que le corps fut inliumé dans la partie bé- uile du cimetiére. En presence de ceile opposilion, le maire consulta Ie préfi t, qui répondil que I'mlni- malion devait ètre faile en lerre non bénite. C'est ce qui eul lieu. Sur ce, les parents du défunl adressèrent un recours an Conseil d'Elat. lis prétendirent qu'aux termes du décrel de prairial, rauiorilé locale n'avail pas le droit d'établir Hi»! divisions dans le cimetiére d'une commune ou Ion nc, profes- .irii/ quun sen! culb- posinf que dés lors le défurit ne pouvait èire exelu de la partie du cimetiére réservée a la sepulture de tous les habitants. C'est la théorie compléte des li- béraux beiges. Sur les conclusions conformcs de M. Da vid, maiire des requètes, le Conseil d'Elat émil l'avis suivanl: Le Conseil (FElat, Considérant qti'en refusanl d'autoriser rinhumation du. sjeur Hallé dans la partie du cimetiére communal afTeclèe; a la sepul ture des calhoiiqjies, le maire de Sa in l- III la ire-la Gra vel Ie n'a fail, a raison des circonslances dans lesquelles ce refus est intervene, qu'user du droit qui apparlient a rauiorilé publique en vertu des articles la, 1G el 17 du décrel 23 prarrial an XII, et n'a pas dés lors excédé ses pouvoirs. Decide: la requéle des sieurs Hallé el autr'es est rojetée. Telleest la jurisprudence francaise; cl le condarnne, aussi complétement qu'il est possible de le faire, Ia conduite illegale et arbitraire de nos libérnux. GEUZENHOF DF. GA.ND. I,a slatistique des enlerretneuls attesle par continuation la légitime aversion que le Geuzenhof inspire a la population gantoise. Pendant le premier semestre de Fatmée 1873, cinq cent cinquanle trois adultes, ap- partenant au.x sept paroisses privées de leur cimetiére, ont été inhumes en terre bénite et la plupart a Mariakerke. Le Geuzenhof, au contraire, n'a recueilli que quarante-huil cadavresdonl il con- vient encore de décompter ceux de trois protestants, de cinq condatnnés décédés a la Maison de force, de trois habitants de la pa- roisse de St Bavon. II y a eu aussi une ex humation. La slatistique des inhumations d'enfams donne Ie résuiiat suivant: Cimetiére bénit de Mariakerke, 283; Geuzenhuf188. Parini ces dormers, il y a bun nombre d'enfanls mort-nés. ADOLPIIE DECI1AMPS. M. Adolphe Dechamps, ministrede I'Elal, est décédé Mardi, a Manage, a la suite d'une longue el pénible maladie, chrétiennement supporlce, administré des Sacrements de Notre Mére la S iinte Eglise. Cette mort est un deuil, non-seulemei I pour la familie de l'éminent défunl. mais aussi pour la religion et la patrie que M. A. Dechamps a profondémenl aimées el vail- lammenl servies pendant sa carrière. Dés sa jeunessc, il entra, comme publicis te, dans l'arène de nos lutles publiques el il y apporta avec un talent déja remarqnable toute la générosité, et pourquoi ne pas le dire toutes les illusions de eet age. La supériorilé de son intelligence le desli- nait naturellement aux fonctions les plus élevées de la vie publique. Ecrivain, il honorait la lillérature nationale; oraleur, il devinl, dés ses débuls, l'une dessommilés du Parlement. Le nom de M. A. Dechamps est associé a tous lés grands déhats qui pendant trente ans, ont emu et divisé la Chambre beige. Soit qu'il occupat le pouvoir, soit qu'il se trouvail dans l'opposition, l'éminent citoyen que le pays vienl de perdrc brilfa tönjours au premier rang. Les questions d'enseigne- ment 1'aUiraienl surtout: elles étaient en quelque sorte devenues son domaine el n'a- vaient pas de recoin qu'il ignorat. Les calho- liques beiges seraient ingrals, s'ils oubliaient les immenscs services que, dans cel ordre d'idées, il a rendus a leurs intéréts les plus précieux et les plus saerés. Ecarté de nos assemblées publiques par les vicissitudes dif-'scrulin, M. A. Dechamps éerivit, sur la politique générale et notam- ment sur le second Empire, ces remarqua- bles études qui ont étendu dans l'Europe entiére sa juste et brillante réputalion. Ce n'est pas ici Ie lieu d'apprécier tons les acles de sa carrière politique. L'hisloire jugera l'homme de coeur cl de talent que nous venons de perdre. Elle le monlrera toujours animé d'un grand amour du bien el mettra ses illusions ménies sur le compte d'un arne trop généreuse