BHT VENTE
VASDEUGBINSTE-FOSSÉ,
doit (cur reprocher la fréquentation scanda-
leuse dcs erinemis publics de leur Mère.
N'insislons pas: Pévidence n'a pas besoin
de demonstration; mais relournons-nous
vers Ie libéralisme, el voyons comment il
pratique, de son cöté, ce libre examen, cette
libre discussion dont il se déciare le chaleu-
reux partisan.
Avez-vous jamais vu tin liberal, connu
comme lei, acheler nn journal catholique,
dans nne gare de cbemin de fer par exem-
ple? Jamais!... La haine du catbolicismc est
plus forte et plus disciplince chcz nos advcr*
saires que le sentiment du devoir chez les
calholiques.
Ne voyons-nous pas les journaux libéraux
organiser la conspiration du silence autour
dcs oeuvres calholiques les plus considera
bles? lis ont recommandé naguère, a coups
de grosse caissc el a son de trompe, la \ie
de Jésus par Renan: ont-ils seulemcnt fail
mention d une scule des nombrcuses el pé
ren) pi oi res refutations suscilócs par ce 10-
mancier sacrilégc?
Tons les jours, ils font rage contre I'Epcy-
clique et contre le Syllabuset la plupart de
lours lecteurs n'onl jamais en sous les ycux
le lexte de ces deuz documents!
De mème, dans les polémiques de la pres-
se, c'esl Ie procédé habiluel du journalisme
liberal de ne pas citer ses adversaires, mais
de défigurer la these adverse par des muti
lations déloyales ou par d'indignes paro
dies. Cette observation se vétifiie par l'cxpé-
ricnce quotidienne.
Que Ie libéralisme ne vicnne done point
parler de libre discussion ou de libre
examen; il les vante tres fort, mais il les
pratique, en réalité, fort jieu. A tons les
points de vue done, ce serail one duperie
pour les calholiques que de s'engager sur
un terrain ou les attirenl les prélendus par
tisans du pour el du contre.
Nous comprendrions des condescendences
do ce genre si, dans les lutles qui nous divi-
sent, la question politique seule élait en jeu,
s'il s'agissail uniquemenl par exemple de se
prononcer enlre telle ou telle forme de gou
vernement, entre tel ou tel syslènte d'écono-
mie politique, etc., etc. Mais qui nele sail?
en Belgique surlout, la classification d*es par
tis est basée, non pas sur des dissenlimenls,
politiques, mais sur une séparation religieu-
se, cbaque jour plus profonde. Sur ce point,
nous avons les avnnx de la presse libérale
elle méme, ou lout au moins de ses organes
les plus sincères. Les calholiques n'ont done
pas plus de motifs plansibles de lire Ics jour
naux libéraux que d'assister aux prèches
protestants ou de s'allilier a une réunion de
spirites.
La preuve que les observations que nous
venons de faire sonl fondées, c'est que par-
mi les calholiques eux mêmesse fencontrenl,
sur les questions fibres, une foule de systè-
mes divers et d'opinions opposées. II y a des
sujets, nous dirons plus, il y a des régions
enliéres, dans ce monde que Dieu a livré
aux disputes dcs hommes, ou tons ne
marcbcnt pas dans la mème voie et n'em-
brassent point les mèmes theories. Cessen -
tiel est que cette diversité se fonde dane une
unite compacte lorsqu'il s'agit de la religion,
e'est-a-dire de cette science maiiresse de la
vie, qui est la reine el le guide do toutes les
aulres. Or, c'esl précisémenlcette unitees-
sen t iel le que le libéralisme vent dissoudrc el
briser. Alors que sur les questions veritable-
met fibres, noire liberie est entièro, ce serail
done, non-seulemenl compromettre nos
consciences, mais aussi jouer Ie jeu de I'en-
ncmi que d'exposer 1'intégrité de noire foi a
l'oxydation djiin journalisme impie, orga-
nisé tont expres pour désagréger I'union qui
fail notre force et qui doit nous scrvir de
salut. (Bien Public.)
