qui se pretend sérieux el honnèle, cite avec
complaisance ia prcsse du trolloir ct subil
son influence -deleters.
Cela fait que nous avons a combaltrc une
presse libérale a Petal sauvage, qui salil lout
a quoi elle louche, qui csl l'cnnernie jurée de
la vóriié, ide l'honnètetc el de la loyaulé. Ne
lui parlez pas de patriotisms, ses passions
1'oril sendue insensible a ce grand et noble
sentiment; de récenlsóvénements Pont prou-
vé: elle fralernisait avec Pétranger contre Ie
pays donl la Constitution Pabrite, et lous les
jours encore, nous la voyons exciler un
puissant voisin centre des religieux inforlu-
iiós qui pourraionl v.enir invoquer nos lois
liöspilaliércs; elle outre leur nombrc, elle
siguale. leur retraite,, elle fail ensemble Ic
métier d'espion et de délalcur, saus sc préoc-
cuper des cmbarras qu'ellc cróe a la patrie.
Que Ie libéralisme soit fier de sa prcsse,
il en a Ie droit; mais Ic sentiment public
indigiié dit que, si mallieureusement la com
mune venait a surgir parmi nous, elle trou-
vcrait a gauche des organes tout a fait a sa
hauteur.
LA GAUCHE A TABLE.
Les Iibres-pansards de la gauche sc sonl
rèunis pour banqueter au Rocker de Cancule,
a Bruxelles.
G'élait M. Bogicr qui, en sa qualilé de pré
sident dage, présidait la tabic, ct il a, com-
rne d'babiluue, prononcé un discours plein
Nhurnour Vhumour csL 011 Ie sail, la spé
cialité du patriarche doctrinaire.
Après avoir invité ses collégues (pas n'é-
lait besoin de leur faire eelte reeominanda-
tion) a vaquera leurs Iravaux avec zéle el
activité, Ie susdit patriarche a porlé un toast
au Roi, en faisant remarquer qu'il buvait a
sa santé avanl loule autre. Cel ic épigramme
et piétre flagornerie, n'aura sans doute
jiiu que très-médiocrement a Sa Majeslé, qui
lie peut s'offenser do voir dans leS banquets
eatholiques Ie toast au Saint Pére précéder
celui qu'on iPy manque jamais de lui porter.
L'homme possédé de la rage du pouvoir
lie pouvait se dispenser do faire entendre sa
jolie voix. Ce ne fut pas toutcfois pour an-
noncgr que, plus que jamais epnvaincu que
I'argent des contribuabies, prix de leurs
sueurs, étanl sacré, il s'étail décidé, après
müres reflexions, a remetlre au Trésor les
12 a 15,000 francs qu'il a ïndument recus
lorsqu'il étail domicilié rue de i'Abricol, mais
pour faire un boniment en faveur de la cote
rie déchue qu'il espère bienlot voir triom-
pher du dégout universel. En un mot, M.
Ba ra a réclamé son portefeuille. Notre parti,
s'est-il écrié enlre la poire ot Ie fromage, est
le seul qui puisse rainener la tolerance au
sein de la familie beige (a preuve les coups
de baton qui onl plu sur les pèIer ins d'Oosl-
acAer); e'est le seul qui se désinléresse de
loule idéé de secle, (en perséculanl de Lou
ies manières le culle calholique el en prolé-
ijeanl lous les aulresen bafouanl les prê-
tres, eu traquant les religieux cl en respec-
lunl les communardsc'esl le seul qui soit
a même de consolider les rapporls arnicaux
du pays avec les gouvernements étrangers.
(Le ministère aeluel ria eu de discussion
qiCavec la Prusse qui chercke chicane d
toules les aulres puissances, el eest grace
au libéralisme qui Ca excilóe contre nous).
Le discours baratésque se résumé en trois
motsvprencz mon ours.
Le pays connail l'ours liberal; cel ours
mal léclié qui hurle, qui crachc el assomme;
il sail ce qu'il en coülo a l'avoir pour maitre
et il lui allachera de nouveau une bonne mu-
selière au moisde Juin 1 876.
Les journaux libéraux annoncent que la
reunion de la gauche a été trés-cordiale.
Parbleu, enlre gens ejusdem farince, il n'é-
tait pas difficile de s'entendre, inter pocula
surtout.