et trop loyale pour soupconner toute la malice de certains adver- saires. Enlré dans la vie publique au moment ou florissiit l'Union de 1830, M. Dechamps avail longtemps conservé les traditions de celte époque el le regret de ses espérances décues. Profondément calholique, il se re- prenait néanmoins a caresser parfois la chi mère d'une impossible conciliation entre des théses et dos partis inconciliables. Hélas! il a bien amèrcmenl expié eet excés de confiance' Renversé du pouvoir par l'émeutede 1837, il a vu, depuis lors, sou nom Irainé aux gémonies de la presse et en hulte a toutes les venimeuses morsures de la haine et de la calomnie. Le libéralisme a poursuivi l'adversaire politique le plus sincere et le plus courtois jusqu'en l'homme privé, qui n'eül dü avoir que des admirateurs et des amis. Ce fut l'épreuve des derniéres années de la viq de, M. Dechamps: il la supporta avec la résigna- tion du chrétien, embrassant sa croix, com me il l'écrivail lui-mème, se réfugiant dans la sérénité de sa conscience, mais non sans goitier toute Famertume de son calice et sans avoir l'ame profondément navrée. Sa foi cependant qui avail inspiré toute sa vie, le soutint a travers ces rudes passages, comme elle vient d'etre encore la consolation et la paix de son agonie. C'était, dans toute la force du lerme, un chrétien pteux, un véritable enfant de l'Eglise, et, malgré lont l'éclal de ses services politiques, ce trait n'est pas le moins lonchanl d'une phys- sionomie d'ailleurs si attrayanle et si aima- ble. Dans la circulaire qui annonce la mort de M. Dechamps nous trouvons la longue énu mération de ses dignités: minislre d'Etat, ancien membrede la Chambre des Représen- tants, ancien minislre des travaux publics et des affaires étrangères, ancien gouverneur de la province du Luxembourg, grand- oflicier de I'ordre de Leopold, grand cordon des ordres de la Légion d'honneur, des S. S. Maurice et Lazare, de l'Aigle rouge, du Lion néerlandais, de Saint-Michel de Bavlére, du Lion de Hesse, etc. La nomenclature se ter mine par le litre qu'il aimait le plus: Membre de la Société de Saint-Vincent de Paul. C'esl dans l'iulimilé du foyer domestique, c'est dans les humbles déyouements de la charité que se reposail celte aine meurtric dans nos luttes publiques; c'est dans cette paix que la mort est venue le chercher pour l'introduire dans l'éternel repos. Depuis Samedi, Son Eminence le cardinal Dechamps était au chevet de son fiére; ajoulons aussi touchant détail révélé par VAmi de FOrdre! jusqu'au moment suprème, le pieux malade a trouvé dans Louise Lateau, la sceur de charité la plus attentive el la plus dévouée. Le service funébre, suivi de rinhumation, aura lieu, le Jeudi 22 J u i I let, a 11 h. du matin, en l'église paroissiale de Manage. Tous les catholiques beiges se feront un devoir de prier pour l'illuslre défunl: c'est l'obligation de la charité fraternelle, c'est aussi la dette de la reconnaissance pour des services que Dieu saura pleinement récom- penser. CIIRONIQUE JUDICIAIRE. Aux audiences de Vendredi et de Samedï dernier de la cour d'assises de la Flandre Occidentale, a comparu le nommé Léonard- Van de Velde, agé de 4G ans, ouvrier de fabrique, ayanl demeuré' en dernier lieu a Ploegsteerl. II élail accusé: 1° d'avoir a Ploegsleert, le 12 Juillet 1874, pendant la nuit, commis une tentative d'assassinal sur les nommés Narcisse Potircelle el Theodore Vierine, en lirant sur eux un coup de feu, qui heureusement ne les a pas alteinls; 2° d'avoir, pendant cette mêrne nuit, et au mème lieu, fail une blessure au nommé J.-B. Verbeke; 3° de menaces verbales, sans ordre ou conditions, d'un attentat punissable de la peine de mort ou des travaux forcés, contre la nommée Marie Lernout, épouse Marceau, pendant la nuit du 5 au 8 Avril 1873, égalemcnl a Ploegsteerl; 4° d'injures verba les dirigéos contre la méme pendant ladite nuit; 3° d'incendie volontaire, le 12 Avril dernier, a Ploegsteerl, la nuit, d'une con struction servant d'habitalion a la familie de Désiré Marceau susdit el apparlenant au sieur Noleau, celte habitation renfermanl au mo ment ou Ie feu y a été mis une ou plusieurs person nes; G° lout au moins, pendant la mème nuit el audit lieu, avec l'intention