t Samcdi 10 Juillet 1878. 10™ année. N° 994. y M 0 vo Le Journal parait le Mercredi et le Samedi. Les insertions coülent IS centimes la ligne. Les réclames et annonces judiciaires se paient 30 centimes la ligne. On traite d forfait pour les insertions par année. Un numéro du journal, pris au Bureau, 10 centimes. Les numéros supplémentaires commandés pour articles, Réclames ou Annonces, coütent 20 fr. les 100 exemplaires. CHEMIH S II K FEK. - 1' Mai. LE LIBÉRALISME ET LES DROITS DE DIEU. Comment le libéralisme entend-il l'indus- trie au poinl de vue des droils de Dien?.., Le développement des intéréts malériels est assurémenten soi inoffensif el louable; il peut cependant prendre un caraclére ef- frayant d'athéisme. Ce sera lorsqu'il aura lieu selon les goüts et les exigences du libéralisme, c'esl a-dire, lorsque ces intéréts el celte ardenle occupa tion de la matiére domineronlabsorberont les intéréts religieux et moraux quand l'in- duslrie deviendra le grand et unique mobile de la vie sociale; quand, active et puissante, elle semblera défier la Providence pour créer on monde nouveau; quand surtout, confor- rnément aux doctrines libérales, elle abdi- quera el abjurera dans ses travaux toute observance religieuse et lout repos du jour sainl du Seigneur, hommage obligé envers Tauteur de la nature el des arts. Si, en effet, on voulaitdonner a un peuple, une expression formelle et pratique d'athéis me, on n'en trouverait pas de plus significa tive pour nier toule religion et Dien mèrrie, que le relranchement du repos religieux au jour consacré. Car enfin, nous le demaddons, comment se manifesterail aulrement la croyance publique et sociale en la Divinilé? Les libéraux, profanateurs du Dimanche et conlempleurs de la prière, y onl-ils jamais bien réfléchi L'atelier se ferme a Theure de la débatiche et du crime; il rend la liberie pour l'orgie il ne la rend pas pour Pinstruc- tion chrélienne et la priére publique; a cette heure, il s'ouvre, il réclame et garde sa proie. N'y a-t-il pas la oppression cruelle de celte liberté de conscience que Ton proclame ailleursCar pour rester chrélien, le pauvre ouvrier devrail renoncer au pain qui soutien! sa vie. Des populations entiéres sont ainsi vivement arrachées a tout enseignement et a tout exercice de religion que peut on en altendre, sinon des races et des mceurs dégénérées Mais qiTimporle au libéralisme la deca dence des races et des mceurs, potirvn qu'il puisse flatter les goüts de ses matérialisles, affranchir ses adeptes de tout lien religieux, et onvrir un fibre champ a leur ambition, leur cupidité et leur depravation LA SESSION LEGISLATIVE. La session législative est close, et les jour- naux libéraux sont unanimes a se plaindre desa stérilité. II faut bien qu'ils se monlrent de Topposition. Si le ministère avail résolümcnt abordé les questions qui divisont et passionent les partison Teut certainement accusé de o provocation. II s'esl au contraire elforcé d'éviler les débats irritants on le laxe d'impuissance el de f'aiblesse. Nous ne sommes point de ceux qui tnesu- rent la prospérité d'un people a la produc tion de Tusine legislative. De bons esprits trouvent mèrne que la multiplicity des lois est un signe de decadence. Joseph de Mais- tre est do cel avis el Tacite avail dit avant lui: Corruptissima respublica, plurimce leges. II est en effet certain que le dévelop pement régulier de la vie sociale requiert certaines conditions de stabilitè et que le progrès ne nail point d'une perpétuelle, ca- pricieuse el aveugle mobilité. Mais, sans approfondir