Voici cn quels termes le Courner de Bru
xelles rend comple de la galirnafrcedoctri
naire:
La gauche de la Chambre a banquelé
hier.
VEtoile nous apprend que M. Rogier
présidait la table, ayanl a sa droite MM.
Frère el Pirmez, cl a sa gauche MM. Van-
denpeerebooin et Bara: lout un ministère
moins les portefeuilles.
Un autre journal familier dil merveille
du menu (contemplé de la cuisine, oii la
presse amie était consignee, cela va desoi).
Quant au menu oratoire, il était trés-
maigre: M. Rogier et M. Bara en out fait lous
les frais, ou a pcu prés. M. Rogier a parlé
trois fois: la première pour dire qu'il devait
la préstdence a son grand age, la seconde
pour proposer la santé du Roi; la troisième,
pour pren'die acte des élogesque lui avait
décernés dans l'iniervalle M. Rara. Somme
toute, deux taosls de M, Rogier sur Al. Ro
gier; il est fort hcureux que le Roi n'ail pas
été tout a fait oublié. II est vrai qu'il n'y a
pas eu de toast au Pape, comrne dans les
banquets eatholiques, et dés lors lout était
pour Ic mieux. Car il est d'une suprème in-
convenance lout le toast de M. Rogier a
porlé la dessus de faire passer Ic Pape
avanl le Roi, iI est par contre très-confonnc
a l'étiquette libérale que le moi de M. Rogier
prime el absorbe la person na I ité du Roi.
M. Rara, chargé de boire. a la santé du
parti liberal avait l'air d'officier dans un
enterremenl civil. On cut dil le croque-mort
De Fré ou Ic g.maitre pleureer Van
Schoor. II- a parlé d' urne cinéraire, s'esl
permis une allusion au «dernier souffle de
vie de M. Rogier el s'csl fait rappeler a
l'ordre par ce dernier, qui a trouvé que l'cn-
censement mui nel allnit dépasser les hornes.
On s'esl ra bal lu sur les deux commissai-
res organisaleufs dn Banquet, MM. de BaiIlel
el de Vrindls, (lont la modestie est a l'épreu-
ve du compliment, el on leur a vote des re-
merciments hien sent is.
M. Frère a ité plus éloquent quo tons
les aulres convives: il n'a rien dil.
On lil dans Ie Journal iCAnoars
Une particiilarilè piquantea relévcrel qui
a élé conslatée dans l'eii(piête (aile par M.
I'inspecteur D nnont sur l'A'.hénée, est col le
ci: plus du tiers des ólèves de eet établisse
ment ne fréquentent pas le cours de religion
donnc par M. le chaiioine Rcnuvois. II va de
soi que nons parions des ólèvesapparlenant
a la religion calholique.
Ce fait en dit long el il donne la mesure
de l'esprit qui régne dans les rangs des pe-
tits clients de la docirino gueuserie.
On nous apprend de bonne source que
M. le ministro de la justice agit avec une per-
sévérante énergie pour que justice soit fai te
des organisateurs, mencurs ct provocateurs
des derniers désordres. Les diversos instruc
tions se font partout avec zéle ct non sans
fruit. Plus de cent tcmoins out été entendus
par M. le jugs d'instruction Willemaers.
(Courrier de Bruxelles).
CES RÉVOLUTIONN AIRES!
Toujonrs les meines!..
On est cn train de voter une loi vraiment
libéraledans la .bonne acccplion dn mot
a la chambre francaise. II s'agit de l'en-
seignement supérieur. On demandela liber
ie; on veul ouvrir de nou vel los spheres a
l'enseignement; on veul favoriser le dévclop-
pement do ['instruction; on vent établir des
chaires indépendanies, en concurrence avec
les facultés routinières de l'Etat.
Eb bien! le cróiriez-vous? Les révolulion-
naires de l'Assemblée de Versailles s'opposenl
a cel le loi excellente.
Eux, les grands apótres de la liberie, ils
refusent leur vote a ce projet qui la favorise;
eux, los propagateurs ardents du club poli
tique, do l'école indépendante, ils se cabrenl
devant cello mesure toute d'affrancliisse-
ment.
Pourquoi cola?