BALANCE LIBÉRALE.
Que de calomnies, que d'injures la presse
libérale n'a-l-elle pas jetée a la léte de Don
Carlos!
Après Pa voir traité de moulard de droil
divin, de couard et dc lache, el le en a fail
un bandit, un assassin, un pclroleur.
A Pen croire, Ics exploits des chauffeurs
de sinislre mémoire, n'étaienl que de la
Saint-Jean prés des alrocilés commises par
le roi légilime d'Espagne el par ses vaillants
soldals.
Opposail-on des démentis calégoriqucs a
ces assertions mensongères, elle les laissait
dans l'ombre.
Les cruautés les plus atroces sonl aujour-
d'hui commises par Ics ordres de Don Al-
phonse ou en son nom D'inoffensifs ciloyens
sont bannis, traqués comme des bètes fuuves
paries mercenaires de ce jouvenceau cou-
ronné. On confisque leurs biens et on ne
leur laisse pas un morccau de pain a man
ger; on brille leuivs récoltes: Tout cela est
indiscutable. Les alphonsistes qui agisscnt
en verin de déc'rcls royaux 011 minislériels
se vanlenl de cos barbaries qui rappellent
les jours de la terreur
On pense que notre presse libérale qui
prèche la (olérance, et se pique d'humanilé,
va s'indigner controles procédés que rclu-
seraient d'emplover leS sauvages d'Amérique.
Nullemcnt. Ce qu'cn menlant cl le repro-
chait a Don Carlos de faire, elle trouve par
fait que Don Alphonse le fasse, ei elle le loue
de faire pis encore. Elle appiaudil a toules
les horreurs que les bourreaux de ce jeune
prince cominetlenl dans les provinces car-
lisles.
Voila qui donne encore la mesure de Ia
sincéri'é el de la bonne foi du libéralisme et
qui peul faire apprécier la valeur de ses dé-
claraations humanitaires.
TOLERANCE.
Un de nos confrères, le Journal cTAnvers
répondnnl récemment a la Flandre libérale
qui avail public un venimeux article sur les
prétendues perséculions exercées par les
Papes conlrc les Juifs, au moyen-age, citait
l'antipathic que les protestants allemands
éprouvent a l'égard des Juifs.
Nous pouvons ajouter a cette assertion le
détail suivant trés curieux, ce nous setnble,
et que nous tenons de source certaine:
Aujourd'hni encore, en Allemagne, c'esl
a grande peine que les Juifs peuvent ètre
recus francs-macous. Les loges allemandes
n'aimenl pas de compter parmi leurs adeptes
des frères et amis circoncis. Cela est si vrai
qu'il arrive souvent aux loges beiges de
reccvoir comme macons des Juifs d'Oulre-
Rhin. Le fait est parliculièrement arrivé a
Anvers, Que les organes du libéralisme et
nolamment la Flandre libérale cessent done
de faire étalage de (olérance et qn'elles aient
enfin la bonne foi de reconnaitrequ'au moyen
age, comme au temps de Pie IX mème.TE-
glise fut pleine de compassion pour les Juifs.
Mais nous sommes bien naïfs de parler
de bonne foi a propos de feuilles libé-
rales. La bonne foi est une denrée qui leur
est inconnue. Mentir el calomnicr, faire de
l'histoire la complice de leurs mauvaises
passions et de leurs haines, invoquer hypo-
critement les mots de tolérance el d'humani-
té, voila leur manière a olies de servir les
intéréts de leur parti.
II est vrai que celui-ci est le parti du
mensonge et qu'alors...
L'EGLISE,
L'ENSEIGNEMENT ET LE LIBÉRALISME.
Ce qui dans i'Eglise éclate duvantage, ce
qui frappe lous les regards, ce sonl les insti
tutions religieuses qui réalisenl le plan divin
tracé dans l'Evangile.