pour le moment ces considerations, demandons-nous en quoi le pays se serail mieux trouvé de Tapplica- tion du programme libéral que de la politi que calrne, nous dironssi Ton vent, effacée, suivie par le cabinet Malou. Parmi les griefs imputés au ministère, figure, cn première ligne, dans Tordre des intéréts malériels, le reproche de n'avoir pas soumis aux délibérations des Chambres la convention relative au port de Terneuzen. Nos lecteurs savent quel Its divergences d'opinion oil pour mieux dire quel antago nisme d'intéréts s'esl produit sur celte ques tion. On ne peul satisfaire Gand sans mécon- tenter Anvers; on ne peut donner raison a Anvers saus sacrifier Gand. D'aulre part, la convention donl il s'agit n'esl pas encore ratifiée a La Haye et il n'esl pas bien sür qu'elle le soit. Mais enfin, puisque la presse libérale pré- tend, sur ce point, blarner le ministère, elle dévrait tout au ntoins se metlre elle-même d'accord sur la ligne de conduite a suivre. Snpposons qu'un ministère libéral soit aux affaires: quelle solution proposerait-il? Le Journal de Gand et le l'récurseur de- vraient bien s'eniendre a eet égard avant de blarner Tatlitude expectante du ministè re. Nous attendons leur solution; mais il est probable que nous Tattendrons sous Tonne. Sur le terrain politique, nous Tavouons, Tatlitude dc nos adversaires est mieux des- sinée. Parmi les réformes qu'ils melienl a Tordre du jour de nos discussions publiques, voici les plus saillantes: Abrogation de la loi de 1842 sur Instruc tion primaire. Projel de loi sur l'instruclion laïque, gra tuite et obligatoire. Projel de loi contre la liberté des sépul- tures. Modification de la loi sur les fabriques d'eglise, dans le sens d'une Constitution ci vile du clergé, selon le systéme prussien. Proscription des religieux étrangers. Lois restrielives dc la liberté d'association en ee qui concerne les congregations rcli- gieuses. Suppression ou tout au moins restriction notable de Tcxercice public du culle calbo- lique. Transformation de la garde civique en landwehr prussienne, avec campemenl an nuel obligatoire. Une session qui verrait se réaliser, meme parliellcment, un pa rei I programme ne se rail cerles pas une session sterile, mais on peut se demander si cette politique a outran- ce, basée sur une hostilité systématique con tre la liberté religieuse des catholiques, se- rait de nature a affermir la nalionalilé beige et a développer la prospérité du pays. Quelqties funatiques peuvenl bien trouver que TAIIemagne et la Suisse uous donnent un exemple bon a imiter; mais ces odieu- ses aspirations échoueront longtemps encore, nous en avoris l'espoir, dcvanl le bon sens de la nation. En dépit des apologies officieu- ses de la presse ullrarhénane, Ia vérilé se fait jour sur les résultats reels de la politique de M. le prince de Bismark et de M. Carteret. Ni au point de vue moral, ni mêmeau point de vue des intéréts matériels, cette politique ne prodtiil de bons fruits, et ce ne serait que pour le malheur de noire pays, que le libé ralisme Tinlroduirait en Belgique. Pour notre part, en appréciant les résul tats de la session législative. nous tiendrons certainement compte au ministère des diffi- cultés très-graves, en face desquelles il s'esl trouvé. La question extérieure a lourdemrnt pesé stir la politique intérieure. Mais, même a ce point de vue, ne vaut-il pas mieux ètre gouvernés par des hommes d'Elat qui se résignent douloureusement a stibir la force des choses que par ceux qui n'auraient rien de plus empressé que da donner a