cres d'ordre, des mensonges d'ordre, mais l'ordre digne de ce norn n'exisle que la ou loute chose est a sa place. Poujoueat. RÉPONSE. La presse libérale vient de découvriren O'Connell un des chefs de la franc-maconne- rie irlundaise. N'ayant pas a noire disposition les annuai- res maconniques, nous ne pouvons conlrö- ler I'exactilude de I'assertion. Ce que nous savons, c'est qu'aprés l'élec- tion de Clare, le grand Libérateur, ayanl refuse de prèter Ie serment hérélique, pres ent aux membres du Parlement, plaida lui- mème dans la Chambres des Communes l'i- niquité de ce serment, el puis, attendant la decision de l'Assemblée, se mil tranquille- ment a réciter son chapelel. Ce que nous savons encore, c'esl qu'O'Con- nell, avant appris qu'on l'avait représenté a Rome comme suspect de libéralisme, répon- dit a ces soupconspar une déclarationpu- blique et signèe, de pleine et enlière sou- mission au Saint-Siége. Ceque nous savons enfin, e'est qn'O'Con- nell est mort en récitant Ie Memorareaprés avoir légué son corps a I'lrlande, son coeur a Rome, son ame a Dieu. Si la presse libérale connait beaocoup de francsriiiacons de celle trempe, qu'ello los iioinnie. Nous lisons dans le Liberal de Louvain La semaine dernière mourut a Bruges, M. V..., riche célibataire, qui dans son tes tament, oubliait beau coup sa familie, mais laissait 500,000 fr. a I'assistance publique de Bruges et la mème somrhe a I'assistance publique de Bruxelles. II habilait chez une vieille soeur, pieuse comme toules les vieilles filles. Le mourant était, par conlre, fort peu rcligieux. La vieille sceur le supplia si bien de lui permettre de faire venir un piêlie qu'il se laissa enfin attendrir. On fit clier- cher Ie curé; mais quand Ie malade vit s'a- vancer la soutane, il éprouva une violente colore et refusa d'en accepter plus. Le curés'en alia, promettanl bien de se ral I taper tot ou lard. M. V..., mort, on demande de I'enterrer a l'église; le cure refuse énergiquement, allé- guani la mort sans confession, et puis I'a.ffiont qu'avail dü subir I'otnl du Seigneur. On transporta le corps a Bruxelles, ou I'assistance publique, qui avail connaissance du testament, paya un service de 0,000 fr. a l'église de Saintc-Gudule, ce que celle ci s'empressa d'accepter. Le curé de Bruges, apprenanl que le clergé bruxellois sauiait ainsi par dessus les peccadilles, vmt réclamer, disant que M. Van... avail rendu I'ame a Bruges et que les 0000 francs lui revenaient. Nous croyons qu'il n'est pas inutile de redresser Ins nombreuses erreurs dont cet article fourmille. Si dans Ie récit sincere et exact que nous a Hons faire, nous découvrons certaines personnes qui, nous le savons, au- raicnt préféré tester dans I'ombre, nous le regrettons; les mensonges du journal libéral nous y forcent. M. Van... laisse loute sa fortune, dépas- sant, un million, aux bospices de Bruges. Ses objets d'art et une collection de tableaux passent a la ville de Bruges. L'hotel que M. Van... habilait a Bruxelles avec tout le mobilier, I'argenlerie el une rente viagère de 5000 fr. sont acquis a cer- taine demoiselle de sa connaissance inlime. Une somme de 20,000 fr. estléguéea une autre demoiselle demeurant a Paris. M. Van...., qui habitail Bruxelles, était de passage a Bruges, oü il était descendu chez sa niece, qui n'est pas vieille et ne pas se nullemenl pour dévote. Un honorable curé de celle ville a été ap- pelé chez le malade qui, les premières fois, l a bien accueilli, lui promettant de se con- fesser, si son état s'aggravait. C'esl le docleur V. C. et des amis de M. Vanqui out engagé celui-ci a laisser approcher Ie piétre et a rccevoir les derniers sacrements. Aprés (ptelques jours de maladie, M. Van.... a fait venir de Bruxelles la jeune fil- le a laquelle il a légué sa maison de Bruxel les. C'est ejje qui l'a soigné pendant quinze jours. La presence de celle demoiselle, qui, nous assure-l on, fait parlie de la Libre-Pen- sce, changea cntiéremenl les dispositions de M, V.... Le curé fut écarté; les amis mèmes ne purent aborder le malade qu'avec diffi- culté. M. Van..., mourut dans les bras de la jeune fille en question. M. le curé de la calhédrale, pressenti, refusa nettement d'admettre le corps a l'é glise. Un ami du défunt se rendila