Ah! paree que les calotins pourraient
en tirer quelqu'avantage; paree qu'un évêque
vénérable est venu supplier ses collégues de
voter au plus vitecette loi de liberie; paree
que l'enseignement supérieur, dógagé des
entraves du gouvernement, ponrrait bien
créer un Louvain francais. Comprenez vous?
Toute une armee d'étudiahls eatholiques!...
Tont un ba la i I Ion. de jeu-nes hommes arra-
cliós aux doctrines impie's d'un Renari et
d'un Liltré!
Ja mais ces grands libéraux-la ne permet-
Iront un parcil sacrilege. Péj'isse la liberie,
plutót que de laisser greffer sur eet arbre
immortel un seul fruit de saveur clóricale!
On est impie avanl tout!
Mainlenant, il est vrai que la liberté de
l'enseignement supérieur pérmettrait aussi
aux révolutionnaires defender des cours a
bonnet phrygien et d'ioslituer des facultés
pét rol ières.
Seulemenl, ce serail une bien lriste uni-
versité que la leur! La France est encore
assez calholique, Dieu merci, pour ne pas
craindre une telle concurrence! La plupart
des étudiants sonl excellents le jour oü ils
s'assoient la première fois sur le banc d e-
tude.
Ce sont les professeurs qui les égarent, el
les compagnons qui les corrompent. üe la
l'intèrèl révolulionnaire d'accaparer toules
les facultés; de la la confiscation de toules
les intelligences au profit de quelques, pro
fesseurs athées; de Ia enfin les émeutiersde
faubourg, les étudiants de quinzième
annéc, au sommet de toules les barricades,
les grognards, les sifflards, les balonnards
do processions.
Mainlenant ce sera mieux. Nous n'aurons
plus, il est vrai, d'avocals philosophico-poli-
tico-mililaires, comme 1870 71 en produi-
S'irent de si heurcux échantillons; mais
nous aurons une jeunesse éminemment reli-
gieuse cl conservatrice, et c'est quelque
chose.
L'Assemblée de Versailles ne s'esl, du
resle, guère passionnée sur cette réforme, si
importante cependant. Sauf la gauchè qui a
proteslc, comme je viens dele dire, il n'y a
pas eu d'incidënl bien grave.
Sous Louis-Philippe il n'en fut point ainsi.
Pendant plusieurs années, cette grande lutlc
délermina des oragès. Ce fut une joule terri
ble de l'esprit, de la parole et de la plume.
Quelques veterans en survi veil I encore: Louis
Veuillol por exemple. Aujourd'hui les pas
sions sont bien calmées: l'Assemblée som
mei lie. C'est son habitude ma in tenant-, pour
pen qu'il soit question de quelque cliose de
grave.
Sa curiosité el ses energies, elle les réser
ve aux luiies pcrsonnelles, aux chamaille-
ments cl aux coups de pat to parlementaire.
La uostion se vide done sans trup de bruit,
ct c'esl un bien.
Un jour la France se réveillera avec nne
réfortfte utile ct un gage de regeneration
pour l'avcnir.*
C.riRON!QUE JUD1CIAIRE.
Jeudi onl compare devant le tribunal
correctionnel de Gain}, pour participation
aux exces du second jour de Penlecöte, MM.
Pol lal fits, Dommer fits, Placide Morion,
Leclercq, d'Alofel, Leemans, el Van de Voor
de.
MM. PclLat, Dommer et Placide llorion ont
été acquittés.
Leemans a été condamné a huil jours
de prison: Van de Voorde a la même peine
et Leclercq a cinquante frans d'amende.
L'Echo de Bruxelles a élé condamné
Jeudi matin par le tribunal de simple police
a 15 fr. d'amende, pour avoir dans une an
nonce employé le mot liore pour kilogramme.
€Iii'Aii 8 3| sae S«ca.i«*.
PROCESSION JUBILAIRE DE WARNETON.
DnuNcire 27 Juin 1875.
A I'occasion do la Procession jubilaire de
Warnêton, des trains spéeiaux sont organi
ses com me suit:
i) Ypres d Warnêton.
Dépnrt d'Ypres a 1 h. 30. Arrivéë il War
nêton ii 2 h. 05.
Retour de Warnêton a 7 h. 35. Arrivéeii
Ypres a 8 h- 10. 1
De Cour trui Warnêton.