Tétranger des gages de soumission el dalliance dont nos libertés religietises seraient le prix? Quoi qu'il en soit, nous espérons que, pour vemr a pas lents, la justice tie se fera pas néanmoins toujours altendre. La question des cimetières appel le une solution conforme a la liberté de i'Eglise aus- si bien qu'aux saines notions du droit consli- tutionnel. La legislation sur Tenseignement supérieur a besoin d'etre réformée dans uri esprit de justice: elle doil s'adapter aux progrès réa- lisés par nos écoles fibres et ne pas maintenir au profil de TEtat les vestiges surannésdu monopole. Nous faisonsdes vceux pour que le gou vernement, d'iei au mois de Novembre pro- chain, prépare avec diligence et mal uri té les projels de loi qui doivent nous donner, sur ces deux points, une satisfaction li op long- lomps allendue. Pour en revenir aux discussions politiques qui out marqué la session législative de 1874 1875, nous ne dissimuleroiis pas que, dans le débat relalif a la note allemande, nous eussions voulu que Ie ministère eüt trouvé moyen de donner satisfaction a nos irascibles voisins, sans s'abaisser a des eon- dcscendanccs peu ficres et qu'il se liil davan- tage préoccupc de sauvegarder la liberté de la parole apostolique. Mais Tincident qui nous laisse sans conlre- dit le plus de regrets, c'esl la ratification im- plicile accordée par le gouvernement a l'ar- rètó inconslitutionnel de M. Piorcol, bourg- meslre de Licge, contre la liberté de Texer- cice public du culle catholique. La Consti tution a subi en celte occasion une brèche irreparable et nous constalons avec peine qu'elle n'a pas été défendue par ceux qui devaient, avant tons atitres, s'en montrer les champions et les gardiens. Nous savons tout ce qu'on peul dire pour expliquer la conduite du ministère en cette occurence: le libéra lisme a profilé des difficultés exlérieures, il s'esl maralement appuyé sur Tétranger pour faire un vérita'ble coup de Jarnac el on a cru a Bruxelles qu'il valait mieux laisser violer la Constitution que d'engager une hitte con tre la coalition Iibéralo-prussienne. Nous ne saurions nous ranger de eet avis. II est des devoirs i ndécl i na bles, et celui de faire respecter la liberté religieuse des catho liques est de ce nombre. Nous avons assez de foi dans les destinéesde la Belgique pour croire qu'elle eüt pu traverser la criseexté» rieure de 1875, sans laisser pour rancon aux Prussiens de Tintérieur une prérogative tradilionnelle de notre culte éminemment chère aux catholiques. Aujourd'hui, nous nous trouvons en pre sence du fait accompli, et, comme il s'est accompli, sous un ministère catholique, sans menie soulever urie protestation, soit a la Cliambre, soit au Sénal, il est fort probable que Particle 14 de la Constitution, si clair cependant quant a l'exercice public du culle, est, pour les catholiques, perdu sans retour. Ce précédent désastreux peut avoir enco re d'autres conséquences. Les libéraux sa- vent désormais comment s'y prendre pour arrivera leurs fins, même dans Topposition. Chaque fois qu'une difficulté quelconque viendra passagèrement troubler la sérênité de nos relations avec les puissances élrangè- res, nos Gueux profileront de Tincident pour tenter quelque coup contre nos hberlès reli- gieuses. Le stratagème n'esl assurément pas trés palriotique, mais il est perfide et effica- ce. Si chacune de ces agressions rencontre dans les spheres gouvernetneniales la mèrne résignation inerte qui a accueilli Tarrété Piercot, il est fort a craindre que l'habi Inde de ne pas nous défendre ne nous