Bruxelles el detnanda a M. le doyen de Ste Gudule un service funébre pour le repos de I'ame de M. VanCel ami donna l'assurance a M. Ie doyen que M. Van... n'avait pas refusé les derniers Sacrements, mais qu'il était mort subitement. De plus, il s'engagcail a lui pro curer une attestation concue dans ces termes de la part de M. le curé de la calhédrale de Bruges. Dans ces conditions, M. le doyen de Ste- Gudule consenlit a recevoir le corps a l'église Voila comment il s'esl fait qu'un service funébre a eu lieu a Bruxelles. Quant a la réclatnation altribuée au curé de Bruges, c'est un mensonge,une calomnie. UN ACTE DE RAISON. L'adminisiration communale gueuse d'An- vers avail résolu de promenerdans les rues de la ville, a l'occaston de la kermessé, un cortége composé a son image. On y verrait les sinistres personnages qui, au 16c siècle, saccagérenl nos églises et assassinérent les prêlres et les religieuses; en un mol, cetle cavalcade devail ètre, selon le Journal dAn- vers, une manifestation fonciéretnenl anli- chrétienne, irisullant aux sentiments reli- gieux de rimmense majorité de la popula tion. A cet effet, le conseil communal avail volé un crédit supplementaire de 40,000 fr.; mais la Dépulation permanente a refusé d'autoriser l'allocation de cetle somme; elle a mis le hola a la prodigalité gueuse, el a fait parvenir a l'administralion communale la leltre suivante: Anvers, le Aoüt 1875. Messieurs, J'ai l'honneur de vous faire connaitre que dans sa séance de ce jour, la Députaton permanente n'a admis le crédit snpplémen- laire de 40,000 fr. pour lequel vous sollici- tez l'aulorisalion par votre lettre du 30 Juillet précédent, secrétariat, n° que jus qu'a concurrence de 25.000 fr.. de sorle que la somme des crédits dont l'administra lion communale potirra disposer pour les procliamcs fèles communales montera a fr. 00,000 Ce collége me prie de vous faire obser ver que les crédits affcctés a celte destina- lion depuis 1802 ont attciul respectivement: Pour 1802. fr. 13,907 24 b 1803. 25,093 35 b 1804. 40.415 02 b 1805. 10.778 79 b 1800. 33.091 21 b 1807. 17.077 03 b 1808. 14.080 10 b 1809. 50 450 80 b 1870. 18,554 00 b 1871. 23.213 32 1872. 38,180 05 b 1873. 104,840 18 1874. 74,348 00 b La dépense de fr 104,846 18 faite en 1873, s'explique et se motive par la visite de la familie royale. Comme une pareille visite ne figure pas au programme de 1875. i ce Collége estime qu'en accordant un crédit de fr. 00,000. il dépasse les crédits alloués depuis 13 ans, sauf les années 1873 el 1874. De cette maniére les fètes communales d'An- vers conserveronl leur splendenr accoulu- j mée sans prodigalité et la difïérence sera a la disposition du Conseil communal pour les dépenses rémunéralrices. La dépulation me prie d'ajouler que, conformément aux dispositions de la loi, elle n'admellra pas en compte les dépenses excé- dant le chiffre prémenlionné de fr. 00,000 el que celles-ci resleraienl éventuellement a la charge personnelle des administrateurs qui les auraient ordonnées. Le Gouverneur, L'ire des gueux est extréme, et cela se concoit, ce qui l'augmente, c'esl le dernier de la lettre, meltant éventuellement a la charge personnelle des ordonuateurs les dépenses qui excéderaienl 00,000 francs; mais peu importe la fureur gueuse: l'essen- liel est que la Dépulation permanente ait empèché, autanl qu'il était en elle, un spec tacle ignoble de se produire el ait coupé court a la prodigalité de la gueuserie. Sous ce double rapport elle a mérité et obtiendra l'approbation des bons ciloyens. On connait les objurgations stéréotypées de la presse libérale a propos des banquets catholiques dans lesquels la santé du Pape précéde celle du Roi. II faut avoir l'espril de travers pour ccrire les absurdités que nous voyons éclore a chacune de ces occa-j sions. II est évident, d'abord, que, dans celte maniére d'agir, les catholiques n'ont aucune intention qui puisse blesser la Royauté, a laquelle ils tiennent plus que leurs adversaires, dont les opinions sont plutöl radicales que monarchiques. C'est au Vicaire de Jésus-Christ sur la terre que les catholiques rendenl hommage, c'est au successeur des Apöires que leurs vceux s'adressent, et eet hommage a- surloul un caraeiére religieux. D'nilleurs