de metlrc de feu a une construction servant d'habitation a la familie Marceau el contenant au moment de I'incendie une ou plusieurs personnes, incendie volontaire d'une maison inhabilée apparlenant au sieur Verbeke, el plaeée de marnére coromuniquer le feu a i'habitalion de la familie Marceau, qu'il voulail détruire. Les témoignages accablants des témoins entendus dans celte affaire, les circonslances odieuses qui ont accompagné les fails et les aveux mèirres de l'aecusé rendaient la défense dTficile sinon imposible. Les méfiits dont nous venons de faire I'exposé, sont l'ceuvre d'un individu quijus- qu'alors n'avail pas en d'anlécédeüts judici- aires; il était bon ouvrier, mais depuis un certain temps il se Irvrait a de grands excés de boissons, et c'esl dans ces excés qu'il fuut chercher la cause de son inconduile. Reconnu coupable de tons les fails repris ci-dessus, sous les numéros 1 a 3, Léo- nard Van de Velde a été condamné a vingt ans de travaux forejps et aux.peines accessoi res. Voici ce que rioue trouvons dans le comp te rendu de la Patrie sur la question du Grommen-E/st; Rapport sur la dêmande de plusieurs habitants du hanieati ommen Eist, ten- danle a ce que le dit hameau soit distrait de la commune de Vlamertinghe el réuni a celle de Dickebusch. La 2* commission est défavorable a la cfèmande. M. Biebuyck appuie cette conclusion. Mhveins prie la députalion de vouloir intervenir ofiicieusemenl auprés d' l'admini- slration communale de Vlamertinghe pour que celle-ei fasse construire uri chemin pavé reliant l'aggloméré de Vlamertinghe au haineau du Crommen-Elst. C'Iii*oii ique loca le. On nous écrit de St-Jean lez Ypres: Monsieur l'Editeur, II est loisible au Progrès de verser une larme suprème sur Ja tombe d'une caste qui voudrait exploiter Ia commune de St-Jean el dont le dernier rejeton a été dédaigneuse- ment répndié, mais le Progrès paie d'auda- ce quand il représenle son protégé comme une innocente victirne! Libre au Progrès de faire sortir, aprés 30 ans de travaux souterrains, son vieux magis ter de sa cave-école pour s'en aller reposer a l'ombre des arbres qu'il a plantés lui mème! Ön peut mème en rétracer la silhouette com me celle d'un héros de conté arabe; mais on a mauvaise grace de réclamer pour ce ma gister les s»lfrages sympathiques, de ses con- ciloyens, alors que la bourgeoisie honnète applaudit a facte de male energie posé par le Conseil. Ce vieux maiire, a la physiono- inie Fine el spiriluclle, (mieux voudrait simple et franche!) avail, dit le Progrès, la seule ambition, de. voir son fils lui succéder! Mais on a soin de ne pas mentionner les nombrenx steeple chase auxtpiels a pris part depuis cinq a six ans, ce triste sous- insliluteur, pour pblenir les places d'Hand- saerne, Wou men, Becelaere. Une dizaine d'autres communes ont vu ce coursier pous- sif enlrer en lice et toujours se dérober au premier tour ou relirer sa mise. Est-il étorinant dés lors de voir ce triste sire (omber en dtscrédil choz ses conci- loyens? D'ailleurs, cedigne nourrisson porie la lache d'un gros Jpécbé originel. En effet, ne connail-on pas depuis nombre d'années, dans lout I'arrondissement d'Ypres, le ma- chiavélisme du vie_ux Papa, ce Prolée politi que, ce brei leu r do sacristie? Entrez, a St- Jean, dans l'intimité d'un foyer quelconque, et l'on vous racontera, lout bas a l'oreille, une douzaine desès piouesses. La milice, les mariages, les complications judiciaires, l'é- tat-civil en font Ie Sujet. Je passe sous silence une foule de fails curieux qui prouveraient a l'évidence, que l'échec inlligé a la caste ly- rannique et au vieux Pacha communal, élail dans les vmux de la classe honnète et a catisé parmi elle un soulugemenl universal! Une autrefois, si vous datguez m'ouvrir vos co lonnes, je vous passerai toute la suite des opéra lions, des promesses, des priéres, des supplications, des menaces et des intrigues snrtout.qui ont devancé et préparé l'èlection, el qui ont abouti a une défaite sans honneur el aux dépéches ralées d'un faussaire! Ux abonné. LISTES ÉLECTORALES. Nous croyons devoir rappeler a nos lec- leurs que c'est dans la première douzaine du mois d'Aoüt que les administrations communales s'occupenl de la révision des listes