airiéne promplemenl a une défaile générale. C'est le peril de la situation, et, pendant qu'il en est temps encoie, il faut veiller a le conjurer: caveunl consules! Bien public). Nojis cueillons, dans le Journal de Gand, line citation qui peul se passer de commen- taires. L'organe offieieux de M ie comte de Kcrc- hove-Deluiion cite une appreciation du Ti mes sur la situation des partis en Belgique, et, conlrairemeut a l'avis exprimé par l'orga ne de 'a cité, il estime que la lulte des partis doit aboutir en Belgique d une longue cl sanglanle (sic) guerre civile. On voit que les escarmouches du 17 Mai ne suffisent pas au libérahsme; il aspire a cueillir de plus glorieux et deplus san- giants lauriers. L'avenir nous réserve, sans doule, des coups desoleil, perfec- tionnés el considérablcment multiplies. Voici le passage du Journal de Gand: Nous ne nous dissimulons pas que, dans Tétat de surexcitation oü se trouvent les pirtis, si les moyens légaux étaient im- puissants pour arriver au triomphe du parli anliclérical, Tasservissement complet de Ia raison et du droit, qui est Tobjeclif du parti clérical, ne serait probablement réalisé qu'au prix d'une longue et sanglan- le guerre civile. Et les gens qui tiennent un pareil langage se proclamenl le parti du droit, de la liberté de la tolérance et du libre-examen! Aux pelils prophétes libres-penseurs qui chaque jour prédisent la fin prochaine du calholicisme, opposons un témoignage dont ils ne pourront pas récuser Taulorité. C'est celui d'un ennemi de I'Eglise, dont ils ont eux-mêmes fait la notoriété. Voici comment s'exprime M. E. de Lave- leye, professeur a TUniversité de Liége, dans un récent article, publié par Ia Fortnightly Review de Londres: En résumé, une lulte a mort est engagée entre TEmpire allemand et Tullramontanis- me. Celui-ei a le temps pour lui. II durera, paree qu'il a sa racine dans un sentiment in destructible et ardentle sentiment religieux. II ira s'exallant davanlage a mesure qu'on s'efforcera de le frapper, et les coups qu'on lui portera lui créeront des partisans même parmi ceux qui ne partagent point ses croyances. La fin du siècle veria grandir I'influence du ciuholicisme déjd très accrue depuis vingl ans. Les luttes sociales, 'les guerres internationales les attaques de Tin- créd u li té appellcront les hommes au pied des autels et les attireront surtout vers Rome, qui par sa haute antiquité et par la prétendue immutabilité de ses doctrines, représente le plus complétement le principe de Taulorité. Cel effet se fait sentir puissamment déja en France el en Angleterre. Persévérant dans ses desseins el inaccessible dans ses retraites, c'esl-a-dire dans les ames bumaines, l'ultra- montanisme atteindra son jour et presque inévitablcmenl le moment viendra oü il pourra réunir en un faisceau les ennemis de I Allemagne. Les réflexions sont superflues; mais n'est- il pas significatif, a Theure oü nous sommes, de voir Tincréduiité la plus haineuse donner ainsi un saisissant commcnlaire a la pro messe divine: Non prcevalcbunt? La presse libérale adopte, en ce moment, au sujet des affaires d'Oostacker, une tacli- que analogue a cel le que les organes de la démagogie francaise ont suivie ie lendemain de la Commune. On so rappelle le mouvement universel d'indignation qui suivil en France le massa- ere des otages. II y avail parmi les victimes, un archevê- que, des prêtres, des séminaristes.des Fréres des Ecoles chrétiennes, des Dominicains, des Jésuiles; mais, en dépit du cléricalisme de ces fusillés, la presse libérale jugea que la