nous som mes convaincus que le Roi, consullé a cet égard, n'hésiterait nullemenl a se joindre aux catholiques, car cat hol ique lui mème, 11 ost avéré que Sa Majesté ainsi que son nuguste compagne professent a l'égard du Sl Père des sentiments de profonde véné- ration el de vive sympathie. Nous pouvons done meltre en quaran taine le royalisme échevelé du libéralisme, dont les organes avouaient en 1850 qu'ils avaient prèté la main en 1843 pour miner le tröne de Leopold, b Au reste, voici one réponse péremploire qui vient d'etre faite aux solles objurga tions de nos libéraux par un protestant, le lord chancelier d'Angleterre. Elle date du 12 Aoüt et a été donné dans la Chambre des Lords Lord Grantnore and Browne appelle l'at- leiilion de la Chambre sur le banquet du 5 donné par le lord maire de Dublin. Ce ma gistral a porté la santé du Pape avant celle de la Reine. L'orateur demande au lord pré sident du conseil si l'intenlion du gouver nement est de signifier au lord lieutenant d lrlande qu'il ail as'abstenir d assister a au cune reunion de la mairie aussi longtemps que Ie lord maire aeluel sera en fonclion. ou bien encore de faire connaitre par lout autre moyen la disapprobation du gouvernement a l'égard de ce manque de respect onvers Sa Majesté. Le noble lord maire l'a commis de propos délibéré dans une réunion publi que des plus solennelles qui se soient célé- bré'es depuis nombre d'années. II est évident que cela n'a pu avoir lieu que pour se con- former au désir du clergé calholique, et dans l'intention d'afiirmer la suprématie du Pape. Le lord chancelier répond en ces termes. En l'absencedu lord président du con seil (due de Richmond), c'est a moi qu'est dévolu le devoir de répondre a la question mise a l'ordre du jour. Je pense que ce que j'ai de mieux a dire c'esl que le gouverne ment n'a pas l'intenlion d'exprimer un avis quelconque au lord lieutenant (d'Irlande) au sujet de lelie fète a laquelle il a cru devoir ou non assister dans la ville de Dublin. La réponse du lord chancelier est a la fois une lecon deconvenance et de lolérance donnée aux fanatiques anglais el beiges. OBSERVATION SIGNIFICATIVE. Ce n'est pas deux, comme nous l'avons écrit par erreur, mais quatre acquiltements nouveaux que la Cour d'appel de Gand a prononcés avant-hier dans les affaires relati ves au pélerinage d'Oostacker. Quinze condamnations seulement ont été maintenues. Or, de la slatistique dressée par le Par quet, il résulte que plus de mille personnes ont été blessées et quclques-unes avec assez de gravité. La disproportion de la répression avec le nombre et le caractére des délils saule aux yeux el nous ne croyons pas qu'il soil un pareil exemple. Comme M. I'avocat-général Dumont l'a fort juslement constalè, dans un de ses réquisitoires, ce résultat est du lout d'abord a l'inaction el nous ajoulerons au défaut de perspicacité de la police. En admetlant mème qu'elle fut impuissante a protéger plus efli- cacement la sécuriiè des personnes, ilest vraimenl surprenant qu'elle n'ait pu fournir a la justice que deux ou trois procès-ver- baux et que la répression du désordre se soit ainsi trouvée véritablement illusoire. IMPARTIALITÉ DE VETOILE. Nous lisons dans une correspondance pa- risienne adressée a l'Eloile beige-. Je vous ai dit hier que la Belgique avail figuré avec honneur dans la distribution des récompenses faite par le Congrés internatio nal de géographie. En voici le relevé, d'aprés Ie procés-verbal officie! Lettres de distinction: le dépót de la guer re, le professeur van Rysselberghe.la Biblio- thèque royale de Bruxelles. Médailles de lre classe: M. Gloesener, la direction de la marine, M. Wauters, M. Van Bemmel. C'est sans doule pour monlrer son im- parlialilé bien connue b que VEloile beige omet dans cetle nomenclature Ia médaille décernée a M. Gochel, pour travaux de géographie scolaire, exécutés en Belgique et en France. II est vrai que M. Gochel porte en religion le nom Alexis Marie, et qu'il est professeur a l'Ecole normale de Carsbourg. En un mot, c'est un petit Frére!... Dés lors le silence de I'Eloile s'explique lout naturellement. Le Monileur annonce que la démission honorable de ses fonctions est accordée, sur sa demande, au baron Amédéc Pycke, envoyé