Et a cette époque des distributions de prix
et des examens d'université, 011 dans notre
province, toutes les maisons d'éducalion ca
lholiques se distinguent par les succès les
plus éclatants, nous pouvons bien le répéter
avec un docleur en plnlosophie et lettres:
Cc qui brille aujourd'hni dans I'Eglise, ce
sont surlout ces institutions dans lesquelles,
docilesa la voix do celui qui a dit: Allez,
enseignez tonics les nations des hommes
aussi éminents en science qu'en verin, con
serven! et propagent les bonnes doctrines, et
montrent que, sorties d'une mème source,
revelation et raison se soutiennent, s'enchai-
nent mcrveilleusemenl et satisfont en mème
temps l'intelligence et le cceur.
Cel éclal offusque le libéralisme.
Et pour cette raison, le libéralisme vent
séparer I'Eglise de l'école; il veut séparer
i'Eglise de la science.
Le libéralisme veut séparer I'Eglise de
l'école. C'esl a l'enseigneinent surtout que
s'allaquenl les ennemis de I'Eglise; ils savent
que l'cnfance, la jeunesse, c'est l'avenir;
c'est la moisson prochaine; que l'homme est
cc que le fail son éducalion; ils savent que
c'est dans le collége que se forme l'élile de
Ia jeunesse, cette partie de la sociélé, qui par
ses richesses, son industrie ou les emplois,
est destinée a exercer une influence décisive
sur les aulres hommes, et dont Ia bonne ou
mauvaise éducation aura par conséquent des
résultals bons ou mauvais d'un effel loujours
plus ou moins général; ils comprennent que
c'est la noire force, que la est l'espérance de
I'Eglise,
Dcs hommes coupables ve'denl bannir Ia
religion de l'école, pour l'exiler ensuile du
foyer domestique, el fonder une sociélé sans
principes religieux.
Aux ycux dc I'Eglise, c'est la un grand
crime, el ce jugemenl infaillible doil suffice
pour que tout homme, qui a la gloire d'etre
catholique,condamne cesfunestes tendances.
D'ailleurs s'il médito seulemcnt pendant
quelques moments sur l'histoire dc noire
siècle, l'homme sérieux et sincere vorra par-
failement que le pale flambeau de la raison,
qui a laissé (ant de generations assises a
l'ombre de la mort, n'est pas devenu de nos
jours un radieux soleil qui suflise a cclairer
la marche des généralions présenles; l'on
s'en apercoit lous les jours par les trisles
fruits de l'éducalion libérale qui n'a pas la
religion pour base.
Nous devons tout a la religion, dit M. de
Bonald, force, vertu, lumiére; et lorsque
nous lui préférons une plnlosophie qui, par
la licence dc ses opinions et la mollesse de
ses maximes, pousse les hommes a la révolte
et ne peut que forcer les gouverncmenls au
despotisme, nous sommes des insensés et
des ingrats; nous abandonnons une épouse
qui fait notre fortune pour suivre une cour
tisane qui nous ruine.
Le libéralisme veut séparer I'Eglise de
la science!
L'erreur s'est emparé de l'enseignemenl
universitaire subsidié par l'Etalforte de
l'appui des gouvernements dont plusienrs
empèchent mème les catholiques de iuller a
armes égales, elle tróne maintenant el cor-
rompt la science et les ames: c'est la le plus
grand mal de notre siècle. Pour nous, ca
lholiques, groupons les sciences autour de
I'Eglise comme autour de leur reine el de
leur inére. Trois fois le monde a vu ce grand
spectacle,des sciences rendant hommage a
la vérité élernelle. Une première fois, dans
les quatre premiers siécles de I'Eglise, les
SS. Peres, ces nobles représentanls de la
science el de la foi, rassemblérent autour
de la doctrine révélée toutes les connaissan-
ces Immaines, cemme aulanl de rayons qui
convergent a un centre unique: éloquence,
art, plnlosophie, érudilion, rien ne fut né
gligé pour ramener l'ensembie des sciences
a l'unité du mème hut. Une seconde fois,
au '13° siècle, après avoir été longtemps
absorbée par le travail civilisaleur des na
tions nouvelles, I'Eglise dissipe lés nunges
et brille duns un ciel plus serein que jamais.