Commune avait manqué de tolérance le Journal des Débats réclnma une forte repression, Ie Siècle se tint coi, et le Rappel lui-mème s'abslinl pendant quelque temps, d insuller les conseils de guerre chargés de condamner les coupables. W O CS -j- 25 O O c: feq Q =j o o 0 "*3 50 S "T3 O OS W a> S "H n> O- af 33 *5 03 —J S =0 pa c*> •H 53 M is C3 0d pi o G 39 K 2! O C/3 w o o PI 2 |H P9 C/2 *T5 >- 33 2S Popennghe-Fpm, 5-15,7-00,9-30,10-55,2-18,8-08,9-20. Ypres-Poperinghe, 6-40,9-07,12-05,3-57,0 80,8-48,9-00. Po- permghe-Hazebrouck, 7 03, 12-28, 4-17, 7-13. - Hazebrouck-Poperinghe-Ypres, 8-3S, 9 50, 4-10, 8-25. Ypres-Routers, 7-80, 12-25, 6-48. Rooiers-Fpres, 9-25, 1-50, 7-50. 6'i'V *ysf,f' 8-45,11-34,1-13,4 39,7-36,(9-55.Liehterv.)—Liehterv.-Thouroul,4-23 m.versOsiende.—Tliourout-LicAter veiae 12-ü2venant dOstende.—Stages-Routers,! 23,8-23,12-50,3-00,6-42,8 43.—Lichterv.-CWf<ro»,5-25m.9 01,1,30,3,377,21 pres-Co»rtm5-3+,9-49,11-15,2-35,5-25,715(mixte leet 2'clCourtrai- Ypres,7,00(mixie1 "et2"cl.)8-08,11 -02,2-80,8-40,8 49. Ypres-//zoizroMl 7-18, t2 06 6 20, (le Samedi a 5-80 du matin jusqn'a Langhemarck). Thouroul- Ypres, 8-40, 1-10, 7-00, (Ie Samedi a 6-20 du matin de Langhemarck a Ypres). ornines-Warnèton-Le rouquet-Houplines-Amezïtóères, 6-00, 10,15,12-00, 6-25,Arm'entières-MoupIines Le Touquet-War- "e °"-Commes 7 -23, 10,80, 4-10, 8-40. Comines- Warnèton 8 43, m. 9-30 s. Warnêton-Commes 5-30, 9-50, r™™'" hi ,!i' li1"00' 102-3M-°5, 6-53, 9-00 s. (Liehterv.)— Bruges-Courtrai, 8-25, 12-50, 5-00, 6-42. 5^45' 8 25 iT 'on) 7-25,11 04,2-50,7-35. (bassin) 7-31/11 -10,2-56,7-41 Heyst, Blankenberghe, Bi uges, Ingelmunster Deynze Gand, 5-00, 9-41, 2-13. Ingelmunsler-Z)e»/re.ïe, 6-08 2" cl., 7-13. Gand-Doyme-Ingelmunster, 6-88, 11-^0, 4-41. Ueynze gelmunster, 1-00. 2' cl. 8 20. Ingelmunster-Anseghem, 6-05, 12-55, 6-13. Anseghem-Ingelmunster, 7-42, 2-20, 7-43. 'V-dC^VoÖ 'r m'"eS 61 ^Un^er^e' 6-30, 9-08, 1-33, 8-00. /)f<?j£er/«-Furnes-Dixmude et Liclttervelde, 6-35, 11-10, Dixmude-Nteuporl,9-50,2-20,8-43. Nieup-Di>m,(bains)7-20,11-50,4-10. (ville) 7-30,12 00,4-20. T-llourout-Ostende4-50, 9-15, 1-50, 8-05. - Ostende-Thouroul, 7-58, 10-10, 12 25, 6-15. Selzaeie-Eecloo, 9-05, 1-25, 8-28. Eecloo-Seteaefó, 5-38, 10 15, 4-22. Gand- Terneuzen, (station) 8-17, 12-18, 7,23. (porie d'Anvers) 8-30, 12-40. 7 43. Terneuzen-Gand, 6-00, 10-30, 4-40. Seltaete-Lo/ceren, 9 04, 1-30, 8-30. (le Merer. 5-10 m.) Lokeren-S«/zrae<e, 6 00, 10-25, 4 45. (le Mardi, 9,30.) COH.B.E9J?ONr>iX.irCE8. COURTRAI, BRUXELLES. Courtrai dép. 6,37 10,53 12,33 3,47 6,35. Bruxelles arr. 9,20 1,35 2,23 6,14 8,54. COURTRAI, T0URNA1LILLE. Courtrai dep. 6,37 10,56 2,84 3,34 8,47. Totirnai arr. 7,28 11,47 3,48 6,39 9,41. Li-lle n 7,38 12,08 4,00 0,38 10,00. BRUXELLESCOURTRAI. Bruxelles dép. Courtrai arr. 8,22 8,02 8,28 10,46 12,21 2,44 5,35 7,56 6,47. 8,44. LILLE, TOURNAI, COURTRAI. Lille dép. 5,15 8,22 11,03 2,22 5,20 Tournai 5,42 8,86 11,29 2,40 5,39 Courtrai arr. 6,34 9.47 12,26 3,38 6,33 COURTRAI, GAND. GAND, COURTRAI. Courtrai dép. Gand arr. 6,42 8,01 12,31 1,51 3,44 8,04 6,40. 7,56. Gand dép. Cuurtrai arr. 5,15 6,34 9,38 10,51 1,28 2,49 4,24 5,31 7,21. 8,42. BRUGES, GANDBRUXELLES. BRUXELLES, GAND, BRUGES. Bruges d. 6,49exp.12,34, 2,82, 3 43,ex. 6,43. Gand a. 7,34, 1,49 4-07, 4,28, 7,58. Bruxelles 8,50, 4 00, 6,02, 9-31. Bruxelles dép. Gand arr. 6,00 Bruges 7,15 8,14 9,41 10,34 11,53 1,13 3,25 2,38 4,37 3,12 4,26 5,11 exp. 4,89 exp. 6 37 7,22 5,83. 7,23. 8,38. a a it m n

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1875 | | pagina 1