extraordinaire et min is lre pléni- potentiaire prés le St-Siége. Par arrêlé royal du 14 Aoüt, M. le baron Auguste d'Anelhan, envoyé extraordinaire et ministre plémpotentiaire prés S. M. le Roi du Portugal, est nommé en la mème qualitè prés le St-Siége. Des lettres parliculières de Rome font connaitre que Victor-Emmanuel aurait auto- risé sa fille, la princesse Clolilde, a plaider en séparation de corps conlre son mari le trop libéral prince Napoléon. L'alfaire serail jugée par les tribunaux italiens. UNIVERSITÉ CATHOLIQUE DE LILLE. Les membres de la commission générale chargés de travailler a la création d'une universilé catholique dans le nord de la France, se sont rétinis a Lille, le 2 Aoüt, sous Ia présidence de Mgr Mounier, évèque de Lydda, auxiliaire du cardinal de Cambrai, pour délibérer sur les mesures a prendre pour i'application, dans les deux provinces ecclésiasliques de Reims et de Cambrai, du vote de la loi dite de la liberté de l'enseigne- ment supérieur. Les resolutions suivanles ont été adoplées: 1° Ouverture a Lille, pour le mois de Novembre prochain, d'une Faculté de droit, comprenant les cours des trois années. 2° Ouverture a Lille, pourla méme épo que, d'un cours de première année de mé- decine. b VÉRAC1TÉ MERVEILLEUSE. On communique a 1 'Univers le résultat d'un travail de slatistique plein d'inlérét et d'actualité qui doit parailre prochainement. C'est le relevé traduit en chiffres, de tou les les nouvelles d'Espagne transmises aux journaux par YAgence llavas depuis Ie 12 Avril 1872, jusqu'a ce jour. II résulte de cette slatistique, dressée d'a prés les dépéches llavasque le nombre des carlistes lués, blessés ou fails prisonniers dans la guerre s'éléverail a plus de 350,000. On voit paria quelle foi il convient d'a jouler aux dépéches fabriquées ou recues par IAgenre Havas. Les chiffres prouvent ici irréfutablemenl que cette Agence n'a été, depuis le commencement de la guerre, qu'u- ne officine de fausses nouvelles pour le compte de Madrid. PAROLES PROPHÉT1QUES. On lit dans un journal publié en 1849 Depuis soixanle ans, la France, malgré les ainéliorations socialcs de la révolulion de 89, est en décadence permanente. D'une première puissance qu'elle était, elle est de- venue la Iroisiéme, sinon la qualriéme; car, grace aux nouvelles réformesde l'Autriche, proclamant l'égalité des droits et l'homogé- néité des nationalités; grace surloul a la lé- gitimité de son pouvoir héréditaire, la Fran ce, bieniót, ne viendra qu'aprés l'Autriche. La France révolutionnaire a perdu sa ma rine el ses colonies. Un instant gonflée, gros- sie par les conquétes de l'Empire, elle a fini par perdre mème une partie du territoire conquis par Louis XIV Mème phénoméne a l'inlérieur. Malgré les apparences de progrès, la France a toujours décliné. Depuis soixante ans, elle n'a que des nlermittences de bonheur, de rares lueurs, ide prospérité; semblable a un fou forcenè qui a des momenis lucides. Le fou, c'est le démon révolutionnaire. Les moments lucides, ce sont les différents pouvoirs hèréditaires. C'est durant un de ces moments, sous la Reslauralion, que la France a fail la con- quèle de l'Algérie... Une première banqueroute provoquée el préparé par la Convention car elle aurait pu ét re el elle eui. été évitée si la France avail défeudu et mainlenu la constitution de Louis XVI sera probablement suivie d'une fail- lite d'Etat. Les dépenses vont toujours croissant, les recettes diminueut. Le pays a beau changer de caissiers et de ministres, il aurait béau appeler a son secours tous les médecins financiers el adminislratifs, il ne guérirait pas davanlage. Est-cequ'un perclus^marche mieux en changeant de béquilles, ou en les augmentanl Jusqu'a présent, le mal est. intérieur. La liqueur est infeclée, mais le vase, a par- quelques félures, n'a pas trop souffert. Bient tót hélas! la France méme sera atleinte dans son territoire. Encore quelque temps de ce régime, et le pays, déchiré par les factions se disputant le pouvoir, non pour gouverncr, mais pour ré- gner, sera inévitablemenl la proie des na tions possédanl un pouvoir uni, stable, héré ditaire, pour qui le mouvement des idéés, ne portant que sur des réformesadminislralives, est nécessairemenl une source de