Les universilés catholiques el les ceuvres
encyclopédiques, appelées sommesemhras-
sent le cercle entier des connaissances hu-
maines et approprient la synlhèse scientifi-
queaux besoms des intelligences et aux con
ditions de l epoque. En mème temps, la
pensee chrélienne animo la sculpture et la
péinlure, et s'incarne dans ces magnifiques
calhédrales qui ont défié ie temps et le génie.
Quelle glorieuse fécondilé que celle de cette
admirable union du génie el de la foi, Quand
par l'étude el le souvenir, on se transporle
au milieu des merveilles de ce siécle-la, 011
reste stupéfait de I injustice des hommes qui
l'ont rélégué dans l'oubli. C'est Ie siècle de
St-Thomas d'Aquin, d'lnnocenl III, de St-
Louis, d'Albert Ie Grand, de Roger Bacon, de
Giotto, de Dante el de cent aulres noms
aussi eélèbres. C'esl le siècle qui proclame
la déchéance de la magie et la toute- puissan
ce de l'art; l'étude de la lumiére prod uil le
télescope, celle du feu la poudre, la pesan
leurde 1'air, les lois de Laltraction, la vertil
de l'aimant el la boussole, toutes les mer
veilles de la nature se réveil lent. Enfin au
17° siècle, une troisiéme fois, l'on vit les
arts el les sciences rendant un solennel hom
mage a la foi, et lui donnant en éclat ce
qu'elle leur communiquail de force el de
grandeur.
Ce beau spectacle, I'Eglise le verra se re-
nouveler. Nous en avons pour garant le
merveilleux épanouissement et les triomphes
éclatants de l'enseignement libre et catholi
que, épanouissement el triomphes sur les-
quels nous aurons a revenir, une fois nos
renseignements complélés.
[Franc de Bruges.)
UNE PAGE D'IIISTOIRE.
La genie libérale fait sonner, avec accom
pagnement d'une fanfare patriolique, les
grands mots de pacificalion de Gard et de
compromis des nobles qui yont ètre lepré-
texte de manifestations anti-religiéuscs a
Gand et a Anvers. Le Journal d!Anvers nons
dit très-exactemcnt ce que va la i t ce fameux
compromis dcs nobles que Ia gueuserie a
résolu de célébrerau moyen d une cavalcade.
Les signalaires du Compromis qui,
soit du entre parenlhèse, est condamné vi-
goureusement par deux illnslres lnstoriens
protestants, Bdderdyk el Groen van Prinsle-
rer prenaienl, dans eet acte mème, Dieu
a lémoin de leur inviolable altachement a la
I'oi catholique. Or, Marnix, qui est regardé
communément comme runteer de cel acte,
avail ren ié bien avanl la loi catholique el
s'élail fait protestant a Genéve. On conna.it
du reste Ics prenves d'attachement dont eel
odieux sect a i re fit monlrc envoi's I'Eglise ca
tholique: publication de vils pamphlets lels
que la Biekorfdefense dcs iconoclasles, in
terdictions aux catholiques de célébrer les
cérémonies du culte, expulsion des ordres
religieux, voila quelques-unes decespreu-
ves d'attachement.
Ce qui est vrai pour Marnix, I'est égale-
ment pour bon noinbre de ses co-signataires
du compromis qui élaient, en grande partie
des seigneurs criblés de dettes ayant dissipé
leur patrimoine, et désirant pècher en eau
trouble pour se refairc une fortune aux dé-
pens des églises et des convents. Pour al-
leindre ce bul, ils avaient embrassé le pro
testantisme a l'exemple des gentilshommes
allemands.