électorales de 1873, qui serviront pour le renouvellemenl partiel de la Chambre et des Conseils provinciaux. En géuéral. les personnes qui se Irouvent dans les conditions voulues pour ètre èlec- leur sont inscrites d"office par les soins de l'administralion communale, si elles paient le eens électoral dans la commune mème ou elles ont leur domicile. Pourtant il arrive souvent que, soit par un oubli involontaire, soil par una omission sxjslémaliqueles em ployés des administrations communales riégligent de porter certains ayant droit sur les listes électorales. C'est done un devoir potir chacuri de vérifier, lorsqtie les listes seronl aflichées, si elles conliennent son nom et ceux de personnes de sa connaissance qui ont le droit d'y figurer. Mais, outre ces cas, il y a plusieurs calé- gories de personnes, qui, possédanl les bases de l'éleclorat, ne peuvent pas ètre porlées dioffice sur los listes et dotvenl faire valotr |eurs droits, soit elles-ménies, soit par per- sonne interposée. Telles sont: 1° Celles qui paient le eens ou une partie du eens dans d'autres communes que celle dans laquelle elles ont leur domicile légal. Ces personnes doiveul, pour obtenir leur inscriptions, montrer leurs billets de contri bution de l'année présente et ceux de l'année intérieure: ces derniers doivenl élre acquit- lés. 2° Celles qui paient le eens, mais sans ètre nominulement portées sur le röles des contri butions. Ce cas est trés-fréquent. II arrive souvent qu'une contribution fonciére ou personnelle est payée par plusieurs person nes, donl une seule est nominaleinent dési- gnéesur les röles des contributions, ou bien qu'aprés la mort d'un chef de familie, ses propriétés reslent indivisées entreses enfants, et que la contribution continue d ètre payée au nom du défunl. Dans ce cas, l'admini stralion communal devra él je éclairée, soit par des actes de notoriété, soit par toutes piéces quelconques prouvant ia possession des bases du eens. 3° Les élecleurs par délégation. Pour les élections provinciales et cotnmuuales la mére peul déléguer le eens a un de ses fils, ayant l'age requis, ou, a défaul de fils, a un de ses gendres. Mais pour cela elle doit faire la déclaration expresse de cette délégation, par une lettre qu'elle adresse au Collége échevi- nal. 4° Les cultivateurs qui peuvent ètre élec- teurs communaux en vertu des domaines ruraux qu'ils exploienl comme fermiers. La loi leur permet, en effet, de oompler dans le eens pour les élections communales Ie tiers de la contribution fonciéie des biens qu'il ont en location, lis auront a élabjir leurs droits, soit par ('exhibition des bil lets de contribution qui se rapportenl a ces biens, soit par toute autre preuve. Voila divers cas, dans lesquels les intéres sés doivent faire va/oir eux mèmes leurs droits a ('inscription sur les listes électorales. Nous appelons sur ce point ('attention de tons nos lecteurs. Qu'ils se meitent a l'ceuvre sans tarder, afin d'amener ['inscription sur les listes de tous nos amis qui out le droit d'y élre porlés. RÉVISION DES LISTES ÉLECTORALES. Nous rappelons a nos contitoyens que la révision des Listes électorales aura lieu du lorau 14 Aoiit prochain. Ceux donl les noms ne se trouvent par sur les listes acluelles el qui réunissent les conditions voulues pour élre élecleurs, devront adresser leur deman- de d'inscription avant le 14 Aoiu. Ces conditions sont les sui vanles, savoir: Pour les élections aux chambres législa- lives. 1° Eire Beige de naissance ou avoir oblenu la grande naturalisation; 2° Eire agé de vingt-un ans accomplis. 3° Verser au trésor de l'Elat, en contributions directes, patentes comprises, la somme de 42 francs 32 centimes. Pour les élections provinciales. 1° Eire Beige par la naissance ou la naturalisa tion; 2° Eire agé de vingt-un ans accomplis; 3° Payer 20 fr. de contributions directes. patentes comprises. N. B. Une mére venvc peut déléguer ses contributions a l'un de ses fils, ou défaul de fils a l'un de ses gendres qu'elle désigne- ra. Pour les élections communales. 