour
nal el d agréer I'assurance de ma considera
tion dislmguée.
J. Aêrts, vicaire de St Jacques.
Un mailre tailleur de Wervicq a donné
hiersoir, en sa personne, un éclatant lé-
moignage de cello vérité consignée par la
fabuliste.
Notre tailleur élait parti de Lille légé-
remont en retard, el, pour regagner Ie
temps perdu, et ne pas se meltre en déli
catesse avec sa ménagère, il poussait vi-
veinent le cheval atlelé a son cabriolet.
Au milieu de la grand'roule, a Saint-
André, il renconlra Ie balaillon des chas
seurs a pied qui se promenait par la. Tout
fier de son importance, notre héros vou-
lut couper la colonne en marche, malgré
toutes les observations qui lui furent faites.
II eut lieu de s'en repemir, car, arrêlé a l'in-
stant, homme et veh icu le furent ramenés a
Lille, ou le tailleur, devenu beaucoup plus
modeste, fit do trés-humbles excuses, ce qui
rie I empéeha pas d être l'objet d'un procés
verbal, aprés quoi, sur ses instantes prières,
il fut rendu a la liberie, jusqu'a ce qu'il
vienne répondre de sou incartadea la police
correclionnelle. {Mémorial de Lille.)
La section centrale qui est chargée de pré
senter Ie rapport sur le projet de loi ouvrant
au département des travaux publics des
credits spéciaux jusqu'a concurrence de fr.
28,605,100, et composée dé MM. De Ilaerne,
Royer-de Behr, Monehèur,. Léon 't Serste-
veris et Rerlen, a posé plysieurs questions
au gouvernement relativement a la reprise
du canal Lys-Ypcrlée et au parachévement
de la slation de Conrtrai el d'aulres stations.
Elle repreudra ses travaux dans un brefdé-
lai.
Voici la seconde letlre:
En réponsc a votre honorée du 4 cou-
rant, j'ai l'honneur de vous faire connailre
qu'il n'est pas a ma connaissance qu'on
ail craché sur le Sl-Sacrement ou sur les
prêlres.
Agrèez, etc.
F. II. Van Eep.dewegii.
Cu ré de St Jacques.
Publier la seconde, tenir sous leboisscau
la première, voila Ia sincérilé, la franchise,
la loyauté et l'honnêlelé libérales!
AUTRE LETTRE.
Monsieur le Rédacteur,
Le bruit s'accrédile de plus en plas que
trois Messieurs m'onl craché au visage le jour
ou la vei 1 lc dn jour ou le St-Sacrèment fut
porie aux malades de la paroisse de Sl-
Jacques.
Voici ce qui s'est passé. Quelques jours
avant les désordres regrellables du marebé
St-Jacques, un écolier s'est avancé vers moi
a la me et in'a lancé a la tèle une poignée de
papier déchiré. On ajoute que j'ai été con-
spué. Je l'ignore. Quand on a I'habiUide de
pro'voquer chaque jour ces avanics par
l'excrcice méme de ses fonclions saeerdota-
les, on est tout surpris d'enlendre tant de
bruit se faire aulour d'un fait isolé, dont
j'avais presque complétement perdu le sou
venir.
Autre point qui me conccrne. Certains
journaux ont osé affirmer que deux prêlres
om essayé d'ameuler le peiiplo contre les
éléves de l'Alhénée. Celle accusation est
Un arrèté royal, en date du 30 Mai, nom-
me la Dame V. Van den Btilcke, supérieure
de I institution royale de Messines (province
de la Flandre occidentale), en remplacement
de la DameA. Six, décédée.
VlbCE DE WERVICQ. fète communale.
Programme du grand Concert qui sera
donné par les Fanfares du Cercle musical
de Conrtrai, sous la direction de M. Ferd.
Van Eeckhout, le Dimanehe 13 Juin 1875,
a 4 heures et demie de relevée, sur la
place dite Steenac/ccr.
Première partie.
Mélodie sur Zampa (Hérold). Ouver-
rure des Noces de Figaro, (Mozart). La
Colombe, schoftisch, (Plateel). La Fille du
égiment, (Donizetti).
Deuxième partie.
Chceur du 2J acte du Tannhauser, (Wa
gner). Voll humor, polka, (C. Fausl).
Fanlaisie sur la Traviata, (Verdi). lm
Dammer li ebt, valse, (C. Faust).
FLA NDRE OCCIDEIVTA LE.
Commune de I»BI& A^Ol TllR.
BA Ti MENT D'ÉCO.LE
avee Habitation pour 1'instituteur
et de FAmeubiemcnt de Fécole,
salie eommunale ct secretariat.
Lc collége des Bourgmestre et
Lchevins de la commune de DRA-
NOUI RE, donneavis, que lc Ctii¥E>ï
8. i¥ iSrfS. a dix heures du
matin, il sera procédé a la Èaison
communale de Dranoutre, a l'Atljudi
cation publique, ct au rabaispour la
Construction d'un Bat iment d'école
avec Habitation pour l'inst ituteur etc.
Ces Travaux, compredant le Mo-
bilier classique décritau devis estima-
b*sb i (j| sa 4" lor>si, g
a M
Anvors, le J. Juin 1S7t>.
llien ne seii de courir;
II fuut panir a point.
Anvers, tï Juin.
Monsieur le Bourgmestre,
U M
Anvers, 7 Juin 187S.
ÜSSÜB
K