Parmi les signalaires du fameux Compro
mis, il se trouvait, il est vrai, quelques gens
naïfs, n'ayanl nullement envie do quitter la
religion de leurs pères, mais leur bonne foi
avail été surprise. D'aulre part, les historicus
raconlenl qu'il y out des genlilhommes qui
refusèrent dc signer et dont on contrefil le
cachet. Bréderode, le grand gueux, débau-
ché, ruiné qui mouriit misérablemenl en
exil a la suite de ses excés, tira mème son
épée contre un de ses officiers qui refusait
designer; bien plus, il n'eut pas hontede se
procurer la signature de certains gentils
hommes qu'il avail enivrés ad boe.
Mais on peul le dire avec une rigoureuse
exactitude, la crème des signalaires, ceux
qui formaient l'ame du Compromis, ceux qui
avaient présidé a sa redaction étaient des
cal vin istes animés d'une haine ardente con
tre tout ce qui de prés ou de loin touchait
au Calholicisme. Ce qui le pronve, c'est
qu'une masse des signalaires furent convain-
cus d'avoir pris part au pillage des églises,
des convents el a la destruction d'une foule
de chefs d'oeuvre. Un des principaux d'en-
tr'eux, le comte de Culembourg, donna des
hosties, voices dans une église saccagée, a
manger a son perroquet. Le seigneur dc
Boetsejaer et d'Aspcren, saccagea a la tele
d'une bande de gueux l'égfisedesa seigneu-
rie, Bréderode fit enlever les images des
saints de l'église de Vianeu; les seigneurs de
Zuylen de Nyevell el Jean de Renesse furenl
convaincus de complieilé avec les iconoclas
les qui se distinguèrent a Utrecht.Citons
encore parmi les briseurs d'images et les
saccageurs d'églises, Guillaume de Blois,
Ralenburg, van Bronkhorsl, Barlhold Entens
et une quantilé d'autres chenapans, tous si
gnalaires du compromis.
On fit dans le Bien public:
On parle beaucoupdans le quartier St-
Sauveur, en notre ville, d'une guérison
extraordinaire survenue bier matin, a Oosl-
acker, devant la chapelle de Not re-Dame de
Lourdes.
II s'agit de la femme Janssens, habitant
ruedu Repenlir, et qui, le matin, de bonne
heure, avail encore recu snr son lit la Sainte
Communion. Elie élait paralysée depuis 4
ans.
Dans la matinée, on l'a conduite a Oosl-
acker el, la souienanl a grand'peine, on lui
fit faire deux fois Ie tour de la grotte. Après
Ie deuxiérne tour, repassant devant I'image
de la Sl-Vierge, elle s'esl sen lie subitemenl
guérie.
Ce fait s'esl produit devant plusiers
témoins et nolamment devant deux profes-
seurs du collége de Menin, venus en pèleri-
nage a Oostackcr, et qui out accompagné la
femme Janssens parfailement guérie jusqu'a
son domicile ou elle a élé chaleureusemenl
félicitée par tous les voisins.
NOMINATIONS ECCLÉS1ASTIQUES.
Monsigneur l'Evèque de Bruges vienl de
nommer:
Curé a Nieuport, M. Waffelarl, curé a
Ouckene;
Vicaire a Wynghene, M. De Vaere, vicai-
re a Zedelghetn;
Vicaire a Zcdelghem, M. Daubresse,
vicaire a Wynghene.
chez
IMPRIMEUR-LlTUOGRAPilE,
j>ue lass ürui'i'c» WSS85$.
Pour lous les outrages commamlés
par douzaine en une fois, on recoil le 13°
exemplaire gratis.
UN MOT SUR LA DANSE, adressé aux pères
el irières de familie et a leurs enfants,
par J. J. Nyssen, curé - doyen de
Stavelol, 2° edition ü,7!i.
O. L. VROUW VAN LOURDES, door Las-
serre2,00.
id. en francais3,30.
DE WONDERHEDEN VAN LOURDES, door
Mgr. Ségur, 200 bladz 0,G3.