progrés, d'accroissemenl et cl'agrandisseinent. Oui, nobles el fiers descendants des Francs et des Gaulois, le sort de la Cologne vous ailend, si vous ne vous arrétez pas sur la pente des revolutions; si, lournant méme le dos a l'abime, vous failes une halte it mi-che- min avant d'avoir frauchi la crète du pouvoir héréditaire. Avec le pouvoir électif, toutes vos forces s'épuiseront dans des querelles de personnes et de parii. Tandis que d'autres peuplesse poseront facilement la question: Conniient l'on doil gouverner, vous pas- serez des années entiéres a disputer sur la personne qui doit régner. Eux, s'occuperont des choses a faire, qu'ils feronl; vous vobs occupereza faire des hommes qui ne feront rien. lis useront; vous abuserez de lout. Pour eux enfin le mouvement organise sera un germe fecund de vie et de prospérité. Vous, au contraire, avec voire mouvement febrile, spiriluel, el parlant stérile, vous ressemblez a des taupes qui remuent conli- nuellement la terre, empêchant toute se- mence de germer, dans l'espoir de voir écla- ter le jour. NECROLOGIE. M. A. Van den Berghe, curé de Nieuport, est décédé le 13 de ce mois a l'agede58 ans. Bfn mot sur Ia S9an.se adressé aux péres et méres de familie el a leursenfanls, par J.-J. Nyssen, curé-doyen de Stavelot, 2c edition prix 75 csse vend chez Van- derghinste Fossé,rueau Beurre, 00, Ypres. l'lii'onI«iue locale. Nous avons a rectifier une erreur qui s'est glissée dans la reproduction du nom des éléves du Collége Si-Vincent qui ont ob- lenu le prix d'excellence: Qualriéme Inline. Prix d'excellence: M. Henri Vanacker, de Zillebeke. CAVEANT CONSULES. Parmi les mélaits. accidents et sinistres produits par la foudre la semaine dernière, notons une visite faite par Ie fluide éloetri- que au Bureau du Commissaire de police. On sail que le guel de la tour de St-Martin a été mis en communication télégraphique avec le Commissaire de police. Ce fil, posé a proximité du paratonnerre de la lour, par les soms intelligents d'un de nos Conseil- lers communaux, grand physicien, grand artificier en tous genres, a amené la foudre chez nos foudres de police. Cette pyroiech- nie d'un nouveau genre a peu réjoui ceux- ci, mais ne leur a fait aucun mal. C'est un avertissement. Espérons que les précautions nécessaires seront prises pour que nos Halles ne servent plus de puits d'absorption au leu du cicl. Nos Halles et leurs occupeurs pourraient sen trouver plus mal une seconde fois. AU PROGRÈS. Le journalisme liberal aimc a jouer a l'évéque et au mandement; mais cette manie de faussaire ne lui profile pas: certain faiseur gautois y a perdu une place dans la magis- tialuie debout; une feuille de Huy y atlrape un procés en bonne et due forme, et le jour nalisme maconnique de Portugal, coupable de la mème falsification, se voit honteuse- nient désavoué el flélri en ces lermes par le Journal des Débals On se rappelle sans doute qu'un journal portugais, le Journul do Commercio, avait publié comme un document authentique une lettre pastorale de don America, évèque de I oi lo. Cetle leltre dont notre correspondent de Lisbonne nous avail transmis l'analyse a litre de renseignement, et sous toutes réser ves, était, parail-ii, une piéce apocryphe, due a l'imagination fertile d'un journaliste do bonne humeur. Cetle sorle de plaisanlerie, d'un goüt dé- leslable et d'une surprenante immoralité. vient de provoquer une réplique de don America, que le lélégraphe nous a signalée hier. Le prétendu mandement de l'évéque de Porto était un véritable Manifeste vieux-ca- tholique. Don America s'indigne qu'on ait édilé sous son nom des principes qu'il ré- prouve et qu'aucuue dé ses paroles, aucun de ses écrils n'a justifiés. II est manifeste- b ment impossible, ajoule-l-il, qu'un évèque en communion avec le chef suprème de b I Eglise ait publié de pareiiles erreurs. b est surprenant qu'un journal se soit permis une mystification aussi grossière et qui blesse les sentiments les plus respectables, b L'exlrail qui précéde prouve que, s'il y a en Belgique, des journalistes assez audacieux pour ne trouver qu'un jeu d'espril dans la fabrication de faux mandements d'Evèques, B CIIEV. ED. PYCKE. B

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1875 | | pagina 2