Depart de Courlrai a 12 h. 30. Arrivóeii
Warnêton il 1 b. 20.
Retour do Warnêton il 8 h. 30. Arrivéeii
Courlrai ii 9 b. 28.
IYA rmmtières d Warnêton.
Dépnrt d'Armeulièrcs 12 h. 40 el 1 h.
55. Arrivée Warnêton ii 1 li. 15 et a 2 h.
30.
Retour de Warnêton a 6 h. 35 et a 7 h.
Arrivée a Armentières a 6 li 55 et a 7 b. 20.
II sera délivre dans toules les stations des
coupons va tables pour lc retour.
A PR0PQ9S DU PÈLERINAGE DE
WARNÊTON.
II est décréló aujourd'hui par la franc-
maconnerie que les cléricaux, par le fait
niéiiic qu'ils existent, sont des provocateurs.
Cependant, si nos priores et nos chants re
ligieux offenseul les oreiIles des francs-ma*
cons ou des libéraux, ne sommes nous plus
en droit de nous irriter de leurs impudicités
ct dc leurs blasphemes?
Les images les plus obscènes, les livres les
plus immoraux sont étalés aux fenêires des
librairies soutenues, recommandées par des
libéraux. Que diraienl nos adversaires si on
allail casser les vitres de ces trafiquanjs
d'ordures qui provoquent réellemeut a la
débauche el a l'immoralité.
Les libéraux chantent et applaudissent
dans leurs theatres les polissonneries les plus
dégoutanles; ils apprennent aux enfants a les
répéter en choeur dans nos rues. Que di-
raient, nos prorogues si, a l'égard de ceux
qui se rendent en cortege aux reunions libé
ralesou qui chantent leurs airs infames dans
nos rues, on allail agir dc la même manière
que le libéralisme vient de le faire a l'égard
des ca!holiques a Liége, Gand et Bruxelles?
Le Conseil communal de Gand a décidé
de célébrer, l'année prochaine, le 300c anni-
versaire de la pacification de Gand. Nos
libéraux a cette occasion s'écrient: Les ul-
tramonlams onl leurs jubilés, ayons les
nötres. Ainsi ils annoneent qu'ils veulent
faire de cette fèle une manifestation publique
contre les eatholiques el leurs fètes religieu-
ses, et, comme ils diraienl, une provocation!
Qu'auraient-ils a dire si on allail les prendre
au mot et répondre a leur manière aux ma
nifestations qu'ils préparent?
Nous nous conlcnlons de déplorer les hon-
tcuses exhibitions des libéraux. Si nos pèle-
rinages, si nos processions leur dóplaisenl
qu'ils les blamenl, qu'ils les criliquentnul
ne les en cmpêche; mais qu'ils sacbent tolé-
rer la liberté du bien, comme nous subissons
cellc du mal. Mais non, il nc faul plus s'at-
tcndre a pa rei I le tolerance de la part d'un
libéralisme qui a perdu le sens moral et
pousse le cynisme jusqu'a ócrire, par exem-
ple, a propos des Uêlerinagos, des proces
sions, de la presse cléricale, les lignes que
voici:
Qu'un roquet nous accompagne en
aboyant a la distance de cinquante pas,
soil encore, on ne s'eri émeut guére; muis
que cel ennm dure sur loule la distance
dune longue promenadeful on aussi
philosophe que Socrate avec sa Xanlipe.
on ne pourrait empècliër la botte de suivre
la loi des affinités naturelles!
Et ce n'est la qu'un faible échantiIIon de
l'impudenle pltraséologie^Tun article qui est
rempli d'ailleurs des plus audacieux men-
songes.
La Chambre des Représenlanls comme
nous l'avons dit, a voté, dans sa séance du
15, le projet de loi qui apporte des modifi
cations au régime intérieur des posies. Nous
eroyons utile dc metlre sous les ycux de
nos lecleurs, la teneur de ce projet. Le
voici
«Art. lcr. Le port des brochures, des
livres brochés, reliès, ou cartonnés, expédiés
de l'inlérieur pour l'inlérieur du royaume,
est lixé a deux centimes pour 50 grammes
ou fraction de 50 grammes.
Art. 2. Par derogation a Part. 1" de la
du 14 scplembre 1874, le port des échantil
lons dc marchandisés expédiées de l'inléri
eur pour l'inlérieur du royaume, est fixè a 5
centimes par 100 'grammes ou fraction de
100 grammes.