LOUISE LATEAU, levensbeschrijving. 0,75.
navolging van het h. HART VAN JESUS,
door J. Aernoudt, 3e druk 2,00.
HET MARTELAARSBOEK, door Van Bave-
ghetn, m 8°3,50.
HET VLAAMSCHE LOURDES of de vereering
der Onbevlekte Maagd Maria aan de
rots van Oostakker, door den eerxv.
Heer Ent. Seheerlinck 1,50.
EXPLANAtlO f'SALMORUM, qui juxla^ Bre-
viarum romanum studio F. - X.
Schonppe. S. J. 1 vol. 3,00.
M. B. Taais ces livres sont en
EsaiSg'tassBa ci sea'SDssl- cxtpcsSÈcs
par ptósle «Icitaaiati»
«fles»
DE GROOTE REIS, 1 vol. in-18, 200 bladz.,
door Pater Hillegeer 1,00.
C' li r 33 5 «S aa e S c ti Be.
M. Alphonse Tyberghein, ancien éléve du
collége St-Vincent de Paul d Ypres, actuelle-
ment éludianl a l'université de Louvain,vient
de passer avecsuccés son examen de candi-
didature en sciences devant le jury de Liége-
Louvain.
M. Victor Begerem d'Ypres, ancien éléve
du collége St-Vincent dePaul,de cette ville,
et secrétaire de l'Association des anciens pro-
fesseurs et élèves du mème établissement,
vient de passer devant le jury Liége-Louvain
son dernier doctoral en droil avec la plus
grande distinction.
M. Begerem a passé de mème ses aulres
examens de candidature en droit el de pre
mier doctoral avec Ia pi us grande dist inction.
II a pris en outre, avant les vacances de Pi
ques, le grade de docteur en sciences politi
ques et adminislralives.
RAPPROCHEMENT.
La presse catholique vienl dc donner aux
journaux libéraux une logon dont ils ne pro-
fileronl pas. A peine une calomnie est - el le
lancée contre un catholique que toute la
presse libérale s'en fait l'écho, el ses vengeurs
de la morale n'attendent pas que les tribu-
naux aient prononcé: un accusè est pour eux
un coupable.
Une accusation des plus graves pesanl sur
un des personnages les plus en vue du parti
libéral, préoccupait depuis quelque temps
l'arrondissement de Mons. Pas un journal
catholique n'en a parlé, pas un scul n'a clter-
ché a lancer sur le coupable ces accusations
de ruse, ces precautions prises pour déroutor
la justice el ces preventions qu'un acquilte-
ment ne détruit pas loujours.
M. Alfred Defuisseaux, l'avocat libéral
qui vient d'etre condamné a deux ans de pri
son a iriterjoté appel de la sentence qui l'a
frappé. Au lieu de lui jeter la pierro et de le
représenler comme perdu d'honneur el défi-
nilivement condamné, nous nous plaisons a
espérer qu'il parviendra a faire établir son
innocence par la Cour d'appel.
Nos sauvages adversaires couvrent au con
traire de leur boue le vicaire de Sainte Mar
guerite a Liége, qui a appelé de la sentence
prononcée contre lui par le tribunal que pre
side le lils de M. Fiére. S'il venait a ètre
acquitlé en dernier ressort, ils pousseraient
les cris de la béte fauve a qui l'on a arraché
sa proie.
Les libéraux prétendent que Ie journa
lisme catholique veut assurer l'impunilé aux
prètres qui ont faiili; aux cléricaux cou
pables.
C'est faux: mais aprés les complots sau
vages ourdis a Alost, a Gand, a Tournai a
Mons etc., contre des religieux dont l'inno-
cence a élé proclamée par la justice; nons
nous défions el nous avons lieu de nous défier
des dénonciations lancées contre les nótres
devant un tribunal Bara. Comme Ie dit
la Pair ie, nous voulons d'autanl moins
1 unpunite de ceux qui souillenl la robesacer-
dolale, que les premiers nousavons un grand
M
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