1° Eire Beige par la naissance ou Ia naturalisa tion; 2° Eire agé de vingt-un ans accomplis; 3" Payer 10 fr. de contributions directes, patentes comprises. N. B. Une mére veuve peut déléguer ses contributions a l'un de ses fils, ou a défaul de fils a l'un de ses gendres qu'elle désigne- rn. La cote fonciére d'un dotnaiue rural compte pour un tiers au fermier ou localai- re. Un arrèté royal du 13 Juillet 1873 accor- de les subsides suivants: 1,000 fr. au conseil de fabrique de l'égli se de Dickebusch, pour la construction de la tour; 500 fr.au conseil de fabrique de l'église de Watou, pour l'agrandissemenl de celle église; 3,000 fr. au conseil de fabrique de l'égli se de Ploegsteerl, pour l'agrandissement de celte église. NÊCROLOGÏE. Une existence bien précieuse vient de s'éieindre. Madame veuve Elleboudt, née Thérése-Jeanne Liebaert, une des plus ri ches propriétaires de I'arrondissement, et apparlenant a une familie trés-honorable, dont le pére était jadis, Maire de Lange- marek, sa commune natale, Echevin de la Cliatel len ie de la vil Ie d'Ypres el Président de la Chambre des Notaires, est pieusement décédée a Langemarck, le 16 Juillet dernier a l'age de 87 ans. Praliquant toutes les vertus chrétiennes, Madame veuve Elleboudt, avail une ame compalissante pour toutes les infortunes, et contnbuait largement a toutes les bonnes ceuvres. Sa mort sera vivement regretée, par tous ceux qui out eu le bonheur de Ia connaitre; et notamment par les pauvres, donl elle était une seconde Providence. Aussi la population de Langemarck tout-en- tiére, voulant lui donner un témoignage éclatant de son affection s'est fait un devoir d'assisler au service funébre, de celle dont la mémoire sera impérissable. Le jour de l'enlerrement de la vénérée dé- funte, ses enfants, charitables envers l'hu- manité soulfrante, comme leur digne et re- grettée mére, non contents d'avoir fait d'a- bondantes distributions de pain aux pauvres, ont fait encore de nornbreuses aumönes a tous les nécessiteux de la commune. SOCIÉTE DE LA CONCORDE. Programme des morceaux d'harmonie qui seront exé- cutés Ie Dimanche 25 Juillet 1875, G 1/2 heures du soir, par la Musique du lur régiment de ligne, sous la direction de M. Ch. Simar. Marche-défilé, (Ch. D'Hont.) Frey- schi'itz, ouverture, (Weber.) Arlequin, polka pour piston, (Strauss.) Rigoletto, fantaisie, (arr. Dirrin.) Girotlé-Girofla, pot-pourri, (Lecocq.) Le beau Danube bleu, valse, (arr. Ed. Simar.) Heimerding, galop, (Pringsheim.) PÉLERINAGE BELGE A N. D. DE LOURDES, du Mardi 7 Septembre au Mercredi 15, avec séjour a Issoudun, le 8. a Lourdes, l ts 10,11, 12 et 13, el a Paray-le-Mo- nial, le 14. Prix des places alter et retour: Premiè- ses fr. 185. Secondes fr. 115.Troi- rièmes fr. 85. Le nombre des inscriptions est limiléa 500. Pour les circulaires et les renseignements, s'adresser a ML. HEM BY, a Mons. FAITS DIVERS. MM BBlgMMp——i1M i - I Le total des souscriptions recueillies par le comi té placé sous le patronage de M™* la duchesse de Magenta, a atteint environ deux millions et demi de francs. Dans les déparlements la moyenne des souscrip tions s élève de 4o a 50,001) fr. par départe ment, (.a quêle pöur les inondés du Midi, prescrite par Son Eminence le cardinal-arclievèque dans toutes les églises de Paris, a produil cent trente mille francs. Le tableau suivant, fondé sur les recensements les plus récents donnera une idéé du mouvement de la vie humaine. Il y a sur la terre 1,288,000,000 d habitants, qui parient 3,004 langues et professen! 4,ou0 icligions différentes, il en meurt annuelle- ment 33,333,333, soit 01,934 par jour, ou 3,730 par heures, 00 par minute, I par seconde. Ainsi, a cheque ballentent de noire ccenr, une ame bumai'ne se précipite dans Ie gouffre toujours beunt de l'éler- nilé. Ces penes sont comblées par un nombre égal de naissances. Lucrèce a pu dire avec vériié.°« Les vagissements que poussent les enfants au moment de leur enliée dans la vie se mêlent au rale de la mort, et jamais I aurore ni la nuit n'ont visité ce globe sans entendie les cris plainlifs de l'enfant au berceau, et de tristes sangluls aulour d'un cer- cueil. a La durée de la vie moyenne pour tout Ie globe est de 33 ans; un quart meurt avant d'avoir aiieint la septième année, et la moilié avant d'etre arrivé a la dix-seplième, Ceux qui dépassent ce dernier

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1875 | | pagina 2