Art. 3. Par modification a Partiele 17 de
la loi du 26 avnl 1868, le port des papiers
d'affaires originates et a destination de
l'inlérieur du royaume, est fixe a 15 centi
mes jusqu'au poids de 300 grammes.
Au-dela de ce poids, il sera percu 5
centimes par 100 grammes ou fraction de
100 grammes en plus.
Art.. 4. Le gouvernement déterminera
les conditions que devront présenter les jour
naux, les aulres imprimés, les échantillons
de marchandisés et le papiers d'affaires, pour
bènéflcier de la reduction de port qui leur
est respectivemenl attribuée.
L'affranchissement de ces objets devra
ètre opéré, tanl pour Pintérieur que pour
Pétranger, au moyen de timbres-poste appo-
sés par les expéditeurs. II .n'est adrais d'ex-
ceplion a eelte régie que pour les journaux
el les aulres publications périodiques, dont
l'abonnemnnt est fourni par l'intermédiaire
des bureaux de poste.
Ces quatre articles adoptés. M. ie ministre
des Iravaux publics a ajouté:
L'administralion des posies a mis a l'é-
tude la question de savoir si; elle ne pourrait
pas faire fabriquer el metlre a la disposition
des parliculiers des handes portant elles-
mêmes le timbre, sauf a cn régler le prix
comme pour les enveloppes.
Afin que Ic redaction de Partiele ne soit
exclusive ni de l'tin ni de l'autre mode, jö
demande qu'après les mots; L'affranehisse-
mcnl de ces objets devra ètre opéré lant pour
Pintérieur que pour Pétranger, au moven dc
timbres-poste apposes par les expéditeurs,
on ajoute: ou des bandes timbrées.
Ce changement a élé adoplé sans observa
tion. II en a été do même de deux derniers
articles du projet de loi ainsi concus:
Art. 5. Les objets mentionnés a Particle
précédent et destines pour Pintérieur qui
n'auraient pas élé a lira neis seronl frappés de
la taxe des lettres. En cas d'insuffisanse
d'affranchisseincnt, les dits objets supporte-
ront une taxé égale au double de la vateur
des timbres poste manquants, et les frac
tions seront, s'il y a lieu, forcées jusqu'au
demi-décime.
Art. 6. La présente loi sera cxócutoire a
partir du lor juiliet 1875.
Ce n'est qu'hier soir que le corps du mal-
heureux jeune Graff, éléve de l'athénée de
Bruges, a élé Iransporté par chemin de fera
Anvers. Les absoutes ont été dites en l'église
S10 Walburge en présènee de la familie
éplorée et des élèves de Pétablisseineni. M.
le bourgmeslre assistait a la cérémonie funè-
bre.
Toules sorles de bruits cóntinuent a circu-
ler au sujet de la cause de cette mort: d'a-
prós les uns, l'éléve Graff serail décédé a la
suite d'une attaque d'épilepsie, a laquelle il
était sujet; d'aulres attribuent la mort a une
congestion cérébrale; d'aulres encore y assi
gnee! une autre cause.
Le ministre des finances porie a la connai-
sance des propriélaires des capilaux inscrils
en nom sur le grand livre de la dutte a 2 1 /2
p. c., que ces capilaux ont élé transform'és
en inscriptions de rentes sur le nouveau
grand livre ou vort en verlu de l'arrélé roval
du 25 Décembre 1874.
II sera délivré aux lilulaires un cxlrnil de
chaque inscription sur la production duquel
les arrérages écbus de la rente seront payés
au portuur.
Les extra ils d'inseription pourronl èlre
retires a partir du Lundi 21 Juin courant,
cliez lus agents du trésor et les rocéveurs des
contributions chargés acluclIcmcnf de la dé-
livrance des quittances d'intcrél sur la remi
se des certifioals (Je transfer! et des exlraits
de comple afférents aux rentes.
Par arrété minisfériel du 7 Juin 1875, il a
créé des timbres-poste de la valeur de 25 et
ct 30 centimes nt des cartes correspondence
de la valè ur d<; 10 «en li mes, qui seront mis
a la disposition du public le lei' Juillel pro-
cbain et dont les couleurs sont flxées comme
suil:
Timbres-postede 25 centimes. jeune.
dc 30 gpis.'
Cartes correspondance de 10 c., bleu - pa. I e
Des miliciens de la levée de 1875, qui
viennent d'etre ihcorporés sont rentrés
dans leurs toyers, en jouissance d'un
premier congé qu'on leur accorde et qui
expire le lc" Oclobre prochain. C'est a cette
date que commencera leur lerme de servi
ce.
LeRoi a envoyé 100 fr. aux époux Eeck-
lioul-Soenen,commissionnaireaOost-Nieuw-
kerke, a I'occasion de la naissance de leur
septième Hls. Cinq de ces fils sont encore en
vie.
Voici la composition de la Chambre des
Nolaires de l'arrondissement d'Ypres, pour
l'exerciee 1875-1876:
PrésidentM. Bayart, do Becelaere;
Rapporteur, M. Verluz, de Moorslede;
Syndic, M. Chrisliaen, de Passchcn-
daelu;
TrésorierM. Vuylsleke, de Wervicq;
Membres, MM. Vandermeersch, d'Ypres;
Boucquey, de Poperinghe;
Secrétaire. M. Butaye, de Messines.
Dmtlicrquet
Nous apprenons qu'a I'occasion de la fête
communale, un grand Concert sera donné,
le Lundi 28 Juin 1875, a 4 heures aprós-mi-
di, au Pare de la Marine, par la Mnsiquede
la maison militaire du Roi des Beiges et du
l1' Régiment des Guides, sous la direction de
M. Frédéric Staps, et dont voici le program-
ine:
Première Parlie.
Marche mililaire, (Wieprechl), Ouver
ture de Robin des Bois, (Webor). Fantai-
sie sur Guido et Ginevra, (F. flalévy).
Solo pour Saxophone, exécuté par M. Pon-
celel, (Singelée). Invitation a la valse,
(.We her j.
Deuxièine Parite.
Ouverture de Guillaume Tell, (Rossini).
Fanlaisie concertante sur les Huguenots,
(Meyerbeer). Valse, (Strauss). Rapso
die hongsoise, arrangée par Dunkier, (Liszl).
On écrit du nord de la Flandre:
Lés dernières pluies out complólement
change l'aspect de nos Polders. Huil jours do
sécheressse dc plus.auraient entiérement
compromis la récolte. Les herbages, l'avoine
et les trèfles out souffert. L'avoine n'a jamais
atteinl des prix aussi élevés: onoffrede 100
a 300 fr. par mesure de 44 ares. Leslins
ont égalemenl souffert; on continue a en ar-
racher poiir les remplacér par des bettera-
ves. De nombreux marohands des environs
de Courlrai viennent acheter les lins sur
pied; les prix moyens sont de 300 a 600 fr.
par 44 ares.
Les pluies ont surtout fait du bien aux fé-
veroles, aux caroltes et aux pommes de ter-
re. Cette dernière récolte -s'ann'once sous les
apparences les plus brillantes. Rien que la
pluie soit arrivée un [ieu lardivemenl pour
le seigle, l'orge et le froinent, ces récoltes
promettenl beaucoup.
NÈCROLOGIE.
M. Malou-Moeremans, frére de M. le mini
stre des finances, vient de mourir a Bruxelles
hier. C etail un calholique fervent et un
homme de bien dans loule la force du mot.
PÈLERINAGE RELGE A N.-D. DE LOURDES,
du Mardi 7 Scplembre au Mercredi 15,
avec séjour a Issoudun, le 8. a Gourdes,
les 10,11, 12 et 13, el a Paray-ie-Mo-
nial, le 14.
Prix des places aller et retour: Premiè
res fr. 185. Secondes fr. 115. Troi-
sièmes fr. 85.
Le' nombre des inscriptions est limiléa
500.
Pour les circulaires el les renseignements,
s'adresser a M. L. HENRY, a Mons.
iHi
Onguent d'Holeoway. Plaies ct Don lours
Aio-nes facilemenl Guéries. II est consolant
d'entendre les malades faire le réoii des résultnls
hdurenx oblenus par 1'applica.tioa dc eet Onpuent
sur des uleères ou abcès qui dalaient de plusiaurs
années. A peine est